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(11/07/2008 07:43:46)

Lyon confie la numérisation d'ouvrages historiques à Google (mise à jour)

La ville de Lyon confie à Google la numérisation de 500 000 documents du fonds ancien de sa Bibliothèque municipale. Elle devient ainsi la première ville française à procéder à cette opération avec le géant américain. Les ouvrages patrimoniaux concernés sont tous antérieurs au XXe siècle et donc libres de droits. Selon le communiqué de la municipalité, « des impressions rares Lyonnaises du XVIème (Maurice Scève, Nostradamus, ...) aux grands récits de voyages du XIXème, en passant par les grands traités scientifiques comme la première édition des Principa de Newton, annotés par Malebranche, des pièces uniques seront maintenant accessibles en ligne aux internautes du monde entier. » L'AFP indiquait hier que Google devrait prendre en charge la numérisation et la mise en ligne la collection dans un délai de 10 ans. Selon LyonCapitale.fr, la municipalité demanderait que 200 000 ouvrages soient traités dans les 4 ans à venir. Le site poursuit en assurant que Lyon ne déboursera pas un centime mais que Google, lui, s'acquitterait de 60 millions d'euros en échange d'une autorisation de l'exploitation de la copie numérique des ouvrages. (...)

(10/07/2008 15:47:24)

Les micro-revenus en ligne pourraient être taxés à hauteur de 13%

Club Sénat, entité de rencontre entre sénateurs et "le monde de l'entreprise", s'est intéressé aux micro-revenus en ligne et, surtout, au fait qu'ils échappent à toute forme de prélèvements obligatoires. Son rapport préconise ainsi de les inscrire dans un cadre légal, autrement dit de les soumettre au paiement de l'impôt et des charges sociales ainsi qu'au respect de la réglementation sur le commerce à distance. La vente en ligne de biens d'occasion seraient elle-aussi taxée Si ce projet de taxer certains revenus en ligne est légitime, il pêche par son manque de précision. Ainsi, la revente de biens d'occasion en ligne, par exemple, serait elle-aussi taxée. Quant à la description du profil des utilisateur, elle surprend par son évidence : « Étudiants, femmes au foyer, jeunes, salariés y voient un moyen d'améliorer leurs fins de mois. Ils sont chaque jour plus nombreux à utiliser les plates-formes de services. Et ce n'est qu'un début.» Le rapport justifie une éventuelle taxation en avançant que ces micro-revenus pourraient atteindre l'équivalent d'un mois de salaire par an. Difficile de faire moins précis. L'hypothèse de base énonce que la France compterait d'ores et déjà près de 2 millions d'internautes percevant des micro-revenus d'un montant total de 455 M€, soit une moyenne de plus de 200€ par personne. Les projections pour l'avenir sont tout aussi irréalistes. Les e-Bay et consorts seraient mis en position de percepteurs Notons, enfin que ni eBay, première plateforme mondiale d'achat et de vente en ligne, ni Google, première plateforme mondiale de liens sponsorisés, n'ont été entendus par les rapporteurs. Ces sites seraient pourtant en première ligne. Le rapport préconise en effet une taxation des revenus à la source qui les mettraient en position de percepteur. Le document, qui préconise une dîme de 13%, y inclut à la fois une taxation fiscale et des charges sociales. Ces dernières pourraient contribuer à l'accumulation de points de retraite. Autant, le rapport est prolixe sur le concept de micro-activités, autant il passe totalement sous silence la façon dont pourrait être comptabilisé ces points. Notons enfin que le rapport envisage aussi de taxer aussi les gains aux jeux en ligne. Gains qui, dans le monde réel, sont exonérés. (...)

(10/07/2008 09:15:03)

System@tic se dote d'un plan d'action en faveur des PME

La faible représentation et le peu d'influence des PME font partie des reproches récurrents faits aux pôles de compétitivité. C'est pourquoi System@tic, le plus important des pôles à vocation mondiale dans le domaine des TIC, cherche à démontrer son intérêt pour les petites structures avec un plan d'action qui leur est réservé. « Pour nous, une PME est une entreprise qui ne dépasse pas une ancienneté de 5 ans, un C.A. de 3,5 M€ et un effectif de 30 personnes », précise Jean-Noël de Galzain, vice-président du financement et du développement des PME de Systema@tic. A son lancement en 2005, la structure n'en comptait qu'une vingtaine dans ses rangs. Aujourd'hui, elle en regroupe 167 avec 75 grandes entreprises et 58 laboratoires. Le pôle a recruté 40 nouvelles petites entreprises chaque année. Et le bureau exécutif accueille désormais trois d'entre elles. Les acteurs de System@tic collaborent sur des projets d'outils et de logiciels de conception de systèmes électroniques. Des ensembles matériels et logiciels qui envahissent l'industrie, en particulier dans l'aéronautique et l'automobile. Les acteurs de ce marché ne s'organisent pas comme le reste du secteur high-tech. Les grands donneurs d'ordre sont les concepteurs de ces systèmes avec de grands industriels spécialisés. Mais ce sont de tout petits acteurs, appelés techno-providers par la profession, qui réalisent les outils. Renforcer les partenariats entre les PME et les grandes entreprises [[page]]Dans le cadre de son plan d'action, System@tic va par exemple organiser un comité de promotion et de marketing en collaboration avec Inria Transfert et mettre en place petit à petit un label PME. « 85% de nos PME emploient moins de 50 salariés, rappelle Jean-Noel de Galzain. Il faut absolument les aider à grandir. Et il faut accompagner les autres à l'export. » System@tic compte aussi renforcer les partenariats entre les grands comptes et les PME autour de nouvelles activités ou de transferts technologiques, par exemple. Le rapprochement entre grandes et petites entreprises était déjà un des objectifs de départ des pôles. Bien sur, le pôle francilien va aussi s'attaquer à la question sensible du financement. Il se met en quête de forces d'accompagnement qui donneraient aux PME un accès plus simple et plus efficace aux investisseurs. Le pôle organisera des rencontres avec ces derniers pour des entreprises à différents stades de développement : amorçage, développement, et entreprises qui souhaitent partir à l'export. L'objectif : obtenir davantage d'aides, et des aides plus conséquentes. Il a aussi procédé le 21 mai à une opération « coup de poing ISF Tepa». La loi dite TEPA (en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat) permet en effet aux contribuables soumis à l'ISF de bénéficier d'une réduction d'impôt s'ils investissent dans des entreprises innovantes (75% de leur investissement est déductible du paiement de l'ISF dans la limite de 50 k€ par an). Depuis la chasse aux « ISF » est ouverte et System@tic n'y échappe pas. Trois des sept PME innovantes présentées par le pôle aux heureux contribuables ont réussi à lever 500 000 € en tout juste trois semaines de processus. L'opération sera réitérée l'an prochain. (...)

(09/07/2008 17:32:26)

Les machines à voter continuent de faire couac

Les machines à voter, plébiscitées par plusieurs municipalités depuis la dernière élection présidentielle, seraient à l'origine d'un nombre anormalement élevé d'erreurs dans le déroulement du processus électoral. Cette assertion, plusieurs fois assénée au cours des précédentes périodes d'élection, est désormais étayée par une étude universitaire, le premier travail scientifique s'intéressant à ce sujet. Menée par Chantal Enguehard, maître de conférences en informatique et membre du laboratoire d'informatique Nantes-Atlantique, en collaboration avec l'Observatoire du vote, l'étude dresse un constat inquiétant. Ainsi, sur les 21 081 bureaux de vote examinés, ceux équipés d'ordinateurs de vote présentent des erreurs dans les résultats exprimés cinq fois plus fréquentes que ceux utilisant la traditionnelle urne. Ces anomalies se concrétisent par un nombre de votes différent du nombre d'émargements. En outre, l'écart entre ces deux nombres est plus important dans le cadre d'un processus de vote dématérialisé que dans celui d'un vote « physique ». Des erreurs dans 30% des bureaux « Je ne sais pas d'où viennent ces erreurs, indique tout de go Chantal Enguehard. Nous avons exploré plusieurs pistes pour comprendre leur origine : la surcharge des bureaux de vote, l'agitation autour des isoloirs, la déstabilisation des électeurs en raison de la nouveauté du procédé de vote. Mais, scrutin après scrutin, les écarts persistaient, même quand les électeurs avaient déjà éprouvé plusieurs fois le vote avec une machine. » De fait, près de 30% des bureaux équipés d'ordinateurs de vote présentent des erreurs, contre légèrement plus de 5% pour ceux continuant à se reposer sur l'urne. [[page]] En juin dernier, le Conseil constitutionnel semblait prendre la mesure de ces anomalies et encourageait les pouvoirs publics à faire en sorte que « ces défaillances, même minimes, ne contribuent pas à altérer la confiance des citoyens envers la sincérité du vote ». Une sortie inutile, selon Chantal Enguehard : « Pour que le Conseil constitutionnel intervienne réellement, il faudrait qu'il existe un risque de basculement de l'élection ». Or, si les erreurs surviennent plus souvent avec les machines à voter, leur nombre est heureusement insuffisant pour fausser totalement l'issue d'un scrutin. « Le problème du vote électronique, c'est qu'on demande aux gens d'avoir une confiance aveugle dans quelque chose qu'on ne peut contrôler. » Mais, sans aller jusqu'à proclamer un perdant vainqueur, les ordinateurs de vote et les erreurs qu'ils induisent contribuent à altérer la sincérité du scrutin. « Il faut que les citoyens aient confiance dans le système électoral, martèle la maître de conférence. La perte de confiance du peuple se règle dans rue, comme on le voit aujourd'hui à Oulan-Bator (les élections législatives contestées ont dégénéré en de violents affrontements). Le problème du vote électronique, c'est qu'on demande aux gens d'avoir une confiance aveugle dans quelque chose qu'on ne peut contrôler. » En effet, les ordinateurs de vote sont protégés par le secret industriel et ne sont donc pas susceptibles de faire l'objet de contrôles indépendants. De plus, il n'existe à l'heure actuelle aucun moyen de vérifier que le choix réalisé par un électeur dans l'isoloir est conforme au vote enregistré par la machine : la conjonction de l'anonymat et de la dématérialisation proscrit toute traçabilité des résultats et remet donc en question leur sincérité. Le vote électronique : un marché avant tout Pour autant, l'étude présentée cette semaine ne sous-entend nullement que des tentatives de fraudes aient été entreprises ni que certains chercheraient à profiter des incertitudes inhérentes au vote électronique. Sauf, évidemment, les fabricants des machines. « Le vote électronique est avant tout un marché dont les acteurs communiquent beaucoup et bien, constate Chantal Enguehard. Ils insistent sur le côté moderne, écolo, propice à la participation, de leur matériel. Et profitent de la naïveté de certaines municipalités, qui reprennent ces arguments à leur compte pour justifier leur décision de s'équiper en ordinateurs de vote. » Si l'on décrypte ces allégations, peu s'avèrent solides. Par exemple, le taux d'abstention ne faiblit pas avec l'apparition d'ordinateurs de vote. Pire, il aurait même tendance à augmenter, comme dans les cantons suisses utilisant le vote électronique. [[page]] La légèreté de ces arguments pourrait également être l'illustration du caractère dogmatique entourant la décision des communes de doter leurs bureaux de vote d'ordinateurs. La recherche à tout crin de la modernité pourrait ainsi se faire au détriment des principes scientifiques les plus élémentaires, comme ceux permettant de mesurer la sincérité d'un scrutin réalisé de façon dématérialisée. Dès lors, on comprend pourquoi les observateurs stigmatisant les dangers qu'entraînent les machines à voter sont fréquemment taxés de technophobie. Illustration avec le Forum des droits sur Internet qui, dans un rapport de décembre 2007, indiquait que les réclamations formulées étaient « le fait de quelques personnes particulièrement hostiles au vote électronique et en opposition ». Les technophiles parmi les plus vigilants Pourtant, les principaux détracteurs de ce mode de consultation électoral sont précisément férus de technologie. Une assertion vérifiée par notre sondage flash, organisé en mai 2007 : une large majorité de nos lecteurs exprimaient leur conviction que les machines à voter constituent un danger pour la sincérité du scrutin. Le rapport du FDI n'émeut ni n'étonne Chantal Enguehard : « Il s'agit un club où l'on discute de choses sur lesquelles on n'a pas de compétence, qu'on ne fait reposer sur aucune étude scientifique, où on distille de l'idéologie ». Rappelons que la présidente du FDI, Isabelle Falque-Pierrotin, est également chargée des questions relatives au vote électronique au sein de la Cnil, qui s'est illustrée par son assourdissant silence sur les dangers induits par le vote dématérialisé. Au final, l'étude présentée par Chantal Enguehard ne cherche pas à jeter l'opprobre sur les machines à voter mais « à montrer qu'il est nécessaire de conduire un examen plus approfondi, à observer ce qui se passe dans les bureaux de vote et à analyser le fonctionnement des machines ». L'enjeu - la confiance accordée par les citoyens au processus électoral - est crucial pour que perdure la véracité de la phrase d'Abraham Lincoln : « Un bulletin de vote est plus fort qu'une balle de fusil. » (...)

(09/07/2008 13:06:04)

Arès cède des activités à CIS Aquitaine Valley dans le Sud-Ouest

La réduction de voilure d'Arès se poursuit à marche forcée. La SSDI vient d'annoncer qu'elle est entrée en négociation exclusive avec la SSII CIS Aquitaine Valley en vue d'opérer des cessions dans le Sud-Ouest de la France. Plus précisément, elle prévoit de vendre à son homologue ses activités liées aux infrastructures et aux services menées par l'agence de Merignac, en région Aquitaine. Les négociations vont également porter sur les activités du pôle SIS (ventes d'infrastructures) d'Arès en région Midi-Pyrénées. D'après Arès, l'ensemble a représenté un chiffre d'affaires de 20 M€ durant l'exercice 2007-2008 et emploie un effectif de 40 personnes. En avril dernier, Arès a déjà vendu ses progiciels Arcole pour 6 M€ à l'éditeur De Gamma. Un peu plus de deux mois après, la SSDI s'est délestée de son activité infrastructures, qui a représenté 70% de son chiffre d'affaires sur l'exercice 2007-2008. (...)

(09/07/2008 07:24:15)

L'Isen ouvre une formation en informatique industrielle à destination des apprentis

L'Institut supérieur de l'électronique et du numérique (Isen) de Brest annonce l'ouverture, à partir de la rentrée de 2008, d'une formation en alternance dans les spécialités électronique et informatique industrielle. L'établissement a opté pour cette formule, dont l'accès est gratuit, suite à une expérience similaire menée avec succès à l'Isen Toulon. Les élèves qui choisiront ce cursus seront sous contrat de travail et rémunérés. Les candidats recherchés sont soit des bacheliers pour un cursus en cinq ans, soit des salariés à Bac +2 justifiant d'au moins trois ans d'expérience professionnelle, pour suivre ce cycle sur une période de trois ans. L'alternance, formule qui permet d'accéder au titre d'ingénieur sur les mêmes critères académiques que pour les formations classiques, tout en exerçant une activité salariée, commence à se développer dans les grandes écoles d'ingénieurs. Ainsi l'Ectei, l'une des écoles d'ingénieurs du groupe Ece (Ecole centrale d'électricité) située à Montreuil-Sous-Bois (93), annonçait très récemment l'accessibilité de son Bachelor Sécurité et Réseaux par la voie de l'apprentissage. (...)

(08/07/2008 14:44:12)

4 000 personnes aux Rencontres mondiales du logiciel libre

Du 1er au 5 juillet 2008 à Mont-de-Marsan (Landes), les Rencontres Mondiales du Logiciel Libre (RMLL) ont réuni plus de 4000 visiteurs badgés ou identifiés, soit le double de ce qui était prévu. « Le choix de Mont-de-Marsan avait laissé perplexe une partie de la Communauté mais le bilan est des plus positifs, notamment par ce record de fréquentation » se réjouit Jean-Christophe Elineau, président du comité d'organisation. La gastronomie locale (foie gras, canard...) et un petit air de vacances n'ont sans doute pas été étrangers à ce succès : le repas du jeudi soir, autour de spécialités locales, a réuni 413 convives au lieu des 300 prévus initialement ! Selon Benoît Sibaud, président de l'association de promotion du logiciel libre April, « les profils des visiteurs étaient beaucoup plus divers que d'autres manifestations, strictement dédiées aux développeurs. Il y avait notamment une part de grand public autour de thématiques liées aux loisirs numériques. Côté entreprises et administrations, le thème de l'éducation était le plus présent, avec souvent plusieurs conférences ou ateliers simultanés. De nombreux enseignants étaient évidemment sur place. » Henri Emmanuelli en conciliabule avec Richard Stallman [[page]] Les RMLL ont en effet été l'occasion de 260 conférences et 50 ateliers réunissant à chaque fois de l'ordre d'une quarantaine de personnes, tant sur des thèmes très techniques que juridiques ou politiques. « Traditionnellement, les rencontres physiques lors des RMLL débloquent beaucoup de projets et lancent des collaborations, même s'il est trop tôt pour tirer un bilan de ce point de vue » souligne Benoît Sibaud. Jean-Christophe Elineau estime que des projets particulièrement intéressants devraient voir le jour dans le domaine de l'accessibilité et du handicap. Et rien ne vaut une rencontre mondiale pour faire avancer des dossiers locaux. Henri Emmanuelli, président du Conseil Général des Landes, avait prévu de rester sur site environ une heure et demie mais y a finalement passé cinq heures, dont une longue conversation avec Richard Stallman. La ville de Mont-de-Marsan a annoncé sa bascule sous logiciels libres. Le préfet du département des Landes, de son côté, a promis que le RGI (Référentiel Général d'Interopérabilité) sortirait un jour... Selon Benoît Sibaud, la prochaine édition des RMLL aura lieu à Nantes du 7 au 11 juillet 2009. (...)

(08/07/2008 12:02:54)

Deloitte requinque son pôle conseil avec Infineo

Spécialisée dans le conseil en stratégie et en organisation, le cabinet Infineo et sa centaine de consultants rejoignent le groupe Deloitte Touche Tohmatsu, qui réunit désormais 6000 salariés en France, dont plus de 700 consultants. Auparavant, Infineo était détenu à hauteur de 19% par la SSII Business & Decision. « Il ne s'agit pas d'un désengagement, explique Pauline Cieutat, responsable de la communication de Business & Decision. Le conseil en stratégie était pour nous une activité additionnelle, et les dirigeants d'Infineo souhaitaient se rapprocher d'un leader de ce secteur afin de prendre une envergure internationale. Cela ne signifie pas que nous cessons de collaborer. Au contraire, nous allons continuer à sous-traiter les services de conseil en stratégie à Infineo et, davantage qu'auparavant, à Deloitte. » Association de droit suisse, Deloitte Touche Tohmatsu est en effet un géant du conseil, présent dans 140 pays avec un effectif de 165 000 personnes. Deloitte s'était séparé de son pôle conseil en 2003 Deloitte détient désormais 100% du capital d'Infineo. Cette opération, dont le montant n'a pas été communiqué, permet au cabinet de renforcer son pôle Consulting & Risk Services, une activité que Deloitte avait mise entre parenthèses en 2003, en raison de l'adoption de la Loi sur la Sécurité Financière (LSF) par le parlement français. « Les critères imposés par cette loi était trop stricts, et nous obligeaient à refuser des missions, explique Frédéric Moulin, associé responsable de l'unité Consulting & Risk Services chez Deloitte. Nous avons donc cédé cette branche conseil, qui est devenue INEUMconsulting ». L'acquisition d'Infineo permet à Deloitte de reprendre pied d'un coup sur le secteur du conseil, avec des compétences comme la gestion de la relation client ou de la 'supply chain management'. Yves Jarlaud, PDG d'Infineo devient numéro deux du pôle conseil de Deloitte. De son côté, la SSII Business & Decision compte un effectif mondial de 2 800 personnes, ce qui représente 300 salariés de plus qu'au début de l'année. L'entreprise avait connu une année particulièrement forte en 2007, marquée par le rachat de l'américain Inforte et une progression de 43% de son chiffre d'affaires. En 2008, la SSII prévoit une nouvelle croissance d'environ 24%, qui lui permettra de passer la barre des 250 millions d'euros. Si elle s'est désengagée du capital d'Infineo, Business & Decision a déjà réalisé deux opérations de croissance externe depuis le début de l'année : ICS en Grande-Bretagne et BnV au Benelux, soit 130 salariés supplémentaires. (...)

(07/07/2008 17:34:34)

Microsoft trépigne d'impatience à l'approche de l'AG de Yahoo

Plus l'échéance de l'assemblée générale de Yahoo approche, plus Microsoft met la pression sur le portail. Dans un communiqué publié ce 7 juillet, l'éditeur indique ainsi qu'il considère toujours l'acquisition d'une partie ou de la totalité de Yahoo avec le plus grand intérêt. Cependant, aucune transaction n'est envisageable tant que la direction actuelle reste en place : « Nous sommes arrivés à la conclusion que nous ne pourrons nous entendre avec eux. Nous réaffirmons toutefois qu'après l'élection [du conseil d'administration, ndlr] Microsoft pourrait entamer de nouvelles discussions ». De son côté, l'infatigable Carl Icahn se fend d'une lettre ouverte supplémentaire adressée aux actionnaires de Yahoo. Il y mentionne les nombreuses conversations qu'il a eues avec Steve Ballmer, au cours desquelles il apparaissait évident aux deux parties qu'« aucune transaction ne pouvait être envisagé avec le conseil d'administration actuel ». Rien de bien nouveau donc, les différents protagonistes campant sur les positions qu'ils défendent depuis des mois. Carl Icahn et Microsoft poursuivent leur travail de sape alors que Jerry Yang continue d'encourager les actionnaires de Yahoo à lui faire confiance et tente de sauver sa tête. Verdict début août avec le renouvellement crucial des membres du conseil d'administration du portail. Si l'équipe proposée par Carl Icahn était adoubée, l'avenir de Yahoo pourrait s'écrire à Redmond. (...)

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