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Société
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(05/10/2011 08:45:29)
La téléphonie principal secteur de réclamations
Au cours des douze derniers mois, 41% des Français ont effectué une réclamation après avoir acheté un service ou un produit. Les plus jeunes sont les plus nombreux à faire appliquer leur droit de consommateurs. 49% des 18/24 ans et des 25/34 ans ont ainsi avoué s'être retourné contre une entreprise après un achat.
Dans 24% des cas, c'est la téléphonie qui est incriminée, s'imposant comme le secteur le plus concerné par les réclamations françaises, devant la grande consommation (22%) et l'informatique (12%). Si plus de la moitié des consommateurs (56%) n'a pas hésité à s'adresser au service des réclamations, seuls 5% sont allés plus loin dans leurs démarches en sollicitant un conciliateur de justice. 3% de jusqu'au-boutiste ont saisi le tribunal.
Cette enquête a été menée auprès d'un échantillon de 1.000 individus âgés de plus de 18 ans, interrogés du 29 juin au 21 juillet 2011.
(...)(29/09/2011 14:56:46)La Hadopi dresse son bilan d'activité sur le téléchargement illégal
La Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi) a présenté, son premier rapport d'activité sur la période janvier 2010-juin 2011. Il en ressort qu'elle a déjà envoyé près d'un demi-million de recommandations aux internautes suspectés d'avoir téléchargé illégalement des oeuvres protégées.
Sa présidente, Marie-Françoise Marais, a indiqué qu'Hadopi reçoit en moyenne chaque jour 71 613 saisines transmises par les ayants droit. Au total, 1,023 million de demandes d'identification ont été adressées aux fournisseurs d'accès lesquels ont répondu dans 89% des cas.
Près d'un demi-million premiers avertissements
En termes d'avertissements, quelque 470 935 premières recommandations ont été envoyées aux abonnés par e-mail, suivies seulement 20 598 fois d'une seconde réprimande. Toutefois, seuls quelques dizaines de cas pourraient actuellement donner lieu à des poursuites devant les tribunaux.
Pour mener à bien son action, l'Hadopi dispose d'un budget annuel de douze millions d'euros.
Open World Forum : Le logiciel libre et Internet dans l'arène politique
« Le logiciel libre a contribué de façon décisive à la révolution numérique, par sa gratuité, sa qualité et le potentiel économique et industriel considérable qu'il représente », a déclaré ce matin le ministre chargé de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie Numérique, en ouverture de l'Open World Forum. La quatrième édition de l'événement consacré au monde de l'Open Source se tient à Paris jusqu'au samedi 24 septembre, à l'Eurosite Georges V. Au passage, Eric Besson a cité en exemple la large utilisation du navigateur web Firefox, la diffusion de l'OS mobile Android basé sur Linux ou, encore, le lecteur VLC, né du projet d'élèves ingénieurs de l'Ecole Centrale de Paris, « l'une des meilleures applications au monde pour diffuser des contenus multimédias ». Pour autant, le ministre juge utile d'insister sur la complémentarité entre logiciels libres et propriétaires, les uns obligeant les autres à s'améliorer constamment.
« Le logiciel libre facilite le transfert de technologie et la mise en oeuvre de standards ouverts et se diffuse de manière croissante. Le gouvernement l'a également identifié comme un axe stratégique », a-t-il rappelé en évoquant plusieurs projets dans lesquels l'Etat français investit, dans les domaines de la télévision interactive, de la portabilité entre plateformes de cloud, des logiciels embarqués et sur la mise à disposition prévue des données publiques via le portail Data.gouv.fr.
Investir sans demi-mesures
Profitant de la présence d'Eric Besson, c'est une véritable charge contre l'action des pouvoirs publics vis-à-vis du numérique qu'a lancé à sa suite Jean-Louis Missika, adjoint au maire de Paris, chargé de l'innovation, de la recherche et des universités. « 25% de la croissance européenne est liée au numérique et c'est encore plus vrai pour la région parisienne. Dans une période de crise aigüe, les investissements doivent se faire sans demi-mesures. On ne peut pas prétendre à un développement d'avenir et supprimer les aides fiscales qui aident les PME, ce que la loi de finances 2011 a mis à mal », a-t-il lancé. Il considère que l'on ne peut pas mettre en place un plan sur plusieurs années et changer les règles du jeu à mi-parcours. « On ne peut pas encourager ce secteur et le traiter comme la poule aux oeufs d'or », a-t-il poursuivi en énumérant les taxes qui ont frappé l'industrie du numérique au rythme d'une nouvelle tous les ans depuis 2007. « Il faut un meilleur accès aux marchés publics pour les PME, ce que nous essayons de faire dans une certaine mesure à Paris. » Pour lui, la France ne fait pas assez pour soutenir l'Open Source. « L'administration devrait avoir obligation pour communiquer de n'utiliser que des standards ouverts ». Jean-Louis Missika a aussi vigoureusement défendu la neutralité d'Internet. « Un Internet non neutre, cela a déjà été testé à grande échelle en France avec le Minitel, on a vu les limites du modèle. Hiérarchiser les conditions d'accès à Internet, c'est remettre en cause la neutralité. L'idée de revenir sur la neutralité n'est pas envisageable. » Il fustige un éventuel système de péage.
Assurer les emplois de demain
Très loquace, l'adjoint au maire de Paris a aussi pointé qu'on ne peut pas souligner le rôle bénéfique d'Internet comme appui au Printemps arabe et voter en France des lois qui portent atteinte aux libertés fondamentales comme peut le faire la Loppsi 2.
« Enfin, sur bien des sujets, la gouvernance est efficace quand elle se place au plus près des territoires », a ensuite abordé Jean-Louis Missika. Prêchant dès lors pour sa paroisse, il a rappelé les actions de la Ville de Paris. Le programme Emergence(s), par exemple, qui accorde des bourses de financement à de jeunes chercheurs pour des projets innovants, le soutien apporté aux pôles de compétitivité locaux et aux nombreux incubateurs, parfois adossé à des organismes de recherche, ainsi que l'association avec Oseo pour soutenir des entreprises en phase d'amorçage. Enfin, sur l'Open Data et la diffusion des données publiques, ce n'est, pour Paris, « pas un projet mais une réalité », selon lui. En conclusion, il a reconnu que certains des sentiers à emprunter étaient complexes, « mais c'est à ce prix que nous assurerons les emplois de demain et la vitalité de la Ville de Paris ». Une intervention largement applaudie par le public de l'Open World Forum, gagné plus particulièrement à certains de ses arguments.
Un peu plus tard dans la matinée, Nigel Shadbolt, membre du conseil de transparence du secteur public britannique, investi dans l'aventure Open Data Outre-Manche, est venu expliquer quels enseignements le gouvernement du Royaume-Uni avait tiré de son projet de mise à disposition des données publiques (data.gov.uk).
Illustration : Eric Besson, ministre chargé de l'Economie Numérique (à gauche) ; Jean-Louis Missika, adjoint au Maire de Paris, chargé de l'innovation, (à droite). Crédit : M.G.
Ralentissement de croissance pour l'achat de biens IT selon la Fevad
Les ventes des particuliers ont progressé de 20% au 1er semestre (par rapport au même semestre de 2010) avec 17,5 milliards d'euros dépensés. Les ventes de vêtements arrivent largement en tête avec 16,5% de croissance, alors que ce marché globalement progresse de 2%. Le e-tourisme est également en bonne forme avec +16%.
En revanche, les produits high tech progressent de 8%, ils ne bénéficient pas, comme en 2010, de la Coupe du monde de football. Les ventes aux professionnels sont également sur un rythme plus modéré de +5%.
Le montant des transactions a progressé de 21% au 1er semestre, le montant moyen de 3% au 2ème trimestre, signe que la crise économique commence à peser sur les achats, même ceux effectués en ligne. Le nombre de sites utilisant des plateformes de paiement en ligne progresse de 28%. De plus en plus de français utilisent les ventes en ligne, de plus en plus de sites sont présents, mais le montant des achats pourrait subir un ralentissement comme pour tout le commerce.
La suppression de Hadopi et la taxe de 1 euro de Martine Aubry critiquées
En début de semaine, Martine Aubry a rencontré les journalistes dans le cadre des primaires du Parti Socialiste en vue d'élire le candidat à l'élection présidentielle. En parlant d'Internet, le maire de Lille, est revenu sur la loi Hadopi dont elle souhaite l'abrogation. Pour la remplacer, elle veut mettre en place une contribution d'un euro sur les forfaits Internet. « Au lieu d'interdire [le téléchargement], on travaille sur l'idée de prélever un euro sur l'abonnement mensuel à internet pour financer les droits d'auteur ainsi que l'aide à la création » a expliqué la première secrétaire du PS. Ce prélèvement toucherait tous les internautes y compris ceux qui ne téléchargent pas. Le fonds ainsi récupéré s'adresserait en priorité à l'industrie musicale.
Imprécision et opposition
La proposition de Martine Aubry a été analysée par le SNEP (Syndicat National de l'édition Phonographique) cet été selon le site Electronlibre. Le syndicat avait alors indiqué que « même amendée, cette proposition est totalement déconnectée des réalités économiques des industries culturelles dans notre pays. Elle aurait de graves répercussions sur la diversité culturelle, l'emploi et l'innovation » et d'ajouter à l'attention de la candidate « il ne faut pas confondre le nombre d'internautes et celui des foyers abonnés à Internet ».
Du côté de l'UMP, la député des Alpes-Maritimes, Muriel Marland-Militello défend la loi Hadopi mais n'aborde pas son volet répressif bien connu des internautes : « la dépénalisation du piratage est justement l'un des fondements des lois Hadopi qui mettent en oeuvre la pédagogie en lieu et place de la sanction pénale. » On ne comprend pas très bien ou est la dépénalisation de Hadopi puisque la sanction est devenue administrative et expéditive. La députée tente maladroitement d'ironiser sur la taxe d'un euro : « Madame Aubry considère-t-elle que les internautes sont naïfs au point de croire l'ineptie que l'équivalent de l'achat d'un titre de musique par mois pourrait financer la création artistique ? ». Elle qualifie ce prélèvement de « casse du siècle », alors que les socialistes, à l'exception notable de Jack Lang, ont toujours indiquaient qu'ils abrogeraient Hadopi pour la remplacer par une licence globale.
La SSII UBI milite pour des centres de télétravail
A Strasbourg, La SSII UBI ne se contente pas du business quotidien, mais veut garder la tête hors de l'eau. Son PDG, Jean Christophe Uhl, anime la commission télétravail du think tank régional Ten4Alsace. « Je m'intéresse depuis des années aux usages, et particulièrement au télétravail qui devrait mailler toute la région Alsace » nous explique-t-il. Il met en pratique cette inclinaison en ouvrant dans ses locaux un centre de télétravail.
« Beaucoup de gens dans le monde du télétravail s'autocensurent, les salariés par rapport à la frontière travail / vie personnelle, les managers qui craignent que le salarié s'occupe des enfants ou regarde la télé ». Il faut donc des lieux dédiés au télétravail, mais à proximité des zones urbaines. La formule est celle d'un abonnement sur plusieurs jours, le salarié venant dans les locaux suivant ses besoins. Autre avantage, une fois dans les lieux, les salariés vont échanger et développer leurs demandes et leurs besoins. Un rapport (révélé par nos confrères d' e-alsace), commandé par la Préfecture de région au cabinet Items, proposait dix recommandations pour encourager le télétravail.
Du speed dating sur l'innovation
Par ailleurs, UBI participe à une nouvelle opération en Alsace, baptisée Démo Alsace. Il s'agit sur un modèle californien, de type speed dating, d'organiser une réunion courte. Elle débute par des démos, 5 ou 6 à chaque fois, sur des innovations. L'assistance est debout, 200 personnes sont attendues. La série de démo se prolonge par des contacts. Une première réunion a lieu le 13 septembre chez UBI, à partir de 18 heures, avec comme innovations : une gestion des accès, du collaboratif, la visiconférence Cisco. « Il faut sortir des démos powerpoint » note avec humour Jean Christophe Uhl.
Les enfants français friands de produits IT
Au cours des douze derniers mois, les parents français ont dépensé 195€ en produits électroniques pour leurs enfants (de 80€ en moyenne pour les 6-7 ans à 354€ pour les 10-11). Au palmarès des produits plébiscités, la console de jeux arrive en tête (55% des 6-13 ans en ont une), devant le lecteur MP3 (51%) et l'appareil photo numérique (30%).
En ce qui concerne Internet, seuls 19% des parents utilisent un logiciel de contrôle parental, alors que 95% des enfants de 6 ans et plus utilisent un ordinateur (en moyenne 57 minutes par jour). Pire encore, 16% laissent leurs enfants surfer sur le web sans surveillance. De fait, 1% des parents interrogés avouent avoir surpris leurs enfants en train de surfer sur des sites pour adultes.
Réseaux sociaux et aide scolaire
Les jeunes sont de plus en plus connectés et profitent de tous les outils mis à leur disposition. Ainsi 34% des 6-13 ans possèdent un compte e-mail, 32% utilisent une messagerie instantanée et 18% ont un profil Facebook (dont 11% des 6-9 ans, alors que le réseau est théoriquement interdit aux moins de treize ans).
Dernier chiffre étonnant : 100% des 10-13 ans utilisent un ordinateur à des fins scolaires, qu'il s'agisse de faire des recherches, de rédiger ou d'obtenir du soutien en ligne.
Ce sondage en ligne a été réalisé entre le 8 et le 13 juillet 2011 par l'institut LH2 pour Kelkoo, auprès d'un échantillon de 402 personnes, représentatif des parents ayant des enfants âgés de 6 à 13 ans et constitué selon la méthode de quotas.
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