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(29/09/2009 11:16:11)
Talend achète une technologie de MDM qu'il proposera en Open Source
Talend vient de franchir une nouvelle étape. La start-up française, qui a bousculé le marché de l'ETL (extraction, chargement et transformation de données) en lançant une offre Open Source dans les pattes des gros acteurs du marché, entend récidiver avec le MDM. Talend a en effet annoncé avoir racheté les actifs d'Amalto Technologies, qui édite un logiciel de Master Data Management (gestion des données de référence), afin de compléter son offre. Il se donne d'ici à la fin de l'année pour transformer ce logiciel propriétaire en une offre libre. Le délai est court mais, comme l'explique Bertrand Diard, fondateur et CEO de Talend, un des critères ayant présidé au choix du rachat d'Amalto était justement une certaine proximité technologique : « Ils sont basés sur Eclipse et Java, comme nous. Nos ingénieurs ont mis très peu de temps à pouvoir intervenir sur le code. » Quant à la décision d'aller au-delà de la sphère de l'ETL, c'était « à la demande des clients », une suite logique en quelque sorte. « De fait, indique Bertrand Diard, dans un projet de MDM, la gestion des données de référence elle-même compte pour 40%. 40% sont dévolus à l'intégration, donc l'ETL, et 20% à la qualité des données, qui correspond à notre premier axe de développement hors de l'ETL. » Talend aurait pu, bien sûr, essayer de développer une technologie de MDM, mais un membre éminent du conseil d'administration, Bernard Liautaud, qui est entré au conseil d'administration de Talend lors de la dernière levée de fonds, a « conseillé de procéder à une acquisition pour changer de braquet ». « Démocratiser le MDM comme cela a été le cas pour l'ETL » Avec cette offre de MDM, Talend se retrouvera une fois de plus à lutter contre les gros du secteur, tels qu'IBM, Oracle et Tibco, ainsi que contre les acteurs spécialisés, tels que Siperian ou Orchestra Networks. Cela ne fait pas peur à Bertrand Diard, qui espère « démocratiser le MDM comme cela a été le cas pour l'ETL ». Les PME qui n'avaient pas les moyens de s'adresser à un gros acteur constituent en effet une grande partie des clients de Talend. Cependant, alléchés par les perspectives d'économie, les grands comptes représentent désormais 50% de la clientèle, « ce qui est la grosse surprise du modèle ». La version Entreprise de l'offre Talend compterait deux nouveaux clients par jour. Toutefois, plus qu'une offre autonome de MDM, Talend songe davantage à une suite middleware, en insistant sur l'aspect intégré de l'offre, permis par cette « proximité des technologies ». « D'ailleurs, relève Bertrand Diard, les boîtes de MDM ont toutes des accords avec des fournisseurs d'outils d'intégration et de gestion de la qualité. Talend est ainsi partenaire de Siperian. Enfin, j'imagine qu'ils choisiront quelqu'un d'autre, maintenant. » A terme, cette offre middleware pourrait évoluer dans les couches et se compléter d'une solution d'intégration d'applications. Bertrand Diard voit même au-delà, puisqu'il a récemment apporté son soutien à BonitaSoft, éditeur d'un BPM (gestion des processus métier) en Open Source. « Il y a des vraies synergies à trouver », commente-t-il. (...)
(24/09/2009 17:17:53)Avec WebSiteSpark, Microsoft offre logiciels et support aux agences de création Web
Comment attirer un public de designers ne jurant que par le couple Apple/Adobe à utiliser, ou du moins considérer, l'offre Microsoft en matière de création pour le Web ? L'éditeur débat de cette question depuis quelques années maintenant. Sa suite Expression, qui arrive aujourd'hui en version 3, continue de jouer sur l'intégration avec l'environnement de développement Visual Studio (en .Net ou PHP). Mais cette fois, Microsoft appuie ce lancement d'une offre d'accompagnement que quasiment seul un acteur de son envergure peut se permettre : l'éditeur propose en effet aux autoentrepreneurs et petites agences de création de sites Web d'adhérer à un nouveau programme, WebSiteSpark, qui leur donne à la fois accès gratuitement aux logiciels (outils et serveurs) et au support technique. WebSiteSpark s'inscrit dans la lignée des programmes Idées et BizSpark, lancés par Julien Codorniou de Microsoft France pour donner un coup de pouce aux éditeurs de logiciels tiers, et repris au niveau mondial. L'annonce principale a d'ailleurs été faite jeudi par Julien Codorniou à San Francisco, et relayée le même jour à Paris par Microsoft France, qui avait invité deux partenaires déjà retenus pour le programme, i-Breed et FreeTouch. Elodie Brasile, cofondatrice de FreeTouch, explique que jusqu'à ce qu'elle gagne un appel d'offres lancé par Microsoft, son agence travaillait quasiment exclusivement avec des technologies Adobe (Dreamweaver, Flash...) pour la création de sites Web. Ce premier projet pour le compte de Microsoft l'a amenée à se tourner vers Silverlight, la technologie de client riche concurrente de Flash, et la suite Expression. Elle ne cache pas qu'il y a eu une certaine résistance au début de certains membres de l'équipe. « Mais il faut se remettre en question, évoluer », dit-elle. Au final, les gains de productivité sont impressionnants, indique-t-elle, notamment grâce à l'intégration fournie par Expression et son langage descriptif, XAML. A l'entendre, Dreamweaver passerait presque par comparaison pour un logiciel pour amateur. Le prototypage convertible directement en présentation Powerpoint Autre élément faisant gagner du temps : la cinématique des sites, autrement dit le prototypage (module SketchFlow dans Expression Studio 3), peut être directement convertie en présentation Powerpoint ; très pratique pour présenter un projet à un client. Quant à WebSiteSpark, « cela représente des milliers d'euros d'économies sur 2010 ». De fait, non seulement les licences pour Expression sont gratuites dans le cadre du programme, mais les agences ont aussi droit à des licences de SQL Server et de Windows Server 2008 R2 (chacun pour 4 CPU). Cela représente aussi « beaucoup de temps gagné grâce à l'accès au support technique », explique Elodie Brasile, qui se rappelle « des heures voire des nuits passées à chercher une réponse sur des forums ». A l'aune de ce témoignage, WebSiteSpark pourrait donc bien représenter le cheval de Troie dont Microsoft avait besoin pour séduire les créatifs, ou au moins attirer leur attention... en espérant les retenir. Comme l'a expliqué Christophe Lauer, responsable, au sein de l'équipe DPE (Division plateforme et écosystème de Microsoft France) des agences Web, le but est de bâtir une communauté qui pourra s'appuyer sur une place de marché et un réseau d'échanges, mais on n'est jamais certain qu'une communauté prendra réellement forme. (...)
(23/09/2009 17:41:55)L'Afdel et Réseau Entreprendre coopèrent autour des PME du logiciel
L'Afdel, Association française des éditeurs de logiciels, fait échange de bons procédés avec Réseau Entreprendre, fédération qui regroupe 38 associations et 7 000 chefs d'entreprise sur le territoire français. Les deux organismes viennent de signer un partenariat croisé visant à développer les PME du logiciel, avec l'ambition affichée de faire émerger des acteurs régionaux et nationaux à vocation internationale. L'Afdel pourra solliciter les expériences professionnelles réunies au sein de la fédération, en cas de projet de création d'entreprise ou de reprise. Dans le même esprit, lorsque Réseau Entreprendre accompagnera un projet dans le domaine du logiciel, elle pourra requérir l'expertise de l'Afdel qui orientera sa demande vers ses adhérents les plus concernés. Patrick Bertrand, président de l'Afdel, a signé cet accord lundi dernier 21 septembre, à Paris, avec Bernard Broye, membre du bureau national de la fédération et président du programme InnoTech Entreprendre. Ce dernier regroupe des chefs d'entreprise ayant une activité dans les technologies innovantes. Réseau Entreprendre a été mis sur pied en 1986 par André Mulliez (le fondateur du groupe Auchan) pour accompagner les créateurs de PME qui représentent de futurs employeurs. Les chefs d'entreprise qui ont rejoint ce groupement interviennent personnellement et de façon bénévole auprès de créateurs ou de repreneurs de sociétés pour leur apporter leur expérience du terrain. Outre ce soutien actif et direct, Réseau Entreprendre effectue des prêts d'honneur, allant de 15 000 à 50 000 euros, sans garantie et sans intérêt. En avril dernier, l'Afdel avait manifesté sa volonté de tisser autour de son association des liens avec d'autres organisations, nationales et régionales, investies dans les nouvelles technologies et le soutien aux entreprises afin de renforcer son action auprès des éditeurs de logiciels. (...)
(17/09/2009 16:48:18)L'Open World Forum invitera les DSI à débattre des logiciels libres
« Même si les logiciels libres s'imposent de plus en plus dans les systèmes d'information, le sujet global reste confus pour les DSI. » Valérie Humery, elle-même DSI (de Car & boat media), faisait ce constat ce matin lors de la présentation des grands thèmes de l'Open World Forum (OWF), qui se tiendra à Paris les 1er et 2 octobre prochains. En tant que membre du conseil d'administration de l'ANDSI (Association nationale des directeurs de systèmes d'information), Valérie Humery a répondu à l'appel de Jean-Noël de Galzain, PDG de Wallix et président de l'OWF 2009, d'organiser un débat entre DSI sur le Floss (Free Libre & Open Source software). Suite au succès de la première édition, les organisateurs ont en effet décidé d'inclure une réflexion sur l'intégration du Libre au sein des systèmes d'information d'entreprise avec les DSI eux-mêmes. Valérie Humery promet des retours d'expérience, des débats entre « convaincus » et « sceptiques », ainsi que des tables rondes abordant la problématique de la gestion des hommes et des compétences. Un jury distinguera 5 start-up innovantes de l'Open Source Autre innovation cette année, des récompenses (Open Innovation Awards) seront décernées à 5 « start-up innovantes de l'Open Source ». Le jury, présidé par Stéphane Fermigier, fondateur de Nuxeo, et Jean-Marie Chauvet (directeur associé de Dassault Développement, intervenant dans la structure de capital risque LC Capital), rassemble des spécialistes des technologies et de l'Open Source, ainsi que des investisseurs. Sur une quarantaine de dossiers déposés, 20 ont été retenus (cf. la liste ci-dessous). Les start-up nominées disposeront de quelques minutes le 2 octobre pour soutenir leur projet devant le jury. A noter que sur les 20 PME innovantes, la moitié sont françaises. Si le programme tente de s'ancrer dans un sujet à la mode, la relance numérique, il continue de faire la part belle aux initiatives communautaires. Seront ainsi présents des représentants de cinq grandes structures : la Linux Foundation, l'OSA (Open Source Alliance), Eclipse, Apache et OW2. Jim Zenlin, directeur exécutif de la Linux Foundation, et Mike Milinkovich, directeur exécutif d'Eclipse, feront d'ailleurs eux-mêmes le déplacement, de même que d'autres grandes figures internationales, comme Simon Phipps, patron de l'Open Source chez Sun, Bob Sutor, patron de l'Open Source chez IBM, Patrick Chanezon, évangéliste chez Google, Mark Shuttleworth, fondateur d'Ubuntu... L'édition 2008 avait attiré, selon les organisateurs, 1 200 personnes. Ils en attendent cette année 1 500. « En espérant que tout le monde ne viendra pas en même temps », souligne Jean-Noël de Galzain ; de fait, l'amphithéâtre pour les plénières peut accueillir au maximum 350 personnes. (...)
(15/09/2009 17:19:03)Web 2.0 et 'serious gaming' : 92 dossiers sélectionnés dans l'appel à projets
La secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique Nathalie Kosciusko-Morizet, a présenté ce matin les résultats de l'appel à projets sur le Web 2.0 et le 'serious gaming' lancé le 27 mai dernier dans le cadre du plan de relance, avec la DGCIS (*). Sur 166 dossiers déposés pour le 'serious gaming', 48 ont été retenus et sur les 340 projets proposés autour du Web 2.0, 44 ont été sélectionnés. La majorité des dossiers proposés pour le 'serious gaming' concernait à part égale la conception d'outils et les logiciels de serious games proprement dits. 15% étaient consacrés à la réalisation de plateformes d'étude des usages. En toute logique, les sujets de l'enseignement et de la formation se sont taillé la part la plus importante (19%) juste devant la santé et la médecine (14%). Les 48 projets retenus représentent un budget total de 48 M€. Les demandes d'aides proviennent essentiellement de PME et vont de 184 k€ à 577 k€. Pour le Web 2.0, une quarantaine de projets concerne le développement de services Web innovants dans les systèmes d'information des entreprises et des administrations, et une dizaine d'autres s'intéresse à l'utilisation astucieuse des données publiques. Les candidats ont utilisé une imposante palette de sujets parmi lesquels les réseaux sociaux grand public, le Web sémantique, l'identité numérique, les mondes virtuels, la vie citoyenne, la musique ou le recrutement. Les aides demandées vont de 75 k€ à 800 k€. Un Donjons & Dragons pour enseigner les sciences Parmi les projets sélectionnés, Donjon et Radon, du studio Ad-Invaders, s'inspire du jeu de rôle Donjons & Dragons pour sensibiliser les plus jeunes aux sciences. Dans ce jeu, un élève qui veut se débarrasser d'un monstre en cuivre qui le menace, devra par exemple trouver l'acide susceptible de détruire son attaquant. Des codes-barres ou des puces RFID permettent aux objets physiques et aux objets du jeu d'interagir pour construire un univers virtuel en réalité augmentée. Outre Ad-Invaders, le laboratoire LIP6 de Paris 6, le rectorat de Créteil, un Think Tank de l'ENS et Microsoft participent à cette aventure. Autre sélectionné, Medi:kids de CCCP va chercher du côté des Pokémons pour accompagner les enfants hospitalisés lors de leur séjour dans l'établissement ou d'un parcours de soin traumatisant. Cet univers facilite par ailleurs la communication entre les enfants, leurs parents et les soignants. Deux PME valenciennoises et trois entités médicales participent au projet. Côté Web 2,0, Citypulse, proposé par la FING (Fédération Internet Nouvelle Génération), élargit le concept de la montre verte présentée avant l'été. La plateforme glane, pour les fédérer, les informations issues de différents capteurs de qualité de l'air, du niveau de bruit, d'émissions électromagnétiques ou autre, quelle que soit leur origine. Ces données, mises à disposition sur un mode libre et rendues anonymes, serviront à des cartographies de la pollution, par exemple, ou à la création de nouveaux services. Sur le sujet, la FING travaille entre autres avec le laboratoire Paragraphe/Situ de Paris 8, les entreprises FaberNovel et Xilabs, et l'opérateur SFR. NKM a rappelé qu'elle considérait ces deux appels à projet comme un point de départ, et non un point final. Ainsi, d'autres appels sont en cours ou ont eu lieu dans le domaine du numérique : Proxima Mobile, pour l'Internet mobile, clos le 14 septembre, et une commande publique autour du 'serious gaming' pour la formation des auto-entrepreneurs. « Et je compte bien utiliser l'ensemble de la liste des dossiers qui ont été déposés, a par ailleurs ajouté la ministre. Nous avons un vrai réservoir d'idées et de contacts. » Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, ces appels aident aussi à mieux mettre en avant le monde du numérique et ses particularités. Elle s'est ainsi réjouie d'avoir pu parler 'serious gaming' en conseil des Ministres... (*) Direction Générale de la Compétitivité, de l'Industrie et des Services (...)
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