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(08/09/2011 17:29:08)
Syntec Numérique livre son Top 250 des créateurs de logiciels en France
« Le métier d'éditeur de logiciels est paradoxal », a rappelé mardi soir Bruno Vanryb, président du collège éditeur de Syntec Numérique, au moment de présenter le Top 250 du secteur en France, réalisé avec Ernst & Young. « Il lui faut composer avec des cycles de développement très longs, tout en évoluant dans un environnement de révolution permanente, dans lequel les marchés changent, des sociétés disparaissent, tandis que d'autres atteignent à des vitesses folles des chiffres d'affaires époustouflants. » C'est un métier de créateur de richesse, qui va du jeune ingénieur à la tête d'une start-up jusqu'au groupe mondialisé, a-t-il encore souligné. Une mosaïque de sociétés d'une grande diversité.
Pour mieux le faire connaître, notamment aux pouvoirs publics, Syntec Numérique a voulu en établir une nouvelle photographie, qui s'ajoute à celles que Truffle Capital et l'Afdel/PwC/PAC proposent déjà depuis plusieurs années. Celle-ci se distingue par l'intégration des spécialistes des logiciels grand public et des jeux, dont le numéro un, Ubisoft, atteint le milliard d'euros de chiffre d'affaires, ce qui le place tout de suite à la 2e place, derrière le 1,56 Md€ de Dassault Systèmes. Le grand public, c'est un domaine que connaît bien Bruno Vanryb, lui-même PDG d'Avanquest, 15e du classement. Le Top 250 se trouve renforcé par cette intégration. Il atteint 7,7 milliards d'euros, en progression de +14% entre 2009 et 2010 (mais seulement +10% sur deux ans, 2009 ayant été plus difficile).
Pour illustrer le poids et la progression des différentes catégories d'éditeurs, le classement met en évidence quatre groupes. Celui des sectoriels (spécialisés dans l'industrie, la banque, l'assurance...) est le plus lourd : 3,5 Md€. Il est conduit par Dassault Systèmes et Murex. Celui des éditeurs horizontaux pèse 1,8 Md€, tiré par Cegid, immédiatement suivi d'Axway (tout juste séparé de Sopra). Ces deux catégories, en hausse respective de 13% et 17% entre 2009 et 2010, ont fait croître leurs effectifs de 5 et 6%. Viennent ensuite les acteurs du jeu et des solutions pour particuliers, avec Ubisoft, Gameloft et Avanquest Software. Peu nombreux, ils ne sont que 8, générant un CA de 1,3 Md€, mais ils ont progressé de 23% sur un an. Leurs effectifs, en revanche, ont peu augmenté (+1%). Enfin, en léger recul (-2%), les intégrateurs très axés sur les services, pèse 1,2 Md€, avec en tête GFI Informatique, Infotel et Isagri.
50 M€, une barre difficile à franchir
Le classement de Syntec Numérique/Ernst & Young présente une liste de près de près de 300 éditeurs français, ce qui donne de la visibilité à des dizaines d'acteurs plus petits réalisant, au-delà de la 170e place, entre 4 M€ et moins de 200 000 euros de chiffre d'affaires (107 génèrent moins de 3 M€). On savait déjà que le secteur était fortement atomisé (cf les Top 100 existants) et que les premiers du classement pesaient lourdement. Dix sociétés seulement dépassent les 100 M€ de CA, ce qui représente 56% du total.
Illustration : Bruno Vanryb, président du collège éditeur de Syntec Numérique (crédit : D.R.)[[page]]
« La barre des 50 M€ est difficile à franchir », confirme Franck Sebag, associé Ernst & Young. Les sociétés qui grossissent le plus sont celles qui se situent entre 50 et 100 M€. C'est là que se trouvent les potentielles ETI (entreprises de taille intermédiaire) que la profession appelle de ses voeux. Pour être plus fort, il faudra un peu de concentration. Mais pour grandir, les entreprises doivent surtout sortir des frontières de l'Hexagone. « La croissance des entreprises ne peut passer que par une exposition internationale, a insisté Franck Sebag. Celles qui se créent s'y projettent d'emblée ». Il souligne l'importance qu'ont déjà pris ces marchés (Europe, Amérique, Asie) pour les éditeurs réalisant entre 10 et 50 M€ de CA : 38% de leurs revenus au total. Une part internationale qui monte à 73% pour les sociétés réalisant plus de 100 M€.
Segment à suivre, celui des éditeurs spécialisés sur les jeux et les particuliers. Ces acteurs pourraient fortement tirer la croissance et créer des entreprises de taille intermédiaire, juge Franck Sebag. Sur ce point, Bruno Vanryb a précisé que de très nombreuses sociétés de jeux vidéo n'apparaissaient pas sur le classement car elles ne se sentaient pas assez mûres pour déclarer leur chiffre d'affaires, bien que certaines génèrent déjà de 4 à 5 M€.
Sans surprise, l'étude d'Ernst & Young fait état de la montée en puissance du mode SaaS. « Le secteur est en pleine mutation par rapport à ces nouveaux modèles », pointe Franck Sebag. Il note par ailleurs la forte utilisation des financements publics, 62% des éditeurs interrogés disant y avoir eu recours. 41% d'entre eux disent aussi solliciter les universités dans le cadre de leurs programmes de recherche. A l'inverse, seuls 20% se tournent vers des programmes de recherche européens.
Des trophées pour ESI, EMailVision, Kobojo et Criteo
Cette première édition du Top 250 a donné lieu à remise de trophées, décernés par un jury présidé par Jean-Bernard Schmidt, fondateur de Sofinnova. Quatre prix ont été attribués. Celui de l'innovation est revenu à la société ESI qui développe des solutions de prototypage virtuel. Son PDG fondateur, Alain de Rouvray, centralien, titulaire d'un doctorat de l'Université de Berkeley, a rappelé avec brio l'historique de sa société créée en 1973, en rappelant qu'il voulait « faire du Nintendo pour ingénieur, mettre de la physique derrière des images ».
EMailVision a remporté de son côté le prix du développement à l'international. Ce créateur de campagnes d'e-mailing (étendues aux mobiles et réseaux sociaux) compte 600 collaborateurs dans 19 pays. La moitié de son chiffre d'affaires est réalisé hors de France, mais sa R&D reste basée dans l'Hexagone, a rappelé son PDG d'origine britannique Nick Heys.
Le prix du Social Gaming a été attribué à Kobojo, jeune éditeur de jeux sociaux qui a fait jouer 4,5 millions de personnes, une société désormais bien connue dans le microcosme (adoubée par Microsoft). « Nous sommes passés à plus de 60 personnes en un peu plus d'un an et demi », a relaté l'un de ses co-fondateurs Vincent Vergonjeanne. Au travers de plateformes comme celle de Facebook, nous avons pu atteindre des millions d'utilisateurs avec un investissement de base minimum ». Sa société a récemment levé des fonds auprès d'investisseurs suisse et français.
L'équipe de Kobojo, lauréat du prix Social Gaming.
Au micro, Vincent Vergonjeanne, co-fondateur (crédit : M.G.)
Criteo, spécialisé dans le reciblage publicitaire
Enfin, le prix Nextgen, décerné à des technologies de rupture, celui de « la société qui va changer les gênes de Syntec Numérique », a risqué Bruno Vanryb. Il est revenu à Criteo, spécialisé dans le « reciblage publicitaire sur Internet ». La plateforme technologique développée par la société permet de diffuser des bannières personnalisées auprès des prospects d'un e-marchand après qu'ils ont quitté le site. Par nature, elle peut s'exporter rapidement. Criteo est présente dans 20 pays cette année, mais ses ingénieurs sont tous basés en France, a indiqué Gregory Gazagne, son DG France et Europe du Sud. Il estime ne pas avoir de rivaux directs, même s'il concède des concurrents américains.
Intervenant en conclusion, Guy Mamou-Mani, a reconnu qu'il y a un an, lors de son élection à la présidence de Syntec Numérique, il ne pensait pas (encore ?) que le représentant en France des éditeurs soit réellement Syntec Numérique. Il est vrai que les efforts de la chambre syndicale se sont longtemps portés vers les SSII, ce qui a contribué à la création d'une association telle que l'Afdel pour porter haut et fort la voix des éditeurs français.
Guy Mamou-Mani considère désormais qu'il faut « absolument créer un environnement favorable pour que ces entreprises se créent et deviennent des leaders. Il faut créer un outil de lobbying pour expliquer à nos pouvoirs publics qu'il faut soutenir cette industrie ». Evoquant l'attraction des jeunes pour ces professions, il a regretté qu'il y ait en France trop peu d'ingénieurs et que ceux qui ont choisi cette voie viennent trop peu dans le numérique. « Imaginez une France où nous ayons dix fois plus d'entreprises de ce type. Il faut créer un écosystème pour constituer la société numérique de demain. C'est notre rôle d'anticiper cette transformation et d'aider les entreprises à le faire. Il faut que nous constituions un représentant de notre industrie le plus important possible ».
Skype s'offre GroupMe spécialiste de messagerie mobile
Le spécialiste de la VoIP Skype, dont le rachat par Microsoft est en cours de finalisation, vient d'acquérir GroupMe, une start-up spécialisée dans les services de messagerie mobile en groupe, pour un montant non encore communiqué. Créée en 2010, GroupMe a développé une solution fonctionnant avec l'iPhone d'Apple, le BlackBerry de RIM et avec tous les smartphones fonctionnant sous Android. L'éditeur a également lancé, il y a un mois, une version de son application pour Microsoft Windows Phone 7. Une version SMS pour les utilisateurs ne possédant pas de smartphones est également disponible aux Etats-Unis.
175 millions de connexions par mois
Au début du mois, GroupMe avait dévoilé une application qui permet de dialoguer en messagerie instantanée avec une personne au sein d'un groupe. Elle permet par ailleurs de poser des questions à quelques personnes membres d'un groupe ou à tout autre utilisateur ainsi que de les diffuser sur Twitter ou Facebook. GroupMe 3.0 propose également des fonctions pour gérer des groupes, envoyer des messages, partager des photos ou poser des questions à partir d'un site web, sans avoir à télécharger l'application.
Dans le cadre de l'accord avec Skype, GroupMe restera basé à New York, avec l'ensemble de ses équipes, et travaillera sur son application de façon autonome, « La principale différence réside dans le fait que nous allons maintenant avoir accès aux 175 millions d'utilisateurs mensuels connectés à Skype, a indiqué GroupMe, dans un billet de blog.
Skype n'a pas précise si l'offre de GroupMe serait intégrée à ses services, ou si elle continuerait en tant que service distinct sous sa propre marque.
Illustration : Crédit photo : GroupMe
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Yahoo crée une société dédiée à Hadoop
Yahoo et la société de capital risque Benchmark Capital ont fondé une entreprise chargée de travailler sur Hadoop, le framework Open Source qui accélère le traitement de volumes très important de données. Baptisée Hortonworks, la nouvelle entité sera constituée d'une équipe d'ingénieurs qui ont contribué au développement d'Hadoop Apache, un projet dont Yahoo a été le principal soutien. La société, qui ouvrira ses portes en juillet prochain, comptera une vingtaine d'employés. « Hortonworks permettra d'accélérer le développement de Hadoop et rendra son installation, sa gestion et son utilisation plus aisée dans les entreprises », a déclaré Jay Rossiter, vice-président de Yahoo Cloud Platform.
Yahoo, qui utilise abondamment Hadoop pour servir ses annonces publicitaires et son contenu, a beaucoup d'intérêts à le voir se développer. « Nous sommes à la fois investisseur, partenaire et utilisateur de Hortonworks », s'est également réjoui Jay Rossiter.
Eric Baldeschwieler, ancien vice-président de l'ingénierie d'Hadoop chez Yahoo, prendra les commandes d'Hortonworks. Il sera chargé de renforcer la communauté Open Source autour d'Hadoop, d'établir des programmes de partenariat et de trouver de nouveaux clients.
Illustration : Jay Rossiter, vice-président de Yahoo Cloud Platform. Crédit photo : D.R.
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Microsoft BizSpark : 15 start-up mises à l'épreuve à Bruxelles
Présenter en cinq minutes l'activité de sa start-up devant un jury d'investisseurs constitue toujours un exercice difficile, même lorsque l'on possède déjà une solide expérience professionnelle. C'est ce qu'ont pu constater hier les quinze équipes sélectionnées par Microsoft pour l'édition 2011 de son BizSpark Summit européen, à Bruxelles. A l'issue de la journée, avant d'annoncer le nom de la société lauréate (qui gagne son séjour pour la prochaine conférence BUILD/Windows, à Anaheim, en septembre), les membres du jury ont exhorté les candidats à être plus précis dans leurs présentations (*).
« La valeur que vous apportez aux clients n'est pas toujours expliquée clairement ». Plus concis, aussi. « Vous ouvrez trop de portes en cinq minutes, vous devriez pouvoir écrire ce que vous faites sur un post-it ». Mais également plus ambitieux. Il faut penser grand tout de suite, en ne se bornant pas à un marché local : « Si vous avez une bonne idée, un autre acteur ayant beaucoup plus d'argent que vous va vous copier. Demandez-vous ce qui vous amènera à survivre ? ». Les start-up européennes ne se donnent pas assez d'ambition, a également regretté l'un d'eux en soulignant que se profilaient devant nous « deux années de marché prospère », après 30 mois de sous-financement. En revanche, le jury a apprécié de n'avoir pas eu cette année d'idées « me too », ces projets qui s'apparentent à des variantes de succès déjà établis (Facebook ou YouTube alternatifs, par exemple).
mopapp, pour analyser les revenus de ses apps
L'an dernier, le BizSpark Summit européen qui se tenait à Paris avait insisté sur l'intérêt, pour les start-up, de lancer leur activité dans le cloud Azure de Microsoft, pour les capacités de montée en puissance immédiate de ce type d'environnement. Une option illustrée par l'une des deux start-up distinguées alors, la Française Kobojo, dont les jeux de société sont déployés sur Azure. L'autre lauréate, la Britannique Artesian Solutions, évoluait de son côté en cloud privé. Cette année, la mobilité marque l'édition de son empreinte. C'est la présentation de la société italienne mopapp qui a convaincu le plus largement le jury.
mopapp propose aux développeurs d'applications mobiles d'analyser en temps réel les ventes qu'ils réalisent sur les boutiques en ligne : l'iTunes App Store, Android Market, la place de marché WP7, RIM App World, mais aussi Amazon, GetJar, Handango et MobiReach. L'outil permet d'établir des tableaux de bord pour suivre les téléchargements réalisés, les mises à jour effectuées, ainsi que les revenus et bénéfices générés par les applications et les publicités, répartis par « apps » et par zones géographiques (voir illustration ci-dessous).
Les tableaux de bord réalisés avec l'application mopapp qui analyse les revenus générés par les apps mobiles disponibles sur différentes boutiques en ligne (cliquer ici pour agrandir l'image)
(*) Parmi les membres du jury figuraient notamment Sami Ahvenniemi, associé de Conor Venture Partners, Chipper Boulas, directeur de Boulas Ventures, Simon Clark, associé de Fidelity Growth Partners Europe, Julie Meyer, fondatrice d'Ariadne Capital ou encore Charles Grimsdale, co-fondateur d'Eden Ventures.
Illustration : Alessandro Rizzoli, cofondateur de mopapp, vainqueur du BizSpark European Summit 2011 (à gauche), aux côtés de Joe Wilson, directeur du groupe Developer & Platform de Microsoft pour l'Europe de l'Ouest (à droite). Crédit MG
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Une deuxième start-up a été remarquée, la Russe Actio-Media, qui a développé une technologie permettant de créer des vidéos interactives, en plaçant au sein de ces vidéos des objets cliquables qui peuvent être suivis et fournir un nouveau mode de monétisation.
I-Dispo, plateforme de prise de rendez-vous
Une seule start-up française figurait parmi les quinze retenues pour ce BizSpark Summit européen, la société I-Dispo, déjà sélectionnée par Microsoft France dans le cadre de son programme d'accompagnement IDEES. Co-fondée par cinq personnes dont deux anciens collaborateurs de Microsoft, la plateforme I-Dispo fournit des API pour centraliser en temps réel les disponibilités de différents professionnels (médecins, restaurants, centres de contrôle technique ou de bien-être...) et livrer ces informations aux internautes. Ces derniers pourront prendre rendez-vous directement, par l'intermédiaire de leurs services habituels sur le web (moteurs de recherche, annuaires, sites de loisirs...) en cliquant sur un bouton associé au professionnel choisi. I-Dispo a installé sa plateforme dans le cloud Azure. La société a déjà noué des partenariats avec Microsoft (son service est accessible dans Bing, voir illustration ci-dessous), avec l'éditeur de logiciels pour médecins Axilog et avec le site de renseignements 118 712. Plusieurs sites de restauration figurent parmi les futurs affiliés, notamment justeacote.com et aller-au-resto.com.
Service de réservation de restaurants I-Dispo, accessible via Bing (cliquer pour agrandir l'image)
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