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Technologies 'vertes'
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(27/08/2009 12:58:04)
Et si le retrait de certaines substances toxiques était à l'origine des explosions d'iPhone?
Alors que le nombre d'écrans d'iPhone craquelés à la suite d'une supposée explosion ne cesse d'augmenter et qu'Apple se complait dans un silence coupable, les raisons qui expliqueraient ces mystérieux accidents se multiplient. Batterie explosive ? Ecran trop fin ? Coque fragile ? Surchauffe solaire ? Et si finalement, il fallait plutôt chercher du côté des efforts réalisés par Apple pour satisfaire les lobbies écologistes? Régulièrement épinglé par le Guide pour une high-tech responsable de Greenpeace sur l'usage de Polychlorure de vinyle (PVC) et de retardateurs de flamme bromés (RFB) dans la fabrication de son smartphone, Apple a fini par réagir. Par la voix de son charismatique président Steve Jobs, il avait annoncé en mai 2007 que fin 2008 ses produits n'utiliseraient plus de tels produits toxiques pour la fabrication des circuits flexibles ou la protection de l'antenne intégrée (jusqu'à 10% du poids de l'iPhone). Une page web du site d'Apple recense d'ailleurs les produits toxiques supprimés dans la fabrication des produits de la marque. Apple a supprimé les produits toxiques qui empechaient la surchauffe Seul problème, le rôle des RFB consiste à prévenir la combustion des plastiques en cas de surchauffe. Et on ne sait pas quel substitut Apple utilise aujourd'hui pour protéger les composants électroniques des derniers iPhone de tels risques. Les explosions constatées récemment ne sont-elles pas liées à la disparition des RFB et à l'utilisation d'un matériel certes moins toxique mais également moins efficace ? Récemment pointé du doigt par Greenpeace pour son insistance à utiliser des retardateurs de flamme bromés dans ses produits, HP avait indiqué qu'il n'y avait pas à ce jour de solution de rechange suffisamment efficace pour remplacer ce produit toxique ... Alors les nombreuses casses spontanées d'écrans d'iPhone en France sont-elles dues à une mauvaise conception dictée par des impératifs environnementaux mal maîtrisés ? A trop vouloir devenir green, Apple a-t-il négligé la sécurité des ses clients ? (...)
(26/08/2009 16:07:39)Le Magny-Cours d'AMD doublera la puissance d'un Istanbul sans consommer plus
En ouverture du salon Hot Chips consacré aux processeurs qui s'est tenu du 23 au 25 août à Stanford en Californie, l'ambiance est sans surprise aux économies d'énergie. Et comme son grand rival Intel, AMD a donné un peu plus de détails à ce sujet sur son futur processeur Magny-Cours dont il confirme le lancement début 2010. Gravé en 45 nm, il intégrera deux hexacoeurs Istanbul sur la même tranche de silicium reliés entre eux par quatre liens Hypertransport. La mémoire cache de niveau 3 de ces Magny-Cours se montera à un total de 12 Mo, soit le double de celle d'un Istanbul. Chaque coeur sera doté de 512 ko de cache de niveau 2. Cependant, ces dodécacoeurs ne devraient pas consommer plus d'énergie que leurs ancêtres hexacoeurs. AMD explique ce tour de force par une diminution de la fréquence et une meilleure gestion de l'énergie sans, toutefois, donner plus de détails sur ces deux éléments. Enfin, le fabricant de puces a profité de l'événement pour rappeler qu'il préparait une nouvelle architecture X86 au nom de code évocateur de Bulldozer, utilisant cette fois une finesse de gravure de 32 nm. Prévue pour 2011, elle donnera entre autre naissance à des puces dotées de 16 coeurs. (...)
(21/08/2009 17:35:34)Microsoft rejoint le "Power IT Down Day"
Tout comme Citrix, HP et Intel précédemment, Microsoft a décidé de soutenir cette année le 'Power IT Down Day'. Le 27 août prochain, les utilisateurs seront invités à éteindre leur poste de travail, leur écran et leur imprimante avant de partir du bureau. Réservée aux habitants des Etats-Unis, et plutôt tournée vers les employés de la fonction publique, cette démarche se veut surtout une opération de sensibilisation. Simple mais clair, le site Power IT Down affiche un compteur en temps réel du nombre d'inscrits et surtout l'économie d'énergie qui sera réalisée s'ils éteignent tous effectivement leurs équipements de bureau. Une sensibilisation des utilisateurs individuels L'industrie informatique a beaucoup insisté sur la nécessité de réduire la consommation gargantuesque des datacenters, mais a quelque peu négligé les utilisateurs individuels. Power IT Down veut, entre autres, montrer que si un grand nombre de ces derniers éteignaient leurs configurations, l'énergie économisée pourrait se révéler colossale. Ainsi, les 1 928 inscrits de Power IT Down à l'heure où cet article est publié, représenteraient quelque 25 000 kWh économisés. En rejoignant l'opération, Microsoft -comme les autres sponsors- compte aussi mettre en avant ses propres technologies destinées à économiser l'énergie. Et, en particulier, les fonctions qu'il a ajoutées à son futur Seven. Le système d'exploitation proposera par exemple une gestion de la luminosité de l'écran en fonction de l'éclairage ambiant ou du temps d'utilisation, ainsi que le diagnostic de consommation des différents composants de la machine utilisée ou la désactivation automatique de services comme Bluetooth, inutilement gourmands. (...)
(14/08/2009 09:18:07)Le standard environnemental Epeat validera la conformité des produits pour 40 pays
Les déclarations de produits conformes au standard Epeat (Electronic Product Environmental Assessment Tool) se feront désormais pour 40 pays dont la France, et non plus seulement pour les Etats-Unis. Ce programme établit en effet depuis 2006 une base de données de produits électroniques décrits avec des critères environnementaux. Ces informations sont remplies directement par les fournisseurs. Avec l'extension internationale de cette base accessible en ligne, les entreprises clientes et les consommateurs sauront si les machines qu'ils souhaitent acquérir respectent aussi dans leur pays les critères environnementaux du programme. Cela se traduit entre autres par l'ajout du pays dans les formulaires de recherche de produits sur le site. Mais pour cela, il n'a pas suffi à Epeat d'ajouter un lien vers la donnée « pays » de chaque produit dans sa base de données. En effet, quand un constructeur déclare par exemple que son PC ne contient pas de pièces de plus de 25 g en PVC, a priori, cette déclaration vaut dans tous les pays où le produit est vendu. Et dans la base, il suffit donc de valider le produit dans tous ces Etats. Mais Epeat tient aussi compte de certains services proposés par les constructeurs, comme la reprise ou le recyclage des matériels. Et dans ce cas, la validation du critère par pays ne peut être automatique. Le fournisseur doit confirmer qu'il assure la prestation décrite partout où il est présent pour que la validation fonctionne. Epeat en appelle à toutes les bonnes volontés La porte-parole d'Epeat, Sarah O'Brien, explique que cette démarche n'est que le début de l'ouverture du programme à l'international, qui espère en particulier attirer des acteurs locaux des TIC. « A la création, en 2006, nous avions 3 fournisseurs inscrits avec seulement une cinquantaine de produits. Aujourd'hui, nous comptons 35 inscrits et près de 1 300 produits. Mais nous avons ouvert une porte, et il va falloir assurer beaucoup de travail pour soutenir notre démarche. » L'organisme réalise ainsi, par exemple, des vérifications aléatoires des déclarations des fournisseurs inscrits. Avec l'internationalisation du système, il va faire en sorte de former des personnes qui puissent s'occuper de contrôles locaux. Le standard doit aussi être mis à jour en fin d'année (il est révisé tous les trois ans). « Nous cherchons des gens pour soutenir le système en général », résume Sarah O'Brien. Epeat ne compte que quatre permanents, mais a la particularité de s'appuyer sur un grand nombre de participants externes qui garantissent la qualité et la neutralité du programme : des entreprises, des administrations (la ville de Portland où Epeat a son siège, par exemple), des associations de défense de l'environnement, etc. Et l'organisme compte bien en recruter davantage, dans le monde entier. « Nous convions tous ceux qui sont intéressés par le soutien à notre programme à participer, où qu'ils soient dans le monde », insiste Sarah O'Brien. (...)
(16/07/2009 15:00:46)Près de 200 000 tonnes de déchets électroniques collectées en France en 2008
L'éco-organisme Eco-systèmes annonce dans son rapport annuel, paru le 15 juillet, avoir collecté 192 808 tonnes de déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) en 2008. L'an dernier, le public a ramené 16 millions d'appareils électriques et électroniques usagés dans les points de collecte. Le dépôt des matériels usagés a permis l'économie de 113 021 tonnes de CO2. Eco-systèmes se félicite de ce résultat soulignant avoir dépassé son objectif de 4 kg de DEEE collecté par habitant et par an. Pour 2009, l'éco-organisme espère collecter 250 000 tonnes de déchets électriques et électroniques, soit l'équivalent de 5,4 kg par habitant et par an. (...)
(03/07/2009 17:46:31)Les chutes du Niagara alimenteront le prochain datacenter Yahoo!
Yahoo! a révélé cette semaine son intention d'installer son prochain datacenter à Lockport, dans l'état de New-York. Rien de très original, si ce n'est que 90% des serveurs seraient alimentés par la puissance hydroélectrique des chutes du Niagara. Qui plus est, le datacenter devrait, comme cela se pratique de plus en plus, être complètement refroidi à l'air ambiant, profitant du microclimat local. Le design du bâtiment s'apparenterait à celui d'un poulailler (il s'appelle le 'computer coop' par analogie avec le 'chicken coop'). Inutile ainsi pour Yahoo ! d'investir dans un système de climatisation coûteux et gourmand en électricité. Selon le numéro deux de la recherche en ligne, le PUE (power usage effectiveness) de l'ensemble devrait à peine dépasser 1,1, attestant de son extrême efficacité énergétique. (...)
(03/07/2009 16:49:52)HP, Dell et Lenovo montrés du doigt par Greenpeace
HP, Dell et Lenovo continuent d'accumuler les mauvais points dans la 11ème édition du Guide pour une high-tech responsable de Greenpeace, paru le 1er juillet. Comme en mars dernier, les trois constructeurs chutent, (respectivement à la 13ème, 14ème et 16ème place) notamment pour ne pas avoir tenu leurs promesses de supprimer de leurs produits le plastique PVC et les retardateurs de flamme bromés. Nokia conserve sa première place et Nintendo, pour sa part, s'installe maintenant depuis plus d'un an à la dernière position. Le "Guide pour une high-tech responsable" répertorie les principaux fabricants mondiaux d'électronique selon leur politique de respect de l'environnement. L'ONG souligne aussi la dégringolade de Sony qui se retrouve à la 12e place après avoir occupé le 5e rang en mars dernier. La politique de recyclage de l'entreprise lui vaut de perdre sept places. Nokia, Samsung et Sony Ericsson sont les trois premiers de ce nouveau classement quand Lenovo, Fujitsu et Nintendo se partagent les trois dernières positions. Le guide "Pour une high-tech responsable" attribue une note sur 10 aux dix-huit plus gros fabricants mondiaux de téléphones mobiles, d'ordinateurs, de téléviseurs et de consoles de jeux selon 3 types de critères : gestion des substances chimiques toxiques, gestion des déchets électroniques, prise en compte de l'enjeu climatique. (...)
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