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(11/09/2009 12:39:27)

L'économie numérique française plaide sa cause devant les arbitres du Grand emprunt

Le Grand emprunt décidé par Nicolas Sarkozy suscite évidemment bien des convoitises dans les ministères et les différents secteurs de l'économie. A commencer par les acteurs du monde de l'informatique et du numérique, qui ont plaidé leur cause hier, jeudi 11 septembre, lors d'un séminaire organisé par Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique, à la Maison de la Chimie. De nombreux responsable politiques et représentants de l'industrie se sont efforcés de démontrer quel intérêt supérieur cela serait de leur confier de l'argent public pour l'investir dans les projets de NTIC qu'ils défendent, sous le regard amusé de Michel Rocard et d'Alain Juppé, qui président la Commission de réflexion sur les priorités stratégiques d'investissement et l'emprunt national. Même le Premier ministre François Fillon, en clôture de cette journée, les a appelés à « regarder de près les modalités de mobilisation des ressources de cet emprunt pour accélérer le déploiement du très haut débit sur notre territoire » [nous vous proposons en téléchargement ci-dessous des résumés et discours fournis par les services du ministère]. François Fillon : « Le numérique compte pour 40% des gains de productivité » Tous les acteurs de ce séminaire étaient d'accord pour convenir que l'investissement dans les grands projets de NTIC représente à la fois une nécessité, pour éviter d'élargir la fracture numérique, et un levier énorme pour la croissance et la compétitivité de l'économie française. « En Europe, le numérique est la source d'un quart de la croissance, a ainsi rappelé François Fillon. Il compte pour 40% des gains de productivité. » De même, en introduction de cette journée, Paul Hermelin a concaténé des chiffres de diverses sources pour affirmer ce potentiel. Disposant étrangement d'un temps de parole d'un quart d'heure sitôt après le discours de bienvenue de NKM, le directeur général de Capgemini a ainsi rappelé que « les TIC ont 3 fois plus d'impact sur la productivité que les investissements hors TIC », et qu'elles génèrent une grande proportion d'emplois indirects : « 20 Md€ investis dans les TIC génèrent environ 800 000 emplois. » Autre exemple : « Entre 1995 et 2006, la croissance de la productivité aux Etats-Unis a été de 50% supérieure à celle de l'Europe, et on estime que deux tiers de cet écart sont imputables aux TIC ». Un facteur essentiel à ce gain en productivité venant de l'accroissement des possibilités de communication : « Une augmentation de 10 points du taux de couverture haut-débit d'un pays augmente sa croissance économique de 1,3 point. » Malheureusement, le reste de l'intervention du DG de Capgemini s'apparentait davantage à de la réclame pour son groupe ; ainsi cet appel à renforcer les initiatives TIC du secteur public, où Capgemini, a expliqué Paul Hermelin, dispose déjà de nombreux contrats et de fortes compétences... Plusieurs autres acteurs de l'industrie n'ont pas hésité non plus à prêcher pour leur paroisse, allant parfois jusqu'à, sinon la désinformation, du moins une présentation fortement subjective de la réalité. On aura ainsi appris que Mandriva est « à peu près » la seule distribution Linux qui tienne la route sur le poste de travail. Novell et Ubuntu, notamment, apprécieront. Malgré cet aspect quasiment inévitable dans un tel séminaire avec tant d'intervenants, la journée a permis de dégager des axes de travail et quelques consensus, notamment sur le déploiement du très haut débit, qui est apparu comme la pierre angulaire des efforts à fournir. Une loi pour couvrir 100% de la population en très haut débit [[page]] Pour Michel Mercier, ministre de l'Espace rural et de l'Aménagement du territoire, qui présidait la première table ronde de la journée, il s'agit d'un chantier obligatoire : « En France, seuls 25 000 foyers français sont équipés de la fibre, contre 1,5 million en Europe. [...] On ne peut pas laisser la population et les PME de 80% du territoire ne pas bénéficier d'accès au très haut débit. » D'autant, comme l'a souligné le président de l'Association des maires de France, que le développement des services en ligne permettrait de pallier « la disparition des services publics dans certaines communes ». Bruno Retailleau, sénateur de Vendée et rapporteur de la proposition de loi relative à la lutte contre la fracture numérique, a abondé, expliquant que l'objectif à terme était de couvrir 100% de la population en très haut débit, que ce soit au travers de la fibre optique, du satellite, des technologies sans fil de 4e génération... Une facture de 40 Md€ pour couvrir la France en très haut débit Or, comme l'a honnêtement rappelé Yves Le Mouel, président de la Fédération française des télécommunications (et donc représentant des opérateurs sur cette table ronde), l'investissement demandé représente « un saut quantique » par rapport au déploiement de l'ADSL (selon Augustin de Romanet, directeur général de la Caisse des dépôts et consignations -CDC, la facture pour le déploiement du haut débit se montait à 2 Md€, alors que celle du très haut débit devrait avoisiner les 40 Md€). Les opérateurs sont des entreprises privées, a indiqué Yves Le Mouel : ils ne seront donc prêts à relever ce défi que dans les zones d'une certaine densité urbaine, gage d'une rentabilité future de leurs investissements. Voilà pour la zone 1 (les grandes agglomérations, soit 5 millions de Français environ). Pour les zones 2 (villes de quelques milliers d'habitants) et 3 (le reste du territoire), il faudra, a-t-il expliqué, « faire preuve de beaucoup de lucidité ». Autrement dit, envisager « des investissements publics ou mixtes ». La CDC pourrait aider au financement d'opérateurs mutualisés dans les zones moyennement denses Jean-Ludovic Silicani, président de l'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes), a indiqué que cette dernière émettrait ses recommandations en la matière d'ici à la fin de l'année. Néanmoins, il appelle déjà les opérateurs à considérer les choses sous l'angle d'un déploiement sur l'ensemble du territoire, plutôt que d'une façon séquencée, en commençant par la zone 1 (et sous-entendu en repoussant les autres chantiers aux calendes grecques). Augustin de Romanet penche lui aussi pour une solution ne laissant aucune zone dans l'ombre. Fort de l'expérience de la CDC dans le financement du déploiement du haut débit, son DG estime qu'il faudrait « mener des opérations coup de poing » dans la zone 2, associant des opérateurs privés à la puissance publique. En effet, a-t-il expliqué, seule cette zone pose vraiment problème. La zone 1 est suffisamment dense pour laisser faire le marché et le jeu de la concurrence. Tandis que la zone 3 ne présentant qu'une « rentabilité socio-économique », il faudra obligatoirement une subvention des pouvoirs publics, voire un système de délégation comme celui mis en place pour l'ADSL, pour amener la fibre optique ou du très haut débit mobile. Michel Rocard : « Le Grand emprunt ne pourra pas l'être par son montant » [[page]] En zone 2 en revanche, les collectivités locales sont « trop riches pour recevoir des aides, mais trop pauvres pour investir elles-mêmes sur le long terme », a remarqué Augustin de Romanet. Il envisage donc, pour cette zone, une mutualisation entre opérateurs, « avec un éventuel concours de la puissance publique, afin d'éviter les doublons, et de favoriser la transparence financière ». Cela nécessiterait un petit sacrifice de la part des opérateurs, mais aurait le mérite, a-t-il dit, d'augmenter rapidement le nombre de clients potentiel pour des services en très haut débit : « la valeur d'un réseau est égale au carré du nombre de ses membres ». Un Plan Cloud computing pour remplacer le Plan Calcul ? Par comparaison, la deuxième table ronde, consacrée aux logiciels et services, a paru plus faiblarde. Même si Marc Simoncini, PDG de Meetic, a mis les pieds dans le plat dès le début en disant qu'il ne servait à rien de réfléchir à de nouvelles infrastructures si on n'y associait pas des services, de préférence offerts par des sociétés hexagonales. « Si le gouvernement aide le très haut débit pour que Google ait plus de trafic, qu'eBay vende plus d'armoires et Amazon de livres, cela a peu d'intérêt. » Pour lui, le Grand emprunt devrait venir renforcer les actions déjà en place pour favoriser la création d'entreprises et l'innovation. Mais sur quels sujets ? Didier Lamouche, PDG de Bull, qui se disait fier que son entreprise ne soit plus associée au Plan calcul (lancé par le Général de Gaulle pour assurer l'indépendance informatique de la France et de l'Europe) mais à des serveurs de pointe, a illico proposé un projet d'implantation de centraux informatiques en Europe... pour assurer son indépendance informatique dans le monde du cloud computing. Président du pôle de compétitivité Cap Digital, Henri Verdier a intelligemment complété cette table ronde, en expliquant que les acteurs français avaient tout intérêt à s'orienter vers des services et des technologies « où il n'y a pas encore de position inexpugnable », des domaines en devenir comme l'Internet mobile, l'Internet des objets, les technologies vertes, la e-santé, les transports intelligents... Le Grand emprunt favorisera les projets ayant une dimension développement durable Face à tous ces projets et ces velléités de recevoir des subsides publics, Alain Juppé et Michel Rocard se sont employés à rafraîchir les ardeurs et temporiser. « Le Grand emprunt ne pourra pas l'être par son montant, car les finances publiques ne le supporteraient pas », a ainsi expliqué l'ancien Premier ministre socialiste. En outre, il devra « être unique, non répétitif », car cela « créerait une dérive catastrophique ». Autrement dit, même si Michel Rocard reconnaît qu'il faut essayer de réparer les dégâts causés par « une gestion à l'économie depuis 15 ans » sur l'innovation, il a précisé qu'il y avait « une concurrence sérieuse » et donc pas d'argent pour tout le monde. Le système éducatif français, par exemple, pourrait bénéficier de subsides : « Il faut relancer le savoir en France, sortir les universités de leur médiocrité. » Autre concurrent important : tout ce qui a trait à la « croissance verte ». Comme l'a souligné Alain Juppé : « Il faut stimuler la croissance, mais une croissance différente. Faut-il l'appeler verte ? Durable ? Sobre ? » En tout cas, l'ancien Premier ministre a indiqué que pour être éligibles, les projets présentés à la Commission devraient prendre en compte cette dimension. Or, a-t-il ajouté, « le numérique est au coeur du débat : vous avez toutes vos chances ». Lui non plus n'a pas voulu donner d'indications sur le montant de l'Emprunt. Il a toutefois précisé que s'il devait consacrer 35 ou 40 Md€ à la couverture totale du territoire en très haut débit, il ne resterait plus grand-chose de l'Emprunt... (...)

(14/08/2009 15:50:02)

Open Innovation Summit : appel à candidature pour start-up Open Source

A l'occasion de l'Open World Forum qui se tiendra à Paris les 1er et 2 octobre 2009, le Groupe Thématique Logiciel Libre du pôle de compétitivité System@tic Paris Région organise une présentation de start-up, en collaboration avec l'Agence régionale de développement de Paris Ile-de France. Chaque équipe, sélectionnée sur dossier, disposera d'un temps de parole de sept minutes pour démontrer le caractère innovant de son projet devant un jury et un public composés d'investisseurs, d'intégrateurs et d'experts de l'Open Source. Les dossiers « les plus prometteurs » se verront attribuer un 'Open Innovation Award'. En complément, dix sociétés franciliennes en recherche de capitaux seront retenues parmi les candidats et mises en relation avec des investisseurs institutionnels. Cette présentation de start-up innovantes aura lieu dans le cadre de l'Open Innovation Summit qui constitue l'un des cinq grands rendez-vous de l'Open World Forum. Les quatre autres événements de cette manifestation internationale sont consacrés aux grandes communautés Open Source (Apache, Eclipse, Linux Foundation, Mozilla, OW2...), aux directeurs informatiques, aux politiques publiques et aux centres de compétences Open Source. Dossiers de candidature à déposer avant le 1er septembre Les start-up souhaitant participer aux Open Innovation Awards doivent remplir avant le 1er septembre 2009 le dossier de candidature mis à disposition sur le site du Groupe Thématique Logiciel Libre. Ce dernier est actuellement impliqué sur neuf projets de R&D dans le domaine du logiciel libre, financés pour un coût total de 24 M€ et subventionnés à hauteur de 10 M€. L'an dernier, la première édition de l'Open World Forum (1er-2 décembre 2008, Paris) a réuni 1 200 visiteurs et 160 intervenants d'une vingtaine de pays. (...)

(11/08/2009 16:22:16)

Seedcamp Week : une formation accélérée à Londres à gagner pour 20 start-up

Du 21 au 25 septembre prochain, à l'University College de Londres, le programme Seedcamp Week offrira à vingt start-up IT présélectionnées l'opportunité de se frotter à des professionnels expérimentés du marché des nouvelles technologies. Quelque 400 investisseurs, 'serial entrepreneurs', développeurs, concepteurs de produits et spécialistes du marketing, mais aussi recruteurs, juristes et gestionnaires, dispenseront leurs conseils à ces porteurs de projets, principalement basés sur le modèle Internet. Au programme se succèderont cours magistraux et débats, entrecoupés de sessions individuelles plus personnalisées. A la fin de la semaine, les cinq start-up ayant présenté les projets les plus convaincants pourront recevoir jusqu'à 50 000 euros correspondant à une entrée de 5 à 10% dans leur capital. Leurs équipes accéderont ensuite à la deuxième phase du programme, un parcours de formation de trois mois à Londres pour poursuivre les échanges avec les professionnels rencontrés lors de la Seedcamp Week. L'objectif est de glaner le maximum de conseils pratiques pour concrétiser son projet de façon viable. Ce « suivi continu », ponctué de dîners, déjeuners thématiques et conférences, comportera deux colloques, Demo Day et Investor Day. Sans oublier le traditionnel déplacement dans la Silicon Valley californienne, promettent les organisateurs, Reshma Sohono, la PDG de Seedcamp, et Saul Klein, ancien vice-président de Skype, associé de l'investisseur Index Venture et co-fondateur du programme. Dépôt des dossiers jusqu'au 23 août L'édition 2008 de la Seedcamp Week avait distingué une start-up française, Stupeflix, dont le fondateur, Nicolas Steegmann, a bénéficié de ce parcours. Depuis le début de l'année, plusieurs Seedcamp d'une journée se sont déjà tenus à Paris, Tel Aviv, Varsovie, Londres, Helsingborg, Lubiana et Berlin, apportant une visibilité à quelque 150 start-up européennes. En février dernier, le mini Seedcamp parisien avait distingué : cinq projets Internet parmi lesquels une plateforme de gestion vidéo (Brainient), des services de gestion des courriels (Kwaga et MxM) et de favoris dynamiques (Wozaik). Les équipes souhaitant tenter l'aventure de Londres peuvent déposer un dossier de candidature sur le site de Seedcamp jusqu'au 23 août prochain. (...)

(21/07/2009 16:03:31)

IPernity lève 1 M€ et fait son introduction sur le marché libre

La startup française IPernity (de la contraction entre IP et 'eternity') a fait hier son entrée par cotation directe sur le marché libre d'Euronext Paris après avoir levé un million d'euros le 15 juin dernier. Cette levée de fonds, réalisée auprès de 128 investisseurs particuliers, a pu se faire dans le cadre de la loi Tepa* (Travail, emploi et pouvoir d'achat). Près de 870 800 actions sont désormais cotées au tarif de 8,74 €, soit un capital de 7,6 M$ au total. Les investisseurs détiennent 12,47% des titres de la société. Une dizaine d'actions ont symboliquement été vendues, le but de l'opération n'étant pas de procéder à une augmentation de capital mais à « rassurer les 128 investisseurs privés qui nous ont fait confiance. Avec cette cotation, ils ont la garantie de pouvoir revendre leurs titres dans cinq ans, en bénéficiant de la réduction d'impôts corrélative à la loi Tepa », explique Christian Conti, DG délégué d'IPernity. Créé en 2007 par Christophe Ruelle, fondateur du moteur de recherche Echo (ancêtre de Voila.fr, revendu à France Télécom en 1999) et d'e.Stat.com (cédé à Médiamétrie), IPernity est un site de partage de contenu : photos, vidéos, textes, blogs... Pas question pour autant d'entendre parler de comparaison avec FlickR, YouTube et autres Facebook. IPernity se définit comme un « réseau social dédié au patrimoine numérique » qui mise sur le long terme. « Contrairement à YouTube, les vidéos ne sont destinées à faire du buzz de manière éphémère, mais à être stockées et partagées sur une longue période », explique Christian Conti. Quant à FlickR, Christophe Ruelle le décrit comme « un service de référence, qui a défriché les nombreuses possibilités offertes par le Web 2.0, mais surtout destiné aux passionnés de photographie, alors qu'IPernity s'adresse à un public familial. » Disponible en treize langues, IPernity compte actuellement 100 000 membres, essentiellement en Allemagne (25%), en France (22%) et aux Etats-Unis (15%). Entre 3 et 4% des inscrits ont également souscrit à l'abonnement Premium proposé par la société. D'un montant de 1,99 € par mois, cet abonnement donne accès à un espace de stockage illimité. D'ici à 2014, IPernity vise les 600 000 abonnés payants, une chiffre d'affaires de 30 M€ et une marge opérationnelle de 30%. La société (cinq salariés pour le moment) compte sur la levée de fonds pour recruter des ingénieurs ainsi que deux personnes dans le marketing. IPernity souhaite également développer de nouveaux outils et services pour ses utilisateurs, mais refuse d'apporter davantage de détails sur leur teneur. IPernity a été élu « meilleur site de partage » (parmi 50 000 sites) aux Open Web Awards organisés par le blog spécialisé Mashable.org. *Votée en 2007, la loi Tepa permet aux investisseurs privés de bénéficier d'une réduction d'impôts (à hauteur de 75%) s'ils soutiennent financièrement des PME innovantes. (...)

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