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(05/11/2010 16:44:52)

Microsoft Security Essentials potentiellement anticoncurrentiel

Lundi dernier, Microsoft a ajouté aux Etats Unis, Security Essentials à la liste de téléchargement des mises à jour facultatives de Windows XP, Vista ou 7. Un programme similaire a déjà été installé au Royaume-Uni depuis le 19 octobre dernier. « Utiliser Windows Update pour distribuer d'autres applications logicielles  soulève des questions importantes de concurrence déloyale », a déclaré Carol Carpenter, directrice générale des relations avec les consommateurs et les petites entreprises chez Trend Micro. Elle estime que « Windows Update est une extension de facto de Windows, or commencer la fourniture de logiciels via les mises à jour nous concernent », a t-elle ajouté. « L'outil de mise à jour de Microsoft n'est pas un choix pour les utilisateurs et nous pensons qu'il ne devrait pas être utilisé de cette façon.»

La firme de Redmond a expliqué qu'il n'offrait pas Security Essentials via Windows Update, mais seulement via le service Microsoft Update, qui propose également des correctifs pour les logiciels hors OS, notamment Office et Windows Media Player. Cependant, la plupart des utilisateurs ne comprennent pas la distinction en raison de la façon dont Microsoft a mêlé les deux services. Microsoft a également défendu la pratique, en disant que c'était donner aux clients un moyen pratique pour proposer un logiciel antivirus. « Nous sommes toujours à la recherche des moyens les plus efficaces et efficients pour nous assurer que nos clients sont protégés contre les virus, les spywares et les autres menaces malveillantes », a déclaré Jeff Smith, directeur du marketing pour Security Essentials, dans un mail. « En offrant Security Essentials en téléchargement optionnel pour les PC qui ne sont pas protégés, nous apportons une réponse à ce besoin de protection, mais qui pour une raison quelconque n'ont pas eu l'occasion de l'installer. »

Un risque de contentieux commercial

Sur les inquiétudes de comportement anticoncurrentiel, Jeff Smith a rappelé que Microsoft ne forçait pas les utilisateurs à télécharger son produit. «[C'est] un téléchargement optionnel que les clients sans solution antivirus peuvent choisir de télécharger et d'installer », at-il dit. «[C'est] l'une des nombreuses options disponibles pour les clients pour obtenir des logiciels de sécurité. »

D'autres fournisseurs de logiciel de sécurité, dont Symantec et McAfee, ont refusé de dire s'ils considéraient le comportement de Microsoft comme anticoncurrentiel ou déloyal. Au lieu de cela, ils préfèrent minimiser l'efficacité Security Essentials ». Carol Carpenter a refusé de dire si Trend Micro envisageait une action en justice contre Microsoft sur la question, mais a déclaré que son entreprise « avait déjà regardé cette possibilité ». Dans un e-mail, elle a été plus claire : « nous craignons que Microsoft utiliser son effet de levier sur le marché des OS pour écarter les autres choix. Si cela devait se produire, il ne serait pas bon pour les consommateurs ou l'industrie, et cela mériterait une attention particulière. » Trend Micro était au courant de l'offre Security Essentials au Royaume-Uni qui a commencé le mois dernier, mais la décision de la firme de Redmond de faire de même aux États-Unis a été une surprise.

(...)

(05/11/2010 16:44:02)

La crise a changé les cycles d'achat des logiciels, pointe l'Afdel

Le marché du logiciel a repris des couleurs en France en 2010, après le recul de 3,9% enregistré entre 2008 et 2009. La première édition du Baromètre Cockpit publié par l'Afdel, avec PAC et le CXP, évalue son volume à 9,295 milliards d'euros pour l'année en cours, soit une progression de 1,9% par rapport à 2009 (9,123 Md€). La hausse s'est faite surtout sur les solutions d'infrastructure (systèmes et outils) et dans une moindre mesure, sur les applications (respectivement 2,8% environ et +1%).

Au sein de l'Europe de l'Ouest, la France fait un peu mieux que la moyenne globale qui affiche une remontée de 1,2%, mais avait également davantage reculé entre 2008 et 2009 (-4,3%). Des chiffres de toutes façons situés au-dessous des croissances moyennes de cette industrie au cours de la décennie, fait remarquer PAC.

« Dans un contexte économique et social un peu déprimé, la situation des éditeurs en France est plutôt positive, ce qui montre que l'investissement informatique est toujours considéré par les entreprises comme un outil majeur de compétitivité, note Eric Menard, directeur d'études chez PAC. Et cela, quelle que soit la façon dont les logiciels sont utilisés, sous forme de services [mode SaaS] ou de licences. Les éditeurs soulignent que leur carnet de commandes est en hausse. Ces signes sont positifs car ce n'était pas forcément évident. »

Baromètre Cockpit Afdel PAC CXP
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Hausse des commandes sur le prochain semestre

Ainsi, 64% des éditeurs de logiciels ont constaté une croissance de leur activité par rapport au second trimestre 2009 et 55% par rapport au 1er trimestre 2010. Parmi les clients, les grandes entreprises, toujours moins exposées que les autres, conservent certaines capacités d'investissement et elles ont été les premières à relancer leurs dépenses. Sur le prochain semestre, 57% des éditeurs observent une hausse des commandes du côté de ces grands comptes et 61% prévoient une reprise des investissements de la part des entreprises de taille moyenne. Mais ils ne sont que 44% à avoir enregistré, dans leur carnet de commandes, une hausse venant des TPE.

Baromètre Cockpit Afdel PAC CXP
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Par secteur d'activité, sur 2010, les investissements ont augmenté sur les secteurs de la banque/assurance, des télécommunications, de la distribution d'énergie et des services. Ils sont restés stables dans l'industrie, la distribution, le transport et le service public. « La modernisation du secteur public est bien engagée, cela a permis d'avoir un matelas en temps de crise », rappelle Eric Menard.

Certains cycles d'achat s'allongent encore

En toile de fond de cette reprise, « certaines tendances restent difficiles, rappelle le directeur d'études de PAC. Les éditeurs confirment l'apparition de nouveaux comportements d'achat dans les entreprises [induits par le climat de crise]. Les cycles de décision restent longs, les projets sont plus courts, séparés en modules, etc. ». Le Baromètre Cockpit montre que seuls 10% des éditeurs interrogés constatent une réduction des cycles. 38% estiment au contraire qu'ils se sont encore allongés. Pour PAC, il s'agit d'une tendance lourde qui a débuté en 2000 et a « profondément changé les comportements d'achat ». Une situation qui a en partie profité au modèle Sofware-as-a-service (SaaS) qui propose un mode d'exploitation du logiciel en ligne, assorti d'un paiement par abonnement. 67% des éditeurs prévoient une augmentation des achats par abonnement, tandis que 42% s'attendent à une hausse de l'activité licences.

PAC constate par ailleurs que, face à l'augmentation considérable des données traitées (structurées et non structurées), la préoccupation majeure des entreprises reste le traitement de l'information. Dans ce contexte, les achats de solutions de sécurité sont en hausse (protection, contrôle d'accès aux données, etc.). En augmentation aussi les outils décisionnels (Business Intelligence), les applications de gestion de contenus, les plateformes d'intégration et, enfin, les solutions s'appliquant à la responsabilité sociétale des entreprises. Du côté des applications, le CRM, la gestion commerciale et la paie/RH tirent leur épingle du jeu. Les applications métiers en revanche sont en retrait. La compatibilité/finance, le PLM (product lifecycle management) et la gestion logistique se maintiennent.

Quant aux stratégies d'investissement des éditeurs, elles se concentrent sur leur coeur de métier, montre le baromètre. Près de 70% d'entre eux renforcent la R&D sur leurs produits. Estimant néanmoins que le marché français ne suffira pas à leur croissance, 45% d'entre eux souhaitent se développer à l'international.

(*) Ce Baromètre Cockpit semestriel s'appuie sur des données PAC issues de ses différentes enquêtes auprès des éditeurs et des utilisateurs, ainsi que des analyses du CSP sur les recherches de progicielles faites sur son site et sur l'enquête de conjoncture de l'Afdel réalisée en octobre auprès de 150 entreprises éditrices de logiciels.

(...)

(05/11/2010 16:31:20)

Google corrige 12 failles sur Chrome 7 et prépare la version 8

La version patchée de chrome inclus également une mise à jour d'Adobe Flash Player, qui permet aux utilisateurs de Google un correctif rapide pour une faille critique que les pirates ont exploité avec des documents PDF falsifiés. Adobe prévoit de sortir en même temps ce correctif pour Flash pour les utilisateurs d'autres navigateurs. Parmi la douzaine de failles dans Chrome 7.0.517.44, deux sont liées au protocole SVG (Scalable Vector Graphics), l'une au moteur JavaScript V8 de Chrome, et trois impliquant la gestion du texte par le navigateur.

Google a payé 7 500 dollars en primes à huit chercheurs qui ont déclaré 11 des 12 bugs. Comme d'habitude, l'éditeur n'a pas donné des détails techniques sur ces vulnérabilités. La société donne généralement la liste des failles plusieurs semaines après la réalisation d'un patch, pour donner aux utilisateurs le temps de mettre à jour leur navigateur avant que l'information devient publique. Les concepteurs d'autres navigateurs, y compris Mozilla, font la même chose.

La mise à jour d'aujourd'hui est désigné comme « stable » - Google gère trois critères pour Chrome, allant de stable, « beta » et « dev » - y compris une version remaniée de Flash Player. Il ya sept mois, Google et Adobe ont conclu un accord qui permet au lecteur multimédia de se mettre à jour en arrière plan de celle du navigateur. C'est la deuxième fois en six semaines que les utilisateurs Chrome ont reçu une version corrigée de Flash Player avant que les autres navigateurs concurrents, comme Microsoft Internet Explorer ou Firefox de Mozilla.

Une osmose Adobe-Google


La semaine dernière, Adobe a confirmé que Flash contenait une faille critique que et a promis d'y remédier au plus tard le 9 novembre. Plus tôt cette semaine, l'éditeur annonçait la mise à jour pour aujourd'hui, en soulignant qu'il avait travaillé plus vite que prévu. Bien que le bug affecté Flash, les pirates utilisent réellement cette faille des documents PDF malveillants. Adobe Reader inclut ce code erronée pour intégrer du Flash dans un PDF. L'éditeur prévoit de publier un correctif pour Reader et le logiciel Acrobat dans la semaine du 15 novembre.

Selon Net Applications, société de mesure d'audience web, la technologie de mise à jour Google-off - qui ne s'applique pas uniquement sur les correctifs, mais aussi sur certaines fonctionnalités - a permis la  migration de la majeure partie des utilisateurs de Chrome 6 vers la version 7 en quelques jours. Chrome 7 peut être téléchargé pour Windows, Mac OS X et Linux à partir du site web de Google. Les personnes qui disposent déjà du navigateur seront automatiquement mis à jour. Par ailleurs, Google a mis à jour la « bêta » de Chrome en version 8.0.552.28, qui ajoute un plug-in pour un lecteur de PDF intégré dans le navigateur.

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(05/11/2010 16:33:25)

La croissance du marché des semi-conducteurs ralentira en 2011

Le marché des  semi-conducteurs devrait amorcer un ralentissement en 2011, après une année 2010 record, selon l'association SIA qui représente les fabricants de puces outre-Atlantique. L'organisme professionnel a estimé que les ventes de composants électroniques augmenteront de 32,8% cette année pour atteindre  300,5 milliards de dollars, dépassant pour la première fois le cap des 300 milliards de dollars. « Nous avons fait des ventes sans précédent en raison d'une forte demande au niveau global émanant d'un large éventail de marchés », a déclaré Brian Toohey, président de la SIA, dans un communiqué. Ce dernier a toutefois ajouté qu'il s'attendait à une croissance plus modérée d'ici à 2012, à mesure que l'économie repartira et que les consommateurs reprendront confiance.

6% de croissance en 2011 estime la SIA


La demande en PC, téléphones mobiles et  terminaux nomades, iPad inclus, ont dynamisé le marché des processeurs en 2010. La reprise globale, après la chute brutale de 2009, a également contribué à relancer les ventes, les fabricants produisant davantage de processeurs de manière à réapprovisionner les stocks. Toutefois, l'année prochaine, les fabricants de processeurs enregistreront une croissance moins importante. La SIA estime qu'en 2011, les ventes de semi-conducteurs n'augmenteront que de 6% pour s'établir à 318,7 milliards de dollars. Les prévisions de la SIA sont proches de celles émises par Morris Chang, président de Taiwan Semiconductor Manufacturing (TSMC), l'un des plus gros fabricants de puces à l'échelle mondiale. La semaine dernière, ce dernier a estimé, lors d'une conférence d'investisseurs, que les ventes de semi-conducteurs allaient progresser de 5% en 2011.
De son côté, IDC s'est voulu un peu plus optimiste concernant l'année prochaine en raison de l'augmentation des achats en matériel high-tech réalisés par les entreprises, qu'il s'agisse de PC sous Windows 7 ou d'équipements de stockage, de sécurité et réseau. Le cabinet d'études a ainsi indiqué, à la mi-octobre que la hausse des ventes de semi-conducteurs pourrait  osciller entre 8 à 9% en 2011.

Illustration : site de Taiwan Semiconductor Manufacturing (crédit photo : TSMC)

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(05/11/2010 16:36:26)

Salaires chez HP : La CFDT obtient gain de cause au tribunal


Le tribunal de grande instance de Nanterre a statué en faveur de la CFDT d'HP France contre la direction du groupe sur les négociations annuelles obligatoires (NAO). Le litige portait sur la communication obligatoire aux partenaires sociaux des bases qui servent à établir les niveaux salariaux dans l'entreprise durant ces NAO.  En vertu de ce jugement, dorénavant, la direction de la firme devra fourni une fois par an au syndicat les éléments nécessaires à une négociation des salaires en bonne et due forme.

Une étude sur les salaires gardée secrète

« Jusqu'à présent HP référençait ses rémunérations moyennes d'après une étude salariale du marché de l'informatique européen et français effectuée auprès d'une cinquantaine d'entreprises et qu'elle gardait secrète », expose François Godard, délégué syndical central groupe CFDT et d'ajouter : « de plus la part variable s'appliquant aux forces de vente, ingénieurs d'affaires, et chefs de projets, n'entrait pas en ligne de compte dans la négociation. »
Le tribunal a donc ordonné à la direction de négocier également des salaires variables qui oscillent de 20 à 50% chez HP, en fournissant clairement les objectifs imposés aux salariés.
Dernière étape pour le syndicat : l'élaboration par l'entreprise d'un  référentiel et de fiches métiers qui permettraient de connaître le niveau de rémunération de tous les employés et d'effectuer des comparaisons avec la moyenne du marché. Le syndicat doit revoir la direction d'HP à ce sujet en fin d'après-midi.

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(05/11/2010 14:43:37)

Un chercheur prêt à livrer un code d'attaque contre Android

M.J. Keith, chercheur en sécurité informatique chez Alert Logic, affirme avoir écrit un code lui permettant de faire exécuter une simple ligne de commande shell par Android, lorsque la victime visite un site web contenant son code d'attaque, en utilisant une faille dans le moteur du navigateur WebKit. Google a confirmé, par la voix de son porte-parole Jay Nancarrow, qu'elle connaissait l'existence de cette vulnérabilité. « Nous savons que WebKit présente un problème qui pourrait affecter les anciennes versions du navigateur d'Android. Mais celui-ci ne concerne pas Android 2.2 ou les versions ultérieures, » a t-il déclaré.

Selon Google, 36,2 % des téléphones sous Android sont équipés de la version 2.2. C'est le cas en particulier des modèles Droid et Evo 4 d'HTC. Seuls des téléphones plus anciens, comme le G1 et le Droid Eris d'HTC, dont le logiciel ne peut pas être mis à jour, pourraient présenter un risque. Mais, parce qu'Android compartimente les différentes composantes du système d'exploitation, l'attaque de M.J. Keith, qui passe par le navigateur, ouvre à tout ce que lit le navigateur, mais ne donne pas un accès complet à la racine d'un téléphone piraté. Cela signifie que l'attaque ne pourrait probablement pas être utilisée pour lire ou envoyer des messages SMS ou effectuer des appels, mais pourrait permettre de voler des photos sur le téléphone ou de s'emparer de l'historique de navigation. « On peut prendre le contrôle total sur le contenu de la carte SD, » a t-il déclaré dans une interview. « S'ils utilisent leur navigateur pour accéder à quoi que ce soit, il doit être possible d'avoir la main sur ces choses là, » a t-il ajouté.


Une faille exploitable sur plusieurs plates-formes

WebKit est un logiciel Open Source utilisé par les navigateurs Safari et Chrome, mais aussi de nombreux autres produits. La faille de WebKit que M.J Keith envisage d'exploiter avait déjà été rendue publique, mais le chercheur l'a maintenant mise à profit contre Android. Il a soumis son attaque sur le site Exploit Database, mais celle-ci n'a pas encore été mise en ligne. Les professionnels de la sécurité sont conscients de l'existence de nombreux bugs non corrigés dans les composants des téléphones mobiles, mais cela fait peu de temps que les smartphones suscitent l'intérêt sérieux dont profitent les systèmes d'exploitation et les applications Windows. C'est le signe que ces questions deviennent de plus en plus de notoriété publique.

En 2008, le chercheur en sécurité Charlie Miller avait remporté 10 000 dollars lors d'un concours de piratage. Il avait réussi à exploiter un bug situé dans le PCRE (Perl Compatible Regular Expressions) inclus dans la bibliothèque WebKit pour Mac. Quelques mois plus tard, il montrait que la même faille pouvait être utilisée pour réaliser une attaque contre Android. « A l'époque, celle-ci avait était corrigée dans WebKit, mais pas dans le système d'exploitation Android, » a indiqué Charlie Miller dans une interview. La semaine dernière, lors d'un audit de sécurité, Coverity a identifié plus de 359 défauts potentiels dans le code source du kernel du système d'exploitation Linux d'Android. Selon son analyse, un quart d'entre eux sont à haut risque et pourraient conduire à des attaques similaires à celle imaginée par M.J. Keith.

La fragmentation d'Android nuit à la difusion d'un patch

L'attaque de M.J Keith met en évidence un problème bien plus grave, lié au nombre multiple de fabricants de téléphones et de fournisseurs de services par lequel Android est distribué. Si l'iPhone ou le BlackBerry nécessitent un correctif de sécurité, Apple ou Research in Motion peuvent le livrer directement à leurs utilisateurs. Mais avec Android, rien de tel : c'est aux fabricants ou aux opérateurs réseau qu'il revient de diffuser les mises à jour logicielles pour les smartphones tournant sous le système d'exploitation de Google. Et tous ne prévoient pas de faire passer leurs téléphones à la version 2.2. « À l'heure actuelle, le problème avec Android, c'est que les gens ne disposent pas immédiatement du patch nécessaire, » a déclaré Robert Graham, PDG d'Errata Security, qui s'attend à voir plus d'attaques du type WebKit dans l'avenir.

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(05/11/2010 14:14:57)

Virtualiser avant de passer à Windows 7 ?

La virtualisation des bureaux, des applications et des fonctions utilisateurs peut potentiellement contribuer à pousser les utilisateurs vers une machine tournant sous Windows 7, et résoudre au passage les problèmes de compatibilité des applications. Toutefois, la mise en place des projets de virtualisation prend du temps et engendre un coût non négligeable - même si Microsoft a décidé de baisser le prix de la licence Windows pour les postes de travail virtuels -, si bien que les revendeurs informatiques auront à estimer au plus juste les avantages et les inconvénients d'une telle offre.

Sur son blog Windows, Microsoft ne dit cependant pas grand-chose, à part mettre en avant de manière très positive les avantages de la virtualisation du bureau pour l'entreprise. « À mesure que les clients migrent vers Windows 7, la plupart choisissent d'adopter les technologies de virtualisation, » écrit Rich Reynolds, le directeur général de Microsoft Windows. « Cela permet aux responsables informatiques de simplifier le déploiement, la migration et la gestion de leurs environnements de travail. Cela permet aussi d'offrir plus rapidement un service, de centraliser et de sécuriser les données. Cela rend enfin les applications et les fonctions utilisateurs disponibles indépendants de tout paramétrage local. » Celui-ci ajoute que « ces avantages peuvent aider les utilisateurs à se familiariser plus facilement et plus rapidement avec Windows 7, si bien que nous recommandons à tous nos clients passant sous Windows 7 de voir dans quelle mesure la virtualisation de bureau peut contribuer positivement à leur migration. »

Une offre vaste

Évidemment, Microsoft pousse ses propres produits de virtualisation pouvant aller de pair avec Windows 7. L'éditeur a notamment récemment mis à jour Microsoft Enterprise Desktop Virtualization qui améliore la compatibilité avec les applications existantes et offre plus d'options pour faire tourner des applications web nécessitant l'usage d'un Internet Explorer 6 dépassé. « La virtualisation de bureau rendra les tâches plus faciles à travers ses technologies. Par exemple, les outils de virtualisation de Microsoft permettent de séparer le bureau en plusieurs niveaux : la Session Utilisateur, les applications, et l'OS, » écrit encore le directeur général de l'éditeur. Par ailleurs, Win 7 intègre un mode XP et la technologie Virtual PC pour faire tourner des systèmes d'exploitation plus anciens.

Cependant, dans le domaine de la virtualisation de bureau, Microsoft se trouve face à plusieurs concurrents de taille, et il est peu probable que l'éditeur parvienne à dominer ce marché, de la même manière qu'il domine celui des systèmes d'exploitation. Ses plus grands concurrents, Citrix et VMware, offrent tous deux, des logiciels aussi bien que des applications de virtualisation de bureau. Par ailleurs, constatant que de nombreux clients rencontraient des problèmes pour faire migrer leurs applications depuis d'anciennes versions Windows vers Seven, Vmware a déjà mis à jour cette année son logiciel de virtualisation d'applications ThinApp pour faciliter la transition. Mais Citrix XenDesktop et VMware ThinApp sont loin d'être les seules alternatives à Microsoft. Des fournisseurs comme Dell KACE K2000 Deployment Appliance, AppSense Environment Manager, Liquidware Labs ProfileUnity, Parallels Desktop Upgrade to Windows 7, Tranxition Migrate7, Viewfinity User Migration, Zinstall XP7, Ghost et Altiris de Symantec, proposent tous des solutions professionnelles ou grand public pour aider les utilisateurs à passer sur une plate-forme virtuelle pour accueillir Windows 7.

(...)

(05/11/2010 12:11:03)

Fibre optique, quel modèle pour la France ?

(Source EuroTMT) « Il ne faut pas se l'interdire si [la séparation fonctionnelle entre réseau et services] s'avère être le seul instrument à même de garantir une concurrence effective». Ce propos a été tenu par Bruno Lasserre, le président de l'Autorité de la Concurrence, devant le Club Parlementaire du Numérique, à la mi octobre. Si cette sortie a été passée sous silence, cela en dit long sur l'évolution du débat en cours dans les télécoms sur la question du cadre réglementaire. C'est l'avis de tous ceux qui connaissent Bruno Lasserre, ce haut fonctionnaire, ancien directeur général des télécoms et cheville ouvrière de l'ouverture à la concurrence des télécoms en France.

Or, pendant de longues années, et encore très récemment, Bruno Lasserre était un partisan convaincu de la concurrence par les infrastructures, chaque opérateur bâtissant son propre réseau à grands frais. Il était un opposant tout aussi convaincu de la séparation fonctionnelle des opérateurs historiques. Cette position était alors globalement en ligne avec les directives européennes sur la libéralisation des télécommunications qui se voulaient favorables à une concurrence par les infrastructures, contrairement à ce qui s'est passé depuis pour d'autres activités de réseaux.

Une facture de 25 milliards pour la fibre optique

Mais voilà, l'arrivée de la fibre optique est en train de faire exploser ce schéma, déjà mal en point depuis de nombreuses années. Pour une simple raison que tous les acteurs, quelle que soit leur position respective, partagent. La raison est qu'il n'est pas rentable de construire plusieurs infrastructures concurrentes. Qui plus est, personne, même pas les opérateurs historiques, n'en a les moyens. En France, si l'on veut équiper 100 % des foyers en FTTH (Fibre optique jusque dans l'appartement) coûterait environ 25 milliards d'euros, selon la dernière étude réalisée par l'Arcep. 

Partant de ce constat, les autorités nationales et européennes auraient donc pu se demander comment financer de la manière la plus efficace qui soit cet investissement, jugé essentiel pour la compétitivité des économies européennes, en évitant la gabegie des moyens financiers, tout en permettant à la concurrence d'exister. Il s'agit d'une question manifestement trop complexe, puisque la recommandation NGA européenne a mis deux bonnes années pour être entérinée, tout en répondant imparfaitement à la question. Elle propose notamment une mutualisation des investissements et ouvre aux concurrents l'accès aux fourreaux des opérateurs historiques. Mais elle laisse en fait les autorités nationales de régulation régler la question dans le détail. 

Un cadre impropre à la concurrence ?

Dès lors, on peut craindre que l'avance pris par les opérateurs historiques dans le déploiement des réseaux à très haut débit (VDSL, FTTC, FTTH) n'aboutisse au bout du compte qu'à un écrasement de la concurrence. Ainsi en Grande-Bretagne, si l'Ofcom a demandé à BT d'ouvrir son réseau FTTC à ses concurrents, le régulateur n'a pas fixé de tarifs, laissant ainsi le champ libre à l'opérateur. En France, malgré un cadre bien plus avantageux pour la concurrence, les opérateurs alternatifs critiquent aussi assez durement le processus. 

Les propos les plus sévères proviennent de Bouygues Telecom. Colloque après colloque, l'opérateur, souvent représenté par son directeur général délégué, Emmanuel Forest, affirme que le cadre mis en place par l'Arcep ne permet pas de préserver ni de développer la concurrence dans de bonnes conditions. Au coeur de son propos : « la concurrence par les infrastructures favorise l'opérateur le plus gros ». Et d'affirmer que si pour les zones moins denses, le système de délégation de service public (DSP) peut favoriser le déploiement de la fibre optique, il estime néanmoins que ce mécanisme sera mis à mal si l'opérateur historique déploie son propre réseau en face des DSP.  

Sa conclusion est donc logique. Il faut, à l'image de ce que tentent de réaliser les opérateurs alternatifs italiens, imposer la création d'un réseau national unique, en point à point, ouvert à tous les opérateurs. Une plaidoirie qui a semblé longtemps vaine, d'autant que SFR et Iliad ont bien tenté de constituer une agence commune pour déployer la fibre dans les zones moins denses, mais ce projet a capoté en raison de l'opposition de France Télécom.

Un seul réseau pour plusieurs services concurrents

Mais, au cours du colloque organisé par l'Avicca le 18 et 19 octobre, Jérémie Manigne, le directeur général innovation services et contenus de SFR, a surpris l'auditoire en relayant l'analyse de Bouygues. « L'ensemble des conditions réglementaires de la zone dense ont été posées a posteriori en raison du déploiement [déjà en cours] d'un réseau (celui de France Télécom, ndlr). Elles ne sont certainement pas optimum » a ainsi d'abord reconnu Jérémie Manigne.  Il a ajouté : « si un acteur unique continue à investir dans les zones moins denses et si [sa] juste rémunération c'est de retrouver la rente du DSL, les autres opérateurs ne pourront pas venir dans les zones moins denses. » Et lui aussi de demander « une concurrence par les services ».

A entendre ces opérateurs, le risque, si le cadre réglementaire n'est pas modifié, est donc triple : une insuffisance d'investissements privés, des investissements publics à risque et, au final, un renforcement de l'opérateur historique au détriment d'une concurrence fragilisée. Si, pour le moment, les pouvoirs publics paraissent peu perturbés par ces critiques, la publication par les opérateurs, vers la fin du mois de janvier prochain, de leurs plans d'investissements dans la fibre donnera la réponse finale au débat.

Photo : Bruno Lasserre, président de l'Autorité de la Concurrence (D.R.)
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(05/11/2010 11:39:42)

Affaire TomorrowNow : Charles Phillips aurait réclamé 3 à 4 milliards de dollars à SAP

Oracle a appelé Charles Phillips comme témoin au troisième jour du procès du procès contre SAP. Par ailleurs, Shai Agassi, un ancien membre du conseil SAP, a également déposé en vidéo, mais les avocats d'Oracle se sont plaints de ne pas pouvoir citer à comparaître l'ancien CEO de SAP,Leo Apotheker, aujourd'hui en charge de Hewlett-Packard, apparemment parce qu'il est hors du pays. « Nous n'avons pas pu le trouver, mais dès que nous l'aurons, nous le ferons savoir » s'est exprimé un avocat de la firme de Redwood auprès du juge Phyllis Hamilton, en charge de l'affaire à la Cour d'Oakland, en Californie. SAP indique que l'audition de Leo Apotheker n'est pas pertinente en l'espèce et qu'il est « harcelé » par Oracle. L'éditeur allemand a reconnu le vol de logiciels et le procès doit estimer combien il doit payer en dommages et intérêts. Oracle estime son préjudice à au moins 2 milliards de dollars. SAP indique qu'il devrait payer seulement des dizaines de millions de dollars. Phillips a été entendu à la barre pendant environ 90 minutes. Son témoignage avait pour but de montrer comment Oracle aurait été menacé si SAP avait eu accès au pack logiciel, et donc combien il aurait facturé SAP pour les licences. Le pack logiciel comprend des applications que l'éditeur de base de données à acquis avec PeopleSoft pour un montant de 11 milliards de dollars.

« En quoi vous affectent ces ventes de licence ? » a demandé Donn Pickett, un avocat d'Oracle à Charles Phillips. « J'aurais été horrifié si mon concurrent le plus important avait exactement le même produit à son catalogue. Cela aurait été impensable,» répondit l'ancien responsable d'Oracle. A la question du paiement pour une telle licence, ce dernier a répondu « si je devais payer 11 milliards de dollars [pour le logiciel PeopleSoft], je serais en droit d'attendre à ce qu'ils payent des milliards aussi » et d'ajouter qu'Oracle aurait pu demander «au moins 3 ou 4 milliards. »

Un témoignage orienté et une preuve contestée


Charles Phillips est maintenant chef de la direction d'Infor, fournisseur d'ERP. Greg Lanier, avocat de SAP a commencé son contre-interrogatoire en suggérant qu'Infor pourrait être une cible d'acquisition pour Oracle - impliquant ainsi que son CEO a un motif pour témoigner en faveur d'Oracle. Le juriste a montré au tribunal des e-mails entre Charles Phillips et d'autres cadres d'Oracle où il indique qu'il ne voyait pas TomorrowNow comme une grande menace. Il estimait que la fuite des clients n'était pas liés à TomorrowNow, mais parce qu'ils ont été impressionnés par la feuille de route logiciels d'Oracle. « Nous avons raté une démo la semaine dernière et elle a bien fonctionné pour SAP», a écrit Charles Phillips dans un e-mail à Larry Ellison, se référant à un gros client d'Oracle à l'époque, Amgen.

L'audience avait débuté par un désaccord sur certaines preuves que le plaignant a voulu fournir. En l'espèce, il s'agissait d'une présentation préparée pour le comité exécutif de SAP sur l'étude de marché sur l'achat de TomorrowNow. Ce document montre que l'éditeur allemand tablait sur des revenus de 900 millions de dollars au cours des trois premières années, issus notamment des clients de PeopleSoft qui ont quitté Oracle pour TomorrowNow. SAP a fait savoir à Oracle via e-mail daté de mercredi minuit qu'il s'opposait à la présentation de ce document. Oracle considère qu'il s'agit d'un indicateur important pour savoir ce que SAP aurait été prêt à payer pour les logiciels. « C'est le document le plus pertinent en l'espèce pour afficher la juste valeur marchande», a protesté Donn Pickett. Le juge lui a permis de montrer cette preuve au jury.

Un risque de poursuite connue


Dans la déposition vidéo de Shai Agassi, ancien CTO de SAP, on lui a demandé si Oracle et SAP sont des partenaires ainsi que des concurrents.

« Oui », répondit-il.

« Comment cela fonctionne? » a demandé à l'avocat d'Oracle

«Douloureusement», a déclaré Agassi.

Invité à s'expliquer, il a indiqué qu'« un état de coopétition est toujours pénible. »

Interrogé, Shai Agassi a déclaré que SAP avait acheté TomorrowNow dans l'espoir d'enlever les revenus de maintenance et des clients à Oracle. Il a été demandé s'il avait prévu que ce dernier poursuive l'éditeur allemand sur l'acquisition. « Il y a toujours un risque qu'Oracle nous poursuivre », a déclaré Shai Agassi et de conclure avec une certaine ironie « Oracle poursuit systématiquement même quand des miettes tombent sur la moquette.»

Le procès se poursuit vendredi. L'audition de Larry Ellison est maintenant prévue pour lundi.

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(05/11/2010 11:25:41)

Patrick Trajkovic prend la direction de l'activité stockage chez HP France

Patrick Trajkovic a été recruté par HP France au poste de directeur de la division stockage. Il remplace Xavier Poisson Gouyou Beauchamps qui avait pris la tête de cette structure en 2008. A charge pour le nouveau venu de poursuivre la progression des ventes du fabricant sur le marché du stockage, notamment en répondant aux besoin des entreprises face à la forte augmentation des volumes de données. 

Avant de rallier HP, Patrick Trajkovic était vice-président des ventes européennes de Copan Systems, un fabricant de solutions de stockage haute performance racheté par SGI en février dernier. Ses expérience professionnelles passées l'ont également amené à intégrer des sociétés telles que NCR / ATT, Dell France (directeur des ventes), EMC et Alten consulting (DG d'Alten Technologies).
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