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(24/12/2010 11:09:25)

Quelles régulations pour le Net ?

(Source EuroTMT) Depuis quelques années, un débat monopolise toutes les attentions : celui de la « net neutralité ». Lancé aux Etats-Unis par les géants de l'Internet en raison de l'absence de concurrence sur la boucle locale, il a rebondi en Europe où politiques et associations de consommateurs s'inquiètent de la possibilité pour certains (comprendre les opérateurs télécoms) d'entraver l'accès à la Toile.

Si les tentations de censure d'Internet par certains gouvernements (comme le montre l'affaire Wikileaks) justifient ces craintes, ce débat sur la « net neutralité » cache, en fait, un tout autre objet : comment réguler les relations entre Internet, les télécommunications et l'audiovisuel (et plus généralement les industries culturelles) ? Car Internet est aussi (et d'abord ?) un gigantesque enjeu économique et financier. Faisant voler en éclats toutes les barrières, Internet constitue le champ de confrontations entre trois acteurs : les opérateurs de télécommunications, l'audiovisuel traditionnel et les fournisseurs de contenus en ligne. Or de lourdes réglementations encadrent l'action de deux premiers, alors que la troisième catégorie d'acteurs n'est soumise à aucune régulation.

Réguler Internet ou déréguler les médias et les télécoms

Industrie virtualisée et donc facilement délocalisable, Internet impose donc une remise en cause des réglementations des télécoms et de l'audiovisuel. « Il existe une solution simpliste : comme on ne peut pas réguler Internet, il suffirait alors de faire sauter la régulation audiovisuelle. Mais cette régulation se justifie au regard de plusieurs objectifs (financement de la création, protection de l'enfance...). Il faut donc trouver une régulation adaptée à Internet » constate Emmanuel Gabla, du CSA, tout en reconnaissant qu'un tel travail ne peut se faire qu'au niveau européen ou international. En fait, cette remise en cause des régulations sectorielles pose un problème majeur surtout pour l'audiovisuel. Car pour les télécoms, le nouveau Paquet voté fin 2009 permet aux autorités de régulation nationales d'avoir les moyens d'analyser les relations entre les opérateurs télécoms et les acteurs de l'Internet et d'agir le cas échéant.

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Et pas seulement contre les opérateurs télécoms, un peu trop rapidement jugés par l'opinion publique comme de possibles fauteurs de troubles. « Du point de vue de l'Arcep, la régulation d'Internet, c'est avant tout la régulation des réseaux. Si les services et contenus sont virtualisés, le trafic circulant sur les réseaux est bien réel et c'est sur lui que la régulation de l'Arcep à une prise » souligne Jean-Ludovic Silicani, le président de l'Arcep. Et il y a un endroit bien précis où la régulation télécoms peut s'appliquer : au niveau des interconnexions.

Un déséquilibre économique certain

Pour le coup, certains grands noms de l'Internet (comme Google) ont investi dans les réseaux pour disposer de leur propre infrastructure : Google dispose ainsi de quelques 200 points d'interconnexion avec des opérateurs télécoms, Facebook en a 27. Or jusqu'à présent dans l'Internet, ces interconnexions étaient soumises à la règle du « peering » (connexion et échange de trafic point à point) gratuit. Mais le déséquilibre du trafic échangé entre Google et chaque opérateur télécoms est devenu tel que les autorités de régulation peuvent vérifier si le géant de l'Internet n'abuse pas de sa force pour contraindre les opérateurs à maintenir des accords de gratuité là où il devrait payer pour faire passer son trafic. La situation est en revanche beaucoup plus complexe pour l'audiovisuel. « En 1986, lors de l'ouverture de l'audiovisuel à la concurrence, un deal a été conclu entre les acteurs privés et le gouvernement : en échange de la gratuité des fréquences radio, les entreprises avaient un certain nombre d'obligations en matière de contenus et de financement du cinéma », rappelle un spécialiste.

Google/YouTube et Facebook ne financent pas la production de contenus

« Or ce deal est en train de voler en éclats puisqu'une part croissante des programmes audiovisuels passe maintenant par les réseaux télécoms, alors que les acteurs traditionnels sont en concurrence avec des acteurs de l'Internet sur lesquels ne s'appliquent pas ces contraintes » précise ce même spécialiste. D'où une double interrogation : que faire, à terme, de cette partie du spectre radio d'émission utilisée gratuitement par l'audiovisuel traditionnel alors que les besoins de la téléphonie mobile (qui paie - elle - ses fréquences) sont croissants, et comment appliquer à Internet les contraintes de l'audiovisuel ? Si tous les acteurs sont conscients du problème, personne n'a la réponse.

Et certains dans l'audiovisuel se réfugient trop facilement derrière quelques certitudes (la consommation de la télévision traditionnelle demeure élevée) pour évacuer la question. « Faisons attention aux équilibres économiques en place qui sont fragiles : les mêmes règles doivent s'appliquer à tout le monde » répond ainsi un dirigeant de l'audiovisuel, refusant de voir que le monde a changé. Avec l'arrivée massive des téléviseurs connectés dans les foyers occidentaux, l'explosion des cadres réglementaires est en train de se produire. Et faute d'une réponse rapide des pouvoirs publics européens, c'est bien Internet qui imposera sa loi.

(...)

(22/12/2010 15:00:23)

Le dossier médical personnel séduit les français

Rendus public mardi 21 décembre, les résultats de cette étude révèlent que les habitants des grandes agglomérations de plus de 100.000 habitants sont beaucoup plus emballés par le dispositif que les Français résidant en zones rurales (76 contre 69%). Le sondage rapporte également que les cadres et les professions intermédiaires sont les catégories socioprofessionnelles les plus favorables à ce dossier médical virtuel, soit 82%. A contrario, les ouvriers sont moins nombreux (70%) à être intéressés par le dossier médical personnel.

Dernier constat, seules 22% des personnes interrogées âgées de 65 ans et plus ne sont pas favorables au dispositif.

Ce sondage a été réalisé par téléphone par l'institut ViaVoice, les 16 et 17 décembre derniers, auprès d'un échantillon de 1.005 personnes représentatif de la population française.

(...)

(22/12/2010 11:59:44)

La FCC adopte les règles sur la neutralité du Net

Après plusieurs années de débat, la FCC a donc voté un texte concernant la neutralité du net. Les principes étaient plus ou moins connus et peuvent se classer ainsi, interdiction du filtrage et du blocage de contenu, d'application, de service ou de terminal par les opérateurs. Seuls les sites légaux sont concernés, les applications ne font pas partie du périmètre. On note aussi la possibilité pour les opérateurs de proposer une tarification à l'usage selon le niveau de service et d'utilisation de bande passante. Les entreprises pourront ainsi offrir des services spécialisés en dehors de l'Internet public pour décongestionner les réseaux.

Sur ces derniers, la FCC fait une distinction entre haut débit mobile et filaire. Les opérateurs de téléphonie mobile disposeront de moins de contraintes sur le blocage de contenu. Pour le président de la FCC, il s'agit de protéger les évolutions d'un marché non mature et en plein développement.

Les consommateurs inquiets


Selon les critiques, les règles adoptées prévoient moins de protections pour les abonnés haut débit mobile, pouvant conduire à une fracture de l'Internet. Le texte défendu par le président de la FCC Julius Genachowski, ne ferait pas distinction entre haut débit mobile et filaire entraînant une « discrimination injustifiée » sur le trafic web. Le plan de Julius Genachowski a été approuvé après plus de sept ans de débat sur la neutralité du net.  Il a défendu ces règles comme étant « forte et équilibrée ».

 

Illustration : Julius Genachowski, Président de la FCC

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« A l'heure actuelle, la liberté et l'ouverture de l'Internet ne sont pas protégés, dit-il.  Et d'ajouter, « cela signifie pas de règles inscrites dans les codes pour protéger les valeurs de base d'Internet. Aucun processus de surveillance pour garantir un Internet ouvert avec des modèles technologiques et commerciales qui évoluent. Aucun recours pour les chercheurs, les consommateurs lésés par des pratiques abusives. Et pas de visibilité pour les fournisseurs de services Internet, pour pouvoir gérer efficacement les investissements dans les réseaux haut débit. »

Les politiques critiques


Des critiques se sont élevés aussi sur le plan juridique, par Robert McDowell, membre de la commission, qui conteste ce plan. Il estime que « ce vote est une tentative de contourner une décision rendue en avril dernier par une cour d'appel  de Washington annulant une décision informelle de la FCC d'appliquer certains  principes de neutralité du net ».  Il prédit d'ailleurs que « les règles adoptées mardi seront attaquées pendant des années devant les tribunaux ». Le National Journal a indiqué que  Verizon réfléchissait à saisir la justice sur ces nouvelles règles. Un porte-parole de l'opérateur n'était pas immédiatement disponible pour commenter.

Robert McDowell a fait valoir que l'Internet fonctionne et que la nouvelle réglementation nuirait à l'investissement dans le haut débit. Par ailleurs, l'action de la FCC rentrerait en conflit avec le Congrès, où environ 300 parlementaires ont soulevé des préoccupations au sujet de ces règles. Il indique n'avoir recensé qu'un nombre limité d'exemples de violations de la neutralité du net ces dernières années et la FCC a résolu ces cas en faveur des consommateurs.

Julius Genachowski est en désaccord avec ces propos, en estimant que les investisseurs ont besoin de règles uniformes pour l'avenir. « Certains nous disent de ne pas essayer de réparer ce qui n'est pas cassé, et que les règles pour protéger la liberté sur Internet décourageraient l'innovation et l'investissement. Nous avons entendu des entrepreneurs autant, les ingénieurs, les capital-risqueurs, les PDG et les autres personnes qui travaillent quotidiennement à inventer et à distribuer des produits Internet et donc à maintenir le leadership américain en matière d'innovation Leur message est clair: la prochaine décennie d'innovation dans ce secteur comporte des risques sans règles raisonnables. »


(...)

(21/12/2010 14:56:18)

Des applications mobiles très peu discrètes

Le Wall Street Journal a passé au crible 101 applications, parmi les plus téléchargées sur les plateformes App Store d'Apple et l'Android Market (la moitié sur iPhone, l'autre sur les smartphones sous Android). Résultat, 56 de ces applications transmettent l'identifiant unique du téléphone à des tiers, 47 livrent la localisation de l'utilisateur, et 5 donnent même l'âge et le sexe du mobinaute sans que ce dernier en soit au courant. Ainsi, TextPlus 4 sur iPhone, qui permet d'envoyer gratuitement SMS et MMS, serait l'une des moins discrètes du lot. Celle-ci transmettrait l'identifiant du smartphone d'Apple à huit régies publicitaires différentes, tandis que les données sur la localisation, l'âge et le sexe de l'utilisateur seraient envoyées à deux autres régies.

La boîte de Pandore à la publicité comportementale


Les applications pour iPhone et Android de Pandora (service de musique en streaming), Paper Toss (jeu de tir de boulettes en papier), ou encore Grindr (service de rencontres pour homosexuels), sont également dénoncées par le quotidien américain comme étant très généreuses sur la transmission des informations personnelles. Sur les 51 applications pour iPhone testées, 18 transmettent des informations directement à Apple, qui dispose de sa propre régie publicitaire iAd. Ces données permettent aux éditeurs d'applications d'informer les régies publicitaires sur le profil de leurs utilisateurs afin de mieux cibler les messages publicitaires sur mobiles.

Lors du téléchargement de ces applications, les éditeurs informent l'utilisateur sur le type de données auxquelles ils pourront accéder, mais sans toutefois préciser l'usage qu'il en sera fait. Selon le quotidien économique, 45 des 101 applications analysées n'ont pas de règle de confidentialité consultable à l'intérieur de l'application ou sur le site de l'éditeur.

(...)

(21/12/2010 10:29:57)

L'intelligence économique se dote d'un syndicat professionnel

Si les DSI et les RSSI, comme les experts comptables, les avocats ou tous les autres professionnels amenés à travailler sur le sujet de l'intelligence économique, peuvent adhérer à la Fepie, cela n'est pas le cas avec le Synfie. Les deux organisations se veulent en effet complémentaires et partagent d'ailleurs un même président : Hervé Seveno, patron d'un cabinet de conseil en intelligence économique.

La Fepie avait trois rôles principaux : être un forum de discussion et de partage entre professionnels, se comporter en influenceur des pouvoirs publics et, enfin, certifier les professionnels par le biais d'une reconnaissance de leur sérieux par les pairs. Cette dernière activité ne va plus avoir bientôt d'utilité. Si les associations professionnelles de coachs ont suivi le même chemin, d'autres organisations professionnelles ont pu y renoncer à la faveur d'une évolution législative. Comme avant eux les ostéopathes, les professionnels de l'intelligence économique vont désormais bénéficier d'une reconnaissance officielle via un agrément public, cela grâce à la loi LOPPSI 2. Une reconnaissance par les pairs n'a donc plus beaucoup d'intérêt. En se comportant en influenceurs efficaces, la Fepie a en quelque sorte creusé elle-même et tout à fait volontairement la tombe d'un de ses rôles.

Rester entre professionnels


Aux côtés de la Fepie, le Synfie est un syndicat professionnel au même titre que le Syntec Numérique par exemple. Si la Fepie est une association loi 1901, le Synfie a d'ailleurs adopté le statut défini par la loi de 1884. Ne peuvent donc y adhérer que les professionnels (sociétés ou personnes physiques) ayant l'intelligence économique comme activité principale. En tant que syndicat professionnel, le Synfie va intervenir dans les discussions avec les syndicats de salariés, les organisations professionnelles de branche, les pouvoirs publics, etc.

Son rôle est par conséquent clairement différent et complémentaire de celui de la Fepie. Mais cela n'exclue pas des travaux en commun. Des conditions privilégiées sont d'ailleurs annoncées pour les professionnels adhérant aux deux structures simultanément.

(...)

(20/12/2010 13:36:58)

Un site pour informer des risques des ondes électromagnétiques

Accessible à l'adresse LesOndesMobiles.fr, cette nouvelle plateforme fournit de nombreuses informations et recommandations quant à l'exposition des usagers aux ondes électromagnétiques émises par ce type d'appareils. Par l'intermédiaire de ce nouveau dispositif d'information, l'Inpes et le ministère de la Santé souhaitent inciter les utilisateurs de téléphones portables, soit près de 90% de la population française, à réduire leur exposition aux ondes électromagnétiques. Pour ce faire, le site internet divulgue une dizaine de gestes simples à adopter au quotidien.

Explications filmées et bannières

Les particuliers sont, par exemple, invités à protéger les jeunes et les enfants de ces ondes potentiellement dangereuses pour la santé, à téléphoner avec une oreillette ou encore à favoriser l'envoi de SMS. En outre, chacun est appelé à réduire ses appels téléphoniques dans les endroits où la réception est mauvaise, et à éloigner l'appareil après la composition d'un numéro de téléphone. Ce nouveau portail sera accompagné d'une campagne à destination du grand public. Proposée sur Internet, mais également sur les plateformes mobiles, cette campagne nationale se décline en deux films d'animation et de nombreuses bannières visibles sur la Toile. Baptisé « Tout et son contraire », ce dispositif d'information met en exergue le portail d'information LesOndesMobiles.fr, « source d'information fiable sur les ondes des portables ».

 

Illustration : site lesondesmmobiles.fr

(...)

(16/12/2010 10:40:26)

Un clivage numérique s'installe sur le multi-écran

TNS Sofres publie une étude sur la nouvelle fracture numérique. Elle comporte deux aspects, un positif, l'autre négatif. On peut voir de manière positive le fait que les fractures spatiales (mobile et haut débit) se résorbent. De même les connexions à Internet, depuis le domicile, sont-elles très répandues. 67% des français disposaient d'une telle connexion selon le Credoc en 2009, la proportion varie suivant l'âge de 60% pour les plus de 65 ans, à 99% pour les 15-24 ans.

Toutefois, note l'étude, une nouvelle fracture numérique apparaît avec l'arrivée du multi-écrans. De plus en plus de consommateurs ont plusieurs écrans de connexion possibles. 62% des français possèdent un ordinateur fixe, 31% ont un fixe et un portable, 28% une console de jeux, 20% un smartphone, 16 une console de jeux mobile, 8% un mini-ordinateur, 2% une tablette.  37% des français possèdent au moins un ordinateur et un smartphone, 37% chez les moins de 35 ans. Les clivages tiennent à l'âge et aux revenus, note l'étude.  En matière d'usage les critères de revenus sont le plus important. L'étude remarque également que  les usages du multi-écrans se portent vers la consultation des réseaux sociaux, la télévision, la consultation des mails.

Des blocages subsistent, avant un équipement plus large des français en multi écrans, estime TNS Sofres : une utilité marginale limitée (l'ordinateur suffit largement),  des équipements difficiles à utiliser (15% des utilisateurs de smartphones ou de tablettes les trouvent trop compliqués), des prix trop élevés (20% des français trouvent les smartphones et les ordinateurs portables trop chers), enfin ces appareils paraissent mal sécurisés.

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