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(06/07/2010 17:51:39)
Microsoft lie sa base de données gratuite SQL à ASP. Net
« Microsoft ouvre ses applications web sous ASP.Net à sa base de données gratuite SQL CE version 4 (SQL Server Compact Edition), offrant ainsi une option de développement allégée pour ASP.Net, » a déclaré Scott Guthrie, vice-président de la division développeurs de Microsoft, dans un post publié cette semaine sur son blog. « ASP.Net est un framework web. SQL CE est un moteur de base de données intégré permettant de stocker facilement des informations, » a ajouté le responsable de Microsoft. « Très prochainement, nous allons livrer la première version bêta publique de SQL CE version 4. Celle-ci a été conçue et testée pour fonctionner au sein des applications web ASP.Net, » a t-il déclaré. « Les applications que vous créez peuvent redistribuer SQL CE. Il suffira de copier votre application web sur n'importe quel serveur pour que cela fonctionne,», a t-il ajouté. « SQL CE 4 est une option pour créer une base de données légère, facile à mettre en oeuvre, et utilisable avec des applications ASP.Net. Elle permet de démarrer rapidement des projets sans avoir à installer une base de données complète dans son espace de développement local, » explique encore Scott Guthrie. « SQL CE travaille avec des données API en .NET écrites pour le web et utilise une syntaxe de requête équivalente à celle de SQL Server. Par exemple, avec SQL CE, les développeurs peuvent utiliser des API de données comme ADO.Net, et des technologies comme Entity Framework, » continue t-il.
Un duo travaillant de concert
« Le moteur de la base de données SQL CE tourne dans la mémoire de l'application. Si bien que lorsque l'on quitte l'application, la base de données est automatiquement déchargée. La version 4 peut fonctionner en mode « medium trust » pour des scénarios d'hébergement de type ASP.Net 4 sans la nécessité de faire appel à un hébergeur pour installer quoi que ce soit, » a t-il encore précisé. « Dans la prochaine mise à jour programmée, les logiciels Visual Studio 2010 et Visual Web Developer 2010 Express bénéficieront des outils SQL CE 4 pour ASP.Net, » a déclaré le responsable de Microsoft. « SQL CE ne vous oblige pas à paramétrer ou à installer un serveur de base de données afin de l'utiliser. Vous pouvez maintenant copier les fichiers SQL CE dans le répertoire \bin de votre application ASP.Net. Votre application web peut fonctionner et l'utiliser comme moteur pour sa base de données, » indique Scott Guthrie. « Pas d'installation ou d'autorisations de sécurité supplémentaires non plus. Vous n'avez pas besoin d'avoir un compte administrateur sur la machine. SQL CE fonctionne. Tout simplement. »
(...)(06/07/2010 17:34:50)Piratage de comptes iTunes
Un développeur vietnamien, Thuat Nguyen, serait parvenu à hacker des comptes iTunes pour leur faire acheter son application et modifier le classement du magasin en ligne. En falsifiant le top 50, il s'assurait du coup une meilleure visibilité et donc de meilleures ventes. De multiples développeurs d'applications reconnues se sont donc rendus compte que leurs programmes ne faisaient plus partie du top 50, et ont donc remarqué qu'il se passait quelque chose d'inhabituel. 41 applications, mal codées et n'ayant aucune évaluation d'utilisateurs, avaient alors rapidement grimpé dans le classement. Alexander Brie, créateur de l'application Self Help Classics, dans le top 20 depuis 18 mois, aurait donc vu son programme quitter le top 50, provoquant immédiatement une chute des ventes. Dans la même situation, le QuickReader de Patrick Thompson a subi lui aussi une perte de chiffre d'affaire. Écrivant à Alexander Brie, il relate que « il semblerait que cet éditeur pirate les comptes pour acheter ses propres applications, dans le seul but d'améliorer son classement dans la catégorie Livres. Cela a un impact négatif sur les nôtres, qui sont poussées en bas de la liste, et perdent en visibilité, tout en créant des expériences susceptibles d'écoeurer les utilisateurs ».
Des utilisateurs débités malgré eux
Cela aurait simplement pu être un hack du Store, mais des rapports émanant de clients iTunes ont coïncidé avec ces événements. Ils indiquent que leurs comptes utilisateurs ont été piratés : un internaute, sur le site MacRumors, déclare avoir subi plusieurs prélèvements s'élevant à un total de 500 $, tandis que deux autres utilisateurs, dans leurs commentaires d'une des applications frauduleuses, témoignent de 200 $ dérobés. Lundi, pourtant, et sans aucune déclaration d'Apple, Self Help Classics était revenue dans le top 50, tandis que celles soupçonnées d'avoir été favorisée par le piratage des comptes avaient disparu. Malgré cela, Alexander Brie, en observant le top 200, a remarqué la persistance de programmes tout aussi suspicieux. « Peut-être qu'Apple est en train d'enquêter dessus, vu que leur caractère illicite n'est pas aussi évident », a-t-il déclaré.
Avec plus de 100 millions de comptes iTunes, cette brèche dans la sécurité soulève légitimement quelques inquiétudes, que l'absence de déclaration de la part de l'entreprise ne fait que conforter.
Crédit image : IDG NS (...)
L'abandon de Kin signe de la déshérence de Microsoft dans le mobile
Six semaines à peine après l'accouchement laborieux de Kin, Microsoft a fait savoir que ces smartphones ne seront plus vendus aux Etats-Unis et le lancement européen a été ajourné. En interne, l'équipe du Kin va être dispatchée au sein de celle de Windows Phone 7. Proposé en deux modèles, le Kin résultait de l'achat début de 2008 par Microsoft de Danger, une entreprise à l'origine des téléphones Sidekick de T-Mobile. Restés mystérieusement en phase de développement pendant ce qui a semblé être une éternité, ces mobiles ont longtemps porté le nom de code Pink.
Des terminaux trop onéreux
Les avis ne manquent pas sur les raisons pour lesquelles le Kin a été abandonné. Mais c'est probablement une combinaison de motifs : stratégie de commercialisation approximative, incompétence de Microsoft en matière de marché ciblant les jeunes, absence d'un App Store, prix élevé des téléphones et abonnement data trop coûteux (30 $ par mois) chez Verizon. La conséquence a été des ventes à des niveaux médiocres. Ironiquement, deux jours seulement avant la mort du Kin, l'opérateur de téléphonie mobile baissait ses prix de manière spectaculaire. Car, 100 dollars plus un abonnement de 30 dollars par mois pour un téléphone «social» destiné aux ados et préados, ça ne semble pas très raisonnable. Une estampille « pour parents aisés seulement » aurait dû être apposée sur les téléphones.
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Le prix du Kin II correspondait en effet au prix de l'Eris Droid d'HTC et il était même plus cher que le Palm Pre Plus et le Touch Pro2. Par ailleurs, pour brouiller un peu plus le message de simplicité, le système d'exploitation embarqué était un système hybride qui tenait à la fois de Windows Phone 7 et de Windows Mobile 6.5.
Un gâchis financier
Du coup, personne n'a acheté le Kin, et Microsoft a manqué de patience, gaspillant entre temps des millions de dollars en développement et en publicité.
Windows Mobile n'intéresse pas les utilisateurs américains, lassés de devoir attendre encore cinq mois de plus pour voir Windows Phone 7 sur le marché. Il est inquiétant aussi de constater que Microsoft a dépensé pour les Kins autant d'argent en développement sans obtenir de résultat. Pour une grande entreprise, injecter des millions de dollars en recherche et en publicité dans un produit majeur, pour l'écarter ensuite est signe d'une mauvaise gestion, de manque d'objectif et de dépenses inutiles. Rappelons que l'acquisition de Danger avait tout de même coûté à elle seule 500 millions de dollars.
Inquiétude sur Windows Mobile 7
A l'évidence, cette erreur de la firme de Redmond arrive à un moment où l'entreprise aurait vraiment besoin de montrer une stratégie claire dans la téléphonie mobile. Le ciel s'assombrit pour Windows Mobile : Apple et RIM ont démarré sur les chapeaux de roues et Google a déjà inondé le marché avec des téléphones Android en s'associant à plusieurs fournisseurs.
Certes, même s'il avait survécu, l'arrivée de Windows Phone 7 aurait probablement éclipsé les smartphones. Mais la courte durée de vie de l'appareil a été perçue comme une débâcle. Le sentiment d'une mauvaise stratégie mobile de la part de Microsoft n'est pas prêt de quitter les esprits, d'autant plus que l'attente d'un système mobile Windows Phone 7 traîne en longueur.
Panne informatique majeure dans une banque de Singapour
La défaillance a touché le back-end du système informatique de la DBS Bank, rendant impossible pour ses clients de retirer de l'argent dans les distributeurs lundi matin. « Nous avons su qu'il y avait un problème dès 3h du matin (heure de Singapour), et à 10h, tous nos sites et distributeurs de billets étaient redevenus opérationnels. Nous menons pour l'heure une enquête afin de déterminer la cause du problème d'hier, et nous ne sommes donc pas en mesure de commenter sur ce sujet pour le moment » a écrit Jenny Lee, porte-parole de la banque, dans un email.
Des mesures temporaires pour pallier au problème
Cette panne a affecté tous les systèmes bancaires de DBS, qu'ils soient à destination des consommateurs ou des entreprises, mais aucune donnée n'a été perdue durant l'incident, a-t-elle précisé. Quand les agences du groupe ont ouvert lundi à 8h30, elles acceptaient les remises d'argent contre chèque d'un montant maximum de 359 $, jusqu'à ce que les systèmes soient restaurés. Les clients pouvaient aussi retirer de l'argent au guichet, et les banques sont restées ouvertes deux heures supplémentaires.
IBM mène l'enquête
La cause exacte du problème étant encore incertaine, DBS mène actuellement l'enquête, aidée par IBM qui assure un contrat d'externalisation pour certaines activités de l'organisme financier. « La banque dispose de multiples niveaux de contrôles pour se prémunir de tels événements, et c'est bien la première fois qu'un problème de cette nature se produit. Nous conduisons une investigation la plus complète possible avec notre principal fournisseur informatique, IBM », a affirmé David Gledhill, directeur du groupe Technology and Operations de la banque. Les raisons pour lesquelles les systèmes de backup n'ont pas empêché cette panne totale ne sont pas encore connues.
Crédit photo : D.R.
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En novembre 2002, DBS a signé son contrat de sous-traitance avec IBM d'une valeur de 1,2 milliard de dollars de Singapour. L'accord incluait le transfert de 500 salariés de la banque vers des infrastructures de la firme d'Armonk à Singapour et à Hong Kong. Le panel que recouvrait cet accord était relativement large, IBM ayant accepté de « mettre à disposition un support client 24/7, de gérer la plupart des applications de la DBS, et de mettre en place des règles de gestion uniforme des systèmes » d'après le communiqué annonçant le contrat. Les plateformes construites, dans ce cadre, par l'entreprise utilisaient, d'après elle, « des technologies de pointe améliorant la puissance de calcul, la sécurité et les capacités de backup des systèmes d'information de DBS ». La banque gardait quand même le contrôle des fonctionnalités IT clés, notamment les aspects stratégiques, d'architecture et de sécurité.
Big Blue a précisé s'être considérablement impliquée dans la remise en route des ordinateurs de la banque le lundi même. « IBM, conjointement avec DBS, a travaillé à la restauration des services perturbés par la panne des systèmes. L'entreprise s'est engagée à travailler avec la banque dans son effort d'investigation sur les causes de cette défaillance, mais aussi à l'aider à fournir des services clientèle de qualité » a indiqué Alvin Lai dans un email.
La banque a des comptes à rendre
Cet effondrement informatique a attiré l'attention de la MAS, la banque centrale du pays, qui supervise l'industrie des services financiers de la cité État. « Les banques sont obligées, étant donné les risques, de mener rapidement les enquêtes en cas de panne de la structure informatisée, et de prendre des mesures immédiates pour les corriger et remettre en place leurs services. Le renforcement du système est par la suite requis afin d'éviter que les problèmes ne se réitèrent » a informé la porte-parole du MAS. Les banques de Singapour sont obligées de suivre des règles précises, édictées par l'Autorité, en matière de gestion du risque et de la sécurité. Elles sont conçues pour assurer la « robustesse et la flexibilité » de l'informatique bancaire et financière. « La MAS évalue la mise aux normes des banques dans le cadre de sa fonction de supervision, et est en mesure de prendre des actions de régulation le cas échéant », a-t-elle ajouté. (...)
Le MIT promet un Internet plus rapide et moins cher
L'astuce pour obtenir des gains de performances se situe dans les routeurs qui dirigent le trafic Internet, explique Vincent Chan, ingénieur en électricité et professeur d'informatique au MIT, à la tête d'une équipe de chercheurs. Il a indiqué à nos confrères de Computerworld vouloir remplacer le signal électrique au sein des routeurs par un signal optique plus rapide qui dynamise de 100 à 1000 fois les débits. Cette technique réduit également la consommation d'énergie.
Que faire avec des débits aussi élevés ? Aujourd'hui, un abonné qui télécharge difficilement 100 Mo, pourra sans souci envoyer un message de 10 Go avec un accès à Internet 100 fois plus rapide.
« Nous observons dans le futur des processeurs de plus en plus puissants (on parle de 16 coeurs prochainement), des téléchargements de taille plus importante et des applications gourmandes en ressources » explique Vincent Chan en ajoutant « quand ces puces arriveront, les gens vont demander alors plus de débit et la question est de savoir si Internet supportera ces évolutions. Car beaucoup de personnes vont utiliser le haut débit pour faire de la 3D, des jeux interactifs, etc. »
Une commutation du signal optique
La réponse à ces problématiques s'appelle la fibre optique. Cette dernière est largement utilisée pour l'accès à Internet sur de grandes distances. Si elle transmet l'information de manière plus efficace que les signaux électriques, la lumière est plus compliquée à gérer. Un routeur par exemple a des difficultés de gestion en temps réel des signaux optiques provenant de plusieurs sources. Pour contourner ce problème, les routeurs convertissent le flux lumineux en un signal électrique, qui peut être stocké en mémoire. Après traitement, le signal est reconverti en lumière pour être réinjecté dans le réseau.
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Ce procédé est gourmand en temps et en énergie. Vincent Chan et son équipe ont trouvé un moyen pour éliminer cette conversion. L'architecture de Chan s'appelle « la commutation de flux » qui établit une voie dédiée sur le réseau entre les sites concernés par l'échange de volumes de données importants. Cela signifie que les routeurs choisissant cette méthode, seul le signal provenant d'une direction déterminée sera accepté et le retour s'effectuera aussi dans une seule direction.
Dan Olds, analyste pour Gabriel Consulting Group souligne que « si on peut réellement accélérer l'accès à Internet près de 100 fois, cela aura un impact important sur l'utilisation du Net, à l'heure de l'arrivée de la 3D ». Pour Rob Enderle, analyste du groupe éponyme « aujourd'hui, le réseau est le goulet d'étranglement pour l'informatique hébergé. Cette technologie pourrait transformer l'industrie telle que nous la connaissons » et d'ajouter « nous avons besoin d'un Internet plus rapide. Nous utilisons actuellement dans certains endroits que 20% de la bande passante ».
Des tests concluants
Dan Olds rappelle l'importance de travailler sur les terminaux et les applications. « Internet va devenir plus rapide, mais des milliards de personnes transitent sur le réseau chaque année et il ne faut pas oublier que des millions d'équipements (smartphones, capteurs,...) se connectent également » explique l'analyste.
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Vincent Chan constate qu' « avec des applications de taille importante et de plus en plus de points d'engorgement, vous avez la possibilité d'ajouter de la bande passante complémentaire, mais à un prix excessif et à certains clients seulement ». Les chercheurs du MIT ont testé la couche transport de son architecture dans les Bell Labs du New Jersey. L'objectif de ces expériences est de s'assurer que ce procédé n'a pas d'impact à long terme sur Internet.
En voie de commercialisation
Le scientifique devrait créer sa propre société pour développer et commercialiser la technologie. Il en profitera également pour tester l'intégration de sa solution sur les réseaux traditionnels américains. « Je pense que nous avons réalisé suffisamment de test pour savoir que le transport est prêt et que l'architecture devrait fonctionner » précise le futur entrepreneur.
Des discussions sont également en cours avec les fabricants de routeurs sur l'implantation de cette architecture. « En supposant que la technologie fonctionne comme annoncé, le principal inconvénient sera le coût de déploiement du nouvel équipement et l'optimisation du Net afin qu'il tire parti des dernières fonctionnalités. Ce tarif sera revu à la baisse par un effet de volume » déclare Dan Olds.
Le projet Nice du Crédit Agricole abandonne Silverlight pour Flash
Le principe de Nice est d'être totalement indépendant de la machine physique. Chaque utilisateur - client ou agent - bénéficiera du même socle technique et de modules partagés avec des droits variés selon les profils. Cette approche révolutionnaire permet d'envisager de se connecter à un même environnement de travail sans contrainte de lieu ou de plate-forme : un agent pourra ainsi se connecter de chez lui ou de chez un client via une connexion sécurisée.
Élisabeth Humbert-Bottin arrive à la direction du GIP-MDS
Élisabeth Humbert-Bottin vient d'être nommée troisième directeur général du GIP MDS (groupement d'intérêt public pour la modernisation des données sociales). Elle succède à Bernard Hélie qui avait lui-même remplacé en 2003 Jacques Sauret, le premier patron de l'organisme. Si Bernard Hélie part à la retraite, son prédécesseur avait vagué vers d'autres fonctions, à la tête de l'ADAE puis, avec moins de succès, au GIP DMP. Rappelons que le GIP-MDS regroupe les organismes sociaux et édite Net-entreprises.fr. Ce site a ouvert en 2000 et permet aujourd'hui à presque deux millions d'entreprises de télétransmettre leurs déclarations sociales auprès des organismes percepteurs de cotisations.
Élisabeth Humbert-Bottin n'est une novice ni dans le secteur social ni dans l'informatique. En 1992, elle a été nommée directeur de l'organisation de la Caisse nationale d'assurance vieillesse des travailleurs salariés (Cnav). Devenue secrétaire général de la Cnav en 1999, elle a pris en 2004 la direction d'Armonia, l'association assurant la maîtrise d'ouvrage informatique de la Mutualité sociale agricole (MSA).
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Un geek peut-il devenir un manager ?
Les résultats d'une équipe informatique dépendent étroitement de l'environnement dans lequel évoluent ses membres. Ils doivent donc favoriser la dimension communautaire qui anime ces services. Mais souvent, un conflit peut émerger entre l'équipe et le manager car les anciens développeurs éprouvent le besoin de continuer à programmer, en dépit de leur statut. En effet, comme le rappelle Patrick Kua, dans l'entreprise, ces salariés sont le plus souvent des passionnés, qui vivent dans une communauté normée par un langage, des us et des coutumes. Pour eux, devenir un leader ne peut donc en aucun cas signifier renoncer à ce monde qui les relient entre eux. Ils ont besoin d'y être immergés une partie du temps.
Patrick Kua se montre toutefois surpris d'un tel comportement. Les geeks ont toujours cherché la reconnaissance de la société. Une fois parvenus au poste de leader et ayant acquis un certain pouvoir, ils ne parviennent pas à se défaire de ce qu'ils sont vraiment et en quelque sorte de ce qui les définit au regard de la société. Afin de diriger au mieux leur équipe et éviter autant que possible ce que Patrick Kua appelle la « net negative producing programmer», une moins-value constatée suite au lancement d'un projet, il conseille à ces nouveaux managers de reconnaître quelles sont les compétences de chacun de leurs collaborateurs, et de les inciter à les développer. En bref, d'inter-agir et de communiquer.
Photo : Patrick Kua, « Generalizing specialist » chez ThoughtWorks (Crédits : JG)
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