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Smartphones
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(05/11/2010 14:43:37)
Un chercheur prêt à livrer un code d'attaque contre Android
M.J. Keith, chercheur en sécurité informatique chez Alert Logic, affirme avoir écrit un code lui permettant de faire exécuter une simple ligne de commande shell par Android, lorsque la victime visite un site web contenant son code d'attaque, en utilisant une faille dans le moteur du navigateur WebKit. Google a confirmé, par la voix de son porte-parole Jay Nancarrow, qu'elle connaissait l'existence de cette vulnérabilité. « Nous savons que WebKit présente un problème qui pourrait affecter les anciennes versions du navigateur d'Android. Mais celui-ci ne concerne pas Android 2.2 ou les versions ultérieures, » a t-il déclaré.
Selon Google, 36,2 % des téléphones sous Android sont équipés de la version 2.2. C'est le cas en particulier des modèles Droid et Evo 4 d'HTC. Seuls des téléphones plus anciens, comme le G1 et le Droid Eris d'HTC, dont le logiciel ne peut pas être mis à jour, pourraient présenter un risque. Mais, parce qu'Android compartimente les différentes composantes du système d'exploitation, l'attaque de M.J. Keith, qui passe par le navigateur, ouvre à tout ce que lit le navigateur, mais ne donne pas un accès complet à la racine d'un téléphone piraté. Cela signifie que l'attaque ne pourrait probablement pas être utilisée pour lire ou envoyer des messages SMS ou effectuer des appels, mais pourrait permettre de voler des photos sur le téléphone ou de s'emparer de l'historique de navigation. « On peut prendre le contrôle total sur le contenu de la carte SD, » a t-il déclaré dans une interview. « S'ils utilisent leur navigateur pour accéder à quoi que ce soit, il doit être possible d'avoir la main sur ces choses là, » a t-il ajouté.
Une faille exploitable sur plusieurs plates-formes
WebKit est un logiciel Open Source utilisé par les navigateurs Safari et Chrome, mais aussi de nombreux autres produits. La faille de WebKit que M.J Keith envisage d'exploiter avait déjà été rendue publique, mais le chercheur l'a maintenant mise à profit contre Android. Il a soumis son attaque sur le site Exploit Database, mais celle-ci n'a pas encore été mise en ligne. Les professionnels de la sécurité sont conscients de l'existence de nombreux bugs non corrigés dans les composants des téléphones mobiles, mais cela fait peu de temps que les smartphones suscitent l'intérêt sérieux dont profitent les systèmes d'exploitation et les applications Windows. C'est le signe que ces questions deviennent de plus en plus de notoriété publique.
En 2008, le chercheur en sécurité Charlie Miller avait remporté 10 000 dollars lors d'un concours de piratage. Il avait réussi à exploiter un bug situé dans le PCRE (Perl Compatible Regular Expressions) inclus dans la bibliothèque WebKit pour Mac. Quelques mois plus tard, il montrait que la même faille pouvait être utilisée pour réaliser une attaque contre Android. « A l'époque, celle-ci avait était corrigée dans WebKit, mais pas dans le système d'exploitation Android, » a indiqué Charlie Miller dans une interview. La semaine dernière, lors d'un audit de sécurité, Coverity a identifié plus de 359 défauts potentiels dans le code source du kernel du système d'exploitation Linux d'Android. Selon son analyse, un quart d'entre eux sont à haut risque et pourraient conduire à des attaques similaires à celle imaginée par M.J. Keith.
La fragmentation d'Android nuit à la difusion d'un patch
L'attaque de M.J Keith met en évidence un problème bien plus grave, lié au nombre multiple de fabricants de téléphones et de fournisseurs de services par lequel Android est distribué. Si l'iPhone ou le BlackBerry nécessitent un correctif de sécurité, Apple ou Research in Motion peuvent le livrer directement à leurs utilisateurs. Mais avec Android, rien de tel : c'est aux fabricants ou aux opérateurs réseau qu'il revient de diffuser les mises à jour logicielles pour les smartphones tournant sous le système d'exploitation de Google. Et tous ne prévoient pas de faire passer leurs téléphones à la version 2.2. « À l'heure actuelle, le problème avec Android, c'est que les gens ne disposent pas immédiatement du patch nécessaire, » a déclaré Robert Graham, PDG d'Errata Security, qui s'attend à voir plus d'attaques du type WebKit dans l'avenir.
(...)(04/11/2010 11:25:55)La technologie NFC s'invite à l'hôtel
Concrètement, ces derniers reçoivent notamment sur leur téléphone mobile, s'il est doté d'une puce NFC, le code d'accès à leur chambre avant même leur arrivée. Ne reste plus qu'à passer le téléphone sur le lecteur installé sur la porte de la chambre pour prendre possession du lieu. Cette phase de test durera quatre mois.
La technologie sans contact, qui repose sur l'échange de données sans fil entre deux appareils électroniques, a été installée dans l'hôtel Clarion de Stockholm par la société Assa Abloy.
Téléphone fourni pour clientèle ciblée
Durant les quatre mois de la phase test, les clients dotés d'un téléphone mobile intégrant une puce NFC pourront profiter de ce nouveau service. Ce téléphone est fourni par l'hôtel à une clientèle sélectionnée. Dans la pratique, le client pourra s'enregistrer en ligne avant son arrivée à l'hôtel et recevra en retour un code d'accès pour sa chambre. Une fois arrivé à l'hôtel, il n'a plus qu'à aller directement à sa chambre sans passer par le service d'accueil. Après le départ du client, la porte de la chambre se ferme automatiquement, le client indique depuis son mobile qu'il quitte l'établissement et la clé d'accès est désactivée.
Si les résultats s'avèrent concluants le groupe Choice Hotels Scandinavia, auquel appartient l'hôtel, étendra cette technologie à d'autres hôtels.
Les ventes de smartphones progressent
Selon l'étude GfK Retail and Technology, le marché français du mobile a connu une croissance globale de 10% en juillet-août, et de 7% de janvier à août. Cette progression est surtout liée à l'explosion des smartphones, qui affichent une croissance de 133% en juillet-août, et de 138% depuis le début de l'année.
Sur la période estivale, 27,8% des mobiles vendus en France étaient des smartphones. Ce taux n'était que de 13,1% un an plus tôt. A titre de comparaison, le cabinet ABI research estime les smartphones représentent 19% des ventes mondiales de mobiles. « Les lancements successifs de trois appareils par des acteurs majeurs du secteur ont stimulé le marché », explique GfK dans un communiqué. "Globalement, les gammes des différents fabricants se sont étoffées et les opérateurs ont renforcé leur communication autour de ces produits haut-de-gamme.»
Les subventions accélèrent le mouvement
Un boom qui s'explique également par une chute des prix des modèles proposés. En moyenne, les smartphones vendus sur la période juillet-août 2010 étaient commercialisés à 382 euros (hors packs opérateurs), contre 535 euros un an plus tôt. Avec la subvention d'un opérateur, « les consommateurs ayant acheté un smartphone ont déboursé en moyenne 154 euros (...), soit près de 70 euros de moins qu'en été 2009 », souligne Matthieu Cortesse, directeur de clientèle télécom chez GfK.
L'institut indique par ailleurs que les Français acheteurs de smartphones ont tendance à privilégier les écrans tactiles de grande taille (3,5 pouces ou plus). « Les jeux et les applications sont les stars du marché des contenus mobiles, contrairement aux sonneries et images qui subissent à nouveau cette année un recul de leurs ventes », explique Frédéric Patissier, chef du groupe contenus mobiles chez GfK.
Les smartphones, terminaux multimédias connectés à Internet et équipés d'un écran tactile et/ou d'un clavier physique complet, ont représenté 3,6 millions de ventes en 2009, contre 1,8 million en 2008. En début d'année, GfK tablait dans ses estimations sur 4,6 millions d'unités vendues en France sur l'ensemble de l'année 2010.
Apple met le multi-touch au coeur d'un procès contre Motorola
Au total, dans les deux procès intentés contre Motorola, Apple revendique pas moins de six brevets (on peut en lire le détail dans le document Patently Apple). La procédure fait aussi office de contre-attaque contre Motorola, qui avait affirmé au mois d'octobre qu'Apple violait 20 de ses brevets.
Deux brevets attirent l'attention du non spécialiste : le United States Patent 7812828, intitulé Ellipse Fitting for Multi-Touch Surfaces ou Structure en Ellipse pour surfaces multitouch. Celui-ci concerne « les fonctions se rapportant au suivi simultané par plusieurs doigts ou résultant des contacts avec la paume de la main au moment où celle-ci se rapproche de l'appareil, le toucher et le glissement induit par le système de détection de mouvement de proximité, le multipoint de surface. L'identification des configurations et la caractérisation des déplacements manuels intuitifs permettant une intégration sans équivalent de la frappe, de la pause, du pointage, du défilement, de la manipulation d'images 3D, et de l'écriture sur un appareil informatique ergonomique et polyvalent. » L'autre brevet concerne le Multipoint Touchscreen, c'est à dire l'écran multipoint. Celui-ci est décrit comme « un écran tactile ayant une interface transparente capable de détecter les frappes multiples ou les quasi frappes pouvant se produire simultanément et à des endroits distincts sur le plan de l'écran tactile et capable de produire des signaux distincts en fonction de la localisation de la frappe sur la surface de l'écran tactile, chacun étant associé à une frappe. »
Utiliser Motorola pour intimider Google ?
Autrement résumée, cette description pour juriste concerne dans les deux cas le toucher sur un écran avec plusieurs doigts en même temps. Jusque là, la firme de Cupertino n'avait jamais impliqué ses brevets dans des procédures engagées contre des fabricants de smartphone. Par exemples, les actions judiciaires menées contre HTC et Nokia ne ciblaient pas spécifiquement le multi-touch. Dans le passé, ce qu'Apple a, au plus, revendiqué, à la fois contre les deux constructeurs, concernait « un appareil à écran tactile, la méthode, et l'interface utilisateur graphique pour la détermination des commandes résultant de l'application de calculs heuristiques». Cette définition avait été alors reconnue comme le brevet clef d'Apple en matière de multi-touch. Mais comme l'a souligné Nilay Patel du site Engadget, elle ne décrit en rien ce qui ressemble vraiment au multipoint. Le brevet couvre simplement la manière dont un iPhone réagit quand on lui demande de faire défiler une fenêtre de haut en bas, ou d'un côté à l'autre de l'écran, selon l'angle de frappe du doigt sur l'écran.
Cela semble assez irréel aujourd'hui, mais il y a bien eu un temps où les smartphones, hormis l'iPhone, ne disposaient pas du multi-touch. Palm avait ouvert la voie avec son Pre, sans être poursuivi. Android avait suivi. Maintenant ce procédé fait partie des caractéristiques communes à tout smartphone. Selon la rumeur, Google aurait conclu un gentleman's agreement avec Apple, par lequel elle s'engageait à ne pas utiliser ce système sur Android. Mais depuis Apple et Google sont devenus d'âpres rivaux sur le marché du smartphone, si bien que l'accord, passé dans le cadre d'un partenariat fragile, a sans doute échoué. Apple n'attaquera probablement pas directement Google en justice. Si bien que pour l'instant seul Motorola se retrouve au banc des accusés pour d'avoir utilisé l'une des fonctionnalités les plus importantes de l'iPhone et les conséquences pourraient s'avérer importantes. Mais comme dans tous les procès actuellement en cours où la propriété de brevets est en jeu, celui-ci ne devrait pas être résolu de sitôt.
OS mobile : Symbian plastronne, Android cartonne, Apple ambitionne
Au troisième trimestre 2010, les ventes mondiales de smartphones ont pratiquement doublé par rapport à la même période en 2009. Au total, 80,9 millions de mobiles "intelligents" ont été écoulés de juillet à septembre (+95%).
Dans le classement par systèmes d'exploitation, le logiciel Symbian, utilisé en majorité par Nokia, est l'OS mobile le plus vendu sur le marché des smartphones. Un smartphone sur trois vendu dans le monde (33%) fonctionne sous Symbian. Numéro deux du marché, le système Android proposé gratuitement par Google à ses partenaires (Samsung, Motorola, HTC, LG, Sony Ericsson, Acer, etc.). Au troisième trimestre, cette plateforme a équipé un quart des smartphones vendus dans le monde (25%). 20 millions de « Google Phone » ont été acheté de juillet à septembre, contre 1,4 million il y a un an, soit un bond de 1 309%. L'iOS d'Apple, qui anime le célèbre iPhone, s'adjuge 17% de parts de marché, et se positionne devant les BlackBerry du fabricant canadien Research In Motion (15%).
Aux Etats-Unis, premier marché des smartphones au monde avec 20,9 millions d'unités au 3ème trimestre, c'est Android qui domine le secteur avec pas moins de 9,1 millions de terminaux vendus (43,6% de parts de marché). Apple arrive en seconde position avec 5,5 millions, ce qui fait de l'iPhone le modèle de smartphone le plus vendu aux Etats-Unis. RIM est troisième avec 5,1 millions de BlackBerry écoulés sur la période. Microsoft est quatrième (0,6 million).
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