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Société
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(12/01/2011 10:20:26)
Le responsable informatique "présumé" de l'ETA arrêté en France
Le système de communication va ainsi voir sa performance et sa sécurité être singulièrement diminuées au sein de l'ETA, impactant fortement sa capacité opérationnelle. L'organisation a d'ailleurs annoncé un cessez-le-feu permanent.
Crédit photo : Google Maps (...)(11/01/2011 13:46:19)
Le Parlement européen réfléchit au blocage des sites Internet pédophiles
Cette restriction, qui sera mise aux voix devant l'ensemble du Parlement au début du mois de février, suscite quelques préoccupations de la part de groupes défendant la liberté du droit numérique.
Préparé par la parlementaire italienne Roberta Angelilli, ce rapport propose que le blocage soit laissé à l'appréciation des autorités nationales, entérinant en quelque sorte le statu quo actuel. Mais les défenseurs des droits numériques s'inquiètent du fait que certains parlementaires pourraient proposer un blocage obligatoire, une position qui aurait la faveur de la Commission européenne et du Conseil. Le texte adopté par le Conseil européen déclare que « les États membres devraient prendre les mesures appropriées pour supprimer des pages web contenant ou diffusant de la pornographie impliquant des enfants, » y compris des « mesures non législatives. » Il ajoute que « le blocage de l'accès devra être subordonné à des garanties adéquates, en particulier pour assurer que le blocage soit limité à ce qui est nécessaire, que les utilisateurs soient informés des raisons de ce blocage et que les fournisseurs de contenu, autant que possible, soient informés de la possibilité de le contester. »
Un transfert de responsabilité sur les FAI
L'European Digital Rights (EDRi) s'est élevé contre cette approche, faisant valoir qu'un tel blocage alerterait les criminels présumés que leurs activités ont été repérées. « Il est incroyable que, pour bloquer un site accusé d'avoir mis en ligne des images en violation flagrante avec le droit des enfants, la proposition suggère d'avertir poliment le délinquant présumé en lui offrant en plus la possibilité de se plaindre,» a déclaré Joe McNamee de l'EDRi. « Il semble que la priorité n'est pas d'identifier les enfants, n'est pas d'enquêter sur les criminels, mais plutôt d'éviter au public d'y accéder par inadvertance. D'autant que, il n'a jamais été prouvé que la solution du blocage aurait l'impact souhaité. Cette mesure est purement cosmétique et ne traite pas du vrai problème. Elle permet aux autorités de prétendre qu'elles font quelque chose pour y remédier, alors qu'en réalité elles ne font que reporter la responsabilité sur les fournisseurs d'accès Internet. »
Selon l'EDRi, la propre évaluation faite en 2007 par la Commission européenne quant aux mesures à prendre contre le terrorisme, s'opposait au recours au blocage, au motif que les sites internet se déplaçaient beaucoup. Un service de hotline mit en place au Canada pour la protection du droit des enfants a pu observer qu'un site pédophile avait changé d'adresse 121 fois en 48 heures. En plus de son impact contreproductif sur la protection des enfants, les adversaires du blocage du web estiment que cette solution est dangereuse. « Les pays qui ont recours au filtrage du web pour cibler les sites pédopornographiques aujourd'hui, protègeront demain les monopoles des jeux d'argent et bloqueront les sites politiquement indésirables après-demain, » a déclaré Joe McNamee. « Nous voyons déjà cela se produire en France » a-t-il ajouté, peut-être en référence à la demande de fermeture de l'hébergement de Wikileaks.
Les Français consomment de la téléphonie mobile et délaissent un peu le fixe
Selon le régulateur français des télécoms, qui a arrêté ces chiffres au 30 septembre 2010, la France compte 62,6 millions de cartes SIM en service. Ce chiffre est en nette augmentation depuis fin 2008, de l'ordre de 5 à 6% par an. Sept lignes de téléphonie mobile sur dix sont de type forfait mensuel, et un quart correspondent à des forfaits bloqués. En moyenne, la facture d'une ligne de téléphonie mobile s'élève à 26,7 euros HT par mois au troisième trimestre 2010, soit sensiblement le même prix qu'à la même période en 2009. En matière de consommation, un client mobile génère en moyenne 2 heures 13 minutes de communication par mois, et envoie pas moins de 134 SMS.
Le fixe en retrait
Le parc de lignes fixes est quant à lui en diminution (-1,7% au troisième trimestre 2010) après plusieurs années de croissance continue liées au boom des offres triple play. Au 30 septembre dernier, l'Arcep recensait 35 millions de lignes hébergeant 40,3 millions d'abonnements. Un utilisateur de téléphone fixe dépense en moyenne 35,5 euros HT par mois, et consomme 3 heures 56 minutes de communication (4h32 en téléphonie par Internet (VoIP), contre 2h39 en téléphonie fixe classique).
Le régulateur souligne par ailleurs que les réseaux mobiles sont de plus en plus utilisés pour échanger des données plutôt que de la voix. En septembre 2010, la France comptait 26 millions d'utilisateurs actifs de services multimédia, et 21 millions d'utilisateurs actifs de la 3G. A noter enfin, un quart des cartes SIM activées au 3e trimestre sont des cartes « non voix », exclusivement réservées à un usage Internet (netbooks, tablettes).
Un ingénieur d'EMC vole 1 million de dollars de matériel
Kevin Kelly, ingénieur testeur chez EMC, a plaidé coupable sur des accusations de fraude, d'usurpation d'identité et de recel de biens volés, suite à une plainte déposée contre lui par le ministère américain de la Justice du Massachusetts. Selon les documents du tribunal, il aurait enfoui du matériel informatique dans un petit sac à dos avant de commercialiser le tout sur Internet, en utilisant le nom d'un associé identifié seulement comme « DB ». Selon les procureurs, la plupart de l'équipement volé a été retrouvé chez BL Trading, un revendeur situé à Hanovre (Massachusett). Ce dernier a été accusé de recel et de vente de biens volés et également de fraude électronique. Cette affaire est actuellement en instance. De plus, le revendeur a été soupçonné d'avoir installé le firmware d'EMC sur un équipement qui n'était pas couvert par le contrat requis et de l'avoir mis en vente. Les procureurs ont déclaré que l'employé de BLTrading - aujourd'hui décédé - était à la fois responsable de l'arnaque concernant le firmware et de l'achat de matériel volé. «Celui-ci devait forcément être au courant des agissements de Kevin Kelly à moins qu'il n'ait volontairement fermé les yeux », a estimé le Tribunal.
32 ans de prison et 2 M$ de dollars d'amende
Joint par nos confrères d'IDG New Service, BL Trading a déclaré qu'il reconnaissait ses torts dans cette affaire et qu'il acceptait de verser à EMC une somme non encore divulguée. La compagnie a également indiqué avoir conclu un accord avec le Ministère public pour la mise en place d'un programme de conformité destiné à tracer la façon dont il obtiendrait ses futurs produits. Reste que ce point ne figure pas officiellement au dossier et qu'il n'a pas encore été accepté par le juge. La plupart des activités illégales ont eu lieu avant 2006, a précisé EMC. Fondé en 1988, BL Trading, qui possède plus de 4 000 clients dans le monde entier, est le principal revendeur de la gamme de stockage réseau de milieu de gamme EMC Clariion.
Kevin Kelly encoure une peine maximale de 32 ans de prison et une amende de près de 2 millions de dollars. Il a accepté de rembourser 929 891 dollars à EMC. Il doit être condamné, le 7 avril. Il a travaillé chez EMC entre 2000 et 2009, selon l'accusation.
Le géant du stockage n'en est pas à son premier vol. Dans une affaire similaire, Mark Rothfuss, technicien de maintenance, avait également été accusé d'avoir volé son employeur pour un montant de 140 000 dollars. Il aurait commis son larcin en utilisant différentes ruses, notamment en demandant à EMC de lui fournir davantage d'équipement que nécessaire pour réaliser des opérations de support et au final garder le surplus du matériel pour lui.
Illustration: le site d'EMC à Apex. Crédit photo: EMC
(...)
Plus de 6 milliards d'euros pour le e-commerce à Noël
Les cyberacheteurs français auraient dépensé plus de 6 milliards d'euros sur Internet durant la période des fêtes de fin d'année, indique le secrétariat d'Etat à la Consommation qui a reçu le 3 janvier le Président de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (FEVAD), François Momboisse. Cette estimation dépasse le bilan 2009 qui avait enregistré 5 milliards d'euros de dépenses. Au total, en 2010, les ventes sur la Toile se chiffreraient à près de 31 milliards d'euros.
Les ventes sur Internet auraient été meilleures qu'en 2009, se chiffrant à près de 31 milliards d'euros contre 25 milliards d'euros. Le bilan définitif sera connu fin janvier. « Cette forte croissance des ventes sur Internet s'explique non seulement par la croissance du nombre d'internautes mais également par le fort engouement des français pour ce canal alternatif de distribution », analyse le secrétariat d'Etat à la Consommation.
Arès, les repreneurs connus le 6 janvier
Le calendrier s'accélère pour Arès, qui a déposé son bilan fin novembre. C'est le 6 janvier au plus tard que les candidatures à la reprise du groupe doivent être déposées. Le choix du repreneur devrait ensuite être annoncé par le tribunal d'Evry 15 jours après. Si les administrateurs judiciaires restent discrets sur l'origine des candidatures déjà déposées, il semble que plus de 10 entreprises se soient déclarées. « Le comité d'entreprise d'Arès ne doit pas être écarté plus longtemps de la procédure : il est responsable et souhaite comme tout le monde que le plus grand nombre d'emplois soient sauvegardés », indique Mina Chichib-Deydier, déléguée syndicale CFDT de l'entreprise et d'ajouter « cela étant, le tribunal ne fixera pas son choix uniquement sur le nombre de salariés repris, il prendra également en compte la pérennité des projets et défendra les intérêts des créanciers. Il est important et logique que les salariés soient impliqués dans cette analyse. »
Les salaires sont versés
Les 457 salariés d'Arès savent pertinemment qu'un plan social sera mis en place quel que soit le repreneur. Mais le nombre de licenciements reste une variable inconnue : il va d'une quarantaine (principalement le personnel administratif) à plusieurs centaines. En attendant le choix du tribunal d'Evry, ils étaient surtout impatients de percevoir leurs salaires pris en charge par le régime de garantie des salaires (AGS), qui s'est substitué à Arès, en cessation de paiement. « Le temps presse car le premier capital de l'entreprise est l'ensemble des compétences qu'il a accumulé, précise Mina Chibchib-Deydier. Pour l'entreprise comme pour eux-mêmes, les salariés n'ont aucun intérêt à quitter Arès avant que des décisions soient prises courant janvier. » Au final, la crainte du comité d'entreprise est que le choix soit justement déjà fait...
Un Conseil National du Numérique créé et le Gitep TICS retrouve la FIEEC
D'abord, Eric Besson a confirmé la création d'un Conseil national du numérique. Il devrait voir le jour d'ici 2 à 3 mois. Un groupe de travail est chargé de préfigurer ce futur Conseil, groupe placé sous la houlette de Pierre Kosciusko-Morizet (PKM), le Pdg de PriceMinister.com (*). Selon Eric Besson, le Conseil devrait traiter de la responsabilité sur Internet et de la surtaxe de 1% sur la publicité par Internet (dite « taxe Google »).
Le Gitep TICS revient au bercail
Deuxième initiative, la FIEEC (Fédération des industries électriques, électroniques et de communication) a recueilli l'adhésion du Gitep TICS. Un retour au bercail. Le Gitep TICS avait quitté la FIEEC il y a 4 ans. A l'époque, le Gitep TICS (qui regroupe les constructeurs télécoms tels qu'Alcatel, Ericsson, EADS etc..) s'était regroupé avec le SFIB (qui regroupe les importateurs comme IBM, HP) pour créer Alliance TICS.
Explication : la FIEEC crée une filière pour les TIC avec le Sycabel (fabricants de câbles) et l'Afdel (éditeurs de logiciels). L'arrivée du Gitep TICS renforce ce pôle à l'heure où les prestataires veulent se regrouper pour mieux peser face aux pouvoirs publics. C'est une pierre dans le jardin du Syntec Numérique, quand on lit cette phrase de Patrick Bertand dans le dernier éditorial de la Lettre de l'Afdel, qu'il préside :
« Combien d'entre nous ont vécu avec indifférence, parfois pendant de nombreuses années, l'adhésion « administrative » de nos entreprises à des associations professionnelles et/ou syndicales. L'Afdel se positionne différemment et s'inscrit dans ce mouvement qui consiste à s'unir pour agir sur des thèmes d'intérêt commun, sans pour autant s'inscrire dans une démarche d'hégémonisme institutionnel qui est vraiment d'une autre époque ».
(*) et auteur du livre : "PriceMinister, toutes les entreprises ont été petites un jour"
WikiLeaks : Le FBI s'invite chez des FAI en Allemagne et aux Etats-Unis
Les Autorités américaines ont fait intrusion chez quelques fournisseurs d'accès Internet, aux Etats-Unis et en Allemagne, dans l'espoir de débusquer les hackers qui ont lancé des attaques en déni de service (DDoS, distributed denial of service) contre des sites web tels que Visa.com, PayPal.com et Mastercard.com au début du mois.
Dans plusieurs documents adressés mercredi au site Smoking Gun, le FBI (U.S. Federal Bureau of Investigation) a décrit le chemin complexe que son enquête avait suivi alors qu'il recherchait les ordinateurs ayant centralisé les attaques.
Après la visite de la police criminelle allemande chez le fournisseur d'accès Host Europe, ils ont fait le lien entre l'un des serveurs IRC (Internet Relay Chat) et un FAI du nom de Tailor Made Services, situé à Dallas (Texas). Deux disques durs ont été saisis chez ce dernier le 16 décembre, rapporte le Smoking Gun. Un autre serveur IRC a été retrouvé à Fremont, chez le Californien Hurricane Electric. Aucun de ces deux FAI n'avait encore pu être joint hier par notre confrère d'IDG News Service.
PayPal avait fourni les adresses IP de huit serveurs IRC
Les attaques perpétrées début décembre faisaient partie d'une campagne baptisée « Operation Payback » dont l'objectif visait à mettre la pression sur les entreprises qui avaient coupé les relations avec le site WikiLeaks (du Suédois Julian Assange) après la publication de télégrammes classés confidentiels émanant du Ministère américain des Affaires étrangères. Cette opération PayBack est orchestrée par un groupe anonyme qui a déjà lancé par le passé des attaques similaires contre l'Eglise de scientologie et la Motion Picture Association qui défend les intérêts de l'industrie du cinéma américain.
Si ces attaques furent importantes, elles n'ont toutefois pas causé d'interruption majeure. Elles ont fait tomber les sites visés, mais elles n'ont pas touchés les systèmes transactionnels de ces cibles. En revanche, elles ont bénéficié d'une bonne dose de publicité. Les meneurs de ces opérations ont incité des utilisateurs volontaires à télécharger un logiciel destiné à submerger certains sites web par un trafic Internet inutile, afin de les faire tomber. Parmi leurs victimes ont figuré aussi des sites critiques envers WikiLeaks, celui de Sarah Palin et du bureau du Parquet suédois, ce dernier poursuivant Julian Assange, fondateur de WikiLeaks pour agression sexuelle.
L'enquête du FBI se concentre sur les serveurs IRC utilisés pour coordonner les attaques. Le bureau fédéral a lancé ses recherches le 9 décembre, PayPal leur ayant alors fourni les adresses IP de huit serveurs IRC utilisés par le groupe anonyme. Le 9 décembre, la police néerlandaise a arrêté un adolescent de 16 ans ayant des liens avec ces attaques.
Meilleurs voeux pour 2011
Nous passerons bien entendu cette année encore à votre service. Nous en profitons pour vous indiquer les dossiers que nous traiterons dans les prochains mois :
- Janvier : Après la virtualisation industrielle des serveurs : comment orchestrer la complexité ?
- Février : Quelles applications mobiles en entreprise et sur quels smartphones ?
- Mars : Le cloud à la recherche de standards ?
- Avril : Virtualisation, après les serveurs, les postes de travail pour simplifier la gestion de parc ?
- Mai : Comment réussir l'adoption du travail collaboratif dans entreprise ?
- Juin : Le datacenter à l'heure du green
N'hésitez pas à utiliser l'adresse de la rédaction (redac_weblmi@it-news-info.fr) ou notre espace commentaires pour nous faire part de vos attentes et de vos avis.
Encore une fois, meilleurs voeux pour 2011.
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