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Smartphones
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(06/10/2010 14:53:13)
Intel travaille à la compatibilité des applis mobiles sur ses puces
Aujourd'hui en effet, la plupart des smartphones et tablettes tactiles tournent sur des processeurs ARM, si bien que les développeurs choisissent en priorité d'écrire des applications mobiles compatible avec cette architecture. En facilitant le portage des applications sur des appareils équipés de processeurs Intel, le fondeur espère susciter la création de plus de logiciels, et par voie de conséquence, provoquer plus de demande pour les appareils basés sur ses puces. « Le kit de développement permettra notamment d'identifier les changements à effectuer dans une application iPhone, pour rendre son exécution à partir de puces Intel, » a déclaré dans une interview Doug Fisher, vice-président du département Software et Services et directeur général de la division Software System d'Intel. Cela pourrait également devenir un moyen simple de porter des applications vers la plateforme Meego, l'OS mobile basé sur Linux, développé par Intel et Nokia, et lancé cette année.
Cet outil aiderait à augmenter le nombre d'applications disponibles sur l'AppUp Center, la boutique d'applications en ligne d'Intel. Ce magasin en ligne, qui héberge des applications pour netbooks, pourra à l'avenir offrir des applications pour d'autres appareils mobiles et nomades. Avec 250 000 applications hébergées sur son AppStore, Apple a assurément une longueur d'avance dans ce domaine. « L'AppUp accueillera ces applications réécrites, puis dédiées à Meego et je pense aussi pour Windows » a indiqué Doug Fisher et d'ajouter « il s'agit essentiellement de prendre les applications existantes, de sélectionner celles qui pourront être le plus utile aux utilisateurs et de s'assurer qu'elles soient en bonne place. » Intel n'a pas précisé à quelle date son outil serait disponible.
Anticiper le déploiement d'Atom et de Meego
Intel tente de faire adopter son processeur Atom au sein des smartphones, tablettes tactiles et autres appareils embarqués, avec les difficultés que peut connaître un nouvel entrant sur ces marchés. La plupart des téléphones et des tablettes commercialisés aujourd'hui tournent sur des processeurs ARM, y compris l'iPhone et l'iPad. « Amener les développeurs à réaliser des applis compatibles avec la plate-forme Intel est absolument essentiel pour nous » a-t-il déclaré. « Intel cherche à atteindre cet objectif en mettant au point des outils de développement, en créant une émulation entre développeurs, et en facilitant la valorisation financière de leurs applications," ajoute-t-il.
Destiné aux téléphones mobiles et aux tablettes tactiles, la plate-forme Meego, présentée par Intel et Nokia en février dernier, vise aussi les systèmes embarqués comme les décodeurs et les appareils de divertissement. D'ici la fin du mois, une version 1.1 de l'OS devrait être prête, apportant des fonctionnalités tactiles et de téléphonie améliorée. Ce système d'exploitation fera son apparition sur les netbooks, les tablettes tactiles et des systèmes embarqués d'ici la fin de l'année, comme l'a confirmé Doug Fischer : « Les premiers appareils tournant sous Meego devraient apparaître sur le marché au cours de la première moitié de l'année 2011. » Intel prévoit également de porter Meego sur des appareils construits autour de processeurs ARM. « Il faut s'attendre à voir des appareils à l'architecture Arm... avec Meego, » confie-t-il pour conclure.
Google répond aux accusations d'Oracle sur la violation de brevets sur Java
Dans ses réponses à la plainte, déposée lundi soir, Google conteste les sept chefs d'accusation relatifs à la violation de brevet et montre que les arguments du plaignant concernant les infractions sont «juridiquement insuffisants. » Une audience est fixée au 18 novembre auprès de la juridiction de San Francisco, dans le district de Californie du Nord, pour entendre les répliques et suppliques des différents protagonistes.
«La plainte d'Oracle comprend des allégations d'une imprécision inacceptable et une violation manifeste du copyright » peut-on lire dans la réponse de l'éditeur. En effet, il demande en plus du classement de la plainte, Google demande en sus que soit invalidé les droits de propriétés intellectuelles sur les brevets excipés par Oracle dans l'affaire. «Il est décevant de constater que, après des années de soutien dans l'Open Source, Oracle a choisi d'attaquer non seulement Android, mais l'ensemble de la communauté Java avec sur de vagues revendications sur certains brevets » souligne un porte-parole de Google.
Oracle reprochait le comportement du moteur de recherche qui « en connaissance de cause, directement et à plusieurs reprises » avait violé la propriété intellectuelle sur Java, brevets acquis avec le rachat de Sun. En particulier, le spécialiste des bases de données conteste l'utilisation de Dalvik Java, une machine virtuelle optimisée pour les appareils mobiles. Toutes les applications Android s'exécutent en se servant des instances Dalvik, selon une documentation officielle d'Android.
Un contournement à apprécier
Dans sa réponse, Google souligne que les développeurs Android peuvent utiliser différents langages de programmation, pas uniquement Java et que les applications sont converties par l'intermédiaire d'instruction Dalvik et s'exécuter depuis une VM sur n'importe quel terminal. « Bien que les applications pour la plateforme Android peuvent être écrite dans le langage de programmation Java, le bytecode Dalvik est distinct et différent de celui de Java. La VM Dalvik n'est pas une machine virtuelle Java », précise Google. Ce dernier s'appuie sur Dalvik plutôt que sur le standard Java Micro Edition pour exécuter des applications Java. Les développeurs soulignent qu'il y a des avantages techniques et des inconvénients à utiliser cette solution. Ils subodorent néanmoins que ce choix a été fait pour contourner les problématiques de licence avec Sun.
Une porte-parole d'Oracle a réitéré les allégations, en expliquant : Google a porté atteinte à Java et a fragmenté le marché au détriment d'Oracle, des consommateurs, des développeurs et les fabricants de terminaux. «En développant Android, Google a choisi d'utiliser du code Java sans avoir obtenu une licence. En outre, il a modifié la technologie de sorte qu'il n'est pas compatible avec le principe fondamental du langage de programmation « écrit une fois et exécutable partout » argue le porte-parole.
Les licences au coeur du sujet
Les enjeux pour les deux sociétés dans ce procès sont élevés. Si Google se trouve à violer des brevets dans Android, il pourrait être tenu de payer une redevance de licence pour chaque combiné. «Cela rendrait cet OS moins attrayant pour les développeurs et les constructeurs », a déclaré Chris Hazelton, analyste chez The 451 Group. «Le succès de la plate-forme Android est due en grande partie à sa nature ouverte, ce qui profite à la communauté open source, aux consommateurs, aux développeurs, aux fabricants et opérateurs de téléphonie mobile » écrit la société de Mountain View. Android est utilisé par plus de 90 terminaux élaborés par 20 constructeurs. Environ 200 000 appareils basés sur Android sont activés quotidiennement par des clients de plus de 50 opérateurs, selon Google.
Pour Oracle, en cas de condamnation, cela pourrait générer beaucoup de revenus. «La licence est un élément important et rémunérateur », a déclaré Chris Hazelton. « Si Oracle peut capter quelques fractions des ventes et gagner un ou deux dollars sur chaque terminal Android, cela sera très lucratif. » conclut l'analyste.
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Avec BlindType, Google simplifiera la saisie sous Android
Google vient d'acquérir la start-up BlindType qui développe des applications facilitant la saisie sur les écrans tactiles des terminaux mobiles. C'est ce qu'a annoncé en fin de semaine dernière la petite société britannique gérée par Kostas Eleftheriou et Panos Petropoulos. Début août, elle a présenté une version Android de son logiciel, initialement développé pour le système d'exploitation iOS d'Apple.
Il est souvent difficile de saisir un texte sur les claviers virtuels des mobiles parce que les utilisateurs n'ont pas de retour sur leur frappe qui leur permette de vérifier si les doigts ont bien atteint la cible visée. Le logiciel de BlindType essaie de deviner ce qu'ils ont voulu saisir en comparant avec les touches environnantes. Il n'est plus nécessaire d'être précis dans sa frappe pour être compris par le logiciel.
Les fondateurs de BlindType n'ont pas précisé combien Google avait déboursé pour acquérir leur société. On ne sait pas non plus ce qu'il adviendra de la version du logiciel pour iPhone et iPad.
Cette année, la société de Sergey Brin et Larry Page a procédé à plus de vingt acquisitions, mais celle qu'elle vient d'effectuer n'est que la troisième dans le domaine des logiciels pour terminaux mobiles. En août, le groupe avait notamment racheté Socialdeck, un éditeur qui développe des jeux pour les smartphones et les PC.
Le cryptage des sauvegardes Blackberry compromis
Selon Elcomsoft, une faille a été découverte dans le programme de backup sur PC et Mac (BlackBerry Desktop Software) sécurisé, avec un cryptage en 256-bit AES. Il est ainsi possible de réaliser une attaque en récupérant le mot de passe et d'accèder aux archives de sauvegarde avec une relative facilité. La notion de «relative» signifie dans ce contexte, casser un mot de passe de 7 caractères composé de lettres minuscules avec deux en capitales, en une demi-heure avec un processeur Intel Core i7. Des variations plus complexes de ce mot de passe de base pourraient être cassées en trois jours en utilisant le même matériel. La société russe prétend que l'utilisation de GPU tel que la carte ATI Radeon HD5970 réduirait considérablement ce temps de recherche.
« En bref, la fonction de dérivation de clé standard, PBKDF2 [mot de passe basé sur cette fonction], est utilisée d'une manière très étrange. Lorsque Apple utilise 2000 itérations dans iOS 3.x, et 10.000 itérations dans l'iOS 4.x, BlackBerry en utilise une seule », dit Vladimir Katalov d'Elcomsoft sur son blog. Il ajoute également que le BlackBerry Dekstop Software crypte les données à partir du PC ou du Mac, mais pas depuis le smartphone lui-même. En conséquence, certaines données sont échangées sans protection.
Une promotion du logiciel maison
Si ces archives de sauvegarde varient d'un utilisateur à un autre, elles revêtent un caractère important professionnel, qui conserve beaucoup d'éléments confidentiels, comme les contacts, les email, et les paramètres de mot de passe pour la messagerie ou l'accès WiFi. Pour arriver à cette fin, il faudra se munir en plus du logiciel de la société russe, baptisé Elcomsoft Phone Password Breaker. Ce dernier coûte 199 euros pour la version professionnelle et 79 pour les particuliers. La société affirme que ce logiciel sert aussi pour les sauvegardes sur iPhone et iPod Touch.
Elcomsoft dispose d'une réputation controversée en ayant trouvé il y a quelques mois la façon de casser le protocole de sécurité des réseaux sans fil, WPA. Coïncidence, ce dernier a été mis à jour la semaine dernière.
Pour contrer Android, Microsoft porte plainte contre Motorola
Microsoft veut faire valoir que les téléphones de Motorola sous Android, le système d'exploitation Open Source de son rival Google, violent neuf de ses brevets, dont certains pourraient concerner la plupart des plates-formes pour smartphone. Les brevets semblent inclure certains éléments liés à Microsoft Exchange ActiveSync, qui permet la synchronisation des e-mails, agenda et contacts entre un téléphone mobile et une application de bureau, selon un article publié sur son blog par Horacio Gutierrez, le conseiller juridique de Microsoft. D'autres brevets concernent la technologie qui gère l'affichage de la puissance du signal et de l'état de la batterie sur les téléphones. « Alors que Google dispose de licences ActiveSync pour l'utiliser dans Android, Microsoft voudrait faire valoir, semble-t-il, que les fabricants de mobiles ajoutant leurs propres technologies à Android doivent aussi disposer d'une licence ActiveSync,» a déclaré Chris Hazelton, analyste pour The 451 Group. C'est le cas de Motorola, qui ajoute effectivement ses propres améliorations aux téléphones Android. « Motorola, l'un des plus actifs partisans d'Android, est le seul à ne pas disposer de licence ActiveSync, » a déclaré Hazelton. « HTC, Samsung, Sony Ericsson, Dell et d'autres... tous ont des licences ActiveSync, » a-t-il constaté.
Ramener Motorola dans la famille Windows Mobile
Selon Chris Hazelton, Microsoft pourrait également se servir du procès pour faire pression sur Motorola et le pousser à concevoir et vendre des mobiles utilisant Windows Mobile 7, le prochain système d'exploitation de Microsoft. «Motorola, qui dans le passé, a produit des téléphones mobiles animés par les OS de Microsoft, est maintenant engagé avec Android. » « Motorola n'a peut-être pas souhaité licencier ActiveSync, à cause du coût que cela représente, » a ajouté Chris Hazelton. « Il s'agit en effet de centaines de millions de dollars! Ce n'est pas une petite somme ». Motorola, aux prises avec des difficultés financières depuis quelques années, est sur le point de se scinder en plusieurs entités. Mais, en dehors des recettes que cela peut lui générer, la plainte de l'éditeur de Redmond a peut-être d'autres motifs. Selon Jack Gold, analyste de J. Gold Associates, Microsoft essaie de ralentir Android. « Ce n'est plus un acteur négligeable, regardez les chiffres : Android est un tueur, » a-t-il déclaré. Selon Gartner, Android devrait devenir la seconde plate-forme pour smartphone d'ici 2012, juste derrière Symbian. « Cela fait peur aux acteurs traditionnels qui ont investi dans ce marché depuis des années, » a déclaré Chris Hazelton. « Cela pousse aussi Microsoft à se demander comment lutter contre l'expansion d'Androïd... Et leur parade est de rendre l'accès au système d'exploitation de Google coûteux et risqué, » a-t-il commenté.
Protéger, comme d'autres, ses brevets
Microsoft dit agir pour protéger sa propriété intellectuelle, et fait remarquer que Nokia et d'autres vendeurs ont également intenté des poursuites à propos de technologies concernant les smartphones. Dans un communiqué, Microsoft avance qu'elle a « une responsabilité envers ses clients, partenaires et actionnaires pour sauvegarder les milliards de dollars qu'elle investit chaque année en sortant des produits logiciels et des services innovants sur le marché. » Ces plaintes ne sont pas non plus une surprise. Plus tôt cette année, HTC avait fait savoir qu'elle avait licencié des brevets Microsoft concernant ses téléphones Android. À l'époque, les entreprises n'avaient pas divulgué quelles technologies étaient concernées par les brevets et Microsoft avait indiqué être en pourparlers avec d'autres fabricants de téléphones utilisant Android.
La firme de Bill Gates n'est pas la seule entreprise à menacer Android. Apple a poursuivi HTC pour son téléphone Android, et Oracle a porté plainte contre Google sur la façon dont il gère Java dans Android. Microsoft les cite même en exemple dans le communiqué publié sur son blog à propos de la plainte. « Notre action vise simplement à garantir le respect de nos droits en matière de propriété intellectuelle par Android, et à en juger par les récentes mesures prises par Apple et Oracle, nous ne sommes pas les seuls concernés, » a écrit Horacio Gutierrez.
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Les plaintes « sont de sombres nuages au-dessus d'Android », a déclaré Florian Mueller, à l'origine de la campagne NoSoftwarePatents en Europe. « Google doit maintenant agir de manière constructive et essayer de trouver des arrangements à l'amiable avec les ayants droit. Sinon, je crains que les développeurs d'applications tiers réfléchissent à deux fois avant d'investir leur argent, leur créativité et un travail acharné pour créer des applications pour la plate-forme Android. Ils ont peur d'être lésés par une approche irresponsable en matière de propriété intellectuelle dans un marché où les brevets ont toujours joué un rôle essentiel. »
Une communication brouillée
Dans un communiqué, Motorola a indiqué qu'elle n'avait pas reçu de copie de la plainte de Microsoft. « Motorola dispose d'un portefeuille de propriétés intellectuelles de premier ordre, l'un des plus importants de l'industrie. La société va se défendre vigoureusement dans cette affaire, » a-t-elle déclaré. Les premiers téléphones tournant sous la plate-forme remaniée de Microsoft doivent arriver ce mois-ci. L'entreprise a déclaré que l'un des avantages de l'utilisation de son logiciel Windows Phone 7 par rapport à certains systèmes d'exploitation libres comme Android ou Symbian, c'est qu'il dispose d'un large portefeuille de brevets et peut protéger les fabricants de téléphones contre des plaintes éventuelles. « Microsoft préserve les titulaires de Windows Phone 7 de plaintes pour contrefaçon de brevets, » a récemment déclaré l'entreprise. « Nous sommes derrière nos produits, et nous prenons nos responsabilités afin de disposer des droits de propriété intellectuelle nécessaires. »
Jack Gold s'est interrogé sur le calendrier dans lequel intervient la plainte contre Motorola. « Si vous poursuivez tout le monde en justice et que vous êtes sur le point de sortir un nouvel OS, qu'est-ce qui va retenir l'attention des médias ? Vous voulez que ce soit votre nouveau système d'exploitation, et pas le procès, » a-t-il déclaré.
Illustration : Smartphone Motorola Droid R2D2 animé par Google Android, crédit D.R.
Les équipementiers se lancent dans l'optimisation des réseaux mobiles
(Source EuroTMT) Ce n'est pas que l'avenir de la planète soit devenu moins important, mais entre les impératifs économiques et la « green attitude », chacun s'est aperçu qu'il y avait des urgences plus actuelles à traiter. En l'occurrence, pour les opérateurs de téléphonie mobile, le risque à court terme, c'est de voir leurs réseaux saturés à la suite de l'explosion du trafic de données. Que l'on en juge, selon l'association des fournisseurs de solutions mobiles, le GSA, le trafic mobile mondial va être multiplié par 9 dans les quatre ans qui viennent ! Le volume de données devrait ainsi passer d'un peu plus de 2 Exaoctets cette année à plus de 18 Exaoctets en 2014. La raison de cette explosion est liée à l'appétence des consommateurs pour les smartphones et autres clés 3G ou tablettes. Pour mémoire, 60 millions de ces terminaux ont été vendus au deuxième trimestre 2010 dans le monde.
C'est ainsi que, paradoxalement, après avoir déploré le démarrage tardif de la 3G, les opérateurs en sont maintenant à se demander s'ils vont pouvoir tenir le rythme. Les équipementiers en profitent pour se repositionner face à ce nouveau défi. Notamment en expliquant aux opérateurs que tous leurs problèmes ne viennent pas forcément de la bande passante, mais aussi du coeur de réseau et donc qu'une solution logicielle peut parfois suffire.
Une prise de conscience et des solutions
En juin dernier, Nokia-Siemens en avait fait son credo. C'est désormais au tour du chinois Huawei de présenter sa solution en la matière baptisée Smart Signaling Solution. « Le principe est de réduire le nombre de messages de signalisation [Environ une trentaine de messages en téléphonie mobile contre 4 dans la téléphonie fixe, NDLR] qui transitent entre le smartphone et le réseau. Or ces messages passent très fréquemment : dès que l'on réveille un terminal qui est en veille (se déclenchant au bout d'environ six secondes) ou même lorsque le téléphone est simplement allumé sans utilisation du service de données. Car il continue de communiquer avec les serveurs. Cette signalisation crée donc de la charge sur le réseau et a un impact important sur les performances de la batterie » explique Michael Jolly, Directeur Solutions chez Huawei.
L'équipementier a donc travaillé sur une solution permettant de diminuer d'au moins 40 % la signalisation. La Smart Signaling Solution propose de placer le téléphone en mode Cell-PCH avant que le terminal ne se mette en veille, réduisant ainsi le nombre de messages qui transitent sur le réseau et améliorant jusqu'à 98 % la performance des batteries, selon le fournisseur. Pour distinguer leur solution de celle de la concurrence, les ingénieurs de Huawei expliquent qu'elle peut s'appliquer à quasiment tous les smartphones du marché en fonction de la configuration mise en place par l'opérateur. Un opérateur, bien sûr qui doit déjà avoir du matériel Huawei à l'image du singapourien Starhub qui selon l'équipementier chinois aurait réduit de 56 % sa signalisation grâce à la Smart Signaling Solution sans devoir investir sur de nouveaux RNC (Radio Network Controller). Quant aux clients français de Huawei (Bouygues Telecom et SFR), ils seraient intéressés par la solution, mais difficile d'en savoir plus pour le moment.
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