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(08/11/2010 17:50:14)
Gestion des e-mails entrants : Akio rachète App-line
L'éditeur français Akio vient de racheter son compatriote App-line qui a développé, avec sa gamme Sibilo, des applications de centre de contacts multicanal et des serveurs vocaux interactifs, distribués sous forme de licences et en mode SaaS. Ensemble, les deux sociétés rassemblent 47 personnes et près de 200 clients (Akio en compte 150). « Nous allons coupler deux offres matures pour proposer une application vraiment orientée vers l'utilisateur », explique Patrick Giudicelli, fondateur et président d'Akio. Labellisé par Oséo « Entreprise Innovante » et « Oséo Excellence 2010 », sa société a reçu un soutien financier de l'organisme public.
En 2011, le président d'Akio table sur un chiffre d'affaires de 6 à 6,5 millions d'euros avec App-line (entre 4,5 et 5 M€ sur 2010). Il prévoit 5 à 6 embauches l'an prochain sur ses différents métiers (équipe commerciale, R&D, projet...). Sur le marché français, où il se concentre, Akio est l'un des seuls éditeurs, avec Eptica*, qui se soit dès l'origine focalisé sur la gestion des e-mails entrants. Ses autres concurrents directs sont américains, tels eGain, RightNow ou Kana, qui sont relativement peu présents sur l'Hexagone. Sur son terrain, Akio rencontre aussi les tenors des solutions de téléphonie conçues d'abord pour gérer les appels entrants et/ou sortants (Avaya, la filiale d'Alcatel-Lucent Genesys, CosmoCom, etc.), mais qui couvrent également les interactions sur le web.
La suite Akio Interaction Center comprend un module pour chaque canal de contact : e-mail, chat (dialogue en direct), web selfservice (FAQ, recherche thématique ou en langage naturel, agent virtuel), fax et courrier (dématérialisation des flux entrants), SMS, web callback (rappel du client instantané ou différé sur son téléphone), click to talk (prise de contact immédiat sur Internet, par voix sur IP, text ou appel téléphonique).
L'interface utilisateur de la suite Akio Interaction Center
« Au-delà de la technologie, c'est l'usage qui va primer et faire la différence, affirme Patrick Giudicelli, en rappelant que, maintenant, la majorité des solutions sont disponibles sous IP. Nous nous adressons à de grandes entreprises qui ont des besoins très différents des petites structures, même si nous proposons aussi des solutions aux PME avec une tarification adaptée à l'usage et au nombre d'utilisateurs, sans brider les fonctions du produit. » Le président d'Akio explique que ses grands clients ont besoin de fonctionnalités très abouties, très métier. Au nombre des utilisateurs d'Akio figurent des groupes comme Axa Banque, But, DHL, EDF, Europcar, Fortuneo, GDF Suez, Orange, RATP, SNCF, Smartbox et ViaMichelin.
Des logiciels conçus pour le traitement de l'écrit
« Pour les grandes entreprises, les offres des leaders de la téléphonie présentent souvent des insuffisances sur les fonctions que nous développons, explique le président d'Akio. Ces solutions traitent l'e-mail comme un appel et les interfaces, très orientées sur le traitement de la voix, ne sont parfois pas adaptées à l'écrit. Avec le rachat d'App-line, nous allons nous positionner sur une offre mûre sur les deux domaines. »
Les logiciels Sibilo seront accessibles comme un module à partir d'une seule interface utilisateur, celle d'Akio Interaction Center. Avec App-line, Akio compte aussi consolider son produit Contact Manager pour constituer un début d'application de CRM. Parmi ses intégrateurs, Akio compte des SSII tels que Business & Décision, Steria, Atos ou encore GFI. L'offre qu'il constitue avec Akio sera également soutenue par les partenaires SaaS de l'éditeur, parmi lesquels figurent Orange Business Servcies, SFR Business Team ou Prosodie.
Dans le domaine ou évolue Akio, il est intéressant de rappeler qu'Oracle a racheté la semaine dernière l'éditeur américain ATG, certes avant tout spécialisé sur les solutions de e-commerce, mais qui a aussi acquis, au fil du temps, différents spécialistes de l'interaction client sur le web : Prismus, eStara, InstantService.
(*) Eptica, principal concurrent d'Akio en France, est entré en septembre parmi les acteurs de niche du carré magique constitué par Gartner sur les solutions de gestion du service client sur le Web. Ce "Magic Quadrant for Web Customer Service" place dans les leaders RightNow, eGain et Genesys, dans les challengers, SAP et Kana, et dans le groupe des visionnaires, nGenera, ATG, Interactive Intelligence et Presence Technology. Enfin, dans les acteurs de niche figurent aussi Avaya, Artificial Solutions et Oracle-Siebel.
Illustration : Patrick Giudicelli, fondateur et président d'Akio (...)
Mises à jour d'importance chez NetApp
Bien installé sur le marché du stockage en réseau, avec un chiffre d'affaires qui approchent les 4 milliards de dollars, NetApp bénéfice d'une demande qui croît de manière conséquence. « Le stockage est aujourd'hui l'investissement IT clef dans les entreprises » a souligné Andreas König, directeur général Europe de NetApp, lors d'une conférence de presse à Amsterdam. Avec 69 000 systèmes installés en Europe, la société de Sunnyvale se classe deuxième sur la zone EMEA, avec 16,4% du marché selon IDC au deuxième trimestre 2010, mais première en Allemagne grâce à sa collaboration étroite avec Fujitsu. L'ambition clairement affichée est de détrôner EMC en 2012. Pour ce faire l'accord passé avec Fujitsu en Europe prend toute son importance. « Nous développons notre relation avec Fujitsu au fur et à mesure, selon les opportunités qui se présentent » souligne Andreas König qui a beaucoup travaillé sur cet accord.
Pour accompagner le développement du marché, la société de Sunnyvale annonce donc une mise à jour importante de ses solutions de stockage en réseau avec l'arrivé de Ontap 8.0.1, l'OS maison disponible pour tous les anciens produits de la marque, de l' architecture One Unified Storage qui supporte sur une même carte réseau les protocoles FCoE, iSCSI, NTS et CiFS, de la solution virtualisée FlexPod qui regroupe les outils de Cisco, VMware et donc NetApp, de OnCommand, un outil d'administration, et enfin des baies FAS/V3200 (voir ci-dessous) et 6200.
Mise à niveau de l'OS maison
Au coeur des solutions NetApp, on trouve depuis 15 ans l'OS maison. ONTAP 8.0.1 apporte en complément de l'outil de déduplication un algorithme de compression développé en interne pour améliorer la gestion de l'espace de stockage. Le constructeur annonce également le support des SSD et l'arrivée de disques durs SAS de plus grande capacité (jusqu'à 600 Go à 10 ou 15 tr/m en 2,5 ou 3,5 pouces) en complément des cartes mémoire flash (FlashCash) et des SSD. Soit quatre niveaux de stockage pour répondre à tous les besoins des entreprises. NetApp introduit d'ailleurs la notion de FlexCache en complément de son offre FlashCache. Derrière cette appellation se dissimule une solution destinée aux petites filiales de grands groupes capables de stocker les données les plus demandées et d'éviter les transferts incessants sur le réseau interne à l'entreprise. « On envoie les données dont ont besoin les filiales pour travailler » précise à ce sujet Andreas König. Les informations peuvent être stockées sur un espace réservé sur des disques SAS, SATA ou même SSD pour offrir de meilleures performances nous a expliqué John Rolloson, directeur technique EMEA de NetApp. « Cette solution peut également répondre aux besoins des fermes de calcul de certaines sociétés ».
Réseau unifié pour simplifier l'infra
Pour réduire la complexité des infrastructures réseau partagées entre serveurs et stockage, NetApp avance sa solution One Unified Storage. Reposant sur un produit fourni par un partenaire (QLogic), cette carte assure la connexion avec les équipements FCoE, iSCSI, NFS (Unix) et CIFS (Windows) en mêlant plusieurs formats de données, mode blocs et fichiers. « Un seul câble Ethernet 10 Gigabits peut gérer toute son infrastructure de stockage » précise John Rolloson.
Pour concurrencer la plate-forme virtualisée pour datacenter VBlock proposée par EMC, Cisco et VMware, NetApp annonce l'offre FlexPod qui rassemble et certifie également les produits UCS et Nexus de Cisco et les outils VSphere et VCenter. A la question de savoir quels sont les bénéfices de FlexPod vis-à-vis de VBlock, Andreas König nous a simplement expliqué que la solution de NetApp proposait sans supplément la déduplication, le cloning et le multitenancy. « En fait nous proposons déjà depuis plusieurs mois cette solution à nos clients avec nos partenaires Cisco et VMware ». La principale nouveauté aujourd'hui c'est l'habillage marketing avec l'appellation FlexPod qui regroupe une solution préconfigurée et certifiée pour fournir un partage sécurisé et multitenant des infrastructures entre plusieurs clients. NetApp apporte par exemple sa technologie Multistore pour garantir la sécurité et l'étanchéité des données stockées dans un FlexPod. Pour l'administration de la plate-forme serveur, NetApp se repose sur Vcenter même si d'autres fournisseurs sont proposés (BMC, CA, Microsoft, HP, Citrix, IBM...). Pour superviser les systèmes de stockage, NetApp a d'ailleurs étoffé sa solution interne désormais baptisée OnCommand Management Software Suite. « Quand, je suis arrivé chez NetApp il y a 5 ans déjà, il était nécessaire se fournir à l'extérieur pour analyser et automatiser la gestion des données. Aujourd'hui nous franchissons étape majeure avec une solution de management ouverte », assure le directeur technique. Une API est en effet proposé pour faciliter l'intégration aux outils des principaux éditeurs du marché.
Compression et déduplication sur toutes les baies
Terminons avec les annonces de baies de stockage NAS/SAN dont les prix vont de 20 000 à 2 millions d'euros. En entrée de gamme, on trouve les FAS/V3210, 3240 et 3270 qui offrent de 1200 à 1920 To avec des disques SATA, SAS et SSD et de 1 à 2 To sur les cartes Flash. Les FAS/V6210, 6240 et 6280 offrent plus d'options en configuration et en extension avec une capacité maximale de 2880 To (SATA, SSD et SSD) et toujours 8 To en cache Flash. NetApp qui a déjà expédié plus de 150 000 baies de stockage change progressivement de stratégie. « Nous savons que les infrastructures doivent évoluer et ce que nous proposons, c'est de standardiser les infrastructures pour offrir la meilleure base pour le cloud », rapporte John Rolloson. Pour ce faire, la compagnie passe par plus de software. Après le raté Data Domain, NetApp a ainsi poursuivi le développement de sa propre solution de déduplication, aujourd'hui complété par un algorithme de compression également développé en interne. « A l'époque, la solution de dédup de DataDomain était meilleure que la notre, mais nous avons continué à la travailler faute de mieux » explique avec franchise John Rolloson. « Nous offrons aujourd'hui un taux de 5 pour 1 en compression et déduplication, soit un maximum de 75% en compression et 30 en déduplication. Et en back-up notre ratio est même meilleur ». Tous ces outils sont livrés avec la release 8.0.1 d'ONTAP ainsi qu'un utilitaire baptisé Space Saving pour estimer le gain possible grâce à la compression et la déduplication.
Illustration principale : Disques SSD 2,5 pouces dans une baie NetApp
Steve Ballmer revend 1,3 Md d'actions Microsoft
Steve Ballmer a décidé de vendre 12% de ses actions Microsoft, ce qui correspond à un montant d'environ 1,3 milliard de dollars. Il s'agit de la première revente d'actions effectuées par le patron de la firme au cours de ces sept dernières années, a indiqué Reuters. D'après Microsoft, cette initiative devrait notamment permettre au patron de la firme de diversifier ses investissements et de profiter d'une fiscalité plus avantageuse. Pour certains, cette vente d'actions pourrait laisser présager du possible départ de Steve Ballmer, suite à l'échec rencontré par Microsoft sur le marché des tablettes et des jeux mobiles, un secteur actuellement dominé par Apple. Sans surprise, le dirigeant de l'éditeur a souhaité clarifié la situation sur son maintien dans la société. « Même s'il s'agit d'une opération financière personnelle, je souhaite que les choses soient claires afin d'éviter tout type de confusion », a précisé le PDG de Microsoft qui occupe la tête de la firme de Redmond depuis 10 ans.
49,3 millions de titres à 27 dollars par action
Selon un document publié par l'autorité américaine de régulation, (Securities and Exchange Commission) Steve Ballmer a cédé 49,3 millions de titres à un prix se situant à 27 dollars par action.. Il a par ailleurs indiqué qu'il envisageait de vendre 75 millions de titres d'ici la fin de l'année. S'il se défait d'un tel volume d'actions, cela signifie qu'il perdra 18% de ses parts chez Microsoft, si l'on se base sur les 408 millions d'actions qu'il détenait auparavant.
Reste que le dirigeant détient toujours 359 millions d'actions Microsoft, soit 4,2% de la société et environ 9,6 milliards de dollars. Cela fait de lui le second actionnaire le plus important, juste derrière Bill Gates.
(...)
Apple annonce la mort d'Xserve et sort un Mac Pro Server
Apple n'a jamais vraiment été un acteur de poids dans le domaine des serveurs pour datacenter, même Steve Jobs l'a reconnu. Certes, les équipements de la firme de Cupertino offraient une solution prête à l'emploi « out-of-the-box, » à l'image de ses ordinateurs de bureau et de ses portables. Si bien que, les petites entreprises autant que les moyennes - et en particulier celles qui utilisent des ordinateurs sous Mac OS X -trouvaient sans doute la mise en oeuvre et la maintenance plus facile, que des serveurs comparables sous Windows ou Linux.
En termes de prix, les serveurs Xserve, comme la plupart des produits Apple - ont toujours paru surévalués par rapport à des plates-formes comparables. A la différence que le serveur Xserve est fourni avec un nombre illimité de licences d'accès client, une dépense qui peut rapidement devenir élevée dans le cas d'un serveur sous Windows. Si bien que, ramené au nombre d'utilisateurs, un serveur Xserve pouvait effectivement se vanter d'afficher un coût très honorable.
Bascule vers Mac Pro
Mais qu'on le veuille ou non, l'histoire de ces serveurs feront partie du passé dès le 31 janvier prochain. Si la version lame disparaît, la société a annoncé un nouveau serveur Mac ! En effet, le Mac Pro peut être utilisé comme serveur en faisant simplement tourner Mac OS X Server sur la machine. Apple va aussi proposer un Mac Pro pré-configuré et optimisé pour ce rôle. Ce dernier en configuration « Serveur » est équipé d'un processeur quad-core cadencé à 2,8 GHz, de 8 Go de RAM, et de deux disques de 1 To. Il coûte 3 000 dollars US et il est, bien sûr, livré avec Mac OS X Server.
L'abandon du XServe pour datacenter ne doit en aucun cas être interprété comme l'abandon d'Apple de la conquête de la clientèle professionnelle. L'iPhone et iPad vont continuer à gagner du terrain et aider à construire la base qu'Apple pourra utiliser pour conquérir sa clientèle pro.
Un bug dans Adobe Acrobat et Reader ouvre la voie à des attaques
Adobe Systems a mis en garde contre le bogue rendu public jeudi et disponible via la liste de diffusion Full Disclosure. L'éditeur américain a fait savoir qu'une attaque utilisant cette faille pouvait planter un ordinateur, indiquant aussi qu'elle « pouvait être utilisée » pour exécuter des logiciels non autorisés sur la machine d'une victime. De quoi attirer les cybercriminels, toujours à l'affût de nouvelles pistes pour diffuser leurs logiciels malveillants.
Vupen Security, qui a testé l'attaque, a établi que cette vulnérabilité pouvait être exploitée pour faire exécuter du code malveillant. « Nous confirmons l'exécution de code dans Adobe Acrobat 9.4 sous Windows, » a affirmé Chaouki Bekrar, le PDG de Vupen, dans une interview. « Les tests réalisés par Vupen ont confirmé que l'attaque pouvait fonctionner sous Windows XP Service Pack 3, » a t-il ajouté. « D'autres plateformes, Mac OS X et Unix / Linux notamment, sont aussi affectées, et il est probable que cette vulnérabilité soit exploitable pour l'exécution de code sur ces systèmes. » Selon Chaouki Bekrar, le crash résulte d'une corruption du plug-in « EScript.api » lors du traitement de la fonction non documentée « printSeps () » dans un document PDF.
Une faille ancienne mais désormais exploitée
Pour ceux qui ont Acrobat Reader sur leur ordinateur, la faille pourrait être exploitée par des cybercriminels soit par le biais de fichiers .pdf envoyés par mail et infectés par du code malicieux, soit via des fichiers .pdf infectés et publiés sur des sites Web.Selon Vupen Security, la faille est en réalité connue depuis beaucoup plus longtemps qu'ils l'ont d'abord imaginé. « Le bug a été initialement décrit par un chercheur russe inconnu qui a posté une preuve de son existence sur son blog il y a 6 mois... Mais il n'a pas été en mesure d'exploiter le crash pour obtenir l'exécution de code,» a déclaré le dirigeant de Vupen. Vendredi, Adobe indiquait qu'elle étudiait encore la question, tout en reconnaissant néanmoins qu'il était possible d'utiliser la faille pour faire exécuter un logiciel sur une autre machine. L'éditeur recommande aux utilisateurs d'essayer son JavaScript Blacklist Framework pour atténuer l'attaque. Les utilisateurs peuvent également désactiver JavaScript dans Acrobat Reader (Edition -> Préférences -> JavaScript). Cela empêche la plupart des attaques connues contre le viewer pdf d'Adobe, mais peut également empêcher les fichiers .pdf de s'afficher correctement. Adobe indique qu'elle prévoit de livrer une mise à jour pour son Reader la semaine du 15 novembre.
(...)(08/11/2010 14:40:32)Affaire TomorrowNow : Le FBI suit le procès Oracle/SAP
Parmi le public assistant aux débats du procès Oracle/SAP, à Oakland (baie de San Francisco), s'est tenu tout au long de la semaine dernière un agent du FBI (Federal bureau of investigation), signale notre confrère James Niccolai, d'IDG News Service, qui suit sur place l'audition des témoins.
En 2007, au moment où Oracle a débuté ses poursuites contre SAP, ce dernier avait indiqué que le Ministère de la Justice américain (DOJ, department of justice) lui avait demandé, ainsi qu'à sa filiale TomorrowNow, de fournir des documents relatifs à l'affaire. A l'époque, l'éditeur allemand avait déclaré son intention de pleinement coopérer. Puis, en août dernier, dans un document adressé au tribunal, SAP a précisé qu'une enquête du DOJ et du FBI était en cours sur certains faits et circonstances de ce dossier.
A l'origine, Oracle avait déposé dix plaintes contre SAP, invoquant tout à la fois violation de copyright, infraction à la loi fédérale relative à la fraude et aux abus informatiques (Federal computer fraud and abuse act), rupture de contrat et concurrence déloyale. Par la suite, l'éditeur américain a accepté de ne conserver que la plainte pour violation de copyright, SAP ayant reconnu sa responsabilité sur différents points.
La discrétion prévaut
Il n'est pas inhabituel que des représentants du Ministère de la Justice ou du FBI soient présents aux débats d'une procédure civile, afin d'en apprendre davantage sur un dossier ou pour déterminer s'ils souhaitent instruire une procédure pénale. « Nous nous intéressons à cette affaire », a simplement indiqué l'agent fédéral présent jeudi au tribunal, en refusant toutefois d'en dire plus ou de communiquer son nom. Un porte-parole du bureau du FBI à San Francisco n'a pas souhaité confirmer ni infirmer que l'affaire était suivie.
Par ailleurs, le site de Bloomberg a de son côté rapporté que Kyle Waldinger, un procureur adjoint de San Francisco, a également assisté aux débats. Lui non plus n'a pas souhaité en dire plus. Même discrétion du côté de Bill Wohl, porte-parole de SAP qui s'est contenté de réitérer la volonté de sa société à coopérer à toute demande, sans commenter davantage. Chez Oracle, le porte-parole n'a pas souhaité s'exprimer.
SAP a admis que son ancienne filiale, désormais fermée, avait volé sur un site web d'Oracle des éléments destinés à assurer la maintenance de logiciels. Et le procès en cours doit déterminer le montant des dommages et intérêts qu'il doit verser en réparation.
Charles Phillips, qui fut président d'Oracle jusqu'en septembre dernier, a témoigné en faveur de l'éditeur de Redwood la semaine dernière. Quant au PDG et fondateur du groupe américain, Larry Ellison, il doit prendre la parole aujourd'hui, lundi 8 novembre. SAP commencera à assurer sa défense dans une dizaine de jours. Le procès devrait être s'achever avant la fin du mois.
Illustration : Safra Catz, président d'Oracle (à gauche sur la photo), le 4 novembre dernier, en discussion avec Geoffrey Howard, l'avocat représentant l'éditeur américain (au centre), et l'un des portes-parole de la société, au cours d'une pause à l'extérieur de la salle d'audience, pendant le procès pour vol instruit contre SAP. Safra Catz a assisté à toutes les audiences depuis le début du procès le 1er novembre (crédit photo : James Niccolai / IDG News Service). (...)
Oracle envisage des Java Virtual Machine gratuites et Premium
Selon le site Internet The Register, lors de la QCon, une conférence de développeurs qui s'est déroulée à San Fransisco du 1er au 5 novembre, plusieurs tweets ont été émis, après la présentation d'Adam Messinger, vice-président en charge des outils de développement chez Oracle. Ce dernier aurait indiqué qu'il était dans les plans de la firme de Redwood de fournir une édition « premium » du JDK en plus de celui Open Source. Il semble que les deux versions seront basées sur la convergence JRockit VM et de la JVM Hotspot de Sun Microsystems. Ce rassemblement des JVM s'inscrira dans le cadre du projet OpenJDK. Cette fusion entre les deux solutions de VM Java a été annoncée depuis quelques temps par Oracle. Par contre, la coexistence d'une formule gratuite et d'une payante est une information nouvelle.
Le dirigeant s'est par contre bien gardé de donner une date et des prix pour cette version premium. Il a seulement assuré à ceux qui utiliseront la solution gratuite « de grandes performances ». La partie premium devrait s'intégrer plus facilement dans le middleware des solutions d'Oracle. Les développeurs restent dubitatifs sur l'avènement d'une double version des machines virtuelles Java. Ils soupçonnent le spécialiste de la base de données de vouloir augmenter ses revenus, comme il vient de le faire en augmentant sensiblement le support et la maintenance de MySQL. A suivre
Louvre Hôtels enrichit ses bases de données décisionnelles
Louvre Hôtels dispose de plusieurs bases de données localisées dans un datawarehouse à Francfort, chacun étant destiné à un usage en décisionnel (contrôle de gestion, GRC, etc.). Environ 150 collaborateurs interrogent ces datamarts chaque jour, essentiellement à partir du siège situé à Paris La Défense. L'alimentation de ces bases ne se faisait pas de manière assez réactive pour satisfaire ces utilisateurs.
Nabil Elmernikh, responsable décisionnel, a alors pris l'initiative de télécharger la version Open Source de l'outil d'intégration de Talend (Talend Open Studio). Cette version lui a permis de monter sans bourse délier un démonstrateur de nouvelles procédures d'alimentation du datawarehouse. L'outil s'est en effet révélé simple à prendre en main et à déployer. En particulier, Talend permet de paralléliser les tâches sur de multiples serveurs. Malgré cela, les anciens scripts SQL ont pu être réimportés sans difficulté. Les nouveaux scripts sont directement développés dans l'outil de Talend qui assure une gestion des erreurs.
Une fois passé en production, et pour bénéficier des fonctions avancées de monitoring, d'automatisation des développements et de planification, Louvre Hôtels a choisi d'évoluer vers Talend Integration Suite, la version commerciale de l'outil. Malgré tout, quelques développements en Java ont été nécessaires pour couvrir certains besoins complémentaires. L'intégration et les développements ont été réalisés avec l'aide de l'intégrateur Manapps.
Le coût du projet n'a pas été communiqué.
Selon Gartner, les tablettes ont un bel avenir dans les entreprises
Le Gartner conseille aux entreprises de se pencher sérieusement sur l'impact de l'iPad et des tablettes PC en général. En termes quantitatifs, les ventes de tablettes PC atteindront 19,5 millions d'unités vendues en 2010. En 2011, ce chiffre devrait passer à 54,8 millions, en 2014 208 millions.
Le cabinet remarque que l'achat peut être une décision et un achat personnels d'un salarié, mais même dans ce cas, les entreprises doivent se préparer à soutenir les utilisateurs clés qui utiliseront des tablettes. Un plan budgétisé en ce sens devrait être prêt pour la mi 2011 dans chaque entreprise. Elle doit également prévoir comment seront utilisées les tablettes, « l'iPad a le potentiel pour être extrêmement perturbateur pour les modèles d'affaires et le marché de nombreuses entreprises » souligne le cabinet.
Les prévisionnistes et les gourous ont d'ailleurs du mal à bien identifier l'iPad, remarque Gartner, nombre d'entre eux ont fait référence à ses prédécesseurs qui ont mal fini, prédisant qu'il resterait un marché de niche. « Si vous pensez que c'est juste une mode passagère, le coût des mesures d'action préventive est faible, mais le prix d'un retard peut être extrêmement élevé » analyse Stephen Prentice, vice président au Gartner. (...)
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