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Société
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(13/12/2010 15:44:24)
Brevets : La société de Paul Allen doit reformuler ses plaintes
La plainte déposée par Interval Licensing n'est pas assez précise sur les produits et les services concernés par la violation de ses brevets, a estimé la juge Marsha Pechman. L'un des investisseurs de cette société n'est autre que Paul Allen, co-fondateur de Microsoft. Celui-ci avait assigné AOL, Apple, eBay, Facebook, Google, Netflix, Office Depot, OfficeMax, Staples, Yahoo et YouTube pour non-respect de 4 brevets. Interval Licensing a hérité des brevets d'Interval Research, société aujourd'hui disparue, fondée par Paul Allen et David Liddle en 1992 et travaillant sur la recherche dans les systèmes d'information, les communications et l'informatique. Les droits de propriété intellectuelle concernés par la plainte couvrent des technologies importantes pour le Web et se décomposent comme suit :
- U.S. Patent No. 6,263,507, relatif à " Browser for Use in Navigating a Body of Information, With Particular Application to Browsing Information Represented By Audiovisual Data."
- U.S. Patent No. 6,034,652 et No. 6,788,314 relatif "Attention Manager for Occupying the Peripheral Attention of a Person in the Vicinity of a Display Device."
- U.S. Patent No. 6,757,682, relatif "Alerting Users to Items of Current Interest."
La société a jusqu'au 28 décembre pour reformuler sa plainte de manière plus précise.
Le gouvernement américain concentre ses datacenters et mise sur le cloud
Le programme, publié par Vivek Kundra CIO du gouvernement fédéral, prévoit la suppression d'au moins 800 centres de calcul sur les 2 100 d'ici à 2015. Ils pourront ainsi fonctionner aussi bien sur des clouds publics, privés et gouvernementaux L'objectif, dit-il, est d'aider les agences à partager les services et éviter ainsi les doublons. Depuis sa nomination par Barack Obama, Vivek Kundra est un ardent défenseur du cloud computing, de la transparence dans les dépenses IT et l'utilisation de tableaux de bord. Il a également sollicité des idées et des opinions, auprès du secteur privé, sur l'amélioration de l'exploitation des datacenters.
Mais le plan du DSI gouvernemental manque d'éléments importants comme le nombre de salariés du gouvernement qui seront affectés par cette réorganisation, expliquent les analystes. Ainsi, ils soulignent l'absence d'indications sur le sort des salariés dont les datacenters vont être consolidés, ni de ceux dont les activités vont être déplacées sur un cloud public. La mise en oeuvre de ce plan impliquera une réorganisation du personnel sous la forme d'équipes intégrées. Cette démarche demandera des besoins de formation, en particulier la mise à niveau des salariés pour travailler sur ces nouveaux environnements.
Un impact à plusieurs niveaux
Le budget informatique du gouvernement fédéral s'élève à 80 milliards de dollars et constitue une source majeure d'emplois du secteur privé dans la région de Washington DC. La consolidation et le partage de services IT risquent aussi d'avoir un impact sur ces prestataires, comme l'a rappelé TechAmerica, un groupe industriel, qui compte 293 000 travailleurs IT dans cette région.
Plus largement, le plan ne donne pas une fourchette de prix pour la mise en oeuvre, ni sur les économies réalisées. Ray Bjorklund, analyste chez Federal Sources, apprécie le plan, mais le considère comme très conceptuel. « Il résume plusieurs initiatives en les mettant en perspective » dit-il et d'ajouter « ce n'est pas tout à fait un plan d'action ». Par exemple, l'utilisation des environnements de cloud computing implique la nécessité de faire appel à des « professionnels IT expérimentés et bien formés. » Ray Bjorklund estime que ce plan impliquera une approche plus économique de l'IT.
Son efficacité, cependant, peut varier entre les institutions. En effet, les organismes fédéraux feront des arbitrages dans un environnement standardisé et ce qui peut convenir à une agence ne l'est peut-être pas pour une autre. « Cela va nécessiter d'importants changement de culture », a déclaré Deniece Peterson, analyste chez Input.
Illustration: Vivek Kundra, CIO du gouvernement fédéral américain
(...)(13/12/2010 09:59:21)Tablettes : Deloitte et Gartner s'affrontent sur leur impact
(Source EuroTMT) Huit mois après le début de la commercialisation de l'iPad, l'engouement des consommateurs pour les tablettes multimédia ne paraît pas s'essouffler. La dernière étude de Gartner (publiée en octobre) chiffre à 19,5 millions d'unités le nombre de ces produits vendus en 2010 dans le monde et le cabinet d'analyste estime que le marché va décupler en 4 ans, pour atteindre 208 millions d'exemplaires en 2014.
Alors ce serait un triomphe ? En fait, le cabinet Deloitte ne partage pas du tout cet optimisme. Il vient de publier une étude sur le même sujet et sur l'impact des tablettes sur les fournisseurs de contenus. Selon Marc Joly, le consultant de Deloitte, auteur de l'étude, le marché mondial, à l'horizon 2013, se chiffre à plusieurs dizaines de millions d'exemplaires « seulement » et non en centaines de millions comme l'annonce Gartner. En France, les ventes s'établiraient entre 3 et 4 millions d'unités d'ici à trois ans, contre 300 000 à 400 000 cette année.
La raison ? L'utilité des tablettes serait assez limitée, aussi bien pour le marché grand public que pour le marché professionnel, à cause d'une offre de contenus étroite. Autre frein potentiel au développement des tablettes : la nécessité de s'abonner auprès d'un opérateur mobile, alors que les consommateurs ont déjà un abonnement mobile. D'où un taux de croissance des ventes qui serait inférieur à ce qui est attendu par d'autres consultants ou analystes financiers. Une analyse qui en contredit d'autres, notamment une autre étude de Gartner sur l'évolution du marché de la micro-informatique qui abaissait ses prévisions de croissance de PC en raison de l'explosion des ventes de tablettes multimédia.
Un nouvel eldorado pour la presse ?
La tablette peut en effet cannibaliser les ventes d'autres équipements : les netbooks, les consoles de jeux nomades, les liseuses de livres électroniques, ... Ainsi l'iPad d'Apple permet d'avoir accès à toutes les applications développées pour l'iPod et l'iPhone ainsi qu'à une librairie numérique. Malgré ses restrictions sur les perspectives commerciales des tablettes multimédia, Deloitte estime néanmoins que ce produit va accélérer la révolution numérique des médias traditionnels, dont les modèles économiques sont menacés par l'émergence de nouveaux acteurs. L'étude propose ainsi différentes stratégies adaptées aux tablettes pour les fournisseurs de contenus, selon qu'ils produisent de l'information, de la vidéo, des jeux ou de la musique.
On peut constater que les groupes de presse se sont ainsi particulièrement empressés pour sortir des applications compatibles avec l'iPad. Ce dernier serait le moyen de rendre enfin payants des contenus gratuits en ligne. Reste à savoir si l'iPad sera la « recette miracle » attendue par les médias traditionnels pour compenser, au moins en partie, la baisse de leurs revenus traditionnels grignotés par les services en ligne gratuits. On peut en douter, ces entreprises étant très en retard dans leur réflexion pour faire face à la révolution du numérique. Et ce alors que la révolution Internet a commencé il y a déjà une bonne quinzaine d'années.
Plus de 80% des Français équipés en téléphonie mobile
Selon la huitième enquête annuelle sur la diffusion en France des technologies de l'information, commandée par l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) et le Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies (CGIET), ce taux reste stable, mais élevé, par rapport à 2009.
L'étude montre qu'en termes d'usage de la téléphonie mobile, la voix domine toujours mais les SMS explosent en 2010, portés par les jeunes. Trois quart des personnes qui utilisent un téléphone portable envoient des SMS. Une proportion qui atteint 100% chez les jeunes, précise l'enquête. En juin 2010, les 12-17 ans envoyaient en moyenne quelque 182 SMS par semaine. Mais l'usage de la téléphonie mobile n'est pas sans risque. 35% des possesseurs de téléphonie mobile reconnaissent « avoir été victime d'un SMS les invitant à rappeler un numéro surtaxé ». Entre juin 2009 et juin dernier, 46% des personnes interrogées dotés d'un téléphone mobile « ont été confrontés à au moins une pratique frauduleuse ».
La voix fixe surfe sur le net
En ce qui concerne la téléphonie fixe, elle atteint un taux d'équipement en France de 87%, précise l'enquête. Et d'ajouter que 70% de la population française est équipée des deux modes de téléphonie, fixe et mobile. L'usage de la téléphonie fixe est surtout marqué en 2010 par une croissance exponentielle de la « voix sur ADSL », c'est-à-dire les appels passés depuis une box Internet. 54% des Français utilisent désormais leur connexion Internet pour passer un appel. Ce pourcentage atteint même 72% chez les plus jeunes, ajoute l'enquête.
Cette enquête a été menée par le Credoc en juin dernier auprès de 2 230 personnes par entretiens en face-à-face.
L'ebookstore de Google entre en piste
"Grâce à ce service, les lecteurs peuvent découvrir et acheter des livres soit directement depuis l'eBookstore Google, soit via l'un des libraires indépendants, partenaire de Google. Quel que soit le moyen utilisé pour acheter les livres, ils sont tous stockés dans la bibliothèque en ligne du lecteur", précise le communiqué. Avec cette plateforme de vente de livres numériques, Google vient ainsi concurrencer la bibliothèque Kindle d'Amazon.
Ce service permet aux internautes d'acheter des livres auprès de la librairie de Google ainsi qu'à d'autres vendeurs en ligne. Les ouvrages seraient alors accessibles sur de nombreux supports informatiques comme les ordinateurs, les tablettes ou les téléphones. L'éditeur indique avoir numérisé plus de 15 millions de livres. Le projet de la firme de Mountain View est encore confronté à des obstacles juridiques dans les autres pays.
(...)(06/12/2010 15:05:49)
12 millions d'abonnés haut débit dans l'OCDE
Le nombre d'abonnements au haut débit fixe a progressé de 12 millions d'abonnements entre décembre 2009 et juin 2010 au sein des pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Selon les derniers chiffres publiés ce lundi 3 décembre, la France compterait plus de 20,25 millions d'abonnements.
L'ADSL reste la technologie la plus répandue en matière de connexion à Internet en haut débit, avec 58% de l'ensemble des lignes (soit plus de 171 millions d'abonnements) contre 29% pour le câble et 11,5% pour la fibre optique. Toutefois, l'OCDE précise que cette dernière progresse mieux que les deux autres. Au Japon, par exemple, 55% des connexions au haut débit se font par la fibre.

Wikileaks appelle les internautes à créer des sites miroirs
« Wikileaks subit actuellement de lourdes attaques », a confirmé le site et d'ajouter « afin de rendre impossible l'élimination du site sur Internet, nous avons besoin de votre aide. »
Le site demande aux personnes, qui disposent de serveurs Unix avec un surplus de ressources, de répondre à son appel. L'hébergement de l'ensemble du site Wikileaks « ne devrait pas prendre plus de quelques Go à l'heure actuelle » souligne-t-il. Les sites miroirs sont d'autres sites web qui publient les mêmes informations que le site d'origine et sont mises à jour automatiquement chaque fois que le site original ajoute de nouveaux contenus. Wikileaks espère que ces répliques assureront la survie de la masse des documents vidéos et autres données divulgués.
La semaine dernière, le site web au coeur de la controverse n'était plus accessible par son nom de domaine WikiLeaks.org. EveryDNS.net avait supprimé le nom de domaine suite à des attaques répétées par déni de service contre Wikileaks. Le prestataire de services américain a expliqué qu'il n'avait donné qu'un avis préalable. Cette suppression intervient quelques jours seulement après qu'Amazon Web Services a suspendu l'hébergement de WikiLeaks sur ses serveurs pour avoir enfreint les règles d'utilisation. Le sénateur Joe Lieberman, avait également demandé à Amazon de stopper l'hébergement de Wikileaks.
(...)
L'UE prône la généralisation de la facture électronique
« Les règles qui régissent actuellement la facturation électronique en Europe ne sont pas uniformes. Les avantages potentiels de ce mode de facturation restent donc largement inexploités » explique la Commission européenne. Concrètement, pour permettre la généralisation de la facture électronique en Europe, Bruxelles souhaite « encourager l'élaboration de normes communes ». Le Comité européen de normalisation pourrait être amené à définir clairement « les rôles et les responsabilités des acteurs de l'électronique ».
Un principe de reconnaissance mutuelle
Outre la normalisation, l'Europe prévoit de faciliter les échanges de e-factures entre Etats membres, en révisant une directive sur la signature électronique, et ce dès 2011. Il s'agit « d'assurer la reconnaissance transnationale de systèmes sûrs d'authentification électronique », note la Commission. Raccourcissement des délais de paiement, réduction des risques d'erreur, diminution des frais d'impression et de papier sont autant d'avantages envisagés par la l'exécutif communautaire pour favoriser son déploiement massif.
Les factures électroniques pourraient permettre d'économiser environ 240 millions d'euros sur six ans, rapportait une étude européenne en 2008.
(...)(02/12/2010 17:13:39)Chassé d'Amazon, Wikileaks revient en France et en Suède
Amazon a stoppé l'hébergement de Wikileaks sur son cloud EC2, selon Joe Lieberman, sénateur indépendant du Connecticut qui préside le comité sur la sécurité intérieure et les affaires gouvernementales du Sénat aux Etats-Unis (hsgac.senate.gov). En début de semaine, on disait que le site, sous les feux des projecteurs depuis sa publication de télégrammes diplomatiques confidentiels dimanche dernier, avait trouvé refuge chez Amazon pour échapper aux attaques en déni de service.
Mardi, le comité du Sénat sur la sécurité intérieure a contacté l'hébergeur pour une « explication », relate son président. Le lendemain, il était informé en retour qu'Amazon avait cessé d'héberger le site web Wikileaks. Celui-ci pourrait être maintenant hébergé en France chez OVH selon le site Gizmodo.fr, qui précise qu'il serait « en répartition de charge avec une infrastructure située en Suède ». Ce que confirment les recherches effectuées par nos confrères de Computerworld qui montrent que le site se trouve chez le Suédois Bahnhof Internet AB, une société située au nord de Stockholm.
Les sénateurs américains vont interroger Amazon
Outre-Atlantique, le sénateur Joe Lieberman a précisé qu'il espérait que la décision d'Amazon était intervenue plus tôt, en se fondant sur les précédentes fuites de documents classés confidentiels orchestrées par le site. « Les actes illégaux, scandaleux et irresponsables de Wikileaks ont compromis la sécurité nationale et mis en danger des vies à travers le monde », a-t-il déclaré dans un communiqué. Joe Lieberman considère qu'aucune entreprise responsable ne devrait héberger ces contenus. Il compte obtenir d'Amazon des précisions sur l'étendue de sa relation avec le site controversé et sur les mesures que l'hébergeur prévoit de mettre en place pour s'assurer, à l'avenir, que ces services ne seront pas utilisés pour diffuser des informations volées ou confidentielles. Voilà une question bien délicate pour un Amazon qui vante la facilité d'utilisation de ses services cloud. Tout utilisateur muni d'une carte de crédit et d'une connexion Internet peut s'enregistrer et commencer à utiliser aussitôt Amazon Web Services (AWS).
La récente publication des échanges confidentiels entre le Département d'Etat américain et ses ambassades constitue la deuxième salve de révélations de Wikileaks. L'an dernier, le site avait livré des centaines de milliers de documents relatifs aux conflits militaires en Irak et en Afghanistan. Une diffusion vivement condamnée par les autorités américaines, certains documents contenant des détails embarrassants sur les échanges entre les Etats-Unis et d'autres gouvernements.
Wikileaks hébergé chez Amazon EC2 pour échapper à des attaques DOS
Après plusieurs attaques pour déni de service qui ont visé ce week-end le site Wikileaks qui mobilise en ce moment toute l'attention, celui-ci a trouvé refuge sur les serveurs d'Amazon basés aux États-Unis et en Irlande. C'est ce qu'indique un traçage IP effectué hier. « La décision du site, qui a livré à plusieurs journaux plus de 250 000 télégrammes diplomatiques échangés par le Département d' Etat américain avec ses ambassades dans le monde, fait suite à une série d'attaques DOS », a déclaré Mikko Hypponen, le directeur de recherche pour l'entreprise de sécurité finlandaise F-Secure. « Au cours des 12 dernières heures, Wikileaks a déplacé son hébergement à deux reprises », a t-il ajouté dans une interview à nos confrères de Computerworld. « Le site a quitté son hébergeur français où il est resté pendant un certain temps, avant de rejoindre le Cloud d'Amazon... Et l'une des adresses IP se trouve aux États-Unis ».
« The Jester » revendique les attaques
Le traçage de Wikileaks.org par Computerworld a montré que son URL « renvoyait à au moins deux adresses appartenant à Amazon, l'une localisée en Irlande et l'autre à Seattle, dans l'Etat de Washington. Selon le chercheur, un pirate, qui se fait appeler « The Jester » (ou plus exactement « th3j35t3r » dans le langage Leet Speak où chaque lettre est remplacée par un nombre ou un autre caractère) a revendiqué la responsabilité des attaques contre le site. Dans plusieurs messages Twitter, Jester dit qu'il a lancé ces attaques parce que « Wikileaks essaye de mettre en danger la vie de nos soldats, d'autres personnes et les relations internationales de notre pays ». Selon Mikko Hypponen, Jester pourrait probablement être à l'origine de ces attaques. « Il en a assumé la responsabilité, mais plus important encore, il a montré qu'il en était capable. Il semble également avoir un motif. »
D'après les messages envoyés via une boite Hotmail par Jester, le chercheur pense que le pirate se trouve en Russie. Celui-ci s'était déjà fait remarqué pour avoir revendiqué la paternité d'attaques par déni de service contre des sites djihadistes islamiques sur le Net. Dans une interview datant de juillet 2010 accordée au site Ethical Hack3r basé au Royaume-Uni, Jester affirmait être un « ex-mil », autrement dit un ancien-militaire, et avait déclaré qu'il s'était donné personnellement pour mission de « perturber les actions des jihadistes sur Internet ». Pour l'instant, Amazon n'a pas fait de commentaire à propos de l'hébergement de Wikileaks sur ses serveurs.
De nouvelles mesures de sécurité
Il y a quelques mois, les autorités américaines s'en prenaient à Wikileaks pour avoir publié des documents militaires détaillant des évènements liés à la guerre que mènent les Etats-Unis en Afghanistan et en Irak. Hier, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a condamné le site pour avoir rendu publics ces télégrammes diplomatiques. « Les États-Unis condamnent fermement la divulgation illégale d'informations classifiées », a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse. « Cette divulgation met la vie de personnes en danger, menace notre sécurité nationale et sape nos efforts pour travailler avec d'autres pays à résoudre des problèmes communs. » Elle a implicitement menacé le site, déclarant : « Je veux que vous sachiez que nous prenons des mesures sévères pour trouver les responsables qui ont volé cette information », ajoutant qu'elle avait ordonné « au Département d'Etat de prendre des mesures spécifiques, en plus des nouvelles mesures de sécurité demandées au ministère de la Défense et ailleurs, pour protéger l'information du Département d'Etat afin que ce type de violation ne puisse jamais se reproduire. » Dans une note publiée dimanche, le White House Office of Management and Budget (OMB) a ordonné à tous les organismes fédéraux de revoir leurs procédures pour protéger les données sensibles.
Illustration : site Wikileaks attaqué par DOS (montage utilisant une illustration Cisco expliquant les attaques par déni de service)
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