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(20/08/2010 12:53:46)

SAP et Sybase préparent leur plateforme mobile pour 2011

SAP et Sybase ont tenu une conférence d'étape ce jeudi 19 août, entre Boston et Francfort, soucieux d'éclairer le marché et ses observateurs sur les progrès réalisés depuis le rapprochement des deux sociétés en mai dernier. Evidemment pressés de questions de toutes parts depuis lors, ils ont tracé hier, à grands traits, leurs plans pour les mois à venir, sans donner énormément de détail néanmoins. D'ici neuf mois, SAP et Sybase livreront une plateforme de développement mobile sur laquelle ils travaillent conjointement. Basées sur des standards ouverts, celle-ci supportera les principaux systèmes d'exploitation mobiles et terminaux.

Un kit de développement (SDK) sera fourni, permettant de bâtir interfaces utilisateurs et workflow. « Nous n'allons pas porter les applications vers les mobiles, mais permettre au terminal mobile d'accéder aux applications », a expliqué Jim Hagemann Snabe, co-CEO de SAP. Il précise qu'il sera ainsi possible, depuis un terminal mobile, d'exploiter les informations gérées dans la Business Suite de SAP (qui rassemble l'ERP et ses solutions de gestion périphériques) ou dans la suite hébergée Business ByDesign, et de tirer parti d'applications analytiques.

Mais pour l'instant, rien de concret donc, si ce n'est bien sûr les applications mobiles déjà co-développées par les deux sociétés avant le rachat de mai dernier, Sybase Mobile Sales pour SAP CRM et Sybase Mobile Workflow pour la Business Suite.

Comme prévu, Sybase reste indépendant

Depuis Boston, John Chen, PDG de Sybase, a tenu à rappeler, aux côtés de Bill McDermott, co-PDG de SAP, l'indépendance de fonctionnement conservée à sa société. Il est important que l'entreprise garde la culture qui a contribué à son succès et John Chen a tenu à rassurer ses clients sur ce point. L'ensemble des gammes de produits de Sybase continuera à être développé et supporté. « Il n'y a aucun doute là-dessus », a réaffirmé Bill McDermott. L'objectif est que Sybase et SAP poursuivent leur croissance respective. Un peu plus tard, Vishal Sikka, directeur technique et membre du comité exécutif de SAP, a vigoureusement confirmé qu'il n'était pas absolument pas question d'arrêter quelque produit Sybase que ce soit.

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A l'inverse, il est prévu de certifier l'utilisation de la base de données ASE (Adaptive Server Enterprise) avec la suite de gestion de SAP (Business Suite). Cela ne devrait pas être réalisé avant le courant du premier semestre 2011, selon Vishal Sikka (le processus de certification n'ayant rien de trivial). Au passage, il a rappelé que SAP supportait déjà de nombreuses bases de données et qu'il n'était en revanche pas question de remplacer à terme la base de données maison, MaxDB, par ASE. « Il y a plusieurs milliers de clients SAP qui utilisent MaxDB et cette technologie est mise à l'oeuvre dans les appliances analytiques actuellement en préparation », a-t-il souligné en ajoutant ironiquement que le monde était bien assez grand pour accueillir toutes ces innovations.

Se développer plus vite en Chine grâce à Sybase

Hier, les co-PDG de SAP ont expliqué également que le groupe allemand comptait se servir de Sybase comme « tête de pont » pour se développer plus rapidement sur les marchés où le spécialiste de la mobilité est déjà très présent, en particulier la Chine ou le Japon. « Le mobile est le nouveau desktop », a rappelé Bill McDermott en indiquant que SAP comptait étendre rapidement son marché potentiel en s'appuyant sur le succès de Sybase dans ces régions où l'adoption des terminaux mobiles double celle des postes de travail classiques. Jim Hagemann Snabe a évoqué l'intérêt que cette présence pouvait représenter pour diffuser l'offre de gestion « à la demande » Business ByDesign, la Chine étant l'un des six pays où l'application en ligne est actuellement commercialisée.

L'apport des technologies in-memory

Enfin, il a évidemment été question également des technologies « in memory » sur lesquelles les équipes de Sybase et SAP ont chacune de leur côté largement investi depuis plusieurs années. D'une part, les clients se verront proposer une infrastructure pour gérer les applications analytiques de bout en bout, en englobant les aspects de stockage (datawarehouse, datamarts, moteurs de stockage pour les transactions...), de récupération de l'information archivée (discovery) et de restitution des données avec les outils de Business Objects (reporting, scorecarding, tableaux de bord, analyse multidimensionnelle, etc.). D'autre part, les technologies de Sybase et SAP seront combinées pour permettre aux utilisateurs d'accéder en temps réel aux données, où qu'ils se trouvent.

A l'issue de la conférence, les dirigeants de SAP ont été pressés de donner des exemples concrets des bénéfices de l'analyse in-memory pour les entreprises. Jim Hagemann Snabe avait déjà souligné l'intérêt de ces technologies pour le secteur de la distribution par exemple, rappelant l'importance de pouvoir contrôler ses approvisionnements ou sa production en fonction de la demande réelle. Prenant en main une tablette numérique iPad, il a insisté sur les facilités apportées par ce type de terminaux et pronostiqué qu'on devait s'attendre à voir arriver des applications que l'on n'aurait pas pensé à développer avant de disposer de ce type d'outils. A l'instar de John Chen qui l'avait annoncé un peu plus tôt, il a insisté sur la préparation de solutions mobiles spécifiques pour une vingtaine de secteurs d'activité.

Vishal Sikka, de son côté, a évoqué l'utilisation du complex event processing (CEP) pour communiquer des informations en temps réel en provenance des plateformes pétrolières. Les applications de CEP permettent d'analyser au fil de l'eau une grande quantité de données afin de déclencher des actions en fonction d'événements déterminés.

(...)

(20/08/2010 12:32:37)

Intel-McAfee, des risques pour l'innovation dans la sécurité ?

L'acquisition de McAfee par Intel pour 7,68 milliards de dollars et quelques jours après le rachat de Fortify par HP sont, selon certains observateurs, les derniers exemples d'une tendance qui pourrait menacer l'innovation à long terme dans le secteur de la sécurité. Pour surprenante qu'elle soit, l'opération du fondeur de Santa Clara s'inscrit dans une suite d'acquisition réalisée par d'autres grandes sociétés de l'informatique IBM, EMC, Cisco.

Ces différentes opérations soulignent la robustesse continue du marché de la sécurité. Intel a accepté de payer près de 8 milliards de dollars pour une entreprise ayant réalisée moins de 2 milliards de dollars de revenus en 2009. Les analystes constatent que le prix de cette transaction est un signe important pour l'avenir du secteur.

Pour autant dans cette frénésie de rachat aussi bien de grands que de petits éditeurs de logiciel de sécurité, un des grands perdants pourrait être l'innovation. « Je pense qu'il  y aura un gros impact sur l'innovation », a déclaré Jan Oltsik, analyste chez Enterprise Strategy Group et d'ajouter « les acquisitions n'améliorent pas l'esprit d'innovation des petites structures quand elles sont intégrées au sein d'une division de sociétés plus importantes ».

Des exemples récents

L'analyste prend comme exemple TippingPoint acquis par 3Com en 2005, puis par HP à la fin 2009 ou Internet Security System racheté par IBM pour 1,3 milliards de dollars. «  ISS et TippingPoint étaient  deux entreprises de sécurité très novatrices jusqu'à ce qu'elles soient rachetées », explique-t-il et de constater que  « HP semble vouloir réinvestir dans TippingPoint, qui attend depuis des années de retrouver sa capacité novatrice. La même chose est vraie pour  ISS ».  Jan Oltsik conseille aux grandes sociétés de se concentrer sur le développement de produits de sécurité intégré. « Le gouvernement est prêt à financer ces types de solutions. Des sociétés comme Cisco, Juniper, RSA, Symantec doivent prendre conscience de cet énorme potentiel dans les années à venir » conclut-il.

Sur les acquisitions, Matt Kesner, CIO chez Fenwick & West, un cabinet d'avocats basé à San Francisco souligne que « ces opérations étoffent le portefeuille des produits de sécurité aux grandes entreprises IT » et d'ajouter « que les clients ne pensent pas ensuite aux implications de ces acquisitions sur les logiciels achetés ». Il est prouvé que ces opérations de croissance externe ont un effet négatif sur l'innovation. Matt Kesner se déclare « un peu triste au sujet de la vague d'acquisitions d'éditeurs de sécurité ». L'environnement actuel des menaces exige une «innovation réelle» de la part des fournisseurs de sécurité. «  Ce type d'innovation tend à provenir des petites entreprises » précise-t-il.

Une vision optimiste

Un écho un peu plus optimiste se trouve auprès de Richard Stiennon, analyste de recherche en chef chez IT-Harvest. Il note en effet que les investissements continuent sur le marché de la sécurité qui s'accompagne d'une demande forte et continue de solutions de sécurité. Il constate que ce marché se développe à un taux de 22% par an et que les plus petites entreprises (donc les plus innovantes) ont doublé en taille chaque année. Enfin, il précise que «malgré les acquisitions, il reste 1 400 fournisseurs sur ce marché,  c'est un gain net de 200 au cours des trois dernières années. »

(...)

(20/08/2010 12:03:11)

Trimestriels Dell : le marché entreprises en forte hausse

La croissance de Dell pour le second trimestre de son année fiscale, par rapport aux résultats de l'an dernier, est généralisée. Le chiffre d'affaire annoncé s'élève à 15,5 milliards de dollars, soit une hausse impressionnante de 22% sur la même période, et qui dépasse les estimations de Thomson Financial qui s'attendaient à 15,2 milliards. Dell note une importante progression de ce chiffre dans les pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), qui représente 12% des revenus totaux, et donc une augmentation de 52%. Le bénéfice net de l'entreprise suit la même tendance, passant de 472 millions de dollars pour le second trimestre de l'année précédente à 545 millions pour celui-ci, grimpant donc de 16%. Le revenu par action est pour sa part majoré de 0,4 $, s'affichant désormais à 0,28 $.

Des chiffres très positifs pour les produits professionnels

Le marché des entreprises a très largement contribué à de tels résultats. Celles-ci ont en effet, d'après Dell, procédé mondialement à un rafraichissement de leurs équipements informatiques, qu'il s'agisse de serveurs, de réseaux, de stockage ou bien même juste des PC portables et de bureau. Les ventes de serveurs et réseaux, justement, ont bondi de 35% pour atteindre 1,89 milliards de dollars notamment grâce à de fortes livraisons de blades. Les équipements de stockage ont opéré une hausse de 13%, représentant 624 millions de revenus, contre 1,9 milliards pour les servicesen hausse de 57%. Le renouvellement des PC d'entreprises a lui aussi globalement fait flamber les ventes. Les ordinateurs de bureau ont compté à hauteur de 3,87 milliards de dollars (+17%) du CA, tandis que les notebooks se sont élevés à 4,7 milliards (+21%). Des responsables de Dell prévoient que ce cycle de renouvellement perdurera pendant encore 24 mois. Le principal moteur de cette embellie est la mise à niveau du parc informatique vers Windows 7.

Le grand public stagne pour le moment

Néanmoins, le marché à destination des consommateurs est resté pour sa part relativement stable, à 2,9 milliards de dollars. « Nous avons en effet vu la demande s'affaiblir vers la fin du trimestre » confirme Brian Gladden, directeur financier du groupe. Il estime toutefois que ce marché devrait reprendre vers la fin de l'année, et note que sur les huit derniers mois, les prix de vente des PC est resté stable. Le PDG de la société, Michael Dell, a lui même annoncé que des produits à destination des consommateurs étaient prévus pour les prochains mois, sans donner de détails, mais précisant tout de même que l'entreprise soutenait l'OS Android de Google, déjà utilisé par la tablette Streak.

Ces chiffres doivent faire plaisir à Michael Dell, récemment réélu à la tête du groupe et ce malgré le désaveu de nombreux actionnaires remettant en question ses capacités à diriger efficacement. 25,2% d'entre eux se sont en effet refusés à soutenir cette réélection durant le vote.

Illustration : Michael Dell
Crédit Photo : D.R.

(...)

(20/08/2010 10:54:41)

Le Crédit Agricole saute le pas du réseau social d'entreprise

La Fédération Nationale du Crédit Agricole réunit les 39 caisses régionales et a notamment pour rôle de faciliter le partage des bonnes pratiques remontées du terrain. Or sa communication était plutôt verticale. Elle souhaitait donc faciliter la collaboration entre dirigeants et salariés de l'ensemble du réseau en recourant aux outils dits « 2.0 » en lieu et place d'outils plus traditionnels comme un journal papier. Les échanges devaient pouvoir comporter non seulement des textes mais aussi des vidéos et des images.

Elle a donc mis en oeuvre un site web collaboratif doté d'un réseau social et comportant des groupes thématiques. Chaque « club » ainsi créé possède un espace d'actualités de l'activité des membres, un espace de discussion et un espace de stockage et de partage de documents.

A ce jour, 3000 participants ont rejoint l'outil construit en utilisant Jalios Social Collaborative Suite.

Le coût du projet n'a pas été précisé. (...)

(20/08/2010 10:54:25)

5 milliards d'objets connectés cet été

La barre des 5 milliards d'objets connectés à internet a été franchie durant le mois d'août. Dans 10 ans, ce chiffre aura plus que quadruplé selon IMS Research qui étudie la base installée d'équipement connectés au Web.

En surface, cette seconde vague de croissance des terminaux connectés sera portée par les téléphones mobiles et l'électronique grand public. Mais un phénomène plus grand, bien que invisible, va dynamiser la croissance : les communications en mode « machine-to-machine » telles  que les réseaux intelligents (smart grid), les solutions de surveillance et de sécurité publique, le contrôle du trafic automobile et des parkings, ainsi que les réseaux de capteurs. Aujourd'hui, il existe environ 1 milliard d'ordinateurs régulièrement connectés à internet. Ces classes de terminaux, incluant les PC et les ordinateurs portables ainsi que leurs équipements de réseau associés continuent de croître.

Mais les produits cellulaires, tels que les smartphones ont dépassé ce total et ont une croissance bien plus rapide. Additionnez les tablettes, les livres électroniques, les TV connectées, les caméras, les cadres photo numérique et tout autre équipement pouvant être connecté et on arrive rapidement à un total de 22 milliards de produits connectées ou connectables à Internet en 2010 toujours selon IMS Research.

Un développement exponentiel


L'institut prédit que dans 10 ans, 6 milliards de téléphones seront en circulation et la plupart seront connectés. Les 2,5 milliards de télévisions existantes seront pour la plupart remplacées par des télévisions connectés à internet, directement ou via une set-top box. La majeure partie du milliard de voitures qui roule actuellement seront remplacées par des modèles plus récents qui disposeront d'un accès Internet embarqué.

Cependant, comme dit plus haut, le plus grand réservoir de croissance potentiel concerne le machine-to-machine selon le président d'IMS Research, Ian Weightman. L'institut Gartner  a d'ailleurs nommé le MtoM comme étant une des technologies de l'année 2010. Du côté des constructeurs, Qualcomm et Verizon ont créé, il y a un an, une co-entreprise dédiée ce marché spécifique.

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