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(02/04/2010 12:22:01)

Annuels 2009 : Huawei solide malgré la crise

Dans un contexte où les opérateurs télécoms ont réduit leurs investissements, Huawei, spécialiste des réseaux de nouvelles générations, a présenté des résultats très solides pour l'année 2009. Auditées par le cabinet KPMG, les données comptables montrent un chiffre d'affaires en hausse de 19% à 16, 2 milliards d'euros. La marge brute est stable, en raison de la pression sur les prix, par contre le résultat net bondit de près de 133% en passant de 853 millions d'euros à 1,9 milliards d'euros. Face à la morosité, Huawei explique ses bonnes performances économiques, à la fois par une agressivité sur le plan tarifaire et par un fort intérêt des opérateurs pour des équipements spécifiques. Dans la mobilité, la solution « Single RAN » combine au sein d'une même station de base plusieurs technologies sans-fil. Cela permet des économies sensibles en matière de taille des équipements et de leur mutualisation sur les points hauts.

Le PDG de Huawei, Ren Zhengfei, affiche ses ambitions « nous prévoyons une hausse annuelle de 20% de nos revenus, portés par le déploiement des nouveaux réseaux mobiles et haut débit ou la forte demande des services managés ». Une note du Crédit Suisse publiée par le site TradingSat estime que le sentiment des analystes est plutôt négatif à l'égard de la concurrence car Huawei gagne du terrain sur tous les fronts. « Dans les équipements « wireless », le chinois devrait augmenter sa part de marché de 15% en 2009 à 17% en 2010, contre 35% pour Ericsson, 19% pour Nokia Siemens Networks et 11% chez Alcatel-Lucent » estime le Credit Suisse.

(...)

(01/04/2010 12:26:54)

Annuels Team Partners Group : Une année 2009 éprouvante

Après l'annonce d'une baisse de 15,6% du chiffre d'affaires à 107,4 millions d'euros (M€) sur 2009, Team Partners Group affiche une perte nette part du groupe de -14,1 M€. Elle était de -6,4 M€ en 2008. Sur 2009, elle comprend 10 M€ des survaleurs. Le groupe fait ressortir un résultat opérationnel courant de 880 000 euros et des coûts de restructuration d'un montant de 2,6 millions d'euros.

Une nouvelle restructuration financière a été engagée avec la  renégociation des échéances des différentes dettes (bancaires, sociales, fiscales). L'actionnaire majoritaire, Weinberg Capital, a apporté 4 M€ en compte courant en mars. Une augmentation de capital de 5 M€ est annoncée.

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(30/03/2010 11:25:40)

Lefebvre Software a développé ses ventes de logiciels en 2009

Un an après le rachat d'ASGroupe, l'éditeur de logiciels de finance et RH Lefebvre Software a profité des ventes croisées entre bases installées pour faire croître ses ventes de licences de 6,4%, à 7,2 M€, en 2009. « Nos solutions comptables Iris et les logiciels de consolidation financière d'ASGroupe sont complémentaires, rappelle Viviane Ribeiro, présidente de Lefebvre Software. Nous avons aussi gagné des parts de marché avec Iris Finance et réalisé de nombreux projets de dématérialisation avec nos partenaires VDoc et ReadSoft ». Les solutions de paie/RH de l'éditeur ont également bien fonctionné, portées par les évolutions législatives du domaine. « Il y a eu beaucoup de nouvelles affaires au quatrième trimestre, alors que les projets avaient été jusque-là gelés à cause de la crise. Et, cela se poursuit sur le premier trimestre 2010 », apprécie Viviane Ribeiro.

L'éditeur dit avoir concrétisé une soixantaine de nouvelles références en 2009, dont près de 80% sur les outils de gestion de la performance (CPM, corporate performance management) acquis avec ASGroupe.

Services en baisse, SaaS en hausse, solutions cloud en préparation

Lefebvre Software n'a toutefois pas été épargné par les restrictions budgétaires opérées par ses clients. Ses bonnes ventes de licences et ses revenus de maintenance (en hausse de 3%) n'ont pas compensé la baisse de son activité services (en retrait de 7%). Globalement, son chiffre d'affaires 2009 s'est donc légèrement tassé, à 31,2 millions d'euros, alors que fin 2008, l'éditeur pesait 31,7 M€ en additionnant son chiffre d'affaires et celui d'ASGroupe.

« Ce qui a notablement diminué sur les services, ce sont les petites journées de prestation que les clients nous commandaient ponctuellement, après l'intégration des logiciels ». Par ailleurs, en 2009, à la suite de la fusion entre les deux éditeurs, une dizaine de collaborateurs a quitté la société. Cette dernière compte actuellement 270 salariés et 2 500 clients.

Point positif pourtant, sur les quelque 13 M€ générés par les services, l'activité SaaS (software as a service) a progressé de 7 à 8%, à un peu plus de 2 M€, surtout sur des solutions de paie et de gestion des ressources humaines avec souvent, chez les clients, des modèles hybrides. Entre la maintenance et le SaaS, « la consolidation du chiffre d'affaires récurrent est donc en augmentation », fait remarquer Viviane Ribeiro. Et cela conforte aussi la hausse des ventes de logiciels « sur un marché en régression l'an dernier ».[[page]]
En 2010, Lefebvre Software va poursuivre sa croissance externe « afin d'avoir une base solide en France », car l'éditeur compte étendre sa présence au-delà de l'Hexagone en 2011. Fidèle à sa stratégie de complémentarité, il recherche du côté du marché RH. « Nous avons beaucoup de difficultés à trouver ce que nous souhaitons », reconnaît toutefois Viviane Ribeiro qui aimerait pourtant effectuer ce rachat avant l'été.

Sur la partie produits, la dirigeante indique aussi que l'éditeur travaille sur une version d'Eagle One (consolidation/reporting) et d'Open Iris (gestion des immobilisations) à mettre à disposition sur un modèle cloud. « L'offre sortira début 2011. Ce qui nous permettra d'être plus rapides dans nos développements, en France, mais aussi en Espagne et en Italie où nous disposons déjà de filiales, chacune gérant une cinquantaine de clients. » 

L'éditeur s'est fixé un objectif de croissance de 5% pour l'année en cours. « Nous sommes sur le plan de marché au premier trimestre et les projets sont là », note pour l'instant Viviane Ribeiro. La société vient tout juste de signer un important contrat pour un projet de consolidation financière (un client ayant plusieurs centaines de filiales à consolider).

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(26/03/2010 16:32:40)

Trimestriels 2010 : Oracle solide et confiant pour l'avenir

Confortée par la croissance de son activité logicielle, Oracle a présenté des résultats pour son troisième trimestre fiscal 2010 (clos le 28 février) montrant une hausse de 17% de son chiffre d'affaires à 6,4 milliards de dollars par rapport à l'exercice fiscal précédent. Le bénéfice est en baisse de 10% à 1,18 milliards de dollars et s'explique par l'impact de l'acquisition de Sun Microsystems. En excluant les charges exceptionnelles liées à ce rachat, le bénéfice par action progresse de 9% à 1,9 milliards de dollars ou 0,38 dollars par action. Ces résultats sont en ligne avec les attentes des analystes.

Sur les revenus issus de la vente de logiciel, qui est considéré comme un indicateur clé de la bonne santé du marché, ils augmentent de 13% à 3,3 milliards de dollars, représentant un peu plus de la moitié du chiffre d'affaires du groupe. La branche matérielle affiche un revenu de 458 millions de dollars, mais ce chiffre n'est pas représentatif et devrait progresser avec l'intégration de Sun. Charles Phillips co-président d'Oracle a expliqué qu'un produit comme l'Exadata connaît une forte demande « avec près de 400 millions de dollars de commandes prévues ».

Les perspectives sont donc au beau fixe. Pour le trimestre en cours, Oracle table sur un bond de 31 à 36% de ses ventes. « Nos prévisions  sont très fortes tant dans les logiciels que dans le matériel », explique Safra Catz, co-président d'Oracle.

Une dent toujours dure envers SAP

Il est de tradition, pour les dirigeants d'Oracle, lors de la présentation des résultats, de tacler le rival de toujours SAP et celle du troisième trimestre n'a pas échappé à cette règle. Le PDG, Larry Ellison a attaqué durement la technologie de l'éditeur allemand et en particulier le langage de programmation ABAP, qui est en concurrence avec Oracle Fusion Application. En retard, cette plate-forme devrait être dévoilée au second semestre 2010. « Nous ne souhaitons pas faire l'erreur de délivrer une solution trop tôt. Sommes-nous en retard sur Fusion ? Oui nous le sommes, mais je préfère attendre que de proposer un produit pauvre » explique Larry Ellison et d'ajouter « nous allons rivaliser avec une technologie SAP vieille de 25 ans. En délivrant Fusion, nous serons très compétitifs pour devenir le numéro un des applications à la demande ».

Le grand patron est également revenu aussi sur les synergies liées à l'intégration de Sun à travers les différents produits et notamment Exadata, un serveur de stockage dédié aux bases de données Oracle. Les premières versions de cet équipement étaient réalisées en partenariat avec HP, avant de basculer sur Sun dans la deuxième version. « Il y aura d'autres produits comme l'Exadata, qui disposeront maintenant des solutions logicielles que nous vendons » annonce Ellison et de souhaiter « devenir le meilleur dans les processus à fortes demandes transactionnelles ».

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(26/03/2010 10:24:05)

Annuels Aubay : Une année 2009 difficile pour la SSII

Le résultat net de la SSII française a beaucoup souffert du climat économique difficile de l'année 2009. Comparé à 2008, ses bénéfices ont ainsi chuté de 47% à près de 3,9 M€. Le résultat opérationnel se situe quant à lui à 8 M€ environ, soit un recul de 35%.

Sur l'ensemble des pays (France, Belux, Italie, péninsule ibérique) où l'entreprise est présente, sont chiffre d'affaires a baissé de 8,8% à 147,2 M€. En France, où elle réalise 41% de son activité, la décroissance des revenus s'établit à -6,5%. En Italie et dans la péninsule ibérique, les reculs des chiffres d'affaires n'ont pas été aussi contenus, atteignant respectivement -21,3% et -16,6%.

Pour l'exercice 2010, Aubay s'est fixé un objectif de croissance organique du chiffre d'affaires compris entre 5 à 7% et prévoit d'améliorer sa rentabilité.

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(24/03/2010 11:16:53)

Annuels Osiatis : rentabilité préservée

Comme toute société de service, Osiatis a subi la crise économique. Son chiffre d'affaires 2009 se monte à  232,8 millions d'euros (ME) contre 239,5 un an auparavant, soit une baisse de 2,8%. La France est en net repli, avec -4,7% pour un CA de198,9 ME, alors que l'international (15% de l'activité) progresse de 10,1% avec 33,9 ME.

Le CA annuel précédent, celui de 2008, était en progression de 1,4% par rapport à l'exercice précédent. Osiatis reste sur des progressions de CA faibles : 213,8 ME de CA en 2004, 220,2 en 2005, 223,9 en 2006, 236,2 en 2007. En revanche, tous les chiffres 2009 concernant la rentabilité sont au vert : la marge opérationnelle progresse de 6,2% à 12,7 ME, le résultat net augmente de 68,5% à 7,9 ME, le résultat opérationnel de 19,6% à 10,5 ME. Le résultat net part du groupe se situe à 7,8 ME en hausse de 68,9%.

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(23/03/2010 15:58:43)

Annuels Iliad : une année solide pour soutenir de fortes ambitions

L'année 2009 peut être considérée comme très bonne pour le groupe Iliad dans un contexte de crise. Le chiffre d'affaires est en progression de près de 25% et l'EBITDA affiche une progression de 26% pour atteindre 661,4 millions d'euros. Elément important, car cette somme servira à autofinancer le déploiement de la fibre optique. Iliad a confirmé son intention d'allouer 200 millions d'euros en 2010 pour déployer son réseau. Maxime Lombardini, directeur général de Free, a souligné «cet investissement devrait d'ici le deuxième semestre 2010 concerner la « verticalité » du déploiement (c'est-à-dire dans les immeubles) et non plus uniquement dans « l'horizontalité » (c'est-à-dire dans les égouts ou dans les tranchées) ». L'investissement total dans la fibre optique est toujours estimé à 1 milliard d'euros et le nombre de prises raccordables estimé à 4 millions à l'horizon 2012.

Des risques d'augmentation des forfaits à la fin de l'année

Toujours dans les chiffres, les dirigeants d'Iliad ont insisté sur le travail réalisé autour d'Alice, acquis en 2008 et qui après beaucoup d'efforts, réduction drastique de salariés, uniformisation du système d'information et rationalisation des offres commerciales, participe aujourd'hui à hauteur de 24 millions d'euros  à l'EBITDA du groupe. Mais le DG de Free ne se satisfait pas du taux de churn (désabonnement) d'Alice, trop important (supérieur à 2% par mois) et souhaite le stabiliser. Sur les abonnés Free, le FAI a recruté 389 000 abonnés en 2009 et dispose d'une part de marché de 23%. Le revenu moyen par abonné est de 36,6 euros par mois sur le 4ème trimestre.  Le FAI compte toujours séduire 5 millions d'abonnés d'ici 2011, dont 90% en dégroupage. Interrogé sur les plaintes déposées par l'UFC-Que Choisir notamment sur les conditions générales de vente, Xavier Niel, fondateur d'Iliad a estimé que « les actions de l'UFC (comme vouloir une facture papier par exemple) plus les taxes que le gouvernement imposent aux opérateurs feront que d'ici à la fin de l'année, le prix du triple play augmentera de l'ordre de 5 euros pour les nouveaux abonnés » et d'expliquer par la suite que « les taxes affecteront de 3 à 4 euros la facture des abonnés ».

 

Illustration Xavier Niel, vice-président du conseil d'administration, directeur général délégué à la stratégie

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La grande ambition du mobile

Thomas Raynaud, directeur financier d'Iliad a souligné « le faible endettement du groupe par rapport à ses concurrents et la génération d'une trésorerie de 376 millions d'euros, dont 240 ont servi à payer la licence pour devenir opérateur de téléphonie mobile ». Sur ce marché, Xavier Niel estime que les offres de Free Mobile interviendront au début 2012 et prévoit 1 milliard d'euros d'investissements pour avoir une couverture nationale. 200 millions d'euros vont être affectés pour construire ce réseau entre 2010 et 2011. D'ici là, pas question de signer un accord de MVNO de transition, « nous voulons être maître de notre réseau » affirme Xavier Niel. Pas de difficultés prévues a priori sur les points hauts « depuis 3 ans, nous avons dialogué avec les prestataires qui ont déjà déployés 3 réseaux et nous avons une bonne base de données des points hauts ». Les accords d'itinérance sont en discussion et « cela intéresse beaucoup les trois opérateurs, car ils permettent de compenser la baisse des parts de marché » déclare Maxime Lombardini. Le groupe travaille aussi sur les femtocell pour étendre sa couverture mobile en intégrant les puces probablement dans les Freebox. Pour rappel, Free Mobile a sélectionné principalement Nokia Siemens Network et de manière secondaire Alcatel-Lucent comme équipementiers. Le fondateur d'Iliad a émis des doutes sur les offres quadruple play (fixe+internet+télévision+mobile), lancées récemment par SFR, Bouygues Telecom et prochainement Orange, « il s'agit de faux-semblant et on commence à voir des résiliations d'abonnés à ces offres pour venir chez Free ».

Au final, avec un taux de churn de moins de 1% par mois, un coût d'acquisition par abonné très faible, un Arpu en progression, la génération d'une trésorerie capable d'autofinancer la fibre optique, une forte ambition dans la téléphonie mobile, Thomas Raynaud résume « Iliad n'est pas un opérateur assailli, mais il dispose de beaucoup d'armes face à la concurrence. »

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(22/03/2010 09:10:15)

Risc Group accuse toujours des pertes en 2009

Risc Group publie les résultats de son 1er semestre fiscal, clos au 31 décembre dernier. Le CA a dégringolé, passant de 40,2 millions d'euros, pour le même semestre de l'exercice précédente, à 32,7. Le résultat net part du groupe, passe dans le même temps, de -12,9 à -14,4. Le résultat opérationnel bondit de - 2,8 ME à - 12,3. Au plan social, une double opération de licenciements est menée. A l'international, le pôle Inbox est passe de 240 à 136 collaborateurs entre juin 2009 et février 2010. En France, un PSE est lancé pour supprimer 146 postes. Il aura un coût compris entre 7 et 8 ME. Risc Group précise également sa situation de trésorerie. Le groupe a consommé 6,7 ME : 3 ,7 en flux de trésorerie liés à l'activité, 2 ME d'immobilisations corporelles et incorporelles, 0,9 de remboursements d 'emprunts. Au 31 décembre, la trésorerie se monte à 5,1 ME, la dette financière à 3,35. Une augmentation de capital de 10,58 ME encaissée le 15 janvier sera comptabilisée sur le second semestre. STS Group, l'actionnaire de référence n'ira pas au delà de ce financement, la société doit donc trouver, par la relance commerciale et la diminution de ses charges, son équilibre. (...)

(22/03/2010 09:18:36)

Annuels Econocom : chiffres 2009 positifs

La surprise avec Econocom, c'est qu'il n'y a pas de surprise, malgré la crise, la société affiche un résultat opérationnel courant en hausse de 12% sur 2009 et un chiffre d'affaires de +5,9%. Des chiffres positifs, comme les années précédentes, le modèle s'avère donc pertinent et l'amène à envisager de la croissance externe et le lancement de nouvelles activités. Après son chiffre d'affaires dévoilé il y a un mois, 759 millions d'euros (ME) en hausse de 5,9%, Econocom a donné des précisions sur sa rentabilité. Elle est à deux chiffres : +12% pour le résultat opérationnel courant à 28,7 ME. Ces chiffres sont positifs depuis plusieurs années. Le CA progressait les deux années précédentes de 2,3% et de 18,8%, le résultat opérationnel courant de 4,5% et de 48,5%.

Par activités, Econocom change cette année sa manière de calculer leur évolution, en excluant les opérations entre ses divisions internes. Le financement arrive en tête, avec 420,6 ME, mais ne progresse pas (avec l'ancien calcul, il augmente de 17,7%). Les grands comptes ont bien résisté, les grosses PME beaucoup moins.

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La partie distribution baisse de 1,6%, alors que les budgets informatiques ont baissé en moyenne de 15% en Europe en 2009, plaide Jean-Philippe Roesch, le directeur général. Le secteur public progresse particulièrement, avec par exemple un contrat significatif de 27 ME auprès du Conseil général de l'Oise pour l'école numérique. Econocom a également adopté un programme de coûts variables, en recrutant des agents commerciaux, ou en laissant la logistique à des grossistes. Les services managés baissent de 6% du fait de la crise et des reports de projets. Les télécoms (gestion de flotte) progressent de 5,6% (avec les chiffres retraités).

« Nous sommes le 1er parc de lignes télécoms infogérées en France, souligne Jean-Philipe Roesch. Le groupe souligne également la solidité de sa situation financière, une trésorerie nette en augmentation (29,6 ME contre 24,2), des capitaux propres stables (84,6 contre 84,4). La société ne s'est pas endettée en 2009 et n'a pas fait d'acquisitions. Elle est prête pour de la croissance externe en 2010. Jean-Philippe Roesch cible des VARs, les dossiers portent sur des sociétés actuellement mal en point, mais gardant une capacité de croissance avec une meilleure gestion. Econocom lance également de nouvelles activités. Une dans le médical en Belgique, une dite « multimédia » en France. Ce multimédia encore embryonnaire, lancé à l'automne dernier, porte pour l'instant sur des projets de visioconférence. Econocom prépare d'autres développements.

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(19/03/2010 11:00:53)

Année rouge pour GFI Informatique en 2009

La SSII GFI Informatique publie ses résultats 2009 avec un résultat net consolidé, part du groupe, de -57,8 millions d'euros (ME). Le chiffre d'affaires étant en recul de 6,7% à 663,6 ME. Cette perte est supérieure aux prévisions mais explicable par la situation de la SSII en Italie. Après s'être désengagé de l'Allemagne en début de mois, la SSII se désengage en effet de l'Italie, ce pays lui occasionne une perte de 42 ME (sur les 57,8 de la totalité des activités). Les deux cessions sont intégrées dans les comptes 2009. L'Allemagne représente une perte de 9,3 ME, due essentiellement aux moins values de cession, cette filiale est en recul de 9,1%. L'Italie recule de 33%, le résultat des activités cédées se monte à -42 ME (-10 ME de résultat net, -20,2 ME d'écarts d'acquisition, 3,5 ME de pertes complémentaires). Le discours de la SSII est donc d'annoncer une forte perte, mais de la justifier de manière plausible, en adéquation avec son plan der redressement annoncé au mois de juillet dernier. Outre ce désengagement, ce plan doit lui permettre de s se repositionner sur des offres à plus forte valeur ajoutée. La société procède également à des économies comme le regroupement de ses sept implantations franciliennes sur un seul site à Saint-Ouen l'été prochain. (...)

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