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Technologies 'vertes'
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(13/05/2009 14:39:03)
SAP se renforce dans le green avec le rachat de Clear Standards
SAP vient de procéder au rachat de Clear Standards, un jeune éditeur américain spécialisé dans les outils de mesure des émissions de gaz à effet de serre et de maîtrise de la consommation d'eau. En marge de la fusion Sun/Oracle ainsi que des spéculations autour d'une future grosse acquisition par Microsoft, l'éditeur allemand poursuit ses petites emplettes, pour se renforcer dans les technologies vertes cette fois. Pour Leo Apotheker, PDG du groupe allemand, il ne s'agit pas d'un simple phénomène de mode : « Il est essentiel que les entreprises aient une vision de l'impact de leurs émissions de carbone et de leur consommation d'eau sur l'environnement. » Les solutions de Clear Standards seront intégrées dans SAP Business Suite 7 ainsi que dans les applications métiers de l'éditeur (SAP environnement, santé et gestion de la sécurité). Elles seront disponibles en mode Saas (software as a service). Fondé en 2007, Clear Standards a levé 4 M$ auprès de deux fonds d'investissement, Kinetic et Novak Biddle Venture Partners, un an après sa création. L'éditeur américain a par ailleurs développé Carbon Tracker, son logiciel phare, de manière à pouvoir l'adapter à l'iPhone. Depuis le début de l'année, SAP a racheté plusieurs sociétés, dont le Français Highdeal, spécialisé dans les logiciels de tarification complexe. Lors de la publication de ses résultats trimestriels, l'éditeur allemand a précisé qu'il disposait de 2,95 Md$ de cash pour réaliser diverses acquisitions. (...)
(11/05/2009 15:45:50)Xerox réduit l'empreinte écologique de l'impression standard avec une encre solide
Avec sa gamme ColorQube 9200, Xerox promet de réduire de 62 % les coûts de l'impression couleur en entreprise. Pour ce faire, il exploite désormais dans ses modèles multifonction d'entreprise standards, une technologie d'encre solide qu'il maîtrise depuis longtemps. Une démarche rendue possible parce que cette dernière autorise désormais une vitesse d'impression - 38 à 85 pages par minute - comparable aux modèles laser. En lieu et place de l'encre liquide classique ou du toner, le constructeur utilise quatre blocs de résine (bleu, rouge, jaune et noir) inodores et non toxiques. Ceux-ci s'insèrent directement dans le logement prévu à cet effet dans l'imprimante, sans cartouche ou bloc toner en plastique et fondent au moment de l'impression. De tels cubes simplifient le développement, réduisent le coût de fabrication et évitent les matières plastiques inutiles et difficiles à recycler. Selon Xerox, l'impact écologique de l'encre serait ainsi réduit de plus de 90%. Pour les entreprises clientes, ce système permet aussi de facturer l'impression en fonction de l'encre réellement utilisée, et non suivant un forfait tarifaire qui rend la page couleur - qu'il s'agisse d'une photo ou d'un texte en noir avec un simple logo en couleur - quatre fois plus chère que son équivalent noir et blanc (8 cents contre 2 cents selon la grille Xerox). En Europe, la première imprimante de la gamme ColorQube 9200 sera disponible à partir de septembre, pour un prix non encore communiqué. (...)
(07/05/2009 12:22:16)Intel gère la consommation électrique de 1000 serveurs
Présent au coeur des processeurs Xeon 5500 (Nehalem), l'outil Intelligent Power Node Manager d'Intel propose le SDK DCM (kit de développement Data Center Manager) à tous les constructeurs de serveurs qui ne disposent pas, comme les leaders du marché, d'outils de gestion de leur consommation. A partir de l''Intelligent Power Node Manager, DCM 1.0 récupère des informations sur la consommation électrique des processeurs et leur température. Il peut ensuite régler la fréquence d'horloge et gérer l'activation des coeurs. Des extensions lui permettent aussi d'intervenir sur le bloc d'alimentation. Intel a de grandes ambitions pour DCM puisque cette version 1.0 est capable de s'occuper de 1000 noeuds en fonction de règles prédéfinies. (...)
(04/05/2009 11:33:56)Google embauche 200 chèvres en intérim
Google a décidé de laisser les tondeuses à gazon à la remise pour se débarrasser des mauvaises herbes qui entourent son siège social de Mountain View, et qui représentent un risque d'incendie. A la place de machines bruyantes et polluantes, le groupe a décidé de faire appel à la gourmandise de deux cents chèvres qu'il a louées pour une semaine. « Nous ne plaisantons pas » tient à préciser Dan Hoffman, directeur immobilier de Google. Epinglé par Gartner et le WWF comme étant l'un des plus gros consommateurs d'énergie dans le secteur IT, Google a décidé de se racheter une conduite et de s'investir dans les énergies renouvelables. Apparemment tous les moyens sont bons pour en parler, même les chèvres. L'histoire ne dit pas si les saisonniers ongulés de Google verront leur contrat renouvelé l'an prochain. (...)
(09/04/2009 12:54:19)La Société Générale lance un programme green IT pour l'ensemble du groupe
Du côté des fournisseurs informatiques, réelles ou opportunistes, les annonces green IT sont pléthore. Mais du côté des entreprises utilisatrices, au moins en France, elles restent rares. La Société Générale vient pourtant d'officialiser et de détailler un programme green IT destiné à l'ensemble de son groupe. Pris individuellement, les projets en cours ou à venir ne sont pas forcément tous originaux. Mais l'ensemble fait partie d'une stratégie globale menée conjointement par la direction du développement durable et la DSI. En 2007, la Société Générale a décidé qu'elle atteindrait la neutralité carbone en 2012, en utilisant la compensation carbone mais aussi en réduisant son empreinte. Elle a déjà diminué ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 4,5% pour atteindre 294 000 tonnes aujourd'hui. « Pour y arriver, nous mettons en place des plans de réduction des émissions de GES ainsi que des actions par pôle d'activité, explique Emmanuel Martinez, directeur environnement groupe, mais aussi des initiatives transversales qui couvrent l'ensemble du groupe. » Parmi celles-ci, l'informatique, au coeur du métier de tous les groupes financiers, s'est imposée comme une évidence. Sur les quelque 600 GWh (600 millions de kWh) que consomme la Société Générale chaque année, près de la moitié provient de l'informatique. Et elle est à l'origine de près d'un quart des émissions de CO2. Arrêter de séparer l'environnemental de l'économique Dans le courant de l'été 2008, l'entreprise a demandé à Accenture de conduire une étude en utilisant son « green maturity model », une analyse détaillée de l'informatique à l'aune du développement durable. Cet audit s'organise autour des cinq thématiques que sont les habitudes des utilisateurs, l'équipement des bureaux, l'infrastructure (bureaux et datacenters), les achats et la citoyenneté de l'entreprise. A la fin de l'été dernier, le cabinet de conseil a livré trois types de recommandations : l'optimisation des datacenters, la réduction de l'impact de la bureautique et la collaboration à distance. Objectif : s'attaquer à la consommation et aux émissions de GES de l'IT, mais aussi générer des gains financiers, notamment sur la facture d'électricité du groupe et les frais de transport. Sur la justification économique des projets green IT, Emmanuel Martinez est d'ailleurs très clair : « Parce qu'ils ont une approche morale de l'environnement, beaucoup de gens s'interdisent de parler de l'économie. Mais il faut penser les deux. On ne peut faire que des projets rentables. Mais cela peut aussi vouloir dire des projets plus coûteux, avec de bons ROI. Et de toutes façons, nous allons non seulement devoir payer la consommation électrique, mais aussi les émissions de CO2, donc il faut s'engager dans ces démarches, même si cela coûte. » Un comité de pilotage au plus haut niveau [[page]]« Nous essayons de consolider les actions en cours et de les faire porter par un comité de pilotage de haut niveau, avec des managers pour porter le message, et éventuellement augmenter les objectifs », continue Emmanuel Martinez. Le DSI, le directeur du développement durable, le directeur environnement groupe, des membres du comité de direction, devraient en faire partie. Y seraient aussi intégrées des responsables dans les différents pôles : immobilier, achats, etc. Au départ, le programme est une démarche commune de la DSI et du développement durable. « La direction des systèmes d'information a davantage la main car elle connaît la technique, et le DSI connaît les différents DSI de l'entreprise. Nous, au développement durable, nous sommes là pour leur donner les impulsions, les aider avec nos compétences sur l'environnement. Mais c'est ensemble que nous avons informé le comité de suivi de la neutralité carbone, de notre programme green IT. Nous travaillons en binôme.» Les déplacements professionnels et la consommation de papier sur la sellette Le programme green IT de la Société Générale aborde les deux facettes de la question. Il s'attelle à alléger le poids des TIC sur l'environnement, mais compte aussi les utiliser comme levier pour diminuer l'empreinte carbone de l'entreprise. « Le 2e impact sur les émissions de GES de la société, ce sont les déplacements professionnels et le 3e, c'est le papier. Or l'IT est présente dans les deux, rappelle ainsi Emmanuel Martinez. Il s'agit de dématérialiser pour consommer moins de papier. Et pour jouer sur les déplacements, il s'agit de choisir plutôt le train sur des courtes distances, mais pour les moyennes ou longues distances, d'opter pour la visioconférence ou la téléprésence. » En France le papier recyclé représente un tiers de la consommation. Et, entre 2007 et 2008, l'ensemble du groupe est passé de 15,2% à 21,4%. Et l'entreprise a lancé un appel d'offres dans douze pays dont l'Hexagone pour encourager l'approvisionnement en papier de ce type, ou au moins en papier avec des écolabels relatifs à la gestion durable des forêts et à la fabrication. Des bonnes pratiques et des matériels idoines encouragent aussi la diminution de la quantité utilisée. Et en France, un reporting trimestriel de la consommation sert d'outil de pilotage sur ce sujet. Un questionnaire développement durable dans les appels d'offres IT Le papier n'est pas le seul à faire l'objet de critères environnementaux dans les appels d'offres. L'ensemble des fournisseurs IT sont soumis à un questionnaire développement durable. L'écoconception, la proportion de matériel recyclable, la consommation énergétique font partie de la liste de critères étudiés. Mais « nous venons d'ajouter des questions sur les transports et la prise en compte des émissions de CO2 », précise Emmanuel Martinez. Toujours pour se doter de TIC moins polluantes, la Société Générale a mis en place une politique DEEE (Déchets d'équipements électriques et électroniques) pour le groupe. Classique ? A l'échelle d'une multinationale, pas tant que ça. En France, l'entreprise a confié la mission à ACVO, entreprise dite « adaptée », qui emploie des personnes handicapées et malades mentales. L'effort est donc à la fois environnemental et social. Mais la Société Générale s'est aussi attachée à responsabiliser les DSI de ses filiales dans des pays où la filière du recyclage est inexistante ou peu fiable. Elle a réalisé des guides de bonnes pratiques et mis en place des procédures strictes de reporting. Greenpeace avait mis en exergue les dégâts sanitaires autant qu'environnementaux que pouvait engendrer l'absence de filière, en particulier en Afrique. Quand les matériels sont donnés à des associations par exemple, les DSI sont chargés de vérifier le bon fonctionnement de celles-ci tout au long de la chaîne. Des outils pour les bâtiments intelligents [[page]] Les bâtiments intelligents font aussi partie du programme et constituent un exemple de l'utilisation des TIC au service du développement durable. L'entreprise va lancer une étude pour trouver un outil d'automatisation du reporting des consommations de fluides et d'énergie. Dans ce cadre, l'utilisation de capteurs et de compteurs intelligents permet à la fois de mesurer et d'adapter ces consommations. L'outil facilitera le pilotage technique des bâtiments et adaptera leur gestion en fonction de l'évolution des besoins. Un autre outil ainsi qu'un référentiel sont à l'étude pour réaliser une auto-évaluation de la performance énergétique et environnementale du parc immobilier puis en déduire des objectifs et des actions idoines. « Nous avons créé il y a cinq ans un reporting environnemental et social qui est de plus en plus fiable. 700 employés dans le monde collectent les données sur la consommation, les déplacements, etc. Mais cela reste déclaratif, et pour affiner le rapport, nous devons l'enrichir avec de la mesure directe. » L'équipement des bâtiments pour les rendre 'intelligents' est une des réponses. (...)
(06/04/2009 12:19:21)Les constructeurs de PC mal notés par Greenpeace
Dell, HP et Lenovo sont montrés du doigt dans le dernier classement Guide to Greener Electronics en date, publié par Greenpeace. Les trois constructeurs perdent des places par rapport au précédent palmarès pour être revenus sur leur engagement de ne plus utiliser de PVC et de retardateur de flamme bromé d'ici à 2009. De fait, les principaux fabricants de PC pointent dans la seconde partie du classement et, selon l'ONG, seuls Acer et Apple - félicité pour ses efforts en termes d'élimination de substances chimiques et d'amélioration du processus de recyclage - ont confirmé leur engagement à proscrire l'usage des produits polluants précités. L'étude de Greenpeace fait apparaître une tendance à la baisse similaire pour Sony Ericsson - qui doit « travailler davantage au recyclage » de ses produits -, LG - qui prévoit lui aussi de remettre à plus tard l'abandon de tout produit toxique -, Toshiba - qui se montre peu ambitieux dans ses efforts de réduction d'émission de CO2 - et Motorola. Les habitués aux première et dernière places conservent leur position : Nokia trône en haut du classement après avoir annoncé de nouveaux objectifs de réduction de CO2 ; Nintendo reste abonné à la queue de peloton, fidèle à sa décision de ne pas communiquer les informations nécessaires à Greenpeace pour l'établissement de son classement. (...)
(01/04/2009 17:33:17)Le Syntec Informatique peu optimiste et déçu par les mesures gouvernementales
En 2008, le marché des logiciels et services en France a représenté 42 Md d'euros avec une augmentation de 5,5% pour une fourchette de prévision située entre 5 et 7%. Les éditeurs (désormais la moitié des adhérents du Syntec Informatique) comptent pour 29% du marché. L'industrie est le secteur le plus représenté avec 35% des ventes et ce sont, dans l'ordre, les métiers de l'infogérance avec 22% de parts de marché, du conseil en technologie avec 19% et de l'ingénierie informatique aussi avec 19%, qui mènent le bal. En 2009, le secteur devrait afficher une croissance nulle cette année, mais avec des évolutions très différentes d'une activité à l'autre. L'édition logicielle comme le conseil devraient chacun montrer une croissance de 1% en 2009. Contraste, l'embarqué devrait s'envoler de 5% et, a contrario, les logiciels applicatifs chuter de 1%. Avec les projets de green IT et d'intelligence ambiante, entre autres, l'embarqué est en vogue, au point qu'il peine à trouver des compétences. Dans le service, quand l'infogérance d'infrastructure et l'infogérance applicative augmentent respectivement de 5% et 6%, le conseil plonge de 5%. « Dans ce cas, l'écart entre les activités qui marchent et celles qui ne marchent pas est de 10 points ! C'est du jamais vu », s'étonne Jean Mounet. Pour le logiciel, le Syntec reconnaît aussi une forte croissance du SaaS sans donner de chiffres précis. Le modèle a un fort succès dans le monde du transport par exemple ou dans les secteurs à forte population mobile, mais beaucoup moins dans d'autres. L'offshore, quant à lui, ne devrait pas bouger, les entreprises étant en proie à deux désirs contradictoires : réduire les coûts et maintenir l'emploi en interne. Pression sur les prix et cycles de décision ralentis En observant le marché par secteur d'activité, là encore, le contraste est fort. Les fournisseurs d'énergie et le secteur public représentent 5% de plus que l'an dernier. La finance, pourtant malmenée, augmente de 2%. L'industrie est globalement en chute de 3% mais il faut descendre en granularité pour expliquer ces chiffres. Si l'automobile diminue ses achats, la pharmacie, elle, les accroît. Dans son enquête annuelle conduite auprès de ses adhérents, le syndicat a constaté une diminution de la confiance pour deux raisons principales. Pour commencer, la pression sur les prix est plus forte que jamais. « Quand on fait pression sur des PME innovantes de 100 personnes pour qu'elles baissent leurs prix de 20%, on dépasse les limites », s'insurge Jean Mounet. Selon le Syntec, 63% des prestataires anticipent une baisse des prix pour 2009 alors que les éditeurs ne sont que 8% du même avis. Dans le logiciel, c'est sur le volume de vente que la crise a l'impact le plus fort, alors que dans les services, c'est sur les prix qu'elle pèse. Deuxième explication de la baisse de moral des acteurs du marché, des cycles de décision ralentis. « Peu de projets sont annulés, insiste le président du Syntec, et le pipeline d'affaires reste très dense. Mais ça ne débouche pas rapidement sur une signature. » Les entreprises sont à la recherche de ROI (Retours sur investissement) plus rapides. Et le Syntec prévient : « la pression sur les marges peut avoir des conséquences sur l'emploi, l'investissement et l'innovation. » Une certaine impatience vis à vis du gouvernement [[page]] En ce qui concerne le recrutement, le Syntec Informatique envisage 2009 avec « grande prudence » et mise sur une stabilisation des salaires. Tout en se défendant de vouloir masquer une augmentation des inter-contrats, le syndicat en profite pour interpeller le gouvernement sur la difficulté d'appliquer, en ces temps difficiles, le dispositif du chômage à la population de cadres qui constitue la majorité de ses effectifs. Il propose par ailleurs deux mesures sur la réduction du nombre de jours travaillés sans obligation de fermeture d'entreprise et la réduction de l'horaire collectif par service ou unité de travail. Enfin, le syndicat compte bien se battre pour le respect de la LME (Loi de modernisation de l'économie) qui impose en particulier un paiement à 45 ou 60 jours des PME. Certains grands groupes contourneraient la loi en exigeant des factures trimestrielles. En outre, le Syntec fait part d'une certaine impatience, pour ne pas dire irritation, vis à vis du gouvernement. Pas de concrétisation, ni de financement du plan France Numérique 2012, pas de TIC dans le plan de relance, pas de priorité donnée aux usages, pas d'accélération des chantiers publics... Si le plan Besson reste effectivement en suspens, le Premier ministre a néanmoins demandé à la secrétaire d'Etat à l'Economie Numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet de travailler sur les TIC dans le plan de relance. Le Syntec s'insurge aussi d'un rapport green IT qui ne pointerait que la consommation électrique excessive des PC. Etonnant. Le rapport de 100 pages remis mi-mars à Jean-Louis Borloo rappelle certes l'impact environnemental des TIC, mais il explique aussi comment les TIC peuvent aider tous les autres secteurs à réduire leur empreinte carbone. (...)
(01/04/2009 15:24:54)Pour Gilles Berhault de TIC21, le green IT est aussi un projet de société (tribune)
Comme un signe, c'est sous le soleil que commence en ce 1er avril la semaine du développement durable 2009. Une bonne occasion de faire le point sur la place grandissante prise par le green IT dans un secteur des TIC longtemps habitué à l'abondance. 2009 semble avoir été comme un déclic. Après des mois passés à chercher comment rendre l'informatique moins polluante, le processus est bel et bien en marche. La plupart des fournisseurs font en sorte que leurs équipements éliminent les produits chimiques, consomment moins d'électricité, etc. Et le temps semble enfin venu de passer de l'autre côté du miroir et de regarder aussi les TIC comme un moyen d'avancer dans les stratégies de développement durable dans la société comme dans les entreprises. Optimisons la logistique, construisons des bâtiments intelligents, installons des réseaux électriques intelligents, etc. Evidemment, sans tomber pour autant dans la technophilie verte à tout crin. Gilles Berhault, lui, voit encore au-delà de ces deux étapes. Il faut dire que le président d'ACIDD(*) est un pionnier du sujet qu'il suit de près depuis plusieurs années. Il est à l'origine de TIC21, point de rencontre entre les acteurs des TIC et ceux du développement durable. Aujourd'hui, dans une tribune qu'il signe sur le blog d'experts du MondeInformatique.fr, il évoque une prise de conscience accélérée de l'industrie, de la société civile et de l'Etat au travers des différents groupes de travail créés et rapports publiés. Si pour lui, entre TIC et développement durable, l'innovation technologique est clé, il en va de même des modèles économiques qui vont devoir l'accompagner. Mieux encore, « c'est une question de projet de société, de politique ». La tribune de Gilles Berhault, TIC21. (*) Association communication et information pour le développement durable (...)
(31/03/2009 18:17:47)Nehalem fait (enfin) sa sortie officielle
Cette fois, il est là. Le processeur Nehalem d'Intel est officiellement disponible sous son vrai nom, le Xeon 5500. On avait presque oublié qu'il n'avait pas fait sa sortie dans le grand monde, puisque depuis plusieurs semaines, nombreux sont les constructeurs à avoir présenté des machines qui exploitent ces nouvelles puces : Apple et Lenovo pour les postes de travail, Cisco, Dell, HP et IBM pour les serveurs. La ligne complète de Xeon 5500 se décline en 17 versions, des quadri-coeurs pour la plupart avec 4 à 8 Mo de cache de niveau 3. Leurs fréquences s'échelonnent entre 1,86 et 3,20 GHz et Intel présente une série de mesures impressionnantes. Le nouveau Xeon affiche ainsi des performances de calcul en entiers de 240 SPECint_rate_base2006 et en virgule flottante de 194 SPECfp_rate_base2006 (sur Primergy de Fujitsu). L'exécution d'Oracle 11g sur un ProLiant DL370 de HP donne 631 766 tpmC et le test du module de gestion commerciale SAP SD sur serveur IBM System x 3650 M2 montre une capacité à gérer 5 100 utilisateurs. Du côté de la virtualisation, la puce obtient 23,55 pour 16 « mosaïques » (ensembles de six machines virtuelles) au test VMmark (mesure des performances en virtualisation) sur plusieurs plateformes. Il faut dire qu'Intel a porté une attention toute particulière au sujet. La fin du Front Side Bus Outre sa conception en 45 nm et l'utilisation du nouvel isolant high-K metal gate, Intel a truffé sa puce d'innovations technologiques. Les constructeurs de serveurs l'avaient laissé entendre et le fondeur confirme : le 5500 sera un bien meilleur gestionnaire de mémoire que ses prédécesseurs, une des raisons qui en ferait une puce particulièrement adaptée à la virtualisation. Le Nehalem tire ses capacités d'un contrôleur mémoire installé directement sur la puce. Le Front Side Bus qui jouait l'intermédiaire entre processeur et mémoire a définitivement disparu. Par ailleurs, le processeur sait désormais gérer de la DDR3 et un total de 144 Go. Pour mieux s'adapter à la virtualisation, Intel propose aussi une nouvelle génération de sa propre technologie VT (Virtualization Technology) et une assistance matérielle à la gestion des entrées/sorties. Des outils censés doubler les performances de la virtualisation et réduire de 40% les délais de latence en la matière. Le TurboBoost, lui, règle la fréquence des coeurs en fonction de la charge qui leur est allouée. Les processeurs travailleront ainsi au-dessus de leur fréquence nominale (jusqu'à 3,33 GHz) pour accélérer certaines tâches, et a contrario, seront mis en veille afin de consommer un minimum lorsqu'ils n'ont rien à faire (10 watts). Un focus particulier sur la performance énergétique [[page]] Parmi les autres outils qui augmentent les performances, l'hyper-threading exécute jusqu'à huit threads (instructions élémentaires) par Xeon 5500. Le QPI (QuickPath Interconnect) de son côté, permet une connexion plus rapide avec les autres processeurs et composants de la machine. Pas de surprise en outre, Intel s'est focalisé sur la performance énergétique de son Xeon 5500. Il est donc capable de s'installer dans un mode veille très économe grâce au Turboboost, mais aussi de se remettre en fonctionnement beaucoup plus rapidement, préservant là encore l'énergie. Les interrupteurs électriques intégrés (Power Gates) savent, eux, désactiver l'alimentation de certains coeurs. Avec l'Intelligent Power Technology, l'OS peut aussi placer les processeurs, les chipsets et la mémoire dans leur état le moins gourmand pour une tâche donnée. Intel estime que dans une même enveloppe énergétique, un serveur à base de Xeon 5500 devrait être 2,25 fois plus performant que ses prédécesseurs. La plate-forme serveur Verari Systems VB1305 équipée du Nehalem obtient un score de 1943 ssj_ops/watt dans le cadre de la mesure de rendement énergétique SPECpower_ssj2008 (mesure du rendement énergétique). Un record si l'on en croit Intel. Ce test fait travailler tous les éléments du serveur, y compris en exploitant le multiprocessing, installe une machine virtuelle Java, un compilateur JIT, etc. Le fondeur livrera des versions à 95, 80 et 60 watts pour des modèles en rack ou des lames. (...)
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