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(06/10/2011 08:12:35)

Eric Haddad : Les trois ambitions de Google dans le cloud, SaaS, PaaS et DaaS

Le responsable de l'activité entreprise chez Google France, Eric Haddad dresse un premier bilan de son arrivée récente au sein de l'éditeur. Google Apps, App Engine, stratégie Device as as Service, les sujets ne manquent, ni les ambitions.

Pouvez-vous nous faire un point sur les activités de Google Entreprise sur le marché français ?


Nous ne communiquons pas de chiffres sur le marché français, mais sur le plan mondial, nous disposons de 4 millions d'entreprises clientes. Je remarque que nos marchés (le SaaS avec Apps et le PaaS, App Engine) ont timidement démarré il y a 3 à 4 ans avec quelques réalisations importantes, comme la signature d'un contrat avec Valeo (38 000 utilisateurs de Google Apps). Ces pionniers nous ont beaucoup apporté en retour d'expérience. Mais depuis quelques mois, je ressens dans mes dialogues avec les DSI Français, une phase de prise de décision beaucoup plus importante.

Comment expliquez-vous ce changement ?


Il existe plusieurs facteurs. Ainsi, les investissements massifs, rigides sont de plus en plus difficiles à faire passer au sein des entreprises. Nos solutions sont rapides à installer et s'adaptent aux évolutions des sociétés. En deuxième lieu, est-ce que le DSI doit être le patron de la messagerie ? Ce n'est pas sûr, il est peut-être là pour la gouvernance de l'IT. Enfin, la consumérisation des usages fait que l'utilisateur veut retrouver au sein de l'entreprise son environnement de messagerie et collaboratif.

Avec ces paramètres, nous nous attendons à une accélération de la signature des contrats pour les Google Apps. (...)

(07/10/2011 10:16:31)

Témoignage : Avec la suite TalentSoft, Clarins pilote ses RH en mode SaaS

Clarins cherchait à gérer ses processus de formation, de recrutement, de rémunération et d'évaluation de façon intégrée, tout en bénéficiant d'une solution souple et évolutive.
Pour supprimer ses circuits papiers, en particulier ceux se rapportant aux formulaires d'évaluation, le groupe de cosmétique avait d'abord opté pour un ERP traditionnel, mais l'expérience s'était révélée malheureuse. Au final, Clarins  s'est tourné vers la suite logicielle TalentSoft en mode SaaS pour gérer le cycle complet de sa gestion des ressources humaines.
« Nous souhaitions dématérialiser nos entretiens d'évaluation papiers et nous avions choisi un outil beaucoup trop rigide qui ne s'adaptait pas à nos besoins, », confie Sébastien Biessy, directeur du développement RH de Clarins. « Nous manquions de ressources internes pour gérer le projet avec un ERP qui ne nous permettait pas de monter en version et qui nous a fait perdre pas moins de 10 000 CV !  Nous avons donc décidé d'en rester là et de rechercher une solution à la fois souple, adaptable et qui soit hébergée en mode SaaS. Partant de là, nous avons lancé un appel d'offres, à l'issue duquel une short list de cinq éditeurs  a été établie. Nous en avons retenu trois, et au final, notre choix s'est finalement porté sur la suite de TalentSoft ».

locaux clarins

Illustration: Locaux Clarins. Crédit photo : Clarins

Des équipes davantage suivies et mieux évaluées

La solution logicielle développée par TalentSoft est actuellement en cours de déploiement.  Clarins l'utilise pour réaliser ses plans de formation, ses entretiens annuels et ses  revues de salaires (qui portent sur les augmentations de la rémunération des collaborateurs)  La partie recrutement, de même que les profils en ligne, les « mini-CV »   (qui synthétisent les compétences et l'expérience professionnelle des salariés), les fiches collaborateurs ( comportant des éléments sur la rémunération) de même que les fiches carrières (qui alimentent les revues de salaires) sont pour l'heure en cours d'installation.

« Une solution de gestion des talents intégrée constitue le matériau de base des entreprises», considère Alexandre Pachulski, directeur général produits de TalentSoft. « En s'y appuyant, les responsables des ressources humaines disposent d'un meilleur outil de suivi de leurs équipes et les managers sont en mesure de les évaluer de façon plus qualitative ».

Des graphiques pour identifier les axes de progrès

De leurs côtés, les collaborateurs sont informés de l'actualité RH via  le module « Mon actu » et peuvent communiquer sur leurs expériences et leurs savoir-faire via l'application « Mon profil », à la manière d'un réseau social. Les résultats de leurs évaluations sont également mises à la disposition des collaborateurs qui peuvent, en outre, exprimer leurs souhaits de formation et de mobilité géographique ou fonctionnelle, tout en  visualisent le statut de leurs demandes dans l'outil « Mes actions ».

De leur côté, les responsables des ressources humaines ont la possibilité d'identifier les axes de progrès prioritaires individuels ou collectifs en consultant des graphiques ou en s'appuyant sur des statistiques. Ils peuvent également suivre l'évolution des  plans de formation grâce à la présence de tableaux de bord.

La suite de GPEC de TalentSoft n'a pas nécessité de formations spécifiques. « Nous avons présenté l'outil à nos collaborateurs à l'occasion d'un point sur les RH, » précise le directeur du développement RH de Clarins. « Lors de sa démonstration, nous avons joint un didacticiel qui n'a pas soulevé de difficultés particulières. ». Pour le dirigeant, la gestion des carrières est entrée dans une phase de mutation. « Elle nécessite de s'appuyer sur un outil informatique, qui n'est peut-être pas la solution miracle mais qui constitue une solution souple pouvant s'adapter à ce que nous sommes et qui inspire une relation de confiance », conclut Sébastien Biessy.  


Illustration : Sebastien Biessy, directeur du développement RH de Clarins. Crédit photo : Clarins



(...)

(06/10/2011 10:44:59)

OpenWorld 2011 : Oracle annonce son cloud public et un réseau social

Avec la disponibilité générale des applications Fusion, disponibles en mode licence classique, mais également fournies comme un service en ligne, Larry Ellison, PDG d'Oracle, a officialisé hier à San Francisco l'annonce d'un cloud public. « Puisque nous avons une suite applicative qui fonctionne dans le cloud, je pense qu'il nous en faut un », a-t-il plaisanté après être revenu sur les six années investies dans le redesign de la couche middleware Fusion et la réécriture de la centaine de modules de Fusion Applications (Finance, gestion du capital humain, projets, achats, supply chain management, CRM...).

Il s'agit ici à la fois d'une plateforme PaaS (plateform as a service) et SaaS (software as a service) hébergée et gérée par Oracle. « Tout le monde a un cloud, il nous en faut un », a surenchéri le PDG en mettant les rieurs de son côté. « Mais le nôtre est un peu différent : il est basé sur des standards de l'industrie et supporte une interopérabilité complète avec les autres clouds et avec vos datacenters sur site parce que nous partageons tous les mêmes standards ».

Services de base de données et services Java

Au premier niveau du cloud, on trouve un service de base de données et  un service Java. Sur un second niveau, Oracle propose ses applications Fusion. « Vous pourrez prendre n'importe quelle base Oracle existante et la migrer vers le cloud, a assuré Larry Ellison. Vous pouvez aussi la ramener chez vous si vous voulez ou encore, la porter vers le cloud d'Amazon, et faire l'aller-retour autant de fois que vous voulez. Tout est portable parce que tout ce que nous faisons est standard. »

De même pour le service Java proposé. L'entreprise qui souhaite étendre son application par l'ajout de briques développera celles-ci en Java afin de pouvoir les porter dans tous les environnements supportant Java. « Cela peut être Amazon ou le cloud IBM », suggère le PDG d'Oracle. 

« Méfiez-vous des faux clouds ! »

« En revanche, n'essayez pas de l'amener sur la plateforme Salesforce.com, cela ne fonctionnera pas. Même avec le rachat d'Heroku qui propose une version dérivée de Java. » Le matin même, Marc Benioff, le PDG de Salesforce.com, avait convié les journalistes dans un café proche du centre de conférences pour se plaindre de l'annulation, par Oracle, du keynote qu'il devait donner sur OpenWorld 2011. L'intervention de Salesforce.com avait été déplacée au lendemain, soit après l'annonce du cloud public d'Oracle, comme on le comprend maintenant. Pour cette fois, l'avantage est donc allé à Larry Ellison qui ne s'est pas privé d'entonner le couplet habituellement réservé à Marc Benioff.

Oracle public cloud VS Salesforce.com

« Méfiez-vous des faux clouds », a ainsi lancé le PDG d'Oracle, reprenant à son compte le fameux slogan de son ancien collaborateur. « Quelqu'un de très célèbre dans le monde du cloud l'a dit : Méfiez-vous des faux clouds ! Quel bon conseil ! », a lancé Larry Ellison. « De fait, il y a une énorme différence entre les vrais et les faux clouds. » Et de rappeler les standards de l'industrie sur lesquels le sien s'appuie : outre Java, BPEL pour l'intégration, XML et les web services. « Salesforce utilise Apex. Si vous utilisez Apex pour développer une application, vous restez dans Salesforce. Vous pouvez y entrer, mais pas en sortir ». La salle de quelque 10 000 personnes n'a pas boudé son plaisir à cette évocation, Marc Benioff ne perdant pas lui-même une occasion d'aller sur ce terrain.

Oracle cède lui aussi au réseau social

Larry Ellison a aussi évoqué la sécurité et expliqué que les données de chaque client étaient gérées dans une virtuelle machine séparée. « Pas de multi-tenant, mais des bases de données séparées et sécurisées. Le multitenancy était une bonne solution il y a dix ans. Maintenant, vous pouvez disposer de ressources à la demande parce que l'environnement est virtualisé ». Les services communs proposés dans le cloud public d'Oracle incluent la gestion des ressources, l'isolation des données, la sécurité, l'intégration et l'échange de données, la recherche de virus, la gestion des listes blanches, ainsi que des services centralisés de surveillance des applications. Dans son cloud, Oracle va aussi donner accès à des bases d'informations, comme celle de Dun & BradStreet.

Oracle Social Network
Les fonctions de réseau social sont intégrées aux applications Fusion.

Enfin, le PDG a également annoncé l'arrivée d'un réseau social intégré à ses applications Fusion. Une évolution que l'éditeur n'avait originellement pas inclus dans ce projet mais rendue nécessaire par l'adoption de ces modes de communication. L'accueil réservé au réseau social Chatter, de Salesforce.com, n'a peut-être pas non plus été étranger à l'arrivée de ces fonctions dans le cloud d'Oracle. (Mise à jour) Pour l'instant, seules les offres Fusion CRM et Fusion HCM sont disponibles dans le cloud. Le réseau social et les services Java et de base de données ne le sont pas encore, mais on peut s'enregistrer en ligne pour être alerté quand ils le seront. Pour en savoir plus sur les fonctionnalités proposées (Fusion CRM, Fusion HCM, Social Network, service Java, service Database) : http://cloud.oracle.com

Sur OpenWorld 2011, Larry Ellison a terminé sa conférence en réalisant lui-même, seul sur scène, une démonstration d'une application de CRM dans le cloud, sur tablette et sur PC, en prenant largement appui sur les nouvelles fonctions de réseau social.

La tarification du cloud public d'Oracle sera basée sur un abonnement mensuel et chaque service pourra être acquis indépendamment des autres.

Oracle public cloud

Illustration principale : Larry Ellison, PDG d'Oracle, sur OpenWorld 2011 lors de l'annonce de son cloud public (crédit : MG)

(...)

(04/10/2011 10:05:33)

Gestion de projet en mode SaaS pour 3 hôpitaux du 93

CHU 93 est un groupement hospitalier constitué des hôpitaux Avicenne (Bobigny), Jean Verdier (Bondy) et René Muret (Sevran). Il a regroupé les services techniques de ses membres. Ce service s'occupe de la maintenance, des appareils bio-médicaux et des travaux à faire sur chaque site.

Or le service technique unifié ne comporte plus que trois personnes et un responsable qui circule sur chacun des sites, à raison d'un site donné fixe chaque jour de la semaine. Il en résulte que ce responsable ne peut pas disposer des documents et informations disponibles dans chaque site lorsqu'il n'y est pas présent. Cela pouvait fortement retarder le traitement de devis.En effet, les devis parviennent le plus souvent par fax ou e-mail et étaient traités manuellement sur place. A cela s'ajoutait la nécessité d'accéder aux plans réalisés sous Autocad d'Autodesk pour l'ensemble des sites.

Pour partager les informations entre les trois sites de manière sécurisée afin que le responsable puisse accéder à l'ensemble des informations concernant son service partagé quelque soit le site sur lequel il se trouve, le CHU 93 a opté pour une solution de gestion de projets en mode SaaS. Par définition, cette solution, Global One de PI3C, est accessible et partagée sur les trois sites. Le CHU 93 y gère tout le cycle de traitement des devis ainsi que le référentiel unique partagé de plans. Le coût du projet n'a pas été dévoilé.
(...)

(20/09/2011 11:14:52)

Les ERP doivent améliorer leur richesse fonctionnelle

Les solutions de gestion intégrées seraient elle en retard sur leur époque ? C'est en tous cas ce que suggère une étude de Markess International publiée en préalable à la tenue du salon ERP des 4 aux 6 octobres prochain à Paris La Défense. En effet, 90% des décideurs interrogés pas le cabinet d'études estiment que les solutions de gestion intégrées qu'ils utilisent doivent évoluer pour intégrer à leur périphérie des fonctionnalités additionnelles : reporting et tableaux de bord, dématérialisation des documents sortants, signature électronique, archivage électronique, gestion des processus...

Pour autant, signale Markess, l'intérêt des décideurs pour les solutions de gestion intégrées perdure. La plupart du temps, ils concentrent l'usage de ce type de progiciels sur la gestion des processus comptables et financiers, d'achat, de gestion commerciale et de gestion de la chaîne logistique. En France, selon Markess, 34% des entreprises de plus de 50 salariés ont recours à ce type de solution. Elles devraient être 38% en 2013. La progression devrait être particulièrement sensible sur les segments des Entreprises de taille intermédiaire (de 57% en 2011 à 60% en 2013) et des PME (de 25% en 2011 à 29% en 2013).

Crédit photo : D.R. (...)

(20/09/2011 10:42:45)

Pour son workflow, Valeo passe aussi dans le cloud

Equipementier pour le secteur automobile, Valeo dispose de 200 entités réparties dans 28 pays. Il regroupe 30 000 utilisateurs de la bureautique en ligne dans le cloud de Google, les Apps Entreprise, ce qui en fait l'un des principaux utilisateurs de cette bureautique dans le monde.

Pour mieux intégrer cette bureautique en ligne avec ses applicatifs métiers mais aussi se doter d'un outil de workflow, Valeo vient de décider de s'équiper de Cordys Process Factory. Cette PaaS est dédiée à la création d'outils métiers dans le cloud, notamment des workflow. L'un des usages majeurs classiques de Cordys Process Factory est de remplacer des outils développés sur des applications comme IBM Lotus Notes. L'intégration a été confiée à Capgemini.

« En ligne avec notre stratégie bureautique "Cloud" lancée avec l'introduction des Google Apps Entreprise, nous avons sélectionné Cordys pour fournir une solution cloud de workflow et des applications composites. L'objectif est d'optimiser nos processus administratifs pour pouvoir nous concentrer sur les activités à valeur ajoutée », explique Beate Lippold, Responsable de Communication à la Direction des Systèmes d'information Bureautiques de Valeo. Le coût prévu de ce projet n'a pas été dévoilé.

Crédit photo D.R. (phare auto Valeo pour série 1) (...)

(20/09/2011 09:22:46)

Témoignage : Pour simplifier son CRM, RTL TV passe à Salesforce.com

Directeur informatique de la chaine RTL TV aux Pays-Bas, Eric Ten Hoopen était confronté à la sous-utilisation des outils de CRM par les cadres commerciaux et la direction des programmes. « L'interfaçage et la synchronisation avec Outlook étaient par exemple difficiles. Il y a deux ans, j'ai décidé qu'il fallait changer tout cela, car cela ne fonctionnait pas. » Le responsable des systèmes d'information de la chaine a donc pris son bâton de pèlerin pour rencontrer les principaux éditeurs du marché. « Microsoft est venu nous montrer Dynamics CRM. Nous n'avons pas considéré les solutions d'Oracle, car cela ne correspondait pas à notre infrastructure. Et nous somme allés voir Salesforce.com, car le cloud nous semblait une voie intéressante et c'est un bon outil CRM pour les utilisateurs. Nous avons regardé la technologie et le cloud était une bonne chose. Enfin le budget du projet était maitrisé ».

Selon Eric Ten Hoopen, Salesforce se distingue par sa grande souplesse. « Il était possible d'adapter l'outil à nos usages. Nous avons donc créé des objets correspond spécialement à notre projet, ce qui aurait été beaucoup plus difficile avec Dynamics CRM ». Parmi les besoins spécifiques à RTL TV, citons la gestion de la relation client, la vente de spots publicitaires et de bannières Internet, les placements de produits et le suivi des événements. »

Une centaine d'utilisateurs concernés

Ce projet concerne une centaine d'utilisateurs et pas seulement les forces commerciales. Il était important que les services puissent communiquer entre eux notamment les commerciaux et les responsables produits. « On peut dire qu'il s'agit d'une sorte de système de gestion de la connaissance pour notre entreprise ».

La mise en place de cet outil CRM a nécessité un an avec un partenaire, notamment pour la personnalisation des champs et la programmation des objets. « Lors de la création d'un projet d'émission TV, on a besoin de savoir s'il y a de réelles opportunités commerciales. Les services financiers avaient besoin de ces rapports» . Après de nombreuses discussions avec les différentes équipes concernées par le projet, un cahier des charges a été établi pour préciser ce que devrait apporter l'application CRM. « Une fois la solution mise en place, les utilisateurs se sont aperçus qu'ils avaient demandé trop de choses. La seconde étape a donc consisté à rationaliser l'outil. » Le budget d'intégration (développement et customisation) a été de 200 000 euros environ, mais Eric Ten Hoopen se refuse à communiquer le montant acquitté auprès de SalesForce.com, se retranchant habilement derrière l'habituel secret des négociations.

Le responsable informatique se dit aujourd'hui satisfait de cette solution SaaS. « Même si cela semble plus cher sur 1 ou 2 ans, ce sera moins onéreux à long terme, car avec ce modèle cloud il n'est pas nécessaire de supporter le coût de l'infrastructure. Je ne pense pas que le cloud soit moins cher, mais c'est plus facile et plus fiable. » Interrogé sur le support de SalesForce, le DSI répond que « c'est étrange, mais nous n'avons pas de problèmes. Sur le cloud, votre fournisseur trouve généralement le problème avant vous ».

Certains services restent sur des solutions classiques

Si Eric Ten Hooper s'est laissé tenté par le cloud pour son CRM, il n'en va de même pour certains services comme la facturation qui repose toujours sur une application SAP. « Je ne suis pas encore prêt à prendre Salesforce pour ce type d'activité. » Même prudence du côté des réseaux sociaux, mais pour une autre raison. « Chatter me rappelle GoogleVoice, pourquoi est-ce aussi difficile à utiliser ? C'est un outil qui pourrait être intéressant, mais on reçoit trop d'informations et de flux ».

Pour revenir au CRM, le responsable IT étudie attentivement l'usage de Salesforce sur iPad. « Beaucoup sont emballés par le couplage Salesforce/iPad. Il est vrai qu'il est toujours difficile d'utiliser des outils CRM mais avec une tablette, cela semble plus simple. »

Illustration principale : Eric Ten Hoopen, directeur informatique de la chaine RTL TV

(...)

(16/09/2011 10:25:09)

Pour analyser les médias sociaux, Pixmania a choisi une solution SaaS

Lors d'une présentation au salon e-Commerce 2011 de Paris, Pixmania a expliqué comment il abordait la question de la veille sur les réseaux sociaux. Présent dans 26 pays, ce groupe n'est pas seulement on-line et il dispose de 17 magasins physiques. Avec un effectif de 1400 personnes, il génère environ un milliard d'euros de chiffre d'affaires dont 65% hors de France.

Or, pour un tel commerçant, l'émergence des médias sociaux au sens le plus large du mot a entraîné une plus grande répercussion des expressions des clients. Là où, jadis, un client pouvait exprimer son sentiment auprès d'une dizaine d'amis, il peut le faire auprès désormais de milliers de contacts. Cette voix des clients peut être positive ou non. « Lorsque l'on se préoccupe des médias sociaux, il faut s'engager dans un dialogue réel, et il est nécessaire d'accepter la critique » avertit Tamar Papiashvili, chief community officer (CCO) de Pixmania.

Un outil global pour surveiller les réseaux sociaux

Pour ce commerçant, le souhait était donc de disposer d'un outil global, unique pour tous les pays, permettant de surveiller l'ensemble des médias sociaux, à commencer, bien sûr, par Facebook et Twitter. Environ 80 sites ont été identifiés comme importants. Les expressions doivent être analysées et des indicateurs doivent permettre de comprendre les évolutions de perception de Pixmania et de ses produits.

Il est également nécessaire de suivre des échanges, même quand le message d'origine de l'échange s'éloigne dans le temps et descend donc dans les flux d'actualités. De plus, Pixmania avait besoin de disposer de filtres sur mots clés et d'alertes en cas d'incidents. Tamar Papiashvili explique : « l'outil devait nous garantir la réactivité, l'efficacité et une meilleure connaissance client ».

Pour atteindre ses objectifs, Pixmania a choisi l'outil SaaS proposé par Viavoo. Celui-ci analyse l'affect (sentiment positif ou négatif) et les thèmes exacts des messages (« livraison » est insuffisant, il faut préciser : délais, perte de colis, etc.). Au delà des tableaux et des indicateurs, il est possible de « zoomer » jusqu'aux verbatims exacts.

Des locutions difficiles à comprendre

Selon Thierry Desforges, PDG de Viavoo, « la compréhension du logiciel est proche de celle de l'humain. » Classiquement, l'un des soucis de ce genre d'outils est le maniement de l'ironie, particulièrement fréquente sur des outils comme Twitter. Par exemple « trois mois pour construire ma maison, bravo mon maçon » n'a pas le même affect que « trois mois pour livrer une clé USB, bravo Pixmania ». « Le logiciel n'analyse pas l'ironie en tant que telle mais contextualise, ce qui implique que, via des règles, on va fixer le ton du message : pour livrer une clé USB, trois mois n'est pas un délais normal par exemple » explique Thierry Desforges.

Chez Pixmania, 95% des flux de message sont convenablement analysés en mode automatique. Les 5% restant sont analysés manuellement. (...)

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