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(15/07/2010 09:47:59)
Off-shore : Après l'Inde, direction les provinces françaises
Ces difficultés ont fait le lit dans les années 2000 de ce que l'on a baptisé le « near-shore ». Dans le cas des entreprises françaises, l'appellation recouvre des délocalisations plus proches, essentiellement vers l'Afrique du nord ou les pays de l'Europe de l'est. Lui aussi présenté comme une vague déferlante en devenir, le « near-shore » a présenté d'autres inconvénients, principalement liés à la qualité aléatoire des réseaux de télécommunication et d'électricité. Dans les deux cas, il apparaît que le jeu n'en vaut pas la chandelle.
Délocalisation franco-française ?
Et si la forme de délocalisation la plus efficace consistait tout simplement à implanter en province ce qui existe en Ile-de-France ? Tel quel, le propos peut paraître provocateur, mais la dernière étude du cabinet Pierre Audouin Consultants (PAC) sur l'activité IT en province montre que l'idée n'est pas si saugrenue que cela.
En effet, malgré les efforts annoncés ou réellement déployés au cours de ces dernières années, la région-capitale accapare à elle seule 74% du business de la filière. Les six grands territoires considérés par PAC (nord, est, ouest, sud-ouest, région lyonnaise et arc méditerranéen) en sont donc toujours réduits à se partager les miettes.
Dans sa dernière étude sur les régions (la précédente date de 2008), PAC fait apparaître trois groupes de deux régions : les vainqueurs (l'ouest et Lyon), les perdants (le nord et l'est) et les « moyens » (le sud-ouest et le sud-est). Mais au-delà de cette compétition, l'étude montre que la tendance vers une délocalisation vers la province (d'où l'expression « province-shore ») est autant motivée par des impératifs de réduction de coûts que par la saturation du potentiel francilien. « Si l'Ile-de-France semble surreprésentée au niveau des chiffres, c'est principalement parce que les prestations de conseils sont facturées aux sièges sociaux, quasiment tous implantés à Paris, même si la prestation concerne la province. La situation évolue notamment dans le domaine des datacenters, dans la mesure où les régions françaises bénéficient à la fois d'un réseau électrique et télécoms de bonne qualité et d'un potentiel immobilier énorme », conclut MatThias Accadia, responsable de cette étude chez PAC.
5 pistes pour réduire le coût des licences Microsoft
Microsoft engrange chaque année des milliards de dollars en vendant ses licences Windows et Office. Et peu importe la taille de votre entreprise, il y a de fortes chances pour que celle-ci soit cliente de Microsoft. A moins que vous ne soyez un expert en négociation, il y a également une forte probabilité pour que vous payez trop pour les licences Microsoft. Des ouvrages et des sites dédiés traitent de ce sujet sans pour autant donner de réponses universelles. Voici donc 5 pistes qui pourraient vous petrmettre économiser de l'argent au moment de renouveler ou d'acquérir des licences Microsoft.
1. Des droits de virtualisation illimités avec la licence Datacenter
Les licences Windows Server peuvent être très chères dans les grands déploiements, et les technologies de virtualisation peuvent rendre le licensing encore plus confus. Mais ces deux problèmes peuvent être résolus en exploitant mieux la licence « Datacenter Edition », une offre pour les serveurs Windows 2008 R2 qui a été oublié par beaucoup de clients selon certains analystes. La licence Windows Server est facturée par processeur, et avec les processeurs multi-coeurs d'aujourd'hui le nombre de licences requises peut dépasser de loin le nombre de serveurs d'un centre informatique. Mais, La licence « Microsoft Datacenter Edition » offre des droits de virtualisation illimités, ce qui veut dire que les entreprises ont les droits d'utilisation pour opérer un nombre illimité d'instances virtualisées de Windows Server sur des processeurs licenciés avec Windows Server 2008 R2 Datacenter sans avoir à acheter de licences additionnelles. Selon Cynthia Farren, qui possède une entreprise de consulting et qui entretient un blog sur les licences Microsoft : « Un grand nombre d'entreprises ne sait rien de Datacenter Edition », et ont simplement acheté une licence pour chaque instance Windows Server fonctionnant séparément sur des machines virtuelles. La raison principale de cette sous-utilisation de la licence illimitée est qu'il y a encore 2 ans, la densité de virtualisation n'était pas assez grande dans les entreprises pour utiliser ces droits.
La Datacenter Edition coûte environ 3 000 $ par processeur, alors que le prix de base de l'édition standard est de 1 029 $. Le coût d'accès des clients à ces licences peut cependant varier grandement selon la taille de l'entreprise et le bon sens du client durant les négociations. Mais en général, selon Cynthia Farren, si vous avez un serveur double coeur qui fait tourner 8 machines virtuelles, les coûts de licence sont les mêmes selon que vous achetez la licence Datacenter ou non. Une fois l'entreprise fortement ancrée dans la virtualisation, la licence Datacenter peut permettre de grosses économies. Toujours d'après Cynthia Farren, « c'est de la logique mathématique pure. Si vous utilisez 40 serveurs virtuels sur une machine à 4 coeurs, vous économiserez beaucoup d'argent en achetant la licence Datacenter. » Ce n'est pas le cas en revanche pour les entreprises utilisant 20 machines virtuelles sur 2 coeurs qui auront à acheter 20 licences Windows Server.
Photo: Schéma de la Software Assurance, D.R Microsoft Corporation
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2. Faut-il souscrire la « Software Assurance » ?
A l'instar de la Datacenter Edition, il y a des licences Microsoft très intéressantes pour certains clients et d'un inintérêt complet pour d'autres. L'analyse de ces questions devient alors une vraie compétence au sein des DSI et des direction financières. Les décisions clés que devra prendre une entreprise seront de savoir si elle doit acheter la « Software Assurance », le programme de maintenance de l'éditeur pour ses produits.
La « Software Assurance » ou SA amène un surcoût mais permet d'étaler les paiements logiciel sur plusieurs années, typiquement 3 ans, et apporte certains bénéfices comme l'assistance téléphonique 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ou encore un support technique sur le web. Mais selon les analystes, le plus gros avantage d'un tel abonnement réside dans le fait que l'on accède aux mises à jour majeures des produits durant la période du contrat sans coût additionnel. Si vous achetez Windows ou Office aujourd'hui et que vous attendez une mise à jour dans l'année qui suit, dans ce cas, la SA vaut le coup. Cependant certains clients se sont retrouvés lésés par la longueur du cycle des mises à jour de Microsoft. Selon Paul DeGroot, analyste, « Beaucoup de client se sont retrouvés coincés par la durée de développement de Vista ». « Ils ont continué à payer la SA sans avoir de bénéfice. Ils se sont donc naturellement détournés de cette solution en se demandant pourquoi ils continueraient à payer pour un service qui ne leur apporte pas d'amélioration ? ». Quand Vista est finalement sorti, l'interface était complètement différente et ne fonctionnait pas avec certaines applications XP, ce qui a justifié pour beaucoup de monde le fait de ne pas acheter la SA.
La SA est un coût supplémentaire qui s'élève quasiment au prix d'une licence complète (par exemple 200 $ pour Windows 7 professionnel) avec un coût étalé sur 3 ans. Ce qui veut clairement dire qu'il faut multiplier par 2 le prix d'une licence par utilisateur pour bénéficier des mises à jour majeures. Dans le pire des scénarios, Paul DeGroot explique qu'une entreprise pourrait être amenée à payer 3 fois pour le même système d'exploitation Windows. Une première fois pour la licence OEM qui accompagne tout PC de bureau pré-installé avec Windows, une autre fois pour le programme licence en volume et une troisième fois pour la SA.
Laura DiDio, analyste chez Information Technology Intelligence Corp (ITIC) argue du fait que la SA inclut un nombre d'avantages assez conséquent pour y souscrire. En effet, ce porgramme inclut des formations gratuites, des outils d'administration, des droits de virtualisation pour les applications et pour un PC de bureau sous Windows. Cynthia Farren, de son côté, pense que les bénéfices apportés par la SA sont « minimaux ». Selon elle, le support technique inclut dans cette offre n'est pas aussi solide qu'un contrat de support technique dédié. « Si il n'y a pas de mise à jour majeure durant les 3 ans que dure le contrat, l'entreprise ne s'y retrouvera jamais financièrement. »
Cynthia Farren indique également que les clients potentiels de la SA devraient au préalable examiner leurs infrastructures et la feuille de route des produits de Microsoft, se faire une petite idée des mises à jour futures et établir leurs propres plans pour mettre à jour Windows, Office et les autres logiciels.
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3. Eviter de surpayer Windows 7
Comme Paul DeGroot le note plus haut, le pire scénario serait de payer 3 fois pour la même chose. Et il existe également des stratégies permettant d'éviter ce scénario catastrophe pour le passage vers Windows 7. La première chose, est de savoir si l'entreprise a réellement besoin de Seven et si oui combien de personnes en interne sont concernées par cette migration. Une fois cette décision prise, il y a plusieurs stratégies à appliquer pour minimiser son investissement.
La première consiste à acheter la fameuse « Open License » qui est trop souvent ignorée par les grandes entreprises parce qu'elle a d'abord été créée pour les petites. L'Open License permet surtout aux sociétés de souscrire à la SA pour 2 ans au lieu de 3, ce qui permet de réaliser 33% d'économie. Alors que certains bénéfices, tels que les droits VDI (Virtual Desktop Infrastructure), disparaitront au bout de 2 ans, le droit d'utiliser Windows 7 Enterprise Edition demeure indéfiniment. C'est un problème car Windows 7 Enterprise n'est disponible que pour les clients de la SA. D'encore remises, encore plus intéressantes, sont disponibles par des accords "exceptionnels" de Microsoft, ce qui permet au client d'acheter la SA pour moins de 3 ans. Selon Paul DeGroot, « En théorie, vous n'avez besoin de la SA que durant 1 mois pour valider Windows 7 Enterprise Edition indéfiniment ».
L'Enterprise Agreement de MS est le moyen le plus classique pour les entreprises dotées d'un parc d'au moins 1000 postes de mettre sous licence leurs PC de bureau et de recevoir les dernières versions de Windows et d'Office. Mais, selon Cynthia Farren, ce programme n'est pas très souple, obligeant les clients à payer pour chaque poste dans leur entreprise. Il peut tout de même être intéressant de demander une exception à Microsoft. Par exemple, avec 2000 postes dans l'entreprise, l'Enterprise Agreement peut avoir du sens pour 1700 PC, tandis que pour les 300 restants, l'accord n'est pas très intéressant. "Dites le à Microsoft, afin que l'éditeur soit créatif. Ne croyez pas que vous ayez à acheter des licences inutiles pour ces 300 postes. Microsoft sait faire des exceptions" martèle Cynthia Farren. Ceci dit, le client devra sûrement donner quelque chose en échange pour la réduction mais c'est là tout l'art de la négociation. C'est d'ailleurs la même chose chez tous les éditeurs : remise conséquente sur le programme de support si achat de nouvelles licences...
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4. Connaître ses options concernant les bureaux virtuels
Windows 7 est présenté par tous comme le système d'exploitation qui dopera les technologies de virtualisation du bureau. Certains clients, opportunément mis en avant par l'éditeur, affirment même qu'ils ont déjà réussi à faire de substantielles économies grâce à la virtualisation des PC. Reste que les analystes demeurent plus mesurés et expliquent que les entreprises ne feront pas automatiquement d'économies en déployant des bureaux virtuels (Virtual Desktop Infrastructure ou VDI), si on considère la complexité supplémentaire et les coûts additionnels que représentent le nouveau matériel et les licences. Les calculs de retour sur investissement prennent en compte bien plus que les simples coûts de licence. Faire le bon choix de licence est un point essentiel de toute stratégie de virtualisation de PC. Microsoft a baissé ses prix pour le VDI, le rendant même gratuit avec la SA, au lieu d'un surcoût de 23$ par machine. Cependant, les clients qui n'ont pas acheté la SA peuvent toujours virtualiser leurs PC de bureau en achetant les licences Windows Virtual Desktop Access (VDA), qui coûtent désormais 100 $ par machine et par an au lieu de 110 auparavant. Alors que les prix de la SA varient grandement, les représentants de Microsoft préviennent généralement que cela demeurera moins cher pour un parc que les licences VDA. L'éditeur précise que les licences VDA sont plus adaptées pour les petites entreprises que pour les grandes. La licence VDA délivre les mêmes avantages que la SA, et propose les mêmes caractéristiques comme par exemple des mouvements illimités entre les serveurs et le stockage, l'usage de n'importe quelle version de Windows et un accès à plus de 4 machines virtuelles sur une même machine physique.
Un autre changement dans les licences pourrait améliorer le retour sur investissement dans le cadre de la virtualisation de PC de bureau. Microsoft propose régulièrement des droits de « roaming » (« vagabondage ») plus généreux, ce qui suppose que les clients vont pouvoir accéder aux images de leur PC de bureau depuis n'importe quelle machine sans avoir à recourir à des licences supplémentaires. Selon la direction de Microsoft, ce changement « résout la vieille énigme de la politique de license des VDI et permet enfin au client d'avoir un avantage clé grâce au VDI : l'utilisateur accède à un environnement géré de manière centralisée depuis n'importe quelle machine ou dispositif ». Les droits de roaming étendus sont disponibles à partir du moment où le client a acheté la SA ou son alternative à savoir la licence VDA.
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5. N'hésiter pas à négocier les tarifs
Selon Laura DiDio « La plus grosse erreur que les entreprises, quelque soit leur taille, font, est qu'elles n'essaient jamais de négocier ». Dans certains cas, les gens chargés d'acheter les licences ne sont pas experts en négociation, et dans beaucoup de cas la personne anciennement chargée des négociations n'est plus au même poste. Or, savoir comment se sont passées les précédentes négociations peut procurer un avantage certain pour le rachat des fameuses licences. Le meilleur moment pour négocier se situe généralement au dernier trimestre de l'année fiscale en cours, au moment où les commerciaux cherchent à atteindre leurs objectifs de vente et par la même doper leurs commissions. Microsoft à besoin de clients tout comme ses clients ont besoin de Microsoft, il n'y a donc pas de raison pour ne pas demander de rabais conséquents. Le travail ne se termine malheureusement pas à la signature du contrat. S'accommoder avec les termes des licences n'est pas toujours simple. Le réel danger étant d'avoir des charges supplémentaires à cause d'un mauvais usage des licences.
WPC 2010 : Windows Intune bêta 2 dispo pour 10 000 testeurs
C'est au cours de la Worldwide Partner Conference (WPC) que Microsoft a lancé la bêta 2 de Windows Intune à destination de ses clients et partenaires. La première bêta, sortie en avril, était limitée à un panel de 1000 clients originaires des États-Unis, du Canada, de Mexico et de Porto Rico, limite atteinte en à peine 24h. Avec cette bêta 2, Microsoft élargit son panel de testeurs à 10 000 clients, ajoutant la France, l'Allemagne, l'Irlande, l'Espagne, le Royaume Uni et l'Italie à la liste des pays éligibles.
Une solution pour PME-PMI
Windows Intune est une console de gestion accessible par navigateur et par l'intermédiaire de laquelle les administrateurs réseau peuvent pousser, sur tous les PC, le déploiement de mises à jour et de services pack Microsoft. Ils peuvent aussi visualiser les inventaires logiciels et matériels du parc, réparer à distance certaines défaillances et de contrôler l'état de la protection, tout en fixant les règles de sécurité, le tout à distance. Pouvant gérer entre 25 et 500 PC, fixes ou nomades, cette solution est principalement à destination des PME-PMI, qui n'ont en général pas les ressources nécessaires pour l'administration et la configuration de serveurs sur site.
Une tarification intéressante
La firme de Redmond a profité de ce lancement pour annoncer le prix : 11 $ par poste et par mois, dans un pack incluant, en plus de Intune, un anti-malware et une mise à niveau Windows 7 Entreprise. Notons qu'il y aura des remises pour l'achat de 250 licences ou plus. Par ailleurs, pour acquérir Windows Intune, il faudra passer par les partenaires Microsoft ou par le site d'Online Services, à l'instar des autres services cloud proposés par l'entreprise.
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Les clients du programme de maintenance Software Assurance disposeront d'une réduction égale au montant de ce service. De plus, pour 1 $ supplémentaire par mois et par poste, les clients pourront passer à une solution hybride en obtenant la suite Microsoft Desktop Optimization Pack (MDOP) qui intègre des outils non disponibles en mode cloud, comme le diagnostic et la récupération d'un PC ne voulant plus se booter.
Gérer plusieurs comptes en une seule page
La suggestion la plus populaire durant la bêta 1, selon Alex Heaton, chef de produit pour Windows Intune, consistait à pouvoir passer d'un compte à l'autre et d'en visualiser plusieurs, le tout sur la même page. Pour répondre à cette demande, l'entreprise a ajouté la fonctionnalité Multi-Account Console, page unique à travers laquelle les partenaires Microsoft peuvent gérer plusieurs comptes clients, et les administrateurs réseaux s'occuper des différents départements de leur entreprise. A partir de cet écran, ils pourront surveiller et agir sur le statut des PC via les alertes et les mises à jour de l'anti-malware. La plateforme inclut aussi un filtre capable de trier les stations selon ce niveau de fiabilité pour appliquer des règles d'urgence en haut de la liste.
Windows Intune sera officiellement disponible en version finale début 2011 pour les pays éligibles. Ces derniers seront étendus à l'Asie quelques mois plus tard.
VMware divise de près de moitié le prix de vSphere 4.1
Alors que ses concurrents Microsoft et Citrix ont amélioré leurs parts de marché sur le marché de la virtualisation en menant campagne contre les prix pratiqués par VMware, l'éditeur de Palo Alto affirme de son côté que le retour sur investissement permis par ses produits justifie un coût de licence plus élevé. Toutefois, pragmatique, VMware baisse le prix de ses produits d'entrée de gamme, l a semaine où Microsoft organise sa conférence mondiale partenaires (WPC) à Washington (lien).
Ainsi pour vSphere Essentials, le ticket d'entrée de la plate-forme de virtualisation maison, coûte désormais 495 $ pour six processeurs (soit une baisse de 995$), ou 83 $ par CPU. L'éditeur change donc le modèle de tarification de ses produits de supervision en ne prenant en compte que les machines virtuelles actives et non plus les processeurs. Ces changements de prix coïncident avec l'arrivée de sa plate-forme vSphere 4.1. Serge Robe, directeur marketing PME Europe chez VMWare explique à cette occasion que l'éditeur ambitionne de rendre sa technologie de virtualisation plus accessible aux petites et moyennes entreprises, notamment avec le programme VMWare Go 1.5 qui permet de tester la solution de l'éditeur.
« La question est de savoir pourquoi cela a demandé tant de temps [la baisse des prix]», souligne Laura Didio, analyse chez Technology Intelligence Corp (ITIC). « La réponse est qu'ils pouvaient se permettre d'attendre, car ils avaient une très grande avance sur tous les autres acteurs du marché. Ils ont été en mesure de surfacturer, tant que les utilisateurs ne rouspétaient pas. « VMware, qui a toujours considéré que ses plus gros clients ne le lâcheraient pas, a pu maintenir des prix élevés. Il y a deux ans, l'éditeur avait pourtant opéré une petite révolution en offrant gratuitement son hyperviseur ESXi. La reconnaissance que la virtualisation devenait une simple commodité et que la vraie valeur pour les clients était du côté de la gestion des environnements virtualisés.
La baisse de prix opérée cette semaine, de 995 $ à 495 pour vSphere Essentials, a été précipitée et fait suite à une promotion proposée depuis plusieurs mois par VMware. vSphere Essentials comprend l'hyperviseur et des outils tels que le thin provisionning pour le stockage, mais pas de fonctionnalités avancées comme la migration en temps réel. « Nous avons testé cette promotion ces quatre derniers mois et nous avons été très agréablement surpris par les résultats », explique Bogomil Balkansky, vice-président marketing produit chez l'éditeur de Palo Alto. « Il s'avère que 500 $ est un peu ce chiffre magique qui ne nécessite pas de passation de marché. La grande majorité des administrateurs ou des gestionnaires de centre de calcul peuvent justement acheter un outil à ce prix sans passer par un long cycle d'approvisionnement. L'augmentation de volume a été très importante, nous avons donc décidé de transformer ce test en promotion permanente. "
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Par ailleurs, VMware passe à une tarification par VM pour la gestion de ses produits, tels que Site Recovery Manager et AppSpeed, en réponse à la demande des clients,
explique Bogomil Balkansky. Dans le cas d'une reprise après sinistre, les clients se demandaient pourquoi ils devaient payer pour protéger toutes les VM sur un processeur alors que seules certaines machines virtuelles étaient considérées comme critiques. Même avec cette souplesse, Bogomil Balkansky estime que la facturation réelle des clients - avec le modèle de tarification par VM - sera grosso modo la même que précédemment.
VMware baisse également le prix de son service Motion, qui permet de transférer une charge de travail d'un serveur à un autre sans avoir besoin de redémarrer, en ajoutant la fonction à vSphere 4.1. Les deux solutions qui recevront vMotion sont Essentials Plus, qui coûte 583 $ par processeur, ou 3495 $ pour six CPU;
et Standard, qui coûte 995 $ par processeur et 6.000 $ environ pour six
puces. « Nous avons voulu démocratiser une fonction clef en intégrant la version complète de vMotion à ces packs », explique Serge Robe.
VMware ne va pas jusqu'à baisser le prix de ses solutions haut de gamme, notamment la plus couteuse Enterprise Plus. Cette version est toujours vendue 3.495 $ pour un seul processeur et intègre la tolérance aux pannes, la récupération de données, le commutateur virtuel Cisco Nexus 1000V, et de nombreuses autres fonctionnalités.
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vSphere 4.1, qui est maintenant disponible, est présentée comme la meilleure solution pour bâtir un cloud car elle permet une plus grande évolutivité et assure de meilleures performances. Comme les versions précédentes, vSphere 4.1 permet la construction de clusters qui peuvent être gérés comme une entité unique, mais ces groupes peuvent maintenant inclure jusqu'à 3000 machines virtuelles, soit le double de la précédente mouture. VMware promet également des migrations live jusqu'à cinq fois plus rapides, mais cela dépend essentiellement de la mise à niveau de clients qui doivent passer du Gigabit Ethernet au 10 Gigabit Ethernet. Chaque migration live prend environ deux minutes, selon Bogomil Balkansky.
Un des objectifs de VMware consiste à assurer le contrôle non seulement sur le marché des serveurs, mais également sur celui du stockage et du réseau. «Historiquement, nous avons probablement causé une certaine tension entre les équipes serveurs et stockage », explique encore Bogomil Balkansky. À partir de vSphere 4.0, VMware a tenté de donner aux administrateurs de serveurs une meilleure visibilité sur l'administration du stockage. Aujourd'hui, l'éditeur améliore les performances de vMotion, qui déplace des VM d'un réseau de stockage physique à un autre, en déchargeant de cette tâche le serveur au profit des baies de stockage avec Storage I/O Control et Network I/O Control. Alors que VMware est historiquement axé sur les serveurs, le vice-président marketing prédit que les prochaines éditions de vSphere se concentreront sur la fourniture de « capacités analogues dans le stockage et le réseau. »
IBM assume la défaillance de la banque DBS à Singapour
IBM a admis sa responsabilité concernant la panne des systèmes informatiques ayant touché DBS, une des banques les plus importantes de Singapour, le 5 juillet dernier. Big Blue explique qu'un de ses employés aurait commis une erreur de jugement, qui aurait ensuite provoqué cet incident. Dans un communiqué publié mardi, IBM explique que les problèmes ont débuté lorsque les logiciels de surveillance ont détecté une instabilité au sein du système de stockage de la banque. Alors que ce système était toujours « entièrement fonctionnel », des employés d'IBM auraient lancé un processus de récupération pour régler l'instabilité en question. « Malheureusement, l'incapacité à appliquer la procédure correcte a causé, par inadvertance, la panne généralisée » indique IBM, tout en faisant remarquer de nouveau qu'aucune donnée n'a été perdue durant l'incident.
Un partenariat à renforcer
La défaillance avait fait s'effondrer toutes les plateformes informatiques de DBS pendant sept heures, empêchant les clients de retirer de l'argent dans les distributeurs. Tous les systèmes, qu'ils soient à destination des clients ou des entreprises, avaient été touchés. Dans le même temps, la banque avait d'ores et déjà confirmé l'absence de perte de données. La plupart de ces systèmes sont gérés par IBM via un contrat d'outsourcing, signé en 2002, de 868 millions de dollars.
De nouvelles mesures préventives
Les deux entreprises sont actuellement en train de faire en sorte qu'un incident de ce type ne se reproduise plus. IBM aurait d'ailleurs « pris des mesures pour améliorer la formation de notre personnel local, en vue de mieux intégrer les procédures actuelles, et fait venir certains de nos experts afin de les aider dans cette optique », explique le communiqué de la firme d'Armonk. On peut aussi y lire qu'IBM et DBS ont mis en place « des actions supplémentaires en vue d'augmenter significativement la résistance et la redondance de cette partie de l'infrastructure informatique de la banque ».
WPC 2010 : Avec CRM 2011 et Dynamics MarketPlace, Microsoft assiège Salesforce
Disponible en version bêta à partir de septembre, CRM 2011 sera proposé en version online. Selon Sophie Jacquet, chef produit Dynamic CRM chez Microsoft France, l'application définitive sera disponible d'ici la fin de l'année. Microsoft va également élargir la disponibilité géographique de son CRM en ligne à 40 marchés d'ici cette date, ajoutant à sa liste l'Australie, le Brésil, la Colombie, le Costa Rica, le Chili, Chypre, le Pérou, Trinité-et-Tobago. Le produit CRM phare de l'éditeur de Redmond sera livré avec une série de mises à jour, dont l'interface « sur mesure » personnalisable par l'utilisateur selon ses besoins, et une meilleure intégration à Outlook, Office et SharePoint. Et pour rassurer les clients quant à la disponibilité et à la latence, Sophie Jacquet précise que l'éditeur a installé un datacenter par continent pour assurer une bonne qualité de service.
CRM 2011 « couvait depuis longtemps, mais les éditeurs de logiciels indépendants avaient semble-t-il plaisir à travailler sur la mise à jour, » a déclaré China Martens, analyste du groupe 451. La Dynamics MarketPlace est également le fruit d'un gros travail d'intégration, justifié par le constat qu'un certain nombre de clients risquaient de se tourner vers Salesforce.com parce qu'il permettait de trouver facilement un ensemble d'applications complémentaires et d'extensions pour agrémenter son CRM. « Microsoft a eu raison de réaliser cette plate-forme» commente l'analyste. Cette dernière a également souligné que Microsoft avait eu raison de renforcer les liens entre son CRM et Office, « un apport que Salesforce.com ne peut concurrencer. » Par contre, « le système de tarification du CRM 2011 de Microsoft manque de clarté, » fait remarquer China Martens qui rappelle que l'entreprise a été « très agressive » en matière de prix pour la version en ligne comparativement à Salesforce.com. Sophie Jacquet indique encore que l'éditeur prévoit de publier des informations sur ses tarifs à une date ultérieure.
Selon China Martens, « si Microsoft maintient la pression sur les prix, en plus de la possibilité offerte à ses clients de déployer l'application CRM sur site ou en hébergement chez des partenaires, l'entreprise dispose de solides arguments pour concurrencer Salesforce.com. » Reste que Microsoft a un long chemin à parcourir avant de se retrouver vraiment face à face avec Salesforce.com. Ce dernier est en effet le plus grand fournisseur de logiciels d'automatisation de ventes dans le monde, et selon un rapport publié récemment par IDC, Salesforce.com a récolté 885 millions de dollars de recettes en applications connexes pour l'année 2009. Sur la liste d'IDC, Oracle et SAP arrivent en seconde et troisième position, avec respectivement 820 millions de dollars et 642 millions de dollars, Microsoft ne se classant que cinquième avec 139 millions de dollars avec son Dynamic CRM 4.0 lancé en janvier 2008. Les chiffres d'IDC ne comprennent pas « les recettes provenant de la formation, du conseil et de l'intégration systèmes extérieurs (ou séparés) aux droits d'usage de la licence, » comme le précise le rapport.
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