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Technologies 'vertes'

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(03/07/2009 16:38:30)

La crise profite aux technologies vertes, selon Datamonitor

Malgré la crise économique qui pousse les entreprises à serrer leurs budgets IT, le green IT fait son chemin au moins dans les esprits. Une étude publiée hier par le cabinet d'études Datamonitor, intitulée « Le Green IT peut-il se développer dans un climat de ralentissement économique ? » confirme une tendance à la hausse, essentiellement mue par deux phénomènes : l'obligation de respecter des législations environnementales de plus en plus sévères, mais aussi le souci de réduire les coûts. « Dans les entreprises, la récession économique mondiale a entraîné un changement dans la façon d'évaluer le green IT, de lui allouer des budgets et de le déployer », commente Rhonda Ascierto, analyste chez Datamonitor et auteur de l'étude. Des démarches telles que la virtualisation ou la gestion du cycle de vie des matériels deviendront de plus en plus importantes, à l'heure où justement les budgets réduisent comme peau de chagrin. Les DSI raisonnent désormais sur le long terme et ne cherchent plus uniquement à réaliser des économies d'urgence. « Pour les entreprises, il n'y a plus contradiction entre green IT et informatique au meilleurs coût », précise le rapport. Il y a un an, les responsables IT commençaient à peine à identifier quelles options de développement durable conviendraient le mieux à leur stratégie en terme de réduction de coûts et d'amélioration de la flexibilité. La crise économique a favorisé la maturation de ce marché. Et Datamonitor encourage les fournisseurs IT à démontrer des retours sur investissement courts pour ce type de projets afin de mieux répondre à la demande. Le green IT prisé dans les data centers Le cabinet d'étude constate que les entreprises qui brassent un grand volume de données critiques optent de plus en plus pour la construction de datacenters 'green' et que celles qui sont déjà équipées n'hésitent plus à mettre à niveau leurs datacenters existants. Cette rationalisation des équipements concerne à la fois les serveurs, le stockage, les infrastructures de communication, les logiciels et la consommation électrique. La bascule des datacenters vers le 'green' passe aussi par des technologies comme le cloud computing, le SaaS (Software as a service) et la virtualisation. (...)

(16/06/2009 19:26:21)

Bull propose un système HPC conçu pour la simulation

Le système HPC bullx annoncé aujourd'hui par Bull s'adresse à la clientèle bien particulière des entreprises friandes de simulation numérique. Ce type d'applications particulièrement complexe simule la réalité pour mieux la comprendre et est insatiable en ce qui concerne la puissance machine. Les utilisateurs potentiels sont aussi bien les industries automobile, l'aéronautique, l'exploration pétrolière, les finances, le nucléaire, les laboratoires scientifiques, la médecine, la climatologie, la défense, etc. La clientèle ne manque pas et son besoin en puissance est toujours croissant. « Un supercalculateur qui n'est pas utilisé aujourd'hui, ça n'existe pas, » insiste Fabio Gallo, responsable HPC de Bull. Après avoir examiné de près les besoins de ses clients, le constructeur français a opté pour des clusters Xeon 5500 qu'il a poussés dans leurs derniers retranchements. « Aucun compromis », selon Bull. Tous les moyens ont aussi été utilisés pour donner au système une performance énergétique optimale.

Bull a veillé aux exigences de ses clients HPC

Pour concevoir bullx en allant au-delà de la seule puissance, Bull a identifié une série de besoins auprès de ses clients. Pour commencer, ceux-ci veulent que le système soit capable d'une performance soutenue tout au long de l'exécution d'une application et pas uniquement d'une performance de crête, obtenue uniquement dans certaines conditions. Les entreprises sont aussi attachées à l'efficacité énergétique. Inutile de préciser que l'enveloppe énergétique d'un supercalculateur n'échappe pas à la forte croissance qui frappe toutes les infrastructures serveurs. De fait, pas question de gâcher le moindre watt.
Autre exigence des clients Bull dans le HPC, la protection de leur investissement. De telles infrastructures de supercalcul ne se changent pas tous les deux ans. Les technologies mises en place doivent donc être les plus avancées du moment. Les industriels et les laboratoires ont aussi interpellé le constructeur sur l'utilisation de technologies spécialisées pour l'accélération du calcul technico-scientifique. La performance des processeurs graphiques est ainsi désormais considérée comme intéressante d'autant qu'elle n'augmente que très peu la consommation électrique de l'ensemble du système. « Mais la facilité d'utilisation dans ces systèmes HPC n'était pas leur point fort, et nous devions travailler sur le sujet », précise Fabio Gallo. Enfin, tous les clients concernés ont exigé de Bull pour leur supercalculateur, la facilité d'installation, d'utilisation et de gestion, ainsi que la fiabilité.

Des lames purement Xeon 5500 et des lames avec GPU

« Nous avons donc tout simplement développé une nouvelle architecture, raconte Fabio Gallo. Elle est exclusivement conçue pour la simulation numérique, et de ce fait, elle est sans compromis. » Bull n'a pas souhaité faire de concession au supercalcul et à l'optimisation de la puissance pour garder une configuration qui pourrait servir à d'autres utilisations que la simulation. « Si on se frotte à l'optimisation de la performance, il faut une architecture idoine du système de mémoire, il faut utiliser le chipset le plus performant. A tout moment de la conception du système, nous avons gardé en tête la performance applicative et l'élimination de tous les goulets d'étranglement qu'elle implique. »

Les lames de bullx s'appuient sur l'architecture de processeur Xeon 5500 d'Intel (ex Nehalem). Mais Bull a donc choisi les puces les plus rapides de la gamme produites par Intel. « Nous avons aussi opté pour l'architecture mémoire la plus performante possible pour les noeuds, détaille Fabio Gallo. Nous installons des Xeon 5500 avec le nombre maximum de canaux de mémoire, c'est à dire 3 par processeur, et avec 2 barrettes par canal. » Mais l'innovation principale du système réside dans le mélange, dans les mêmes armoires, de lames traditionnelles contenant uniquement des Xeon 5500 avec des lames spécialisées intégrant à la fois le processeur d'Intel et un GPU (Graphical processor unit) Nvidia. « L'intégration des deux parties peut être le point qualifiant du système », insiste Fabio Gallo. Il s'agit en effet pour l'entreprise utilisatrice du système de trouver le bon point d'équilibre en fonction de ses applications. Les processeurs graphiques sont connectés via une interface PCI Express et l'architecture des lames est conçue pour que la bande passante entre les deux puces, standard et graphique, soit maximale. « Normalement, il n'y a qu'un chipset pour le serveur, et les deux processeurs bisockets utilisent le même, détaille Fabio Gallo. Pour nos lames spécialisées, nous utilisons deux chipsets pour que chaque processeur ait un accès dédié vers l'accélérateur. »

Le commutateur Infiniband directement dans le fond de panier

Comme toute médaille a son revers, ce type d'architecture totalement nouvelle implique pour être utilisé au mieux la mise au point de nouvelles applications spécifiques ou le portage des anciennes. « Sur les lames accélérées, nous travaillons depuis un an au portage et à l'optimisation des applications avec nos clients, confirme Fabio Gallo. Pour certaines applications bien structurées, nous pouvons obtenir un facteur d'accélération de 10. Il faut identifier les parties de code qui se prêtent à ce type d'accélération, ensuite il faut procéder à leur portage et à leur compilation avec des méthodes légèrement différentes sur l'accélérateur. »
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Bull propose un système HPC conçu pour la simulation
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Le choix des processeurs n'est pas la seule amélioration du système. Ainsi, le commutateur Infiniband est-il intégré directement dans le fond de panier et non pas installé en tant qu'élément isolé. Un moyen évident d'économiser de l'espace et de limiter le câblage, mais pas seulement. Les performances devraient là encore être au rendez-vous, et également améliorées. Pour commencer, la distance entre le commutateur et les serveurs est réduite. « Les réseaux très haut débit sont aussi très sensibles au rayon de courbure des câbles, rappelle Fabio Gallo. Si une intervention doit avoir lieu sur le système, leur manipulation peut avoir un impact sur la fiabilité. » Le réseau Infiniband est utilisé en mode QDR (Quad Data Rate), le plus performant actuellement disponible.

La suite d'administration s'appuie sur des briques libres

Enfin, avec un système aussi complexe, une suite d'administration s'imposait. Bull en a mis une au point qui s'appuie en majorité sur des composants libres. Cet outil réduit la complexité du cluster en proposant un point de contrôle unique pour le matériel. La base d'inventaire Cluster DB recense tous les composants du cluster et identifie précisément, en cas de problème, quel câble ou quelle barrette mémoire sont concernés.

Au final, chaque châssis (7U) contenant 18 lames bullx peut atteindre près de 1,7 Tflops. Dans chaque châssis, on compte une rangée de 8 lames et une rangée de 10 dont les commutateurs, les écrans, les ventilateurs. « Le nombre de 18 n'a pas été choisi au hasard, précise d'ailleurs Fabrice Gallo. Le commutateur Infiniband QDR dispose de 36 ports, soit 18 entrées et 18 sorties. » Là encore, il s'git d'optimiser. Chaque armoire (42U) peut accueillir jusqu'à 6 châssis et représentera une puissance totale d'environ 10 Tflops.

Une porte de refroidissement à l'eau

Economie et écologie obligent, de telles configurations, aussi puissantes, ne se conçoivent plus sans optimiser la consommation électrique et la gestion thermique. Pour limiter à la fois la dissipation de chaleur et éviter les systèmes de climatisation chers et consommateurs d'énergie, Bull, comme IBM l'a déjà fait, remet au goût du jour les systèmes de refroidissement à eau. Il installe des portes à eau à l'arrière des armoires (qui consomment jusqu'à 40 kW). La chaleur est absorbée par ces portes et est transmise par un fluide. Ces cloisons intègrent par ailleurs des capteurs et des systèmes de contrôle qui permettent aux ventilateurs de marcher ou pas. Ce sont eux qui renvoient l'air dans la salle à la même température que lorsqu'il est entré. Les ventilateurs servent à garantir que le flux d'air ne soit pas interrompu. Selon le constructeur français, ces éléments installés directement sur les systèmes sont, par essence, bien plus ciblés que le refroidissement complet de la salle qui héberge l'infrastructure. Un ciblage qui se traduirait par une efficacité accrue de près de 75% et une économie d'énergie augmentée d'autant. Par ailleurs, le système devrait pouvoir supporter une température de ... 35°C. L'absence de panne reste à prouver, dans ce cas.

Survivre à des 'burn out'

Des dispositifs intégrés permettent aussi aux lames de survivre à des 'burn out' ce qui évite de faire appel à des onduleurs, appareils qui introduisent selon Bull entre 10 et 20% de perte de la puissance électrique. Les 'burn out' sont des interruptions d'alimentation de quelques fractions de secondes qui sont à l'origine des pannes non prévues les plus fréquentes des systèmes. Le dispositif qui pallie ce problème est un condensateur avec un système de contrôle qui intervient en cas de microcoupure. Les noeuds de calcul qui représentent 90% de la puissance électrique consommée par la configuration continuent de fonctionner, même sans onduleur. Seuls les noeuds destinés à l'administration restent équipés d'onduleurs, mais leur consommation représente un faible pourcentage.

Pour ce qui est du prix, les estimations sont toujours particulièrement difficiles avec ce style de configurations modulaires et haut de gamme. « Sur des systèmes départementaux, modestes, on peut démarrer en dessous de 100 000 euros, et pour les plus grands systèmes, on atteindra plusieurs dizaines de millions d'euros », précise néanmoins Fabio Gallo... Le premier client bullx est l'Université de Cologne en Allemagne. (...)

(15/06/2009 16:30:07)

Un banc d'essai Spec pour mesurer la consommation des serveurs Web

L'association professionnelle Spec (Standard Performance Evaluation Corporation), annonce la mise au point du banc test SPECweb2009. Son protocole permet de mesurer à la fois les performances des serveurs utilisés dans le cadre d'applications Web mais aussi leur consommation, ce que le test précédent, SPECweb2005, ne prenait pas en compte. SPECweb2009 simule la charge d'un serveur Web délivrant des pages JSP ou PHP avec trois applications différentes : une application bancaire totalement cryptée avec SSL, une de commerce en ligne partiellement cryptée et un site de support sans cryptage, mais avec une forte demande de téléchargements. Ce banc d'essai permet de constater que la consommation électrique n'est pas la même suivant les applications sollicitées. De plus, le protocole prévoit des variations de charge, du mode "idle" à 100% des ressources, pour mesurer la consommation électrique. Pour l'instant, seuls deux serveurs à base de Xeon dernière génération et faisant tourner des applications Web JSP ont été testés. (...)

(15/06/2009 12:12:04)

Forrester IT Forum : l'écologie est bonne pour le business

Qu'y a-t-il de mal à ce que les entreprises se mettent au développement durable et au Green IT uniquement parce que cela leur rapporte ? Bien sûr, cela peut froisser la sensibilité des intégristes de l'écologie. Mais au final, cela profite à tout le monde. Le tout est de savoir bien présenter la chose, a expliqué Doug Washburn, analyste de Forrester Research, lors de la dernière conférence IT Forum du cabinet. L'analyste a d'ailleurs commencé son intervention en citant une enquête du journal The Economist : « Les entreprises qui se sont attribuées la meilleure évaluation en matière d'efforts 'green' ont vu leurs profits augmenter de 16% et le cours de leur action croître de 45%, alors que celles qui se sont données la moins bonne note affichaient des croissances, respectivement, de 7% et 12%. » En outre, a insisté Doug Washburn, s'occuper dès à présent du Green IT met les entreprises en bonne position par rapport à des réglementations qui se durcissent Pour l'analyste de Forrester, non seulement le Green IT est bon pour le business, mais la crise n'est pas un obstacle aux projets verts, au contraire. Les technologies vertes, dit-il, « peuvent aider les DSI à atteindre leurs objectifs financiers ». A titre d'exemple, Doug Washburn a expliqué que l'opérateur télécoms Sprint a économisé 14 M$ de dépenses de fonctionnement pour son datacenter rien qu'en rationalisant son portefeuille d'applications - la suppression de 127 applications obsolètes permettant de décommissioner des serveurs. Il a aussi cité Enterprise rent-a-car qui a remplacé les PC de ses agences de location de voiture par 45 000 clients fins, beaucoup moins gourmands (13,6 W contre 77,1 W pour les desktops). Résultat : 2,9 tonnes de CO2 en moins par an, mais surtout 362 000 euros économisés par an sur la facture d'électricité. Green IT 2.0 : ce que l'IT peut faire pour diminuer l'impact de l'entreprise sur l'environnement Parvenir à ces résultats demande « une approche globale, dans et hors du datacenter (1.0), et au travers de toute l'entreprise (2.0) », plus une démarche de communication appuyée sur chaque succès enregistré. Par Green IT 1.0, l'analyste désigne tout ce que le département informatique peut faire pour diminuer son impact sur l'environnement en général, et sa consommation d'énergie en particulier. Par Green IT 2.0, il vise tout ce que l'informatique rend possible comme pratiques, services ou produits ayant un impact positif sur l'environnement, tels que la visioconférence. Commencer par des mesures qui ne coûtent pas cher et rapportent gros [[page]] Mais avant de viser des projets nécessitant des investissements, Doug Washburn conseille de commencer par des mesures qui ne coûtent pas cher et permettent d'afficher des résultats prometteurs : instaurer dans les datacenters des zones qui ne demandent pas de refroidissement particulier, éteindre PC et moniteurs la nuit... Un léger investissement dans un logiciel d'administration peut s'avérer nécessaire, mais les résultats sont bluffants. La banque Washington Mutual, par exemple, utilise un tel outil pour éteindre les PC des employés en front-office (au contact de la clientèle) à 18 heures, tandis qu'en back-office, les moniteurs sont éteints après 20 minutes d'inactivité et les PC mis en veille après 30 minutes. L'économie n'est que de 49 euros par PC et par an, mais sur 44 000 PC, cela représente plus de 2 M€ ! AT&T a également mis en place un programme pour éteindre ses 310 000 PC la nuit : l'économie se monte à 6,2 M€. Des bénéfices collatéraux pour chaque projet vert Après ces premières mesures, des budgets peuvent être dégagés, explique Doug Washburn, pour monter d'autres projets, plus restructurants : achat de clients fins, de serveurs consolidés, virtualisés... Sachant, insiste-t-il, que chacun de ces projets présente aussi des bénéfices collatéraux : non seulement les clients fins consomment moins mais ils ont aussi une durée de vie plus longue (réduisant le problème du e-waste, les déchets électroniques). De son côté la virtualisation implique moins de serveurs, donc moins de consommation, moins de climatisation... C'est la communication de ces succès en interne et en externe, a conclu Doug Washburn, qui permettra de passer à la deuxième phase du Green IT. Le DSI devra alors identifier, avec les directions métier, quels projets verts peuvent être mis en oeuvre (pour le bien de la planète mais aussi celui des actionnaires) : la visioconférence ? Une filière de recyclage ? Une chaîne d'approvisionnement plus écolo ? Le télétravail ?... (...)

(12/06/2009 17:10:56)

Sondage flash : nos lecteurs plébiscitent les bonnes pratiques pour réduire la consommation en énergie

Les bonnes pratiques avant tout ! C'est, très massivement, la réponse que vous avez apportée à la question que nous vous posions dans notre dernier sondage en date. Nous vous demandions ce qui, selon vous, devait constituer la priorité pour une entreprise souhaitant réduire sa consommation d'énergie. Sur les 1345 lecteurs du MondeInformatique.fr qui ont participé, près de la moitié (48,8%) penche pour la mise en place de bonnes pratiques. Plutôt que d'entreprendre un coûteux renouvellement de parc ou d'envisager de couvrir de panneaux solaires les murs des bâtiments, vous plébiscitez des changements de comportement et la responsabilisation des utilisateurs. Cela peut passer par la virtualisation de certains serveurs, une gestion plus efficace de la température des datacenters, la limitation du nombre d'impressions, l'extinction systématique des postes de travail en fin de journée, etc. Pour 21,7% de nos lecteurs, la solution repose davantage sur le choix du matériel utilisé. Ils préconisent ainsi d'opter pour des appareils énergétiquement plus efficaces comme des imprimantes multifonctions plutôt qu'une somme de périphériques dédiés à un unique usage, des écrans ou postes de travail à basse consommation. Cela implique par conséquent un investissement que l'entreprise doit consentir à réaliser. A l'inverse, pour 8,5% des personnes ayant participé à notre sondage, il est plus sage de jouer la carte de l'économie en prolongeant la durée de vie du matériel déjà en place, voire, pour 6,2%, d'y greffer des logiciels de mesure de la consommation. Enfin, près d'un lecteur sur dix (9,7%) considère qu'il existe d'autres priorités pour les entreprises que de réduire la consommation d'énergie. (...)

(08/06/2009 18:24:17)

Syntec Informatique prépare son grand livre vert

La Commission développement durable de Syntec Informatique s'apprête à restituer, sous la forme d'un « livre vert » en dix volets, le fruit de ses réflexions dans le domaine du Green IT. L'objectif de ces publications, qui s'effectueront sur un rythme trimestriel, est de fournir des recommandations concrètes articulées autour de trois axes. La réflexion de la Commission, créée en 2007 et présidée par Eric Boustouller, PDG de Microsoft France, porte d'abord sur les effets de levier positifs que peuvent avoir les TIC sur l'environnement et sur la société. Ce premier axe donnera naissance à trois volumes. L'un sera consacré à la dématérialisation des supports et des processus, l'autre portera sur le télétravail et ses dérivés (vidéo-conférence, communications unifiées...), et le troisième couvrira l'optimisation des processus métier par le biais des outils informatiques, tant dans les domaines du transport (gestion du trafic automobile) que de la gestion des réseaux physiques (eau, gaz, électricité), des bâtiments intelligents et des solutions utilisant des dispositifs mobiles. Le deuxième axe du Livre vert prévoit d'aborder, encore une fois en trois volumes, les meilleures façons de gérer l'évolution du cadre réglementaire lié à l'environnement. Le premier document détaillera l'éco-conception, la collecte et le recyclage des déchets. Le deuxième volume portera sur l'intégration d'une comptabilité carbone et des dimensions RSE (responsabilité sociale des entreprises) au sein du système d'information. Enfin, le troisième texte présentera les logiciels et méthodologies liées à la gestion de la conformité réglementaire, notamment sur les questions de sécurité au travail. L'architecture logicielle au service de l'approche Green Dans la troisième partie de son Livre vert, la Commission développement durable de Syntec Informatique prévoit de décomposer l'ensemble des actions à mener pour améliorer directement l'empreinte environnementale du secteur IT. Il s'agit d'une part de diminuer la consommation électrique des processus informatiques, d'autre part de réduire les pollutions chimiques et les dégradations des écosystèmes produites lors de la fabrication des matériels et, à la fin du cycle d'utilisation, par les équipements en fin de vie. Sur ces sujets, trois volumes seront respectivement consacrés au poste de travail, à l'impression et aux centres informatiques (optimisation énergétique, virtualisation...). Toujours dans le même esprit, un quatrième volume abordera cette fois l'urbanisation des systèmes d'information et la construction d'architecture logicielle (conception, parallélisation des traitements, prédictibilité...), notamment au service de l'approche Green IT. Ce document traitera aussi du modèle SaaS et du cloud computing. Un tour d'horizon ambitieux donc pour ce Livre vert qui, sur le papier, semble aborder de façon assez complète le sujet des technologies de green IT, depuis l'amélioration de l'empreinte environnementale de l'IT, des apports sociétaux des TIC et des réductions de coûts possibles. On peut regretter qu'il faille attendre plusieurs mois la livraison de l'ensemble de ces recommandations. D'autant que si l'ensemble des projets concernés sont de nature différente, la Commission développement durable de Syntec Informatique rappelle que tous auront un impact important sur les entreprises et qu'ils doivent par conséquent être menés en parallèle. Pour la Commission, la dynamique trimestrielle de publication de son Livre vert permettra d'intégrer des retours d'expérience et de tenir compte des évolutions intervenues entre temps, notamment des changements réglementaires. (...)

(04/06/2009 16:57:18)

Forum Green IT : des acteurs plus engagés dans l'investissement vert

Retrouvez aussi, dans notre rubrique vidéo, l'intervention de Nathalie Kosciusko-Morizet au Forum Green IT organisé par LeMondeInformatique.fr et assistez à la table ronde sur le thème de la mise en place d'une stratégie green IT en entreprise. « L'économie numérique, qui représente près d'un quart de l'économie mondiale, ne peut rester à côté de l'investissement vert », a expliqué Nathalie Kosciusko-Morizet à l'occasion du Forum Green IT (organisé par LeMondeInformatique.fr). Le ton était donné pour cette deuxième édition qui a eu lieu à Paris le 26 mai. La secrétaire d'Etat à l'Economie numérique a insisté sur la nécessité de l'engagement du secteur IT dans la sauvegarde de l'environnement. A commencer par une baisse de la consommation électrique. « Il faut avoir un secteur plus sobre en énergie », prévient-elle. Plus question donc d'acheter un forfait de téléphone sans se poser la question de l'énergie. NKM a salué les initiatives des acteurs tels que Dell (avec une baisse des coûts d'énergie de 40%) ou encore Microsoft avec son programme d'applications vertes. Une conscience écologique qui peut prendre aujourd'hui diverses formes chez ces acteurs. Témoin, le géant Google a décidé de louer 200 chèvres pour tondre les pelouses de son siège social en Californie, au lieu d'utiliser des tondeuses électriques polluantes ! De leur côté, les entreprises utilisatrices prouvent leur « green attitude » avec des plans de progrès plus ou moins aboutis. Réductions d'énergie, baisse des coûts de maintenance, optimisation des achats et démarche de communication sur le Green IT sont leurs principaux objectifs. A commencer par Sanofi Aventis qui se soucie de l'allongement de la durée de vie de ses équipements. Le groupe a déjà livré 2 000 ordinateurs amortis à la Mairie de Longjumeau, dans le cadre du programme gouvernemental Ordi 2.0. Avec toutefois un bémol : « Comment mener à bien ce type de démarche avec la pression des fournisseurs », s'interroge Philippe Balin, chargé de mission chez Sanofi Aventis (à l'extrême gauche sur la photo). A cela, la ministre répond que l'analyse du cycle de vie est aujourd'hui mieux accepté par les fournisseurs ainsi que dans les appels d'offres. Mais elle reconnaît que « l'environnement durable reste une démarche militante » dans le secteur high tech. Pourquoi pas une norme Afnor sur l'environnement durable ? Des progrès sont encore à faire dans la sphère Green IT. La mise en place d'une labellisation et/ou d'un référentiel qui permettrait notamment de classer les entreprises ne serait-elle pas judicieuse ? Didier Bernard, directeur des achats informatiques à la RATP, préconise la solution d'une norme française, de type Afnor, dédiée à l'environnement durable. Une piste que la secrétaire d'Etat à l'Economie numérique explore actuellement : « Il faudra comparer l'énergie en fonction d'un service rendu significatif, pour qu'une norme soit juste. Nos travaux sur cette question ne sont pas encore aboutis. » En attendant, les stratégies Green IT se mettent en place dans les entreprises. Pour preuve, la chaîne Dolce Hotels & Resorts a mis en oeuvre son projet de convergence de réseaux IP et de gestion intelligente d'énergie dans les chambres d'hôtel. « L'impact de ce plan d'action est économique et social, nos économies pourront par exemple générer des recrutements », explique Gerald Lampaert, VP Global Information Technology du groupe Dolce Hotels & Resorts. Une facture d'électricité réduite de 10% à la mairie de Chelles [[page]] Dans le secteur public, les initiatives Green IT commencent à porter leurs fruits. « Nos investissements doivent être durables, au meilleur coût, indique René-Yves Labranche, DSI de la Mairie de Chelles. Nous avons consolidé nos plateformes, optimisé la gestion de l'énergie de nos postes de travail et changé les batteries de nos serveurs. Tous les ans, nous évaluons notre stratégie Green IT pour la ville de Chelles et son agglomération. » Résultats de ce plan d'action initié en 2005 : une réduction des coûts de maintenance et une baisse de la consommation électrique de 10%. Dans le secteur du BTP, on optimise la consommation des bâtiments et on veut gagner en performance. Pour ce faire, Christian Grellier, DSIO de Bouygues Immobilier, met en avant l'intérêt du travail nomade et de la visioconférence : « Les économies en matière de transport sont importantes et les gains de temps non négligeables. » Une politique que partage Christophe Girardet, directeur marketing de Genedis. « Réduire les déplacements implique la diminution de l'empreinte carbone. En un an, l'un de nos clients anglais a pu réduire de 22% ses coûts de déplacements. » Voilà des plans d'actions Green IT bien déployés, à une condition... que la direction générale soit pleinement impliquée. Retrouvez, dans notre rubrique vidéo, l'intervention de Nathalie Kosciusko-Morizet au Forum Green IT organisé par LeMondeInformatique.fr et assistez à la table ronde sur le thème de la mise en place d'une stratégie green IT en entreprise. (...)

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