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(16/01/2009 15:28:30)
Les syndicats de France Télécom craignent de nouvelles suppressions de postes
La direction de France Télécom (115 000 salariés) annoncera t-elle une nouvelle vague de suppressions de postes pour 2009 ? C'est en tout cas ce que craignent les organisations syndicales CFE-CGC et Unsa de l'opérateur historique, qui parlent de 10 000 à 12 000 suppressions de postes pour les trois années à venir, sans fournir d'explication claire sur cette évaluation. « La direction annoncera, le 4 mars, date de la publication de ses résultats annuels, le plan Next II, qui entraînera la perte de milliers d'emplois supplémentaires », a ainsi estimé Pierre Morville, délégué central de la CFE-CGC de France Télécom, à l'occasion d'une conférence de presse organisée hier, jeudi 15 janvier, à une semaine du renouvellement des instances représentatives du personnel. « Depuis dix ans, la déréglementation a détruit de l'emploi et l'a précarisé », a t-il ajouté. Le représentant syndical n'a pas manqué de revenir sur les 22 000 pertes d'emplois qui ont découlé du plan Next 1, sur la période 2006/2008. Pas de suppression de postes à l'étude selon la direction De son côté, Sébastien Crozier, président de la CFE-CGC a pointé le niveau record des délocalisations, tant sur les interventions techniques que sur les infrastructures réseaux « Les centres d'appels sont majoritairement délocalisés vers le Maghreb ou l'Ile Maurice, et la R&D est, elle, déportée en Egypte, en Chine ou à Amman. » Ces informations ont aussitôt été démenties par la direction de France Télécom, laquelle aurait indiqué à l'AFP que des suppressions de postes n'avaient pas été définies pour la période 2009-2011. (...)
(16/01/2009 14:31:29)Le WSJ confirme la probabilité de licenciements massifs chez Microsoft... plus ou moins
Les rumeurs d'un plan de suppression de postes d'envergure chez Microsoft ne s'essoufflent pas, au contraire. Le Wall Street Journal, qui cite « des sources familières des plans de Microsoft », confirme que la réduction d'effectifs devrait être sévère, mais n'avance aucun chiffre. En début d'année, Fudzilla évoquait la suppression de 15 000 des 90 000 postes de l'éditeur. Microsoft, qui n'a pas l'habitude d'avoir recours à de tels procédés, rejoindrait ainsi la cohorte d'acteurs de l'IT ayant annoncé des licenciements pour optimiser leur structure de coût et continuer de séduire les investisseurs. Dernièrement : Nortel, Google, Motorola, Seagate, Lenovo... Très prudent, le WSJ explique que Microsoft, qui mettra fin au suspense la semaine prochaine lors de l'annonce de ses résultats trimestriels, pourrait aussi choisir une autre méthode pour diminuer ses coûts d'exploitation. Pour l'heure, l'éditeur se refuse à commenter ce qu'il appelle des spéculations. (...)
(16/01/2009 13:10:56)Le Sénat veut étendre la redevance aux ordinateurs
Le financement de l'audiovisuel public pourrait passer par une augmentation de la redevance, laquelle touchera les possesseurs d'ordinateurs. C'est ce qu'ont décidé les sénateurs, hier, en adoptant l'amendement 38. Le texte, qui vient modifier le code général des impôts, prévoit en effet que la redevance est due « à la condition de détenir un terminal, hors téléphone portable, permettant la réception de la télévision pour l'usage privatif du foyer ». Pour Catherine Morin-Desailly, l'auteur de l'amendement, cette extension coule de source : « Il serait injuste que votre voisin de palier ne paye pas la redevance parce qu'il regarde la télévision sur son ordinateur alors qu'ayant un écran classique, vous la payez. » Une position soutenue par Michel Thiollière, pour lequel « il s'agit d'une mesure d'équité : ceux qui bénéficient des mêmes services doivent contribuer de la même façon à leur financement. » Un amendement qui soulève de nombreux problèmes L'amendement ne manque pourtant pas de soulever des interrogations. Notamment sur le sens du terme « terminal ». Est-il « défini quelque part, dans un dictionnaire ou un document juridique ? Sinon nous serions dans l'embarras », indique le sénateur Yannick Bodin. Autre objection, tous les utilisateurs d'ordinateur n'ont pas nécessairement accès aux chaînes de télévision. C'est notamment le cas pour tous ceux qui n'ont pas souscrit à un abonnement à Internet. Ce que rappelle Bruno Retailleau, en ajoutant que la taxation des ordinateurs « serait un bien mauvais signal » au regard « du faible taux de pénétration [des PC en France], inférieur de 10 à 15% à celui enregistré en Europe du Nord ou en Grande-Bretagne ». Malgré ces arguments et l'avis du gouvernement, les sénateurs ont adopté l'amendement. Ils ont également entériné le principe d'une augmentation de l'assiette de la redevance et précisé qu'elle ne sera acquittée qu'une seule fois par foyer, quel que soit le nombre d'appareils de réception. Ces dispositions sont néanmoins encore loin d'avoir force de loi. Elles innovent en effet par rapport aux termes dans lesquels les députés ont adopté la loi. Il échoira à une commission mixte paritaire, composée de sénateurs et députés, d'élaborer un texte de compromis dans le cadre de la procédure d'examen en urgence décidée par le gouvernement. (...)
(16/01/2009 09:53:54)Annuels Intel : CA 2008 en baisse de 2%, et CA 2009 impossible à prédire
Badaboum. La fin de l'année 2008 a été rude pour Intel : chiffre d'affaires trimestriel en baisse de 23%, et bénéfice net en baisse de... 90% ! Le fabricant de processeurs avait de fait averti que son investissement dans Clearwire, opérateur Wimax, lui coûterait près d'un milliard de dollars, les difficultés de la crise économique pesant lourdement sur le cours de Bourse de Clearwire. Les résultats sont donc en ligne avec cet avertissement, même si les analystes attendaient un bénéfice net dépassant les 250 M$. Sur l'année, Intel explique la baisse de son CA par des soucis financiers, et indique que sans cela, le chiffre d'affaires serait légèrement en hausse par rapport à l'année précédente. La ventilation du chiffre d'affaires par ligne de produits montre que l'essentiel du chiffre est réalisé par les divisions Digital Enterprise Group (solutions d'entreprises de bout en bout, 20,6 Md$, en baisse de 3,15%) et Mobility (plateformes mobiles, 15,6 Md$, en hausse de 6,59%). Le reste a subi une chute brutale du chiffre d'affaires de 44,40%, à 1,3 Md$. Et si la division mobilité se porte bien, on ne peut pas dire que c'est celle qui rapporte le plus d'argent, le marché des netbooks étant important en volume mais pas en valeur. Ainsi, Intel se réjouit que sa ligne de produits Atom ait enregistré un CA de 300 M$ pour son quatrième trimestre fiscal, soit une hausse séquentielle de 50%. Mais dans le même temps, le fabricant explique que le prix moyen par processeur est resté étal, alors qu'il aurait pu augmenter en excluant la ligne Atom. 3 Md$ d'économies depuis 2006 grâce au plan de restructuration Pour 2009, Paul Otellini, PDG d'Intel, se refuse à établir des pronostics en matière de chiffre d'affaires, étant donné « l'incertitude économique et la visibilité limitée ». Il rappelle toutefois que plusieurs mesures ont été prises afin de « construire le futur ». Intel, qui finit l'année avec environ 84 000 employés (3% de moins qu'un an auparavant) aurait ainsi économisé grâce son plan de restructuration 800 M$ sur l'année, et 3 Md$ depuis 2006. Côté produits, Paul Otellini compte s'appuyer sur sa technologie de gravure en 32 nm pour accroître sa production tout en réduisant les coûts, et proposer au marché des produits plus intégrés (les fameux ordinateurs sur une puce). Ces derniers lui permettraient en effet de diversifier ses revenus en vendant à des fabricants de produits électroniques pouvant servir de terminaux Internet, comme les télévisions. Et bien évidemment, Intel attend beaucoup du lancement progressif de ses processeurs exploitant la toute nouvelle micro-architecture Nehalem. (...)
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