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(16/03/2011 16:50:02)
Le prix des mémoires s'enfamme avec les évènements nippons
Les principaux fournisseurs japonais ont déclaré que les usines où sont fabriquées ces puces ont été largement épargnées par le séisme, ou bien qu'elles se trouvent dans des zones où ne s'appliquent pas les restrictions en électricité susceptibles d'arrêter la production. Si l'on prend acte de ces déclarations, on peut penser que les marchés de la mémoire sur-réagissent aux évènements. Mais, selon les analystes, ces augmentations de prix révèlent peut-être un problème encore plus grave pour l'industrie mondiale du processeur : les fournisseurs japonais de composants et de matériels, essentiels à la production de ces processeurs, ont subi des dommages.
Ainsi, le prix de la mémoire flash NAND, support de stockage principal des iPad, iPhone et autres appareils mobiles, a augmenté de près de 20 % depuis le tremblement de terre, pendant que les entreprises tentaient d'estimer si les usines fabricant ces puces avaient été endommagées. DRAMeXchange, tableau de bord des échanges sur les mémoires NAND, DRAM et autres puces, fait remarquer que, alors que les prix ont augmenté, le nombre de vendeurs est resté faible, signe que la plupart des entreprises préfèrent conserver leurs stocks de puces plutôt que de réaliser un profit rapide. Selon Jim Handy, analyste chez Objective Analysis, « le marché du NAND a réagi très fortement parce que le Japon fournit 40 % des puces flash NAND dans le monde. »
Toshiba se veut rassurant
Toshiba, l'un des plus grands fournisseurs de NAND au niveau mondial, a déclaré qu'aucune de ses usines de mémoire flash NAND n'avait été endommagée par le tremblement de terre ou le tsunami. Une seule est située dans la zone du tremblement de terre, à Kitakami City, dans la préfecture d'Iwate, mais elle produit des puces logiques, et non des puces mémoire. « La production de cette usine a cessé tout de suite après le tremblement de terre et reste encore hors service, » comme l'a indiqué Toshiba. Les usines de Toshiba produisant de la mémoire flash NAND se trouvent à Yokkaichi, à environ 900 kms de l'épicentre du séisme et de la zone touchée par le tsunami.
« Deux usines ont temporairement cessé leurs activités le 11 mars, heure japonaise, mais la production a repris et depuis elles fonctionnent à nouveau normalement, » a précisé Toshiba. « Nous examinons très attentivement les répercussions éventuelles du tremblement de terre sur nos équipements de production, mais jusqu'à présent nous constatons que l'impact a été minime, » a ajouté le constructeur.
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Selon le cabinet d'études iSuppli, « le prix de la DRAM, cette mémoire utilisée dans la majorité des processeurs que l'on retrouve dans les ordinateurs de bureau, les ordinateurs portables et les serveurs, a fait un bond de 7 % après le tremblement de terre, avant de se stabiliser. » Elpida Memory, le principal fabricant de DRAM au Japon, a fait savoir de son côté que ses usines de fabrication de DRAM n'avaient pas été affectées par le séisme. Sa principale usine se trouve à Hiroshima, dans le sud-ouest du Japon, soit à plus de 800 kms de la région où s'est produit le tremblement de terre.
Des dommages avec les séismes
Alors que les usines japonaises produisant de la mémoire NAND et DRAM semblent être sorties relativement indemnes du séisme de magnitude 8.9, certains des plus grands fournisseurs mondiaux de matériaux essentiels pour la fabrication des puces, notamment les plaquettes de silicium sur lesquelles sont gravées les processeurs, ont dû arrêter leur production. Sumco Corporation et Shin-Etsu Chemical, qui fournissent la plupart des plaquettes de silicium utilisées dans le monde, ont dû cesser leur production, certaines de leurs usines étant situées à proximité de la région où le tsunami a balayé des villages entiers et endommagé les systèmes de refroidissement de l'une des centrales nucléaires japonaises. Sumco a déclaré que son usine de Yonezawa avait été fermée après le séisme. Selon un premier bilan, aucun employé n'a été blessé, et Sumco espère remettre l'usine en route après avoir fait des vérifications de sécurité. En ce qui concerne Shin-Etsu Chemical, trois de ses usines, respectivement situées à Annaka, Kamisu, et Nishigo Village, ont été arrêtées après le tremblement de terre.
Les équipements de production de deux d'entre elles - Kamisu et Nishigo Village - ont été endommagés, et « à l'heure actuelle, l'entreprise ne sait pas combien de temps il lui faudra pour rétablir ces équipements et ces installations, » a indiqué Shin-Etsu dans un communiqué. Selon le Crédit Suisse, Sumco détient 35 % des parts du marché de la plaquette de silicium 300 millimètres, tandis que Shin-Etsu en détient 30 %. « Au total, les entreprises japonaises fournissent 72 % de l'ensemble des plaquettes de silicium au niveau mondial, » a commenté la banque d'investissement.
Les pannes de courant ralentissent la production de plaques de silicium
Les entreprises s'attendent également à des pannes de courant qui risquent de perturber leur production. Selon Tokyo Electric Power Co., en plus des centrales nucléaires, des centrales thermiques et hydroélectriques ont également été arrêtées après le tremblement de terre. Près d'un tiers de ses installations ont été mises hors circuit par le séisme. Depuis lundi, la compagnie d'électricité, qui s'emploie à rétablir le courant, a procédé à plusieurs coupures d'électricité qui ont affecté la population et les entreprises situées dans le nord du pays.
Certains géants du processeur, comme Taiwan Semiconductor (TSMC) et le sud-coréen Samsung Electronics, ont fait savoir qu'ils ne s'attendaient pas à subir un impact à court terme du au manque d'approvisionnement en plaquettes de silicium. Certes, les fabricants de puces conservent toujours des stocks de plaquettes et peuvent aussi compter sur les distributeurs. Mais si la situation actuelle se poursuit, elles pourraient en ressentir les effets. Selon les estimations faites par le Crédit Suisse, « les fondeurs, les fournisseurs de plaquettes et les distributeurs disposent d'un stock qui leur permettrait de tenir 1 à 2 mois. Mais, si le défaut d'approvisionnement perdure, leur activité serait touchée. »
Le tarif social mobile acté et signé
Destinées aux plus démunis, les futures offres devront respecter plusieurs conditions. Concernant leur prix, la convention prévoit un tarif au minimum accessible aux bénéficiaires du RSA socle. 40 minutes d'appel et 40 SMS par mois minimum devront être proposés, ainsi que la possibilité d'être appelé à tout moment, pour un tarif plafonné à 10 euros.
Ces offres sociales devront également protéger les consommateurs. Cela sans engagement de durée, ni frais d'activation, ni de résiliation. Le consommateur devra par ailleurs être averti lorsqu'un appel ou un SMS provoque une facturation au-delà des dix euros pour le mois en cours. L'accès au service devra être coupé dès que la facture monte à 15 euros, sauf désir contraire du client. Enfin, si l'utilisateur n'est plus éligible au tarif social mobile, l'opérateur devra l'informer des alternatives et toute migration nécessitera son accord.
Dans le détail, la convention a été signée par Orange, SFR, Bouygues Telecom, Omer Telecom, Transatel, Coriolis Telecom, Auchan Telecom, NRJ Mobile et Call In Europe.
(...)(25/02/2011 14:53:51)QFabric de Juniper repense l'infrastructure réseau des datacenters
Après 4 ans de préparation, QFabric (Quantum Fabric) tient la promesse de rénover l'architecture réseau des datacenters en passant des 3 couches dévolues à l'infrastructure réseau à une seule entité logique. « L'architecture QFabric est dix fois plus rapide, consomme 77 % d'énergie en moins, est nettement moins complexe et nécessite 90% d'espace en moins dans le datacenter », argumente le CEO de Juniper Kevin Johnson. Cette architecture repensée s'apparente à un commutateur unique pour datacenter, supervisée par une plate-forme de gestion qui donne une vue sur l'ensemble de la matrice de commutation. La solution dévoilée par Juniper comprend trois dispositifs - la plate-forme de gestion administrateur, l'interconnexion et la commutation de la Fabric et le noeud, qui gère les ports d'entrée et de sortie. A ces trois axes sont associés des produits dédiés, QF Director, QF Internconnect et le QFX3500 pour la partie node.
Les améliorations de performances promises par QFabric donneraient à Juniper une avance sur Cisco et HP, dit Rob Whiteley, analyste chez Forrester Research. Brocade est le concurrent direct avec une approche similaire, même s'il faut attendre de pouvoir observer des déploiements complets pour comparer les deux éléments, ajoute le consultant.
Un déploiement en étape
Le premier élément de QFabric commercialisé est le QFX3500, un commutateur fonctionnant sous l'OS Junos. Cette première brique devrait au troisième trimestre subir une mise à niveau logicielle le transformant en un noeud dans l'architecture QFabric. Elle lui permettra d'affecter les politiques de routage en mode peer-to-peer ce qui limitera le taux de congestion dans le cadre d'un plan de contrôle distribué.
Le QF Director est un serveur x86 avec des ports Gigabit Ethernet assurant la connexion à tous les noeuds dans le centre de calcul. Le châssis QF Interconnect prend en charge 128 ports QSFP. Le QFX3500 dispose de 48 ports 10G Ethernet QSFP + ainsi que des interfaces Fibre Channel 2G, 4G et 8G et quatre liaisons montantes Ethernet 40G QSFP. Le prix de ce dernier équipement est de 34 000 dollars, les deux autres ne sortiront qu'au troisième trimestre 2011 et leur prix n'est pas encore connu.
Le fondateur et CTO de Juniper, Pradeep Sindhu, a expliqué que les clients pourraient migrer progressivement vers la solution globale, même s'ils utilisent des équipements d'un autre fournisseur. Comme ils sont standardisés (via des interfaces Ethernet ou Fiber Channel), les modules de QFabric pourront être déployés en tandem avec l'infrastructure existante. QFabric ne sera pas limité aux centres de calcul, précise le dirigeant. Plus tard cette année, Juniper expliquera comment sa solution peut améliorer les performances de connexion du datacenter au WAN. Tom Nolle, président of CIMI Corp, société de conseil considère cette possibilité comme importante, car elle autoriserait une plus grande évolutivité et souplesse à une infrastructure cloud en lui procurant des performances fiables et prévisibles sur des ressources dispersées.
Le prix des équipements électroniques menacé par le coût du pétrole
Les prix du pétrole sont brusquement remontés à cause des troubles au Moyen-Orient et le coût du baril de brut a dépassé lundi les 100 dollars. A ce niveau, il menace d'augmenter significativement les frais de transport, qui représentent environ 20% du coût des produits fabriqués dans l'Est asiatique, selon des analystes. Le coût des matières premières comme le plastique pour boîtier de l'ordinateur ou les produits chimiques pour les circuits imprimés des téléphones portables, va aussi subir une augmentation si les usines pétrochimiques payent plus cher leur approvisionnement. Les raffineurs ou les complexes pétrochimiques pourraient répercuter cette augmentation auprès des entreprises de l'électronique, a déclaré Wai Ho Leong, économiste à la Barclays Capital à Singapour.
« Je suppose que la hausse des prix du pétrole sera répercutée aux utilisateurs finaux », souligne Tim Condon, économiste en chef chez ING à Singapour et d'ajouter « l'activité devrait ralentir parce que les consommateurs sont plus économes. La demande va baisser, les stocks vont s'accumuler ce qui aura un impact sur la production et des effets sur l'emploi. » Le prix du pétrole ce jour qui atteint le plus haut niveau depuis la mi-2008 ne devrait pour l'instant pas avoir d'impact immédiat sur la croissance observée sur le marché des ordinateurs lors des fêtes de fin d'année en occident, mais également pendant la période du Nouvel An chinois, disent les analystes. Mais si les prix restent au-dessus de 100 dollars le baril - avec les regains de tension en Libye et les autres pays du Moyen-Orient - pendant 6 à 12 mois, les fabricants auront quelques difficultés.
Les fabricants vigilants
« Il existe déjà une certaine modération de fait dans la production, souligne Joanna Tan, économiste pour Forecast Ltd à Singapour et d'ajouter « si le prix du pétrole augmente encore, nous pourrions voir encore plus de ralentissement dans l'activité. Cela dépend de la durée de cette situation. »
Une contraction de la demande des consommateurs en raison du prix élevé du pétrole pourrait réduire la demande pour des produits électroniques, ce qui inciterait les fabricants à diminuer sur les dépenses en R&D sur de nouvelles technologies, a déclaré Tony Phoo, économiste chez Standard Chartered à Taipei.
Pour rappel, les prix du pétrole qui ont dépassé 140 dollars le baril en 2008 ont contribué à un ralentissement de la croissance du marché des PC notamment en Inde et ont aggravé les difficultés des fabricants d'autres pays qui luttaient contre les effets de la crise américaine des subprimes. Les entreprises du marché de l'électronique regardent d'un oeil attentif le deuxième trimestre 2011 pour guetter les signes d'une éventuelle persistance d'un baril de pétrole élevé. Tim Handley, directeur marketing adjoint d'une entreprise à Taipei reste néanmoins philosophe « si (les prix du pétrole) nous ont coûté plus, ils coûteront aussi plus à nos concurrents ». (...)
TechDays 2011 : l'évangélisation se poursuit autour du cloud
Bernard Ourghanlian, directeur technique et sécurité de Microsoft a inauguré les TechDays 2011 en citant Baudelaire « j'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... les merveilleux nuages ! ». Et de cloud, il va en être question pendant les 3 jours que dure le salon. L'objectif étant selon le dirigeant d'accompagner les clients vers cette évolution du modèle économique. Il ne s'agit pas selon Bernard Ourghanlian d'une révolution technique, mais bien d'une évolution économique ou d'une autre manière de consommer de l'informatique. Windows Azure a ainsi fêté ses 31 000 ème clients. Cette transformation a été l'occasion d'entendre plusieurs témoignages clients, comme Ysance qui gère des projets informatiques. Pour son PDG, Laurent Letourmy, « le cloud est la libération des développeurs, plus de problème de logistique, de commandes, une forte réactivité lors des fortes montées en charge » et d'ajouter « quand nos clients comprennent l'intérêt du cloud, ils ne reviennent pas en arrière ». Pour mettre le pied à l'étrier et évangéliser sur le cloud, Microsoft va déployer une stratégie baptisée starter et la décliner sur plusieurs produits, Azure (pour le PaaS), BPOS/Office 365 et CRM Online (pour le SaaS), etc.
Un écosystème dynamique
Les TechDays, c'est aussi l'occasion de dialoguer avec les partenaires de Microsoft sur différents sujets. Ainsi, Sogeti, spécialiste des services informatiques et de l'ingénierie a, lors d'un atelier sur la migration vers Windows 7, annoncé la création d'une entité à Moumbaï en Inde qui va être en charge de l'automatisation de la compatibilité des packs applicatifs avec l'OS de Microsoft. La société a fait appel à un éditeur de solution de migration, App-DNA et de son logiciel App Titude. « Le concept est simple, au sein d'une entreprise, on prend l'ensemble des applications, le logiciel teste et évalue en affectant des codes couleurs sur la compatibilité, vert aucun problème, orange cela nécessite quelques modifications et rouge l'entreprise choisira si elle change ou fait évoluer cette application » explique un responsable de l'éditeur.
La sécurité en filigrane
Si l'évangélisation du cloud devient un leitmotiv pour Microsoft, la question de la sécurité est un obstacle à lever. Pour cela, la firme de Redmond a déployé plusieurs solutions comme nous l'indique Christophe Bonnot, Chef de produit Identité et Sécurité chez Microsoft « tous les services en mode hébergés nécessitent des protections, des garanties de sécurité ». La première des solutions à bénéficier de toutes les attentions est la messagerie, via la solution Forefront Online Protection Exchange. C'est au total « 6 milliards de messages filtrés chaque jour » assure Christophe Bonnot. Ce dernier constate que les prochains chantiers en matière de sécurité sont la convergence entre l'administration et les solutions de sécurité, depuis une même console. Par ailleurs, la protection des espaces collaboratifs et la gestion des contenus, via Sharepoint, sont des sujets en devenir.
SFR et Orange renoncent à la hausse de la TVA sur les abonnements mobiles
SFR prendra à sa charge l'augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée à la manière de son concurrent Bouygues Telecom. Orange a également annoncé la même démarche. Effective depuis le 1er janvier 2011, la hausse de la TVA s'applique sur les forfaits électroniques permettant de recevoir la télévision (mobiles 3G, triple play ADSL). Beaucoup de clients avaient reçu des couriers de la part de leur opérateur pour leur indiquer que leur forfait allait augmenter. Cela leur ouvrait le droit à résiliation sans frais de leur abonnement pour aller chez un autre opérateur. Devant les risques de pertes de clients, les opérateurs ont finalement choisi de prendre la hausse de la TVA à leur compte.
Par contre, SFR, tout comme Orange appliquent en revanche la nouvelle TVA sur ses offres Internet haut débit. Depuis le 1er février, les offres inférieures à 20 euros sont majorées d'1 euro. L'augmentation atteint 2 euros pour les offres au tarif supérieur à 20 euros. Le prix de l'abonnement Neuf Box Evolution est ainsi passé de 34,90 à 36,90 euros en zone dégroupée.
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