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(25/02/2009 11:33:19)
24 heures après la panne de Gmail, Google aurait trouvé la cause
Après la panne qui a affecté les utilisateurs de Gmail partout dans le monde hier matin pendant 2 heures et demi (voire beaucoup plus pour les plus malchanceux), Google vient tout juste d'avancer une explication pour ce qui s'est passé. L'éditeur du service de messagerie gratuit s'est excusé platement et publiquement, a promis 15 jours gratuits aux entreprises utilisant son service payant, mais est longtemps resté coi sur les causes de cette interruption de service. La seule piste disponible était le fait que les utilisateurs de smartphones (Blackberry, iPhone) n'avaient pas eu de problème, « ce qui laisserait penser à un problème d'affichage », avançait-t-on sans grande conviction au service de presse. Acacio Cruz, responsable de la fiabilité du service, a fini par indiquer sur le blog officiel de Google que tout serait parti d'une mise à jour sur un serveur en Europe. Elle aurait créé des « effets de bord », surchargeant un autre datacenter, qui lui-même aurait débordé sur les autres, et ainsi de suite en cascade. L'incident, somme toute banal pour un service applicatif en ligne, prend une ampleur particulière pour deux raisons. D'une part parce que le service compte la bagatelle de 113 millions d'utilisateurs (source ComScore), d'autre part parce que Google est à la pointe du combat en ce qui concerne les applications en ligne, et la fiabilité de ces dernières est un des premiers critères scrutés par les entreprises. Or, Google multiplie tant les services que les avanies ; quelques exemples : bug dans l'agrégateur de flux Google News la semaine dernière ou dans la messagerie instantanée Gtalk en décembre dernier, résultats de recherche pour le moins étonnants fin janvier (on se souvient du lugubre 'Ce site peut endommager votre ordinateur'), Gmail inutilisable à de multiples reprises en août dernier... Toutefois, il faut aussi relativiser : sauf volonté de souscrire l'abonnement Premier, le service est gratuit, il ne coûte pas un liard en personnel ou machines sur site, et un taux d'interruption de service de moins de 9h dans l'année correspond à un taux de fiabilité de 99,9%. Comme le souligne Gartner , le Saas (Software as a service, services applicatifs en ligne) a ses inconvénients mais aussi ses indéniables avantages. (...)
(19/02/2009 17:23:02)Sun propose son protocole de gestion des clés en Open Source
Dans sa volonté d'aller vers toujours plus d'Open Source, Sun met à disposition de la communauté son API (Application Programming Interface) de gestion des clés de chiffrement. Celle-ci est désormais disponible en téléchargement gratuit sur le site d'Open Solaris sous licence BSD. Elle permet de faire communiquer les logiciels de gestion des clés et les appareils chargés de lire des données chiffrées, comme les lecteurs de bande ou de disque. Cette API est déjà présente dans les baies de stockage StorageTek et les lecteurs de bande LTO4 de HP, utilisés dans les librairies Sun. Cette annonce intervient quelques jours seulement après celle faite par EMC, IBM et HP. Les trois constructeurs prévoient de soumettre leur propre protocole, KMIP (Key Management Interoperability Protocol), à l'organisme de standardisation Oasis. Piotr Polanowski, responsable du chiffrement chez Sun, affirme d'ailleurs que l'initiative de son groupe est complémentaire de KMIP, précisant que les autres éditeurs comptent inclure Sun dans la définition de leur API. En l'absence d'explications du côté des promoteurs de KMIP, cela apporte surtout un peu plus de confusion avant une éventuelle standardisation. Sun travaille actuellement avec des organismes tels que l'IEEE et Oasis (Organisation for the Advancement Structured Information Standards). (...)
(18/02/2009 17:46:14)Facebook plie face à l'ire de ses membres
Machine arrière toute. Face aux nombreuses réactions des internautes choqués par les modifications apportées aux conditions générales d'utilisation, Facebook joue la carte de l'apaisement. « Nous avons décidé de revenir à nos conditions d'utilisation précédentes », indique ainsi Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, sur son blog. Comme nous l'indiquions hier, le site communautaire avait discrètement supprimé, le 4 février, une clause qui prévoyait l'effacement des données publiées par les utilisateurs désirant se désinscrire de Facebook. En revanche, le réseau social avait conservé l'article rappelant son « droit irrévocable, perpétuel, non-exclusif (...) » d'utiliser tout contenu à sa guise. Mark Zuckerberg avait beau jeu de rappeler que ces dispositions n'avaient pour autre but que de s'offrir une protection légale, pêchaient uniquement par excès de formalisme, et ne remettaient aucunement en cause la propriété des utilisateurs sur leur contenu, cela ne suffisait pas à calmer les ardeurs des internautes, effrayés par une telle atteinte aux données personnelles. Promis, affirme le jeune patron de Facebook, la prochaine version des conditions d'utilisation ne soulèvera pas une telle polémique. Surtout, « elle sera écrite clairement, dans un langage que tout le monde peut comprendre ». Et pour prouver sa bonne foi, il invite les membres du réseau social à suggérer ce que devrait contenir la future charte. (...)
(17/02/2009 15:11:35)Facebook change ses conditions d'utilisation et inquiète les internautes
Facebook fascine par son fulgurant succès ; Facebook amuse et rend service à ses 150 millions d'utilisateurs ; mais Facebook inquiète par ses conditions d'utilisation faisant, en apparence, peu de cas du respect de la vie privée. Le réseau social a ainsi modifié en début de mois les termes de la licence utilisateur que les internautes souhaitant utiliser le service sont contraints d'accepter. Y figure notamment une disposition précisant que les inscrits accordent à Facebook « le droit irrévocable, perpétuel, non-exclusif, transférable et mondial d'utiliser, copier, publier, diffuser, stocker, conserver, transmettre, scanner, reformater, modifier, éditer, traduire, extraire, adapter et distribuer à des tiers tout contenu » publié par les utilisateurs. Surtout, le réseau social a supprimé une mention qui permettait aux internautes de supprimer les données liées publiées sur leur profil : « Si vous choisissez de retirer votre contenu utilisateur, la licence ci-dessus expirera automatiquement, mais reconnaissez toutefois que la société peut en conserver une archive ». Ces conditions d'utilisation, qui n'avaient pas soulevé de polémique avant que le blog The Consumerist ne s'en fasse l'écho, n'ont pas tardé à susciter l'émoi des utilisateurs, inquiets de constater que le contenu qu'ils choisissent de partager ne leur appartient plus une fois mis en ligne. Selon le blog, « tout ce que vous publiez peut être utilisé par Facebook de n'importe quelle façon, éternellement, et quelles que soient vos décisions ultérieures ». En clair « vous appartenez à Facebook ». Le fondateur de Facebook se montre rassurant Mark Zuckerberg, le fondateur du site communautaire, a rapidement réagi à ces assertions. Dans un billet de blog publié hier, il assure que « sur Facebook, les utilisateurs détiennent et contrôlent leurs informations. » Soucieux de dégonfler la polémique, le jeune entrepreneur justifie la teneur des conditions d'utilisation par un formalisme nécessairement inhérent à ce genre de document. Autrement dit, Facebook se met à l'abri d'éventuelles poursuites intentées par les utilisateurs en se réfugiant derrière un large paravent juridique. Tout en reconnaissant le besoin de simplifier ces dispositions, Mark Zuckerberg explique la notion de conservation éternelle des données : « Quand une personne partage quelque chose comme un message avec un ami, deux copies de cette information sont créées - l'une dans la partie 'messages envoyés' de l'expéditeur, l'autre dans la boîte de réception du destinataire. Même si la personne désactive son compte, son ami conserve une copie de ce message. Nous pensons que c'est une bonne façon de faire [... et c'est aussi] l'une des raisons pour lesquelles nous avons mis à jour nos conditions d'utilisation ». Au vu des nombreuses réactions irritées des internautes, il n'est pas certain que ces derniers aient été convaincus par les arguments de Mark Zuckerberg. (...)
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