Flux RSS

Start-up

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

280 documents trouvés, affichage des résultats 11 à 20.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(16/11/2011 09:36:25)

Niji devient éditeur via sa filiale Kurmi

« Le meilleur creuset pour créer une entreprise, c'est quand même une entreprise et très peu le monde universitaire » lance Hugues Meili, PDG de la société de services Niji. Fort de ce principe, il a lancé l'idée il y a trois ans de créer une pépinière interne d'entreprise pour incuber de nouvelles activités, différentes mais complémentaires de son activité initiale, et destinées à être filialisées. 

La première réalisation vient de voir le jour, avec la création de la filiale Kurmi Software. Un éditeur de logiciels destinés au monde de la convergence IP, le coeur d'activité de Niji. Le produit mis sur le marché par Kurmi sert à automatiser la gestion des bouquets de service créés par une entreprise pour cette convergence. Il facilite la gestion d'un écosystème multi-constructeur ou multi-éditeur.

Lancer un produit en le testant auprès des clients

Cette activité d'éditeur est différente de celle exercée initialement par Niji avec des investissements préalables nécessaires dans l'analyse du produit et sa réalisation. Le modèle économique se distingue également, Il faut une vision du marché, des définitions fonctionnelles du produit, une R&D forte. Dans l'édition, on lance un produit en le testant auprès des clients, dans le service on répond au besoin d'un client. Kurmi Software fonctionne donc bien différemment de Niji.

«Il s'agit donc avec Kurmi de mettre sur le marché un produit réalisé dans les règles de l'art, qui sera exporté à l'étranger, avec des partenaires distributeurs à valeur ajoutée » souligne Hugues Meili. Un produit distribué par trois types d'acteurs : technology vendors (Cisco, Alcatel-Lucent, Avaya  et tous les acteurs de la convergence), les intégrateurs à valeur ajoutée (NextiraOne, OBS, Spie, Télindus etc ...), les cabinets conseils en tant que prescripteurs.

Kurmi a recruté un directeur général, Abdel Kander et  emploie  26 personnes, 15 autres le seront en 2012. Sur 2011, cet éditeur réalisera un chiffre d'affaires de 3 millions d'euros,  5 sont prévus pour 2012. D'autres projets semblables, dont Niji ne précise évidemment pas l'activité, sont en « couveuses ».

(...)

(14/11/2011 14:22:18)

Google fait ses emplettes pour Google+ et Chrome


Google souhaite améliorer son réseau social et a annoncé pour cela l'acquisition de la société Katango, pour un montant non communiqué. Cette dernière propose un logiciel qui trie automatiquement les amis des abonnés de Facebook et les contacts iPhone au sein de groupes. Pour cela, il utilise un algorithme analysant une multitude de données et des interactions en ligne.

La firme de Moutain View veut utiliser cette technologie pour améliorer les cercles et les rendre plus interactifs. Katango, qui a lancé son application iPhone en juillet et son application web en août, a été fondée dans le but d'automatiser le processus souvent fastidieux de créer, éditer et maintenir des listes d'amis sur les réseaux sociaux.

Bradley Horowitz, vice-président de Google a confirmé l'acquisition en écrivant « depuis le début, j'ai indiqué que nous avions de grandes ambitions pour les cercles. Etes-vous prêts à mettre un peu de magie dans vos cercles. Car ces gens sont des magiciens ». Il y aura peut-être besoin d'un peu d'intégration, car l'application Katango ne fonctionne pour l'instant pas avec Google+. Une chose est sûre, l'application Katango sur iPhone a été retirée de l'App Store pour indiquer que Google venait de la racheter.

Des plug-ins pour Chrome

Deuxième rachat pour Google, Apture, il s'agit d'une start-up spécialisée dans les plug-ins multimédias au sein des pages web. La société propose aux éditeurs de sites d'intégrer sa technologie d'informations contextuelles, nommé Apture Highlights. Ainsi, en sélectionnant un nom, une fenêtre affiche plusieurs éléments relatifs au nom, extrait de Wikipedia, YouTube, Flickr, etc. La jeune pousse a indiqué sur son site, que les équipes allaient rejoindre la division Chrome de Google pour créer une meilleure expérience utilisateur sur le web. Le montant de l'acquisition n'a pas été dévoilé.

(...)

(07/11/2011 09:59:01)

Les PME innovantes conscientes de la dégradation des aides publiques

Menée de juillet à septembre, l'étude du cabinet Sogedev, a permis d'interroger 206 PME. Elle porte sur l'application depuis janvier 2011, de la Loi de Finances adoptée il y a un an. Les PME innovantes se montrent à la fois très au courant des dispositifs prévus et très conscientes d'être désavantagées (avec les modifications de cette Loi de Finances 2011) par rapport aux grands comptes.

Sur le premier point, 64% des PME interrogées déclarent mener des projets innovants, 73% d'entre elles bénéficiant d'aides publiques en faveur de l'innovation. Des scores élevés. A contrario, 28% des PME estiment ne pas avoir suffisamment de temps pour solliciter ces aides publiques, 11% assurent en pas avoir les compétences internes suffisantes. « C'est en effet chronophage et très complexe, note Thomas Gross, directeur associé de Sogédev,  pourtant, l'impact de ces aides est positif, permettant aux entreprises innovantes de lancer leurs projets et de procéder à des recrutements qu'elles n'auraient pas réalisés».

Malgré cette base solide, la Loi de Finances 2011 est venue créer, par une série d'amendements, une instabilité pour les PME innovantes. Dans l'étude, elles se montrent très conscientes de la dégradation des aides. Les taux du CIR (dispositif fiscal où l'Etat rembourse une partie des dépenses consacrées par l'entreprise à l'innovation) ont été ramenés (pour les entreprises entrants dans le dispositif) de 50 à 40% des sommes engagées la première année, de 40 à 35 la seconde, à partir  1er janvier 2012. Conséquences : des reports de conception de nouveaux produits et des reports d'embauches. 

La trésorerie des PME innovantes pénalisée

Par exemple, le CIR pouvait être remboursé dès le 2 janvier suivant la période du CIR (par exemple au 2 janvier 2011, pour les dépenses de 2010), depuis le 1er janvier dernier c'est seulement au dépôt de la liasse fiscale que peut être demandé le remboursement du CIR (par exemple 2012 sur les dépenses de 2009). Ce n'est plus du tout la même visibilité pour les PME qui témoignent de difficultés de trésorerie, due à ces modifications de la Loi de Finances.

Sur l'aspect JEI (qui porte sur les cotisations patronales de sécurité sociale), les PME doivent faire face à une autre forme d'instabilité. Elle vient du nouveau calcul dégressif d'exonérations sur les cotisations Urssaf et sur le plafonnement des exonérations de charges. Deux tiers des PME interrogées se déclarent impactée. Cette dégressivité des charges se situe maintenant à partir de la 4ème année, avant c'était la 8ème année.  Ce nouveau dispositif  vide le statut de son intérêt. Si le statut de JEI disparaissait, c'est le tiers des entreprises qui pourraient licencier.

Les nouvelles dispositions jouent directement sur la trésorerie des entreprises, elles introduisent une grande instabilité pour des PME jugées pourtant essentielles. Ces dispositions sont jugées injustes car les grandes entreprises (grâce à meilleur lobbying auprès des parlementaires ?) ne sont pas concernées. Tout cela au nom de la réduction des dépenses de l'Etat.  

Les définitions précises du Crédit Impôt Recherche (sur Industrie.gouv.fr) et du statut de la jeune entreprise innovante (sur Urssaf.fr)

Illustration : La fiche pratique de la JEI et le guide du crédit impôt recherche 2011 (crédit : D.R.)
(...)

(14/10/2011 10:35:44)

Dell World 2011 : PC, infrastructures et services, Dell évolue sans révolution

Pour la première édition de son Dell World, le constructeur texan a réussi à réunir un très beau plateau avec - sur deux jours - Michael Dell bien sûr, Paul Maritz (VMware), Marc Benioff (Salesforce), Steve Ballmer (Microsoft) et Paul Otellini (Intel). Une belle brochette de CEO représentant les principales forces qui animent le marché des technologies de l'information : infrastuctures, cloud computing, virtualisation, mobilité... « Le business IT change pour répondre aux besoins des clients. Je suis sur ce marché depuis 27 ans, mais beaucoup de choses ont changé ces dernières années », a expliqué Michael Dell, le CEO de la compagnie éponyme. Le dirigeant poursuit en indiquant que sa compagnie a connu de nombreuses mutations ces dernières années, avec notamment le rachat d'un grand nombre de sociétés (voir illustration ci-dessus) pour se renforcer sur les marchés des services, du stockage et plus récemment des réseaux.

Le credo du « New Dell » comme l'appelle le dirigeant, rappelle celui entonné depuis plusieurs années par IBM et HP : « Assister nos clients avec des possibilités plus grandes. Nous voyons une vraie rupture dans la façon dont la technologie informatique est adoptée, avec le cloud computing par exemple. Business et IT vont aujourd'hui de concert, les 2 domaines sont désormais très liés. Nous devons mieux comprendre les problèmes des clients pour adopter notre stratégie. La force de notre offre infrastructure, de nos services et de nos partenaires sont la base du new Dell. Nous nous intéressons toujours aux PC et aux terminaux mobiles, mais nous voulons fournir des solutions de bout en bout à nos clients. Le marché mondial des technologies de l'information est de 3 000 milliards de dollars par an et aucune entreprise au monde ne réalise 10% de ce total ».

Changer pour accompagner la mutation des entreprises

Avec ce premier Dell World, le constructeur texan ambitionne de passer à une autre étape de son développement. Une montée en puissance et en image auprès des entreprises et du secteur public qui passe par le développement de son activité services dopée par le rachat de Perot System. « Nous sommes plus que du matériel, les entreprises ne veulent plus un simple pousseur de boites, mais un partenaire pour les aider à comprendre les problèmes auxquels ils doivent faire face et à construire leur solution. Le channel est ici une des clefs du problème. Nous avons 100 600 partenaires pour réussir cela ».



Les dernières acquisitions de Dell pour accompagner sa montée en puissance en infrastructures et services.

Michael Dell revendique 2 millions de clients IT pour un chiffre d'affaires global de 61,5 milliards de dollars en (+27%) pour la dernière année tandis qu'IBM est à 100 milliards et HP à 120. Les marchés des Bric sont les plus porteurs aujourd'hui pour Dell avec 4,3 milliards de revenus en Chine, 1,8 au Brésil et 1,4 en Inde. 20% du CA de la firme texane provient déjà de ces pays.

Le PC reste une activité stratégique pour Michael Dell

Sur le marché du PC, Michael Dell n'est pas abattu par la perte de la place de numéro 2 au profit de Lenovo : I
ils peuvent passer devant nous sur le marché en termes de volume, mais en termes de valeur et de services, nous sommes encore loin devant. » Et à la différence de HP, qui était prêt à brader sa division PC PSG cet été, le dirigeant croit encore dans ce marché qui représente aujourd'hui 1,5 milliard d'unités. « Nous allons bientôt arriver à 2 milliards et il n'y aura pas que des tablettes. »

[[page]]

« Aujourd'hui, les utilisateurs sont devenus multi terminaux avec un desktop, un PC portable, un smartphone et pour certains même une tablette. 95% des composants informatiques sont accaparés par la micro, et 5% par les serveurs. Construire des PC, nous permet donc de mieux négocier nos achats en volume pour les serveurs », conclut le dirigeant même si les composants sont loin d'être les mêmes. Un coup de pied dans la fourmilière HP qui doit bientôt faire savoir si son activité PC sera "externalisé".



45 000 personnes dans les services

Dell emploie désormais 45 000 personnes dans les services dans 19 pays, dont 20 000 basés aux États-Unis. Neuf centres de solutions ont été inaugurés dans le monde, dont un à Saint-Denis, en France, la semaine dernière. Lors de ce salon, le constructeur met justement en avant certaines solutions verticales comme l'équipement de salles médicales (voir ci-dessous) ou la fourniture de matériel à la police scientifique pour la collecte de preuves sur le terrain (voir ci-dessus). 600 clients utilisent déjà ces centres de solutions dans le monde pour tester et valider leurs choix technologiques. Au total, un milliard de dollars sera investi pour porter à 12 le nombre de ces centres dans le monde. Un gros effort pour le constructeur, même si le texan affirme posséder 16 milliards de dollars de cash pour financer son développement et ses acquisitions à venir. IBM et HP suivent exactement la même stratégie avec une politique de rachats frénétique, comme l'a montré la rude bataille autour de 3PAR.

(...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >