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Smartphones
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(16/12/2010 17:44:19)
Orange intègre le paiement sans contact sur la carte SIM
L'opérateur prend ses engagements en faveur du paiement sans contact. Il lancera à partir du second semestre 2011 une nouvelle génération de cartes SIM et de terminaux mobiles intégrant la technologie NFC (Near Field Communication), permettant à ceux qui les utilisent de réaliser des transactions avec leur téléphone portable. Cette technologie, très développée en Asie, notamment au Japon, peut par exemple servir à valider son titre de transport, payer des billets de spectacle ou régler ses achats chez un commerçant, en passant son combiné devant un lecteur dédié. En France, plusieurs expérimentations sont menées depuis quelques années, et Nice a récemment lancé une offre concrète auprès des commerces et services de la ville (offre Cityzi avec Orange et le terminal Samsung Player One).
Un objectif de 500 000 clients fin 2011
Ces cartes SIM et mobiles labellisés NFC seront proposés par Orange dans le cadre d'offres par abonnement, dans la majorité des pays européens où l'opérateur est présent. En France, il se donne pour objectif d'équiper au moins 500 000 clients avec des mobiles compatibles d'ici fin 2011. A Nice, l'offre Cityzi a déjà converti 3 000 clients au paiement mobile sans contact depuis mai 2010. Le mobile Samsung "Player One Cityzi" sera commercialisé dans toute la France à compter de janvier 2011, indique Orange. Une gamme plus étoffée de terminaux NFC sera proposée dès le printemps.
« Pour que ces services deviennent accessibles à nos clients, Orange travaille avec d'autres opérateurs, des sociétés de transport, des banques, des commerçants et des prestataires de services afin de créer un écosystème qui stimulera le développement de services adaptés aux besoins de chacun » a déclaré Stéphane Richard, PDG de France Télécom/Orange
Un clivage numérique s'installe sur le multi-écran
TNS Sofres publie une étude sur la nouvelle fracture numérique. Elle comporte deux aspects, un positif, l'autre négatif. On peut voir de manière positive le fait que les fractures spatiales (mobile et haut débit) se résorbent. De même les connexions à Internet, depuis le domicile, sont-elles très répandues. 67% des français disposaient d'une telle connexion selon le Credoc en 2009, la proportion varie suivant l'âge de 60% pour les plus de 65 ans, à 99% pour les 15-24 ans.
Toutefois, note l'étude, une nouvelle fracture numérique apparaît avec l'arrivée du multi-écrans. De plus en plus de consommateurs ont plusieurs écrans de connexion possibles. 62% des français possèdent un ordinateur fixe, 31% ont un fixe et un portable, 28% une console de jeux, 20% un smartphone, 16 une console de jeux mobile, 8% un mini-ordinateur, 2% une tablette. 37% des français possèdent au moins un ordinateur et un smartphone, 37% chez les moins de 35 ans. Les clivages tiennent à l'âge et aux revenus, note l'étude. En matière d'usage les critères de revenus sont le plus important. L'étude remarque également que les usages du multi-écrans se portent vers la consultation des réseaux sociaux, la télévision, la consultation des mails.
Des blocages subsistent, avant un équipement plus large des français en multi écrans, estime TNS Sofres : une utilité marginale limitée (l'ordinateur suffit largement), des équipements difficiles à utiliser (15% des utilisateurs de smartphones ou de tablettes les trouvent trop compliqués), des prix trop élevés (20% des français trouvent les smartphones et les ordinateurs portables trop chers), enfin ces appareils paraissent mal sécurisés.
Les smartphones prochaines plateformes des attaques DDoS
Cette enquête de l'Agence Européenne de la Sécurité des Réseaux et de l'Information considère ce risque comme important, même si actuellement il n'existe pas de telles attaques. Cela peut changer, car ces terminaux sont de plus en plus populaires, connectés et la complexité de ces plates-formes pourrait accroître les risques de vulnérabilité.
Les smartphones botnets pourraient ainsi être utilisés pour des attaques traditionnelles comme le spam, la fraude au clic et le DDoS, affirme le rapport. À partir de ces terminaux mobiles, de nouveaux scénarios d'attaques distribuées, comme le spam par SMS ou à la saturation des réseaux de téléphonie. De telles actions pourraient servir de support pour des agressions plus larges sur d'autres infrastructures.
"La couverture de téléphonie mobile est de plus en plus vitale, en particulier dans les cas d'appel d'urgence, cette extension donne aux smartphones une ouverture vers de plus grandes possibilités pour les attaques DDoS avec des conséquences potentiellement graves», selon le rapport. Ce dernier cite l'exemple d'un virus qui a touché en 2001 DoCoMo, le premier opérateur mobile japonais. Le « virus i-mode » s'intégrait dans l'interface du mobile et était capable d'envoyer des messages malveillants et de composer les numéros d'urgence de manière intempestive. « À l'époque, le nombre de terminaux mobiles vulnérables était réduit et l'impact n'était pas significatif, mais, aujourd'hui, une telle attaque aurait pu avoir des conséquences dramatiques sur les numéros d'urgence », précise l'étude.
Des risques classés en fonction des usagers
Le rapport distingue les faiblesses des smartphones et classe le niveau de risque en trois catégories d'usagers : consommateurs, salariés, et dirigeants. L'étude pondère les résultats sur les trois groupes d'utilisateur par le caractère involontaire de divulgation de données sensibles, car beaucoup ne connaissent pas les différentes fonctionnalités de certaines applications. Même si un utilisateur a accepté sciemment le téléchargement d'une application, il ignore peut-être que celle-ci collecte et publie des données à caractère personnel, comme les informations de localisation, très à la mode au sein des réseaux sociaux. Si la plupart des applications disposent de paramètres de confidentialité, nombreux sont les utilisateurs qui ne les modifient pas ou simplement en ignorent l'existence. Pourtant la «divulgation involontaire de données de localisation peut aider des criminels à suivre et tracer les utilisateurs pour par exemple planifier un vol de marchandises de grande valeur», conclut l'étude.
L'Allemagne s'aligne sur l'Europe pour le coût des terminaison d'appel mobile
(Source EuroTMT) La commission européenne ayant décidé de lancer une procédure contre l'Allemagne pour contraindre l'autorité de régulation à appliquer la directive, le régulateur allemand des télécommunications a fini par adopter la recommandation européenne concernant le tarif de la terminaison d'appel (TA). Si les analystes s'attendaient donc à une annonce de baisse de la TA Mobile pour la période commençant à partir du 1er décembre, l'ampleur a toutefois surpris.
Les nouveaux tarifs sont en effet divisés par deux par rapport aux anciens prix ! Et pour certains des quatre opérateurs allemands, la décision va, certainement, provoquer des dégâts significatifs. Lors de la conférence annuelle organisée par la banque Morgan Stanley fin novembre à Barcelone, l'opérateur KPN avait en effet expliqué que chaque diminution d'un centime d'euro de la TA Mobile induisait une réduction de 30 millions d'euros de l'Ebitda de sa filiale allemande.
Un tarif divisé par deux !
Le calcul devient facile à faire. Etant donné que pour E-Plus, le tarif passe de 0,0714 € à 0,0333 € par minute à partir du 1er décembre 2010, l'impact sur l'Ebitda sera de près de 60 millions d'euros en année pleine. Seul gagnant potentiel de cette baisse : l'opérateur historique Deutsche Telekom. Comme la plupart des opérateurs historiques européens, l'opérateur allemand peut en effet compenser la baisse de sa terminaison d'appel mobile par des coûts moindres pour les appels fixe vers mobile. Encore faut-il que les tarifs proposés par le régulateur allemand soient définitivement entérinés (ils sont soumis à consultation en Allemagne et au niveau européen), ce qui n'est pas forcément évident.
Si le gendarme des télécoms a mis quasiment fin à l'asymétrie tarifaire, comme le demande la Commission européenne, sa proposition tarifaire demeure néanmoins assez incompréhensible. T-Mobile et Vodafone, les deux opérateurs les plus gros du marché, se voient ainsi appliquer un tarif différent : 0,0336 € pour le premier et 0,033 € pour le second (contre 0,0659 € auparavant).
Même différence de traitement entre E-Plus et O2 qui bénéficiaient avant du même tarif (0,0714 €) : 0,033 € pour la filiale de KPN et 0,0337 € pour la filiale de Telefonica. Ces différences de traitements devront être justifiées par le régulateur allemand, notamment auprès de la commission européenne.
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Deuxième sujet de discussion à venir avec les pouvoirs publics européens : la volonté de l'autorité de régulation allemande d'appliquer ces tarifs pour une période de deux ans, jusqu'en novembre 2012. Si, comme l'ont remarqué la plupart des analystes, cette baisse surprise de 50 % permet à l'Allemagne de revenir dans la moyenne des tarifs européens pour 2011, leur maintien en 2012 va de nouveau éloigner Berlin du « benchmark » européen puisque le taux moyen de la TA Mobile est estimé autour de 1,8 centimes d'euro pour 2012.
Si la décision du régulateur allemand peut être contestable, elle confirme néanmoins que, de gré ou de force, les autorités de régulations européennes finissent par appliquer la recommandation de Bruxelles, comme le montrait la décision prise au printemps par l'Ofcom, autorité de régulation britannique, de s'y conformer alors qu'elle y était farouchement opposée.
Et dans cet environnement, le dernier grand pays à faire encore bande à part est l'Italie. La dernière décision en date table sur une terminaison d'appel mobile autour de 6 centimes d'euro en 2012 en Italie. Un niveau que le régulateur national va maintenant devoir corriger à la baisse.
Apple désactive en catimini la détection d'iPhone jailbreakés
Les outils de jailbreak constituent une sérieuse menace pour la sécurité des entreprises qui utilisent des smartphones (iPhone ou autres). En effet même si l'utilisateur final n'a pas l'intention de télécharger des programmes douteux, il reste complètement ignorant des logiciels malveillants dissimulés dans les applications non autorisées.
L'API désactivée par Apple faisait partie d'un ensemble d'API baptisé MMD (Mobile Management Device) destiné à faciliter la gestion des flottes d'iPhone dans les entreprises. Ces API étaient par exemple utilisées par des applications tierces comme AirWatch ou Afaria de Sybase, pour accéder directement aux fonctions et aux informations d'iOS ou du terminal mobile.
Mais avec l'arrivée d'iOS 4.2 fin novembre, l'API chargée de détecter les terminaux jailbreakés a été désactivée ou supprimée. Cet outil permettait aux applications MMD de vérifier si le système d'exploitation avait été compromis. Pour débrider les terminaux mobiles, les développeurs exploitent certaines failles pour modifier certains composants de bas niveau de l'OS afin d'autoriser le transfert de leurs propres applications ou celles de fournisseurs tiers. En octobre 2010, deux jailbreaks différents avaient exploité des vulnérabilités découvertes dans la Rom de démarrage d'IOS. Depuis trois ans, Apple lutte contre ce phénomène et avertit que le jailbreaking annule la garantie de l'appareil et risque endommager le smartphone.
Des tests de sécurité propres aux éditeurs
Auparavant, certains vendeurs de MMD avaient créé leurs propres tests détecter les jailbreaks, à l'image de ceux menés par les logiciels antivirus pour découvrir si un PC était infecté par un trojan. La fourniture de cette fameuse API par Apple leur donnait un accès direct aux informations sur le système d'exploitation. En théorie, le terminal iOS "avouait" s'il avait été jailbreaké, déclenchant ainsi des réponses automatiques telles qu'alerter le support technique ou interdire l'accès au serveur Exchange de l'entreprise.
« Nous l'avons utilisée quand elle était disponible, mais comme un complément », explique Joe Owen, vice-président en charge de l'ingénierie chez l'éditeur Sybase, qui propose l'outil de gestion et de sécurité pour mobiles. « Je ne sais pas ce qui a motivé cette suppression... » Dans la pratique, l'idée d'Apple d'utiliser une requête basée sur une API s'est avérée être beaucoup plus compliquée qu'il n'y paraît. «C'est un concept intéressant -
demander à l'OS de vous dire s'il a été compromis», poursuit Joe Owen. « Une attaque astucieuse pourrait toutefois commencer par changer cette partie précise de l'OS. Les jailbreaks dissimulent de mieux en mieux le fait que quelque chose a été compromis. » Lorsque cela se produit, l'API est trompée ou simplement incapable de détecter le jailbreak.
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« [il] est peut être possible de détecter le jailbreak d'une version spécifique, mais ils [les éditeurs] seront toujours pris au piège, au jeu du chat et de la souris, s'ils veulent jouer avec les jailbreakers » explique Jeremy Allen, consultant en sécurité au sein d'Intrepidus Group. « Quels que soient les ajouts [dans l'OS] pour détecter les jailbreaks, s'il est nécessaire d'interroger le noyau pour être renseigné ce dernier doit rester accessible et peut toujours être modifié. Quelle que soit la manière d'appréhender le problème, si une méthode de détection est utilisée, une fois connue, elle peut être contournée. C'est un problème insoluble qu'on ne peut pas résoudre à 100%. »
Installer toutes les applications sans les payées
Pour un groupe d'utilisateurs doués en informatique, le jailbreaking est un exercice intéressant, sans même parler des questions de liberté individuelle, qui leur permet d'installer toutes les applications qu'ils souhaitent. Mais pour les entreprises, les terminaux mobiles iOS jailbreakés constituent véritablement une grave menace pour la sécurité.
« Quand un dispositif [mobile] est jailbreaké, l'objectif premier est de contourner ou de désactiver les composants du système d'exploitation et de la plate-forme qui maintiennent les applications dans un sas pour prévenir les défaillances et limiter les privilèges », écrit Jeremy Allen sur son blog consacré à la sécurité des plates-formes mobiles. « Avec ces terminaux, il pourrait être difficile, voire impossible, d'appliquer une politique de sécurité tant que les utilisateurs peuvent facilement contourner les mesures internes sans que les outils de gestion s'en rendent compte. »
Les fournisseurs de solution MMD tels que Good Technology, MobileIron et Sybase prétendent tous être en mesure de détecter les terminaux iOS jailbreakés sans l'API d'Apple. En règle générale, leurs agents sur l'appareil dialoguent avec les serveurs pour exécuter une série de tests ou tenter de faire des opérations strictement interdites par Apple, comme accéder à certaines fonctions bas niveau de l'OS. Si l'application peut exécuter ces tâches, elle comprend immédiatement que l'appareil est déplombé, et peut ensuite bloquer ou restreindre l'accès au réseau de l'entreprise.
Des utilisateurs inconditionnels du jailbreaking
Ces techniques ne sont toutefois pas infaillibles, prévient Jeremy Allen. « Ces méthodes ne peuvent pas être invoquées sans un degré élevé de confiance. Elles pourraient suffire dans de nombreux jailbreaks, mais pas tous », précise-t-il. « Je les vois comme des outils utiles, mais pas une solution globale. » Jeremy Allen encourage fortement les entreprises à utiliser une approche multicouche et surtout à être réaliste sur les risques encourus. «Je stresse toujours les utilisateurs [quant à l'importance] des risques avec le jailbreak. Je pense que les organisations doivent expliquer, dans un document interne la politique officielle, que le jailbreaking des terminaux n'est pas autorisé. Beaucoup d'utilisateurs ne sont tout simplement pas au courant des risques associés à l'exploitation d'un appareil jailbreaké. »
Compte tenu de l'ingéniosité des pirates aujourd'hui, les entreprises doivent reconsidérer leurs mesures internes en conséquence, met en garde Jeremy Allen. « En ce qui concernent les utilisateurs qui sont des inconditionnels du jailbreaking, et qui connaissent les risques encourus et les mécanismes de détection utilisés, il n'y a pas de solutions pour les repérer », conclut-il.
(...)(10/12/2010 14:48:18)
Plus de 80% des Français équipés en téléphonie mobile
Selon la huitième enquête annuelle sur la diffusion en France des technologies de l'information, commandée par l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) et le Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies (CGIET), ce taux reste stable, mais élevé, par rapport à 2009.
L'étude montre qu'en termes d'usage de la téléphonie mobile, la voix domine toujours mais les SMS explosent en 2010, portés par les jeunes. Trois quart des personnes qui utilisent un téléphone portable envoient des SMS. Une proportion qui atteint 100% chez les jeunes, précise l'enquête. En juin 2010, les 12-17 ans envoyaient en moyenne quelque 182 SMS par semaine. Mais l'usage de la téléphonie mobile n'est pas sans risque. 35% des possesseurs de téléphonie mobile reconnaissent « avoir été victime d'un SMS les invitant à rappeler un numéro surtaxé ». Entre juin 2009 et juin dernier, 46% des personnes interrogées dotés d'un téléphone mobile « ont été confrontés à au moins une pratique frauduleuse ».
La voix fixe surfe sur le net
En ce qui concerne la téléphonie fixe, elle atteint un taux d'équipement en France de 87%, précise l'enquête. Et d'ajouter que 70% de la population française est équipée des deux modes de téléphonie, fixe et mobile. L'usage de la téléphonie fixe est surtout marqué en 2010 par une croissance exponentielle de la « voix sur ADSL », c'est-à-dire les appels passés depuis une box Internet. 54% des Français utilisent désormais leur connexion Internet pour passer un appel. Ce pourcentage atteint même 72% chez les plus jeunes, ajoute l'enquête.
Cette enquête a été menée par le Credoc en juin dernier auprès de 2 230 personnes par entretiens en face-à-face.
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