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(19/08/2010 18:46:56)
Indicateur mensuel Apec : +15% sur les offres IT en un an
La fonction informatique a représenté un peu plus de 29% des offres d'emploi confiées à l'Apec en juillet 2010, avec 8 452 offres sur un total de 28 819. Par rapport à juillet 2009, l'évolution est nette sur cette fonction : +77% (il y a un an, l'Apec disposait de 4 472 offres dans cette catégorie).
Néanmoins, en chiffres cumulés, sur douze mois glissants, la progression s'élève à 15% sur les offres concernant les cadres évoluant dans le secteur IT (79 888 sur 285 557 offres au total), sur la période allant d'août 2009 à juillet 2010 par rapport à la période allant d'août 2008 à juillet 2009. C'est un peu moins que pour l'ensemble des offres qui ont augmenté de 17% sur douze mois.
Technologies web, en hausse sur douze mois
La catégorie « Informatique de gestion » est toujours celle qui regroupe le plus grand nombre d'offres d'emploi IT : 3 296 en juillet 2010 (en augmentation de 11% sur douze mois glissants). Mais en un an, la demande qui a le plus fortement augmenté reste celle portant sur des postes requérant des compétences dans les technologies Internet et autour des sites web. L'association pour l'emploi des cadres comptait 960 offres dans cette catégorie en juillet, et 7 248 en chiffres cumulés sur douze mois glissants, soit une hausse de 529%.
La catégorie « Informatique industrielle » (1 065 offres en juillet) est en légère baisse (-4%) sur douze mois glissants. Les offres concernant les postes de direction informatique se maintiennent (233 en juillet, 226 en juin). Elles ont été multipliées par trois en cumul sur douze mois glissants (1 750 offres).
Les opérateurs télécoms domineront le marché du cloud d'ici 2 ans
Les « Telcos » devraient prochainement être les acteurs principaux du cloud computing. Peter Hall, analyste du marché chez Ovum affirme en effet que les utilisateurs de ces services devraient croître rapidement durant les prochaines années. « Nous nous attendons à ce que l'intérêt grandisse vivement pendant les deux ou trois prochaines années, il est donc temps pour les opérateurs de développer des stratégies concernant leur entrée sur le marché ».
Selon lui, cette avancée est logique pour ces fournisseurs qui utilisent actuellement des datacenters pour stocker leurs données. « Ils ont un historique, du moins pour les plus importants, en matière de mise à disposition des services et hébergements gérés par des datacenters, et ont combiné ceci avec leur expertise en réseau et en sécurité pour fournir à leur clientèle des services sur le cloud ».
Un rapport documenté
Ce rapport se base sur l'étude mondiale de 150 entreprises de plus de 1 000 salariés, et intègre des contributions d'Orange Business Services, AT&T et Verizon. Peter Hall précise que chaque société interrogée était bien consciente du lien direct entre le cloud computing et leur coeur de métier. « Tous les acteurs en question ont vu que le cloud pouvait profiter à leurs compétences de base, et Orange a même appliqué le terme « opérateur IT » pour refléter cette évolution de son rôle de fournisseurs de services IT, et ce par analogie à son rôle d'opérateur télécom. ». L'analyste veut néanmoins rassurer ceux qui n'auraient pas encore développé de stratégie cloud, les utilisateurs finaux étant encore prudents face à ce marché « embryonnaire ».
Crédit Photo : D.R.
Adobe AIR bientôt disponible pour Android 2.2
Adobe a confirmé la mise à disposition d'ici la fin de l'année de sa plateforme AIR (Adobe Integrated Runtime) pour Android 2.2. « Cela permettra aux développeurs d'enrichir les applications dédiés aux terminaux sous Android », a déclaré le porte-parole Stefan Offerman, dans une réponse par courriel à des questions. « AIR prend en charge des fonctionnalités spécifiques des systèmes d'exploitation mobiles, ainsi que les dispositifs tels que le multi-touch, l'accéléromètre, la géolocalisation ou l'orientation de l'écran ». Les développeurs peuvent ainsi travailler sur des applications indépendamment du navigateur utilisé.
AIR pour l'OS mobile de Google est actuellement en version bêta. Motorola, qui a lancé aux Etats-Unis, le Droid 2, premier terminal sous Android 2.2 a annoncé soutien à cette initiative, souligne Stefan Offerman.
Le PDG de Google dénonce le côté obscur des réseaux sociaux
Le PDG de Google, Eric Schmidt, admet son inquiétude quant à l'excès d'informations partagées sur Internet et prédit qu'un jour les individus devront aller jusqu'à changer leur nom et se réinventer une identité pour fuir leur passé numérique. Ce point de vue pourrait paraître extrême, mais les réseaux sociaux, de par leur expansion, poussent à la redéfinition des concepts de confidentialité et d'identité. Les avantages de l'évolution du web et du réseautage social sont pourtant nombreux : Facebook et Twitter ont rendu possible à leurs utilisateurs des retrouvailles avec amis et familles. Ils leur ont fourni une plateforme de partage d'informations. L'aspect « temps-réel » des mises à jour de statuts ont aussi transformé les usages et le mode d'accès aux actualités. Néanmoins, ces réseaux peuvent aussi être un bon moyen pour ruiner une réputation et se mettre dans d'inconfortables et durables situations. Dès qu'un élément est mis en ligne, il est partagé en l'espace de quelques secondes tout autour de la planète et est accessible potentiellement pendant des dizaines d'années.
Risques pour la vie professionnelle...
Il n'est pas rare de partager les informations des comptes de réseaux sociaux sur lesquels ont est inscrits dans des candidatures à des offres d'emplois. Les employeurs peuvent vouloir vérifier les profils Facebook et l'historique des tweets sur Twitter pour évaluer la personnalité des candidats. La façon de se comporter sur Internet offre alors un aperçu brut et sans trop d'artifice de qui est réellement l'individu. Cela peut-être bien plus efficace que les batteries de tests psychologiques utilisés depuis des années. Ces réseaux peuvent aussi être utilisés pour la situation inverse au recrutement. La liste des personnes licenciées à cause d'un statut Facebook ou d'un tweet ne cesse en effet de s'allonger. C'est toujours une bien mauvaise initiative que de malmener son patron, se plaindre de son futur emploi, ou de se vendre en postant des photos de la plage pendant un congé maladie sur ces plateformes.
Les banques aussi, avant d'accorder un prêt, se basent parfois sur le réseau de connaissance de l'utilisateur du réseau social, et vérifient les données bancaires de ses membres, si tant est qu'ils aient déjà eu recours au même organisme, pour s'assurer de la solvabilité potentielle du demandeur. Elles utilisent des services comme Rapleaf pour scanner ces réseaux et déterminer le risque encouru à prêter de l'argent à cette personne en fonction de ses relations.
...et pour la vie personnelle
Il paraît par ailleurs évident que les conjoints sont amis sur Facebook et sont followers de l'un et de l'autre sur Twitter. Tout partager pourrait paraître une bonne idée jusqu'à ce que cela ne le soit plus. Si la relation se termine, il faut supprimer l'ex de la liste d'amis et faire attention à ce qui est mis en statuts ou en tweets. Un article du Time Magazine raconte que « les avocats adorent ces sites qui peuvent s'avérer être de véritables mines d'or. Est-ce que la petite amie de votre ex-mari a tweeté sur l'obtention de bijoux ? Le tribunal pourrait voir cela comme des actifs maritaux étant cédés à un tiers. Est-ce que votre femme a déclaré être incapable de trouver un emploi ? Votre avocat devrait demander pourquoi elle procède à des entretiens d'embauche sur LinkedIn ».
Internet n'oublie rien. Il a une capacité quasi infinie d'archivage des données qui peuvent être parcourues en quelques secondes grâce à des moteurs de recherche. Les critiques d'Eric Schmidt interviennent d'ailleurs paradoxalement à une période où l'entreprise accumule les éléments constitutifs d'un futur réseau social maison, Google Me, sensé faire de l'ombre à Facebook.
Illustration : Eric Schmidt
Crédit Photo : D.R.
Intel rachète McAfee pour 7,68 milliards de dollars
Surprise estivale, Intel vient d'annoncer sa volonté d'acquérir l'éditeur de logiciel de sécurité McAfee. La société de Santa Clara va proposer 48 dollars par action aux actionnaires de MacAfee, soit un montant total de 7,68 milliards de dollars. Le comité exécutif de l'éditeur a donné son assentissement à cette offre.
« Avec une croissance rapide des équipements connectés à Internet, de plus en plus d'éléments de notre vie se trouvent maintenant en ligne » a déclaré Paul Otellini, PDG d'Intel sur ce rachat et d'ajouter « dans le passé les performances techniques et la connectivité ont défini les besoins de l'informatique. A l'avenir, la sécurité va devenir le troisième pilier de cette expérience numérique ». Le PDG de McAfee partage cette analyse « le modèle de cybersécurité actuel n'est pas extensible avec le développement des terminaux connectés. Nous aurons besoin d'un changement de paradigme et Intel est le meilleur partenaire pour cela ».
McAfee a réalisé un chiffre d'affaires de 2 milliards de dollars en 2009 et comprend 6 100 employés dans le monde.
Une évolution vers les services
Surprenante au premier abord, cette acquisition s'inscrit dans une double tendance, la consolidation et la diversification. La première a vu plusieurs opérations de rapprochement entre les éditeurs de logiciels de sécurité. Ainsi, très récemment, McAfee a annoncé l'acquisition de Tencube, qui développe la suite de sécurité mobile WaveSecure. De son côté, Symantec s'est offert au mois de mai dernier le spécialiste de l'authentification Verisign. Juste avant, le même acteur avait racheté PGP et Guardian Edge.
L'autre phénomène est la diversification des constructeurs d'équipements informatiques. Avec le développement du cloud computing, les services sont devenus des enjeux stratégiques. Récemment, HP a annoncé l'acquisition de Fortify. Cet éditeur est spécialisé dans les logiciels de sécurité et de mise en conformité des applications durant leur cycle de développement, c'est-à-dire dans l'analyse du code afin de rechercher ses vulnérabilités potentielles. De son côté IBM a racheté en juillet dernier BigFix, société spécialisée dans le déploiement de solutions de sécurité à grande échelle.
Une récente étude du Gartner montrait également que le marché des logiciels de sécurité va augmenter dans les années à venir. En 2010, les solutions à destination des entreprises devraient atteindre 3 milliards de dollars. Pour les années à venir, les services de gestion d'identification et d'accès (IAM) sont évalués à 14 milliards de dollars en 2014.
Illustration : David DeWalt, PDG de McAfee (crédit photo : DR)
HP passe par des chasseurs de tête pour remplacer Mark Hurd
Hewlett-Packard a engagé la firme de recherche de cadres Spencer Stuart pour trouver le remplaçant de son ancien PDG Mark Hurd, ayant démissionné suite au scandale de harcèlement sexuel dans lequel il est toujours empêtré. Le cabinet, basé à Chicago, dirigera un comité incluant aussi Marc Andreessen, Lawrence Babbio Jr. et Joel Hyatt, membres du conseil d'administration de HP. Ce comité devrait considérer des candidats à la fois internes et externes à l'entreprise pour « identifier un PDG capable d'accompagner HP dans sa prochaine phase de croissance » précise la société. Elle indique aussi qu'elle ne commentera plus cette recherche avant d'avoir déniché et nommé le prochain directeur général.
Une journaliste chevronnée à la communication du groupe
La société a aussi nommé Connie Guglielmo, journaliste depuis plus de 20 ans, à la direction de la communication dès le 1er septembre prochain. Celle-ci avait d'ailleurs écrit des articles sur le départ de Mark Hurd pour Bloomberg News. Cette décision est particulièrement notable étant donné qu'un scandale en 2006 avait vu HP admettre qu'il avait espionné plusieurs journalistes et les membres de son propre conseil d'administration pour déceler les sources de fuites aux médias. Trois directeurs avaient alors été contraints de démissionner, dont Patricia Dunn alors présidente du conseil.
Crédit Photo : Spencer Stuart
Trimestriels NetApp : des ventes toujours en nette progression
Les ventes de solutions de stockage de NetApp ont encore une fois progressé de près de 51% entre mai et juillet 2010, à 720,8 millions de dollars (contre 478,2 M$ l'an dernier). Pour le fabricant californien, cette période correspond au premier trimestre de son exercice fiscal 2011. Sur le trimestre précédent, fin avril, il avait déjà enregistré une belle hausse de 50% sur ses ventes trimestrielles de produits. Le chiffre d'affaires global progresse de 36%, à 1,14 milliards de dollars. Il inclut les licences logicielles et la maintenance (174,7 M$), ainsi que les services (242,3 M$).
Quant au bénéfice net de ce premier trimestre fiscal, il a presque triplé, à 142 M$, par rapport à la même période l'an dernier (51,7 M$).
Des accords stratégiques avec Microsoft, Cisco et VMware
Pour Tom Georgens, le PDG de la société, ces performances confirment que le choix des départements IT se porte sur les produits NetApp lorsqu'ils doivent transformer leurs datacenters. Mais le fabricant explique aussi sa croissance par le renforcement de ses relations stratégiques avec Microsoft, auxquelles s'ajoutent d'autres partenariats importants. Ces derniers se sont récemment illustrés à travers la solution full FCoE (Fibre Channel over Ethernet) annoncée en juillet avec VMware et Cisco. Des initiatives qui visent à élargir son offre sur le marché du cloud computing, qu'il s'agisse d'environnements publics ou privés.
L'accord avec Microsoft, qui court sur trois ans, porte également sur des technologies d'infrastructure virtualisée, combinant les solutions de NetApp avec Windows Server 2008 R2, Hyper-V Server 2008 R2 et System Center de Microsoft. La collaboration avec l'éditeur de Redmond a par ailleurs déjà conduit NetApp à livrer le logiciel SnapManager 6.0 pour SharePoint 2010, conçu pour faciliter la gestion des données au sein de l'application de collaboration de Microsoft.
Pour le trimestre en cours, NetApp prévoit que son chiffre d'affaires s'établira entre 1,16 et 1,21 milliard de dollars, soit une progression estimée qui se situerait entre 27,5% et 33% par rapport au trimestre clos le 30 octobre 2009.
Brocade prêt pour le 100G Ethernet pour les datacenters
Le standard 802.3ba a été ratifié en juin dernier en définissant les spécifications de la connectivité 40 et 100 G Ethernet. Les équipementiers réseaux travaillent rapidement pour intégrer notamment le 100 G Ethernet, réclamés par les besoins de capacités de certaines grandes entreprises. Cisco et Juniper avaient choisi d'intégrer des modules 100 G Ethernet en mode draft en attendant la ratification des spécifications.
Brocade devrait donner plus de détails sur le module le mois prochain, où Dave Stevens, CTO, fera une présentation à la presse au siège de la société à San José. Le NetIron MLX 32, haut de gamme de la famille 32 ports MLX, devrait selon le dirigeant, embarquer 32 ports 100 G Ethernet. Actuellement, il peut être équipé de 256 ports 10 G Ethernet ou 1 536 ports Gigabit Ethernet.
L'équipementier utilise deux MLX 32 pour son récent datacenter de San José. Cela lui a permis de consolider les ressources qui étaient auparavant réparties sur 3 établissements. Les commutateurs MLX permettront à Brocade de supprimer la couche agrégation, ou la commutation « top of rack » au niveau réseau du datacenter. «Cela laissera plus d'espace pour les serveurs tout en réduisant les besoins en énergie », souligne Dave Stevens. D'autres fonctionnalités ont permis à la société de réduire de 37% la consommation d'énergie, par rapport à celle utilisée par les 3 autres centres de calcul.
Illustration: Brocade Datacenter
Crédit Photo: Brocade Photos
(...)(19/08/2010 11:33:58)Intel s'approprie des parts de marché d'AMD sur les serveurs
Intel a gagné des parts sur le marché des microprocesseurs pour serveur, prenant avantage de la lenteur de renouvellement des produits d'AMD si l'on en croit des chiffres publiés mercredi par IDC. Le fondeur de Santa Clara a fourni 93,5 % de ces processeurs au second trimestre, contre 89,9 % à la même époque en 2009, tandis qu'AMD est passé de 10,1 % à 6,5% sur cette période. Cette perte de parts de marché s'est principalement produite entre le premier et le second trimestre. Il paye le retard des fabricants de serveurs à proposer les processeurs Opteron série 6000. « Intel a vu ses ventes augmenter grâce aux produits Xeon DP 32 nanomètres et Xeon MP 45 nanomètres. Par comparaison, tandis qu'AMD lançait ses processeurs Opteron 8 et 12 coeurs, les OEM ne se sont pas rués dessus, et ne les ont livrés qu'en faible quantité au second trimestre. Je pense que cela devrait changer durant le troisième » a déclaré Shane Rau, analyste pour IDC. « On peut présumer que leurs chiffres ne seront pas autant plombés par ces problèmes de transition durant les deux derniers trimestres de l'année fiscale » a confirmé Dean McCarron, analyste chez Mercury Research.
Des chiffres pas si mauvais pour AMD
Sur le marché global des x86, incluant les serveurs, les ordinateurs de bureau et les processeurs mobiles, les chiffres sont plus positifs pour AMD, sa part de marché étant passée de 18,8 % à 19 % des processeurs livrés entre les deux premiers trimestres. Les parts sur les puces à destination des notebooks ont elles aussi augmentées sur cette période, de 12,1 % à 13,7 %, là où Intel a perdu du terrain, ses parts tombant à 86,1 % alors qu'elles s'élevaient à 87,8 % au premier trimestre.
Pour les processeurs de PC de bureau, Intel a néanmoins gagné un demi point, grimpant à 72,2 % des livraisons. Via Technologies représentait quant à elle, au second trimestre, 0,3 % des livraisons totales de processeurs, contre 0,2 % au premier, mais surtout contre 0,5 % à la même période en 2009. Les livraisons totales, tous fournisseurs confondus, étaient en hausse de 30,8 % d'une année sur l'autre pour le second trimestre, marquant le retour des investissements en équipement informatique. Le marché des mobiles a connu la plus forte hausse, suivi ensuite par celui des serveurs.
Crédit Photo : D.R.
Verizon s'essaye au gigabit en fibre pour l'abonné
C'est de la vitesse ! Verizon a mené un essai complet sur le terrain sur son réseau de fibre optique FiOS, dans lequel il fournit une bande passante approchant 1 Gbit/s. Dans un premier temps, le test a été réalisé auprès de clients professionnels à Taunton dans le Massachusetts (Etats-Unis). FiOS est une offre de triple play (internet, télévision et téléphonie fixe) sur réseau optique.
L'opérateur précise que la démonstration, réalisée en juin via son réseau optique passif gigabit (GPON), était conçue pour montrer qu'aujourd'hui l'équipement FiOS peut prendre en charge une bande passante plus élevée, incluant un débit de 1 Gbit/s, sans provoquer de changements majeurs sur le réseau. La plate-forme GPON, développée par l'équipementier Motorola, accepte des bandes passantes de 2,4 Gbit/s sur les flux descendants et de 1,2 Gbit/s sur les flux montants. Par ce test, Verizon va augmenter sensiblement les débits fournis aux particuliers, limités aujourd'hui à 50 Mbit/s pour les flux descendants.
Plus de débits, de services et de concurrence
Brian Whitton, directeur exécutif du groupe technologique chez Verizon, explique dans un communiqué que "cette capacité en bande passante nous permettra de continuer à satisfaire les besoins des clients FiOS en offrant davantage de bande passante afin de délivrer des services tels que la TV en 3D, la TV ultra Haute Définition, les jeux multijoueurs ainsi que la conférence vidéo en HD".
Les débits réels actuels obtenus lors des essais sur le terrain étaient de 925 Mbit/s pour un serveur local et de plus de 800 Mbit/s pour les serveurs de test régionaux. L'entreprise précise que le service FiOS existant a été maintenu et que le test n'a pas dégradé les services voix, données ou vidéo des clients. Verizon a de grands projets pour sa marque FiOS. L'entreprise travaillerait avec Motorola sur le développement d'une tablette qui permettrait au client de regarder la TV numérique délivrée par l'offre triple play.
L'opérateur américain rejoint ainsi la volonté d'un acteur comme Google de proposer lui aussi du très haut débit en fibre optique dans certaines villes américaines. L'éditeur de Moutain View souhaite proposer lui aussi un débit de 1 Gbit/s et plus de 1100 villes se sont déjà déclarées intéressées pour l'expérimentation. Il faudra attendre la fin de l'année pour connaître le nom des lauréats et peut-être aussi le tarif d'une telle connexion.
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