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Virtualisation
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(07/09/2010 14:39:04)
FPTI : Une fédération dédiée au monde de l'intrusion informatique
Pour Laurent Dupuy, Président de la FPTI « cette fédération est née du constat que les règles des tests d'intrusion informatiques sont créées par les entreprises. Nous souhaitions réunir des personnes spécialistes en sécurité informatique pour définir des règles permettant de certifier ces entreprises au travers d'une charte ». Cette association a donc vu le jour au début de l'année 2010 et compte actuellement une trentaine de personnes, Laurent Dupuy espère attirer une centaine de membres d'ici la fin de l'année. Les affiliés viennent de différents horizons soulignent le président de la fédération : « Nous avons aussi bien des experts au sein des cabinets de consultant, que des spécialistes de l'audit sécurité travaillant au sein des grands groupes »
Des groupes de travail sur des sujets porteurs
En cette rentrée de septembre, la FPTI a créé des groupes de travail sur 3 thèmes. Le premier concerne son coeur de métier, c'est-à-dire les tests d'intrusion informatique. Le second porte sur la virtualisation, avec comme but de « définir des scénarios de durcissement des plates-formes de virtualisation tout en garantissant la possibilité de construire des plates-formes virtuelles complètes allant des dispositifs de filtrage aux moyens de supervision de la sécurité informatique ». Le dernier thème est comme le souligne Laurent Dupuy, plus « citoyen » et s'articule autour de l'ultra-mobilité et plus particulièrement sur les risques d'intrusion dans les smartphones, Blackberry, iPhone et autres.
Les membres de la FPTI disposent d'un accès privilégié à une plate-forme contributive et collaboratif sur le sujet de la sécurité informatique, Securitygarden.com. Ils pourront trouver des bibliothèques, des outils, des logiciels pour élaborer, échanger et travailler sur la future certification. Interrogée sur la perception des entreprises spécialistes en la matière, Laurent Dupuy indique « certaines nous suivent avec attention, mais il faudra attendre la fin 2011 pour qu'elles se positionnent par rapport à nos propositions et notre travail ».
VMware justifie habilement le retard de son hyperviseur bare-metal
Contre toute attente, VMware prétend qu'il n'a pas besoin de tenir sa promesse de fournir un hyperviseur bare-metal pour poste de travail, et que s'il avait à choisir un outil de ce type ce serait celui de Citrix. "Il est temps de remettre les pendules à l'heure», explique Vittorio Viarengo, vice-président marketing chez VMware. "S'il y a une entreprise qui peut recommander un hyperviseur, c'est VMware. "
Précédemment l'éditeur de Palo Alto pensait vraiment livrer son propre hyperviseur de type 1 (bare-metal) à la fin de 2009. Mais, plus récemment, les responsables de VMware ont bien été obligés de déclarer que le développement d'une telle technologie "n'est pas un problème informatique facile à résoudre ", et qu'ils ne feraient plus de promesses quant à la livraison d'un tel outil. Lors de la dernière convention VMworld 2010 à San Francisco, l'éditeur a bien dévoilé la version 4.5 de VMware View, sa plate-forme de virtualisation pour poste de travail, mais elle ne comprenait pas d'option bare-metal. Citrix a ici damé le pion à VMware avec son outil XenClient, tandis que les start-ups Virtual Computer et Neocleus poussaient leurs propres solutions de ce type. Une autre société, MokaFive, a également annoncé qu'elle proposera un hyperviseur de type 1 début 2011.
Alors que plusieurs solutions de type 2 sont déjà disponibles sur le marché (VMware Player, VirtualBox, Parallels Desktop and Windows Virtual PC), VMware soutient aujourd'hui que les clients ne sont pas prêts pour un hyperviseur de type 1. Vittorio Viarengo explique que VMware a toujours un projet en cours de développement avancé dans ses laboratoires et qu'il pourrait être lancé rapidement, mais ce ne serait pas une priorité.
Une meilleure gestion du matériel
Pour bien comprendre le débat, il n'est pas inutile de rappeler que les hyperviseurs de type 1 s'installent directement sur le matériel d'un ordinateur, alors que les systèmes de type 2 prennent place au dessus d'un système d'exploitation. Les analystes et certains fournisseurs avancent qu'un hyperviseur bare-metal permet de mieux isoler les machines virtuelles sur un poste de travail ou un serveur et qu'il est également possible d'améliorer la sécurité en installant des systèmes d'exploitation et des applications distinctes sur les machines personnelles des utilisateurs. Mais les hyperviseurs de type 1 n'en sont qu'aux premiers stades de leur développement, et pas seulement chez VMware. « Aujourd'hui, les hyperviseurs bare-metal pour poste de travail n'offrent pas tous la même robustesse » et représente, « une niche technologique », explique Ion Song, analyste en système et virtualisation chez IDC dans une récente interview à nos confrères de NetworkWorld ().
Si l'installation d'un hyperviseur de type 2 au-dessus d'un système d'exploitation est relativement facile, les différences de matériel sur les PC font qu'aujourd'hui les hyperviseurs bare-metal ne supportent pas tous les postes de travail, avance Scott Davis, directeur technique chez VMware. Le but est d'aider les entreprises à accompagner les utilisateurs qui désirent utiliser occasionnellement leur machine personnelle pour travailler, et ce, sans problème de sécurité. Et aujourd'hui, les hyperviseurs de type 2 assurent cette fonction avec des images virtuelles conçues par les entreprises avec tous les outils nécessaires à l'employé.
Patienter avec des hyperviseurs de type 2
«Nous avons estimé qu'il y avait plusieurs solutions pour répondre aux besoins de nos clients avec une approche de type 2, avance Vittorio Viarengo. Mais de même que les hyperviseur de type 1 ont remplacé les type 2 sur les serveurs dans les datacenters, la technologie bare-metal jouera le même rôle sur le marché des postes de travail. Il est peu probable que VMware se fasse vraiment distancer, mais il y a toujours un risque de tomber de son piédestal en retardant trop longtemps l'arrivée de son produit sur le marché. Le XenClient de Citrix pourrait commencer à arriver sur les PC vendus par les fournisseurs de matériel au cours du premier trimestre de l'année prochaine, selon Chris Wolf, analyste du Burton group, qui ajoute que «si, à ce moment, VMware n'a toujours pas de produit en version bêta à présenter, on peut estimer que l'éditeur de Palo Alto accuse un retard d'au moins un an ».
Les dernières annonces de VMware indiquent que la firme estime que ce n'est pas encore un risque de laisser le champ libre à l'hyperviseur bare-metal de Citrix. Dans une allocution prononcée à deux voix, les propos de Vittorio Viarengo et Scott Davis sont similaires à ceux du PDG de l'éditeur, Paul Maritz, en dernier juillet lors de la présentation des résultats financiers. «Nous offrons côté client la fonctionnalité hors ligne View, qui est une part de notre solution VMware View 4.5, avait dit Paul Maritz à nos confrères du Register (). «Les réactions que nous avons reçu de nos clients sont que le marché n'est pas encore prêt pour un hyperviseur bare-metal. Ainsi, en nous focalisons sur la fourniture d'un hyperviseur Windows pour Windows, nous répondons à la majorité de la base installée du marché. La principale question avec un hyperviseur de type 1 est de savoir à quelle base installée vous vous adressez ? Nous avons donc opéré ce changement en fonction des commentaires des clients. "
Illustration XenClient de Citrix
PAC : les logiciels et les services français revigorés
Sur le marché informatique, les indicateurs repassent au vert, les uns après les autres. Le 25 août dernier, le cabinet Gartner annonçait que le marché français des PC était le plus dynamique en Europe et qu'il devançait en volume - grâce à une croissance de 29% pour le 2ème trimestre 2010 par rapport à la même période de 2009 - les ventes en Allemagne.
Aujourd'hui, c'est le cabinet Pierre Audoin Consultants qui apporte une note supplémentaire d'optimisme. Lui aussi estime que, dans le secteur des logiciels et des services informatiques cette fois, le marché reprend son souffle et se porte mieux que ses homologues européens. « Les petites et moyennes structures sont une nouvelle fois celles qui profitent les premières du regain des commandes, précise Simon Philibert, Responsable des Etudes chez PAC. Elles ont pu être plus réactives pour réduire leurs besoins en trésorerie et ont été les premières à embaucher à nouveau. La manoeuvre est logiquement plus complexes pour les grandes SSII, qui doivent gérer une inertie plus ample ne lancent qu'aujourd'hui de nouveaux programmes de recrutements ».
En ce qui concerne le nombre de défaillances d'entreprises, PAC note également une nette amélioration après une année 2009 particulièrement difficile. « Les moyennes et grandes SSII résistent cette année beaucoup mieux que nous ne l'imaginions, explique Simon Philibert. Quant à l'amélioration pour les petites structures, elle est évidente mais difficile à quantifier précisément, car elle concerne principalement les indépendants, free lances et auto-entrepreneurs qui se sont multipliés en 2009 et dont le suivi est très complexe ». En d'autres termes, les statistiques resteraient « plombées » par les résultats en demi-teintes des principales SSII, dont la communication vers les cabinets d'étude est évidemment la plus structurée.
Main d'oeuvre : une nouvelle pénurie ?
Dans ce contexte, PAC anticipe d'ailleurs une prochaine pénurie de main d'oeuvre sur le marché des logiciels et services IT, ce qui ne manque pas de surprendre après les discours pessimistes qui ont prévalu au cours des derniers trimestres. En fait, le mécanisme de cette raréfaction serait pourtant relativement logique : les recrutements ont essentiellement été le fait de petites et moyennes SSII et ont concerné les secteurs les plus dynamiques, tous liés à l'externalisation des systèmes d'information (SaaS, virtualisation, cloud computing, administration des grands datacenters, etc). Aujourd'hui que les grands noms des services IT lancent leurs propres campagnes de recrutement sur ces profils, les réserves de compétences dans ces domaines commencent déjà à se faire rares.
« Ces deux dernières années, le marché avait d'abord été porté par le secteur public et les acteurs des « utililities » (NDLR : c'est-à-dire principalement les filières de l'énergie). On observe aujourd'hui un rebond de la demande dans les secteurs banque-finance-assurance, y compris dans le domaine du conseil qui avait été le premier touché fin 2008. Il y a deux principales explications à cela : d'une part, les entreprises de ces filières constatent qu'elles ont moins souffert qu'elles ne le craignaient ; d'autre part, de nouveaux impératifs réglementaires, comme Bâle III, les obligent à engager de nouveaux dans les TIC. », conclut Simon Philibert.
Crédit Photo: D.R
(...)(31/08/2010 12:25:32)Une solution EMC/Intel/VMware pour géolocaliser les VM
Suivre à la trace ses VM
« Aujourd'hui, il n'y a rien qui permette de vérifier où se trouvent les machines virtuelles », reconnaît Chad Sakac. « Il n'y a rien qui vous empêche de transférer une machine virtuelle d'un endroit à un autre dans le monde, et plus important, il n'y a aucun moyen de savoir ou vous l'avez déplacée quelle que soit l'échelle de ce déplacement », poursuit-il.
Lors du salon VMworld de San Francisco, EMC devrait montrer en avant-première une technologie qui combine ses propres outils de sécurité RSA avec des logiciels de virtualisation de VMware et des fonctionnalités de sécurité basées sur du matériel Intel« pour assurer l'isolation des charges de travail encadrées et du matériel de confiance ». La technologie, que EMC décrit comme étant de la « géolocalisation » puisqu'elle s'assure que les machines virtuelles restent dans un espace géographique prédéterminé, devrait arriver sur le marché au début de 2011.
Illustration : Chad Sakac, vice président de l'alliance VMware chez EMC, crédit photo D.R
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En théorie, la combinaison de technologies pourrait être utilisée automatiquement pour éviter les mouvements des machines virtuelles d'un endroit à un autre au cas où les règles du FISMA sont violées. Mais Chad Sakac affirme que les clients EMC ont émis un avis mitigé sur le fait qu'ils veulent un contrôle soit automatisé soit manuel. « En ce qui concerne la sécurité le plus important est de pouvoir vérifier et de laisser la décision à l'humain vue la complexité de la situation », poursuit Chad Sakac.
Cette annonce particulière s'est construite autour d'une démo à la RSA Conference qui a eu lieu plus tôt dans l'année, qui avait combiné de la technologie RSA avec celle d'Intel et de VMware pour créer des règles de confiance sur les serveurs virtualisés. La colonne vertébrale de la technologie est fournie par la technologie TXT, ou Trusted Execution Technologie, d'Intel qui crée un système dans lequel les applications peuvent fonctionner dans un espace protégé qui est isolé de tout autre logiciel.
Google travaille aussi sur une solution de ce type
Le triumvirat EMC/VMware/Intel n'est pas la seule association de fournisseurs à travailler sur le problème de la conformité FISMA dans le Cloud et les infrastructures virtualisées. Google a annoncé que ses application en Cloud Google Apps étaient certifiées FISMA mais seulement pour les clients gouvernementaux. EMC espère que son système permettra aux fournisseurs de Cloud public de promettre une conformité FISMA à un plus grand nombre de clients.
Le géant du stockage, qui possède VMware, va faire une autre annonce cette semaine au VMworld au sujet de la conformité au-delà de la régulation avec des standards tels que HIPAA ou PCI-DSS. « Le problème réside dans la création d'une attestation pour montrer que les fournisseurs de services vont passer un contrôle qui démontre leur conformité » relève Chad Sakac. EMC va lancer « La solution RSA pour la sécurité et la conformité du Cloud » qui utilise la technologie Archer de RSA pour fournir un tableau de bord permettant de contrôler la sécurité et la conformité des infrastructures physiques ou virtuelles, une bibliothèque de contrôle de sécurité spécifique aux environnements virtualisés ainsi que plusieurs outils d'automatisation et de notification.
(...)(27/08/2010 16:12:21)
Avant VMworld, Microsoft vante Hyper-V avec son client CH2M (MAJ)
Une semaine avant la convention VMworld à San Francisco, Microsoft met en avant un client qui projette de remplacer VMware par la solution Microsoft et affirme que ce changement lui permettra de réaliser jusqu'à 3,2 millions de dollars d'économie sur les trois à cinq prochaines années. Ce client, c'est CH2M Hill, dont le siège social se trouve au Colorado, classé à la 520e place du Fortune 500. VMware ne conteste pas que le prix de son logiciel de virtualisation est plus élevé que la concurrence. Mais l'entreprise a longtemps soutenu que vSphere, sa plate-forme de virtualisation, et les outils de gestion connexes sont si efficaces que le coût total d'acquisition, mesuré sur une base par machine virtuelle, est le meilleur du secteur. Sauf qu'il devient de plus en plus difficile pour VMware de faire valoir cet argument, alors que des concurrents comme Citrix et Microsoft ont grandement réduit leur écart sur le plan des caractéristiques et des fonctionnalités, comme le reconnaissent les analystes.
Un portefeuille client particulièrement étoffé
VMware fait remarquer que toutes les entreprises figurant dans le classement de Fortune 100 utilisent VMware, mais la viabilité croissante de plates-formes alternatives a permis aux clients de se tourner plus facilement vers des solutions de virtualisation moins chères. Souvent, ils y ont recours pour agrémenter un sous-ensemble de leur déploiement de virtualisation et maintiennent leurs plus importantes applications virtualisées sur des hôtes à base de VMware. C'est précisément la raison pour laquelle Microsoft raconte l'histoire de CH2M Hill, le client qui a l'intention de totalement délaisser VMware. "Nous ne cherchons pas à mettre tout ce que nous avons sur ESX dans notre déploiement Hyper-V," a déclaré Greg Barton, analyste senior en charge du projet de virtualisation chez CH2M Hill, dans une interview accordée à Network World. En particulier, à propos des nouvelles fonctions over-subscription de mémoire d'Hyper-V que CH2M est en train de tester, celui-ci a déclaré "nous ne voyons pas une énorme différence entre les deux produits."
Une migration longue et difficile
Mais le passage de CH2M Hill de VMware vers Hyper-V n'est pas aussi clair et net que le voudraient les communiqués de Microsoft. Du fait des licences de logiciels, des contrats de maintenance en cours avec VMware, et du leasing de 3 à 4 ans existant sur les serveurs, CH2M Hill estime que son projet de passer de VMware à Hyper-V peut prendre entre trois et cinq ans. «Nous avons investi dans ESX, et nous n'allons pas tout laisser tomber maintenant. Mais nous allons augmenter et, éventuellement, nous orienter vers Hyper-V, avec pour objectif final de se débarrasser de VMware," explique Greg Barton. La donnée principale est le coût: «Les dernières années n'ont pas été les meilleures en matière de budget informatique," a-t-il déclaré. Naturellement, le timing prévu laisse du temps aux responsables de CH2M Hill pour changer d'avis et modifier leurs plans vis-à-vis d'Hyper-V. Mais l'entreprise dit que VMware devra faire un sérieux effort pour compenser la différence de prix, maintenant que «la fonctionnalité d'Hyper-V est à la hauteur." Hyper-V est disponible soit comme produit autonome gratuit, soit inclus avec Windows Server 2008 R2.
VMware encore très présent chez CH2M Hill
La firme du Colorado a utilisé VMware pour les 350 machines virtuelles de son centre de calcul installées sur une douzaine de serveurs physiques Dell, et a déployé 100 autres machines virtuelles VMware dans des bureaux régionaux. Le déploiement d'Hyper-V est jusqu'à présent limité à six boîtes physiques, mais Greg Barton dit que l'entreprise envisage d'en accroître le nombre au sein du datacenter et de déployer des clusters Hyper-V dans au moins 40 succursales à travers le pays. Celui-ci reconnaît que le déploiement d'Hyper-V est assez limité pour le moment, mais affirme que le projet permettra d'importantes économies "quand CH2M Hill mettra en route la virtualisation des bureaux régionaux," laquelle aurait été plus coûteuse avec VMware. "Nous n'en sommes qu'au début », a-t-il déclaré. CH2M Hill et Microsoft estiment que le client économisera 280 000 dollars US en droits de licence supplémentaires pour VMware. « De plus, nous pouvons désormais nous appuyer sur notre base de 600 serveurs sur le terrain et nous envisageons de virtualiser 20% de ces ordinateurs chaque année," a déclaré Greg Barton, cité par le communiqué de presse de Microsoft. "A 5000 dollars US par serveur, c'est 3 millions de dollars économisés au cours des trois à cinq ans à venir," a-t-il ajouté. Celui-ci pense également que le passage de VMware à Microsoft simplifiera la gestion parce CH2M Hill utilise déjà les outils Microsoft.
Une adoption facile pour les habitués de Windows Server
"Sur le terrain, les gens ont tous l'habitude du "look and feel" d'un serveur Microsoft," a déclaré Greg Barton dans son interview à Network World. "Ce sera facile pour eux de se mettre au diapason," et plus facile de mettre en place un cluster Hyper-V à partir de zéro. Parmi les applications qui seront intégrées aux hôtes Hyper-V, celui-ci cite SharePoint, les bases de données SQL Server 2008 et Exchange Server 2010. Greg Barton ne fera pas le voyage pour participer au VMworld de San Francisco, mais les représentants de Microsoft seront bien là, dans l'espoir de décider davantage de clients VMware à changer de fournisseur. L'éditeur de Redmond mettra en effet en avant sur son stand ses solutions Windows Azure, System Center Operation Manager, System Center Virtual Machine Manager Self-Service Portal et la fonction « lab management » de Visual Studio 2010.
De leur coté, les responsables de WMware se montrent particulièrement serein. Avec un marché de la virtualisation qui explose, l'éditeur de Palo Alto consent à laisser un part du gateau à Microsoft. "Descendre de 85 à 65% de part de marché n'est pas vraiment un problème quand le marché est multiplié par 100", nous a récemment confié un directeur technique de VMware...
Des PC médicaux virtualisés au CH de Saint-Dizier
Par ailleurs, la DSI voulait réduire ses coûts d'administration du parc informatique et donc simplifier sa gestion. Pour atteindre les différents objectifs, le centre hospitalier a choisi de virtualiser les postes de travail en recourant aux technologies XenDesktop de Citrix, intégrées par APX. Un environnement « full web » n'était pas pertinent aux regards des besoins métier et des contraintes de sécurité (dont l'identification cryptée par carte à puce). La DSI dispose donc d'un master unique pour créer de nouveaux postes virtuels dont la gestion est entièrement centralisée. De leur côté, les médecins disposent effectivement de leur poste en tous endroits nécessaires dans l'hôpital à partir d'un client léger moins cher qu'un PC ordinaire, banalisé et donc plus simple à administrer.
Illustration : CHU de St Dizier, crédit photo D.R. (...)(25/08/2010 14:00:22)
Citrix associe hyperviseur bare-metal et cryptage
Les éditions Entreprises et Platinium de XenDekstop 4 Pack 2, qui seront dévoilées la dernière semaine de septembre, devraient intégrer XenClient, l'hyperviseur bare-metal et XenVault, le logiciel de cryptage en charge de la protection des données de l'entreprise pour les salariés qui utilisent leur propre notebook.
Citrix a une longueur d'avance sur VMware pour la commercialisation d'un hyperviseur bare-metal. Ce dernier s'installe directement sur l'ordinateur au-dessous de l'OS. Cette solution de virtualisation (aussi connu comme un hyperviseur de type 1) offre normalement une plus grande sécurité, en isolant l'usage professionnel des applications, de la navigation Internet privée. XenClient , en plaçant le poste de travail dans une machine virtuelle sécurisée installé directement sur un ordinateur portable, donne aux utilisateurs les avantages de l'accès en mode déconnecté. Cela procure aux responsables IT une gestion centralisée des ordinateurs des utilisateurs.
XenVault, quant à lui, renforce la sécurité des ordinateurs portables fonctionnant sous VMS en enregistrant automatiquement toutes les données créées par les applications d'entreprise dans un dossier chiffré sur l'ordinateur portable de l'utilisateur, explique Sumit Dhawan, vice-président de Citrix.
En attendant la stratégie de VMware
Ces annonces interviennent quelques jours avant VMworld, la conférence mondiale de VMware. Ce dernier devait sortir un hyperviseur bare-metal en 2009, mais depuis plus rien, en reconnaissant qu'il s'agit là d'un problème informatique pas facile à résoudre. Simon Crosby, CTO de Citrix a pris un malin plaisir à critiquer ce retard, « il est clair que le souhait de VMware a lancé un hyperviseur de type 1 a échoué » et d'ajouter « il est plus dur d'apporter un élément sur le matériel que d'ajouter un hyperviseur de type 2 sur un OS existant ». On peut néanmoins s'attendre à ce que VMware fournisse prochainement des éclairages sur sa stratégie en matière de VDI.
XenClient sera disponible comme élément de l'offre XenDekstop, mais devrait très bientôt accessible seul en version « express ». Cette solution disposera des mêmes fonctionnalités et pourra être utilisée gratuitement sur 10 postes de travail. Le support en ligne s'adresse aussi à la version Express, cependant un support plus étendu sera réservé aux utilisateurs de XenDekstop. Le prix pour ce dernier en version 4 était au mois de novembre dernier compris entre 75 et 350 dollars.
Crédit Photo: Citrix
(...)(16/08/2010 12:20:47)Novell va supporter Suse Linux ES sur Amazon EC2
A la suite d'un accord conclu avec Novell, Amazon va proposer un tarif horaire pour faire tourner sur son service cloud EC2 des versions virtualisées de Suse Linux Enterprise Server 10 et 11. Les utilisateurs qui choisiront de les exploiter pourront effectuer des mises à jour de sécurité, appliquer les correctifs et profiter de certaines fonctionnalités offertes par Novell. « Même si Amazon propose déjà des versions d'Open Suse, celles-ci ne bénéficient d'aucun support commercial », a rappelé Michael Applebaum, directeur marketing Linux et appliances chez Novell. Amazon offre ces versions par le biais du Programme Cloud SUSE de Novell, un service destiné aux entreprises qui souhaitent offrir Suse à la demande.
« Les utilisateurs n'auront pas besoin de passer de contrat avec Novell. Nous offrons aux clients d'Amazon la possibilité d'acheter à la demande une version de Suse Enterprise Server et le support correspondant », a expliqué Michael Applebaum. Ils bénéficient des mêmes avantages que dans le cas d'une souscription complète.
« Ces clients peuvent également ajouter leurs propres applications à l'OS, en interne, avec l'aide de Suse Studio, puis le transférer vers le service d'Amazon, ou continuer à le faire fonctionner en interne. Amazon commencera à proposer les nouveaux systèmes d'exploitation d'ici à la fin de l'année. Le prix du service n'a pas encore été déterminé.
Oracle VDI 3.2 accepte plusieurs distributions Linux
Hérité de l'acquisition de Sun Microsystems, le logiciel Oracle VDI (anciennement Sun VDI) délivre une interface de bureau complète depuis des serveurs vers des PC ou des clients légers. Sa version 3.2 étend le nombre de systèmes d'exploitation compatibles, en sus de Microsoft Windows. « Pour nous, VDI ce n'est pas exclusivement Windows », a souligné Wim Coekaerts, vice-président pour les activités Linux et virtualisation chez Oracle. « La version desktop de Linux est peu représentée, mais elle n'est pas nulle. »
La déclinaison 3.2 de VDI supporte officiellement Ubuntu, Suse Linux Enterprise Desktop et Oracle Enterprise Linux, même si les entreprises peuvent toujours exécuter d'autres distributions. « Nous n'avons pas l'intention de soutenir Red Hat Enterprise Linux, dans la mesure où Oracle Enterprise Linux est une quasi réplique de cet OS », a ajouté Wim Coekaerts. Le logiciel VDI ne fonctionne que sur Solaris (d'Oracle désormais), mais peut être utilisé comme passerelle pour des machines virtuelles clientes fonctionnant à partir de Hyper-V de Microsoft ou de VSphere de VMware.
« En plus du support de Linux, la version 3.2 apporte d'autres fonctionnalités dont la capacité de gérer des images système sur plusieurs comptes, ce qui pourrait être utile pour les fournisseurs de services VDI ayant de nombreux clients », a déclaré Win Coekaerts. Avec cette version, les utilisateurs peuvent désormais écouter de la musique et regarder des vidéos sur leur ordinateur de bureau. Par ailleurs, les clients Windows tournant sur les serveurs de datacenters peuvent partager la mémoire pour certaines applications, ce qui réduit les besoins de façon globale.
VDI : Citrix reprend l'avantage sur VMware estime le Burton Group
La technologie VDI (virtual desktop infrastructure) de Citrix aurait dépassé celle de son rival VMware. Le cabinet d'analyse Burton Group (racheté en janvier 2010 par Gartner) estime en effet que la version du logiciel XenDesktop livrée cette semaine par Citrix est la première solution de virtualisation du poste de travail 'server-hosted' « prête pour l'entreprise ». L'offre est la première à répondre à l'ensemble des 52 caractéristiques établies par Burton Group pour mériter ce titre. Jusqu'ici, les contrôles d'accès basés sur des rôles (pour déléguer les tâches administratives) et le suivi des modifications de logging (deux fonctionnalités indispensables pour tracer les actions d'administration), faisaient défaut à XenDesktop.
La version initiale de XenDesktop 4 souffrait également d'une politique de support inappropriée pour prétendre à un niveau de classe entreprise. Selon l'analyste Chris Wolf (photo ci-dessus), de Gartner, le SP 1 de XenDesktop 4 répond à tous les pré-requis fixés par le Burton Group. « Toutes les fonctionnalités ont été largement testées dans notre laboratoire pour s'assurer qu'elles répondaient à nos exigences. Les résultats obtenus nous permettent de recommander cette plate-forme pour les environnements d'entreprises de grande taille », écrit-il dans un billet de blog.[[page]]
Pour l'instant, VMware View 4.01 rassemble plus de 90% des fonctionnalités requises par le Groupe Burton, mais il lui manque toujours, notamment, le contrôle d'accès à base de rôles et le support « invité » pour Windows 7. Burton pense que la version VMware View 4.5 attendue courant 2010 répondra à toutes les exigences.
A contrario, même s'il est conforme à toutes les fonctionnalités requises par le Burton Group, Citrix n'atteint que 76% des caractéristiques « préférées » et environ 50% des « optionnelles ». Citrix a encore des progrès à faire pour améliorer la complexité des fonctions de gestion, notamment en réduisant le nombre de consoles nécessaires pour gérer les déploiements de XenDesktop. VMware a pour sa part encore plus de chemin à faire : il ne satisfait qu'à un peu plus de 40% des caractéristiques « préférées » du Burton Group, et dispose seulement de 20% des caractéristiques « optionnelles ».
La technologie VDI n'a pas encore pris son envol
Enfin, comparée à Citrix, la lenteur de VMware ne sera pas nécessairement un gros handicap estime le groupe, dans la mesure où les deux entreprises ont déjà capté une part importante de clients parmi les tout premiers adeptes de la virtualisation du poste de travail. De nouvelles données publiées par IDC montrent que la technologie VDI n'a pas encore réellement pris son envol. Autant dire que la course à la plate-forme de virtualisation du poste de travail est encore ouverte.
Citrix s'est également hissé au-dessus de VMware sur le marché des hyperviseurs desktop Bare-Metal, favorisé en partie par le fait que VMware n'a pas sorti un produit initialement prévu l'an dernier. Alors que ce dernier lutte sur le front de l'hyperviseur client, il risque de devoir aussi rattraper Citrix sur le marché des serveurs hébergés offrant des capacités desktop. Petit avantage, VMware arrive devant Citrix dans le classement, également établi par Burton, qui mesure la capacité des hyperviseurs à répondre aux besoins des entreprises.
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