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Virtualisation

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(29/07/2010 17:34:33)

Cisco, NetApp et VMware proposent une solution Full FCoE

Pour Soni Jiandani, vice-présidente marketing serveurs chez l'équipementier de San Jose, cette annonce entre les trois acteurs, à savoir Cisco, NetApp et VMware, signifie « qu'ils sont capables de construire sur un datacenter avec des serveurs et des machines virtuelles sur tout type de périphérique de stockage : Fibre Channel over Ethernet ou Fibre Channel natif, NAS ou iSCSI sur une architecture réseau de type fabric. » 
Le même Soni Jiandani explique que le switch fabric sur lequel repose le réseau FCoE pour les environnements de serveurs fortement virtualisés peut entrainer de substantielles économies. Par exemple, précise-t-elle, en utilisant un tuyau 10 Gbit Ethernet au lieu de commutateurs Fibre Channel natif et les adaptateurs FC nécessaires aux transports des données, les entreprises pourraient économiser 40% des coûts de mise en réseau, « tout en conservant les investissements qu'ils ont déjà réalisés pour leur l'infrastructure ». L'Université de l'Arizona, par exemple, qui a installé un réseau FCoE unifié, a indiqué qu'elle était en mesure de réduire de 50% ses coûts d'exploitation, avance Soni Jiandani.

Une adaptation efficace

Une fois mis en service, le protocole FCoE emballe les blocs Fibre Channel dans des trames pour les envoyer sur des réseaux Ethernet traditionnels tout en préserver les bénéfices du FC. En règle générale, parce qu'il est nécessaire de mieux partager la bande passante avec le trafic de données entre serveurs, les systèmes FCoE fonctionnent mieux sur les équipements Ethernet 10Gbit. Ethernet reste toutefois un protocole réseau moins robuste que Fibre Channel, qui a été spécialement conçu pour assurer un transport fiable et rapide des données en mode bloc des serveurs aux baies de stockage. En raison de 
problèmes inhérents à sa structure, Ethernet perd des paquets de données qui doivent être renvoyées pour assurer l'intégrité des fichiers, ce qui entraine inévitablement des retards. Plusieurs équipementiers ont déjà présenté des propositions distinctes à l'IEEE pour améliorer la fiabilité d'Ethernet lors du transport de blocs Fibre Channel. « Ce n'est pas quelque chose de nouveau, les 3 sociétés travaillaient déjà sur cette question » a déclaré Jim Sangster, en charges des alliances et des solutions de virtualisation chez NetApp.  La technologie clef de ce réseau convergent repose sur le logiciel de virtualisation VMware vSphere, qui est désormais certifié sur les commutateurs de la gamme Nexus 5000 de Cisco et sur les baies de stockage unifié de la série FAS de NetApp. En complément, les adaptateurs réseau CNAs de QLogic assureront la conversion des blocs Fibre Channel en paquets IP au niveau du serveur hôte.

Oracle avance aussi sa solution Full FCoE

Un peu plus tôt, cette même semaine, notre confrère Computerworld s'est entretenu avec le porte-parole de QLogic Steve Zivanic, qui indiqué qu'Oracle a récemment commencé à rebadger des adaptateurs 8100 CNA de l'équipementier pour construire sa propre offre de réseau convergent FCoE. La société de Reedwood a également choisi les commutateurs FCoE de Brocade pour compléter sa solution. QLogic n'offre pas encore de switch autonome FCoE, mais simplement des composants émulant le FCoE, précise Steve Zivanic. La société prévoit toutefois de proposer très bientôt différents modèles de commutateurs FCoE. « L'essentiel, c'est qu'avec Oracle c'est la première fois que nous entendions parler d'une plate-forme totalement FCoE » ajoute le porte-parole. « Nous connaissions leurs logiciels, matériels, serveurs de base de données et baie de stockage, mais maintenant nous parlons d'éléments composant un réseau convergent intégré. » 

Une pré-annonce ?

Stu Miniman, analyste et chercheur chez Wikibon, se demande comment un accord aussi important à pu réunir NetApp et Cisco pour affirmer qu'ils lançaient la première solution pour FCoE dans un environnement serveur VMware. « Je me demande plus précisément en quoi cette configuration est utile, autrement que comme un environnement de test », a déclaré Stu Miniman sur son blog. « Si une configuration est assez petite pour se suffire d'un seul commutateur top-of-rack, pourquoi un utilisateur NetApp passerait sur une solution FCoE ? » L'analyste souligne encore que pour un réseau convergent, «le commutateur de coeur Nexus 7000, qui a 512 ports - contre seulement 56 pour le Nexus 5000 (NDLR) - paraît beaucoup plus indiqué ». Lors de sa dernière conférence utilisateurs, Cisco Live, l'équipementier californien  a toutefois déclaré qu'il intégrerait le support du FCoE dans son Nexus 7000 au cours du prochain trimestre 2010. «Au final, l'écosystème du stockage reposant sur Ethernet continue de croître », conclut Stu Miniman.« Les pièces commencent à se mettre en place pour obtenir des solutions FCoE de bout en bout crédibles qui pourront être déployées fin 2010 ou début 2011. "

Illustration Cisco Nexus 5020, crédit D.R.

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(23/07/2010 14:05:03)

La virtualisation plus concrète et plus attractive que le cloud

La virtualisation facilite la consolidation et la maintenance d'un ensemble de serveurs. Elle justifie ainsi des coûts élevés par rapport à des évolutions matérielles conséquents. " L'un de nos clients a pu justifier un renouvellement de serveurs, car il n'avait pas besoin de payer des licences serveurs VMware supplémentaires " a déclaré Chris Wolf, analyste infrastructures au Gartner. " Ils se sont équipés de serveurs à 12 coeurs pour remplacer des serveurs 4 coeurs et peuvent désormais exécuter plus de machines virtuelles sur moins de serveurs, représentant ainsi des économies importantes."

Paul McWilliams, rédacteur en chef de NextInnings.com, un site financier axé sur les investissements technologiques souligne que " la plupart des technologies de rupture aboutissent à d'importantes économies uniquement lors de la première implémentation. Toutefois, l'amélioration de la puissance des serveurs x86, de meilleurs mécanismes d'accélération des serveurs virtuels à base de processeurs Intel et AMD, ajouté au nombre croissant de produits spécifiquement conçus pour les machines virtuelles, autorisent des réductions de coûts, même pour la seconde ou la troisième génération d'infrastructures virtuelles." Il ajoute que " si la première génération de solutions de virtualisation était concentrée sur les processeurs, aujourd'hui, elles s'étendent au niveau matériel, réseaux et stockage pour travailler plus efficacement."

Une sémantique difficile à appréhender


Un rapport d'IDC publié en juin estimait qu'en 2009 les services Cloud comptaient pour 16 milliards de dollars dans les 2,5 trilliards de dollars de dépenses mondiales consacrées à l'informatique, prévoyant que ce chiffre atteindrait les 55,5 milliards de dollars d'ici à 2014, soit 12% de toutes les dépenses en IT. Pour sa part, un rapport publié le 6 juillet par Forrester Research indique que "nombre de clients prêts à investir dans le Cloud Computing et les technologies afférentes, souffrent de la confusion qui règne autour du Cloud."

 

 

Crédit Photo: D.R

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Selon ses conclusions, le trouble vient d'une part des fournisseurs qui appliquent le terme " cloud " à tous les produits de leur catalogue, d'autre part de l'incapacité des vendeurs à expliquer clairement les avantages de cette technologie. " De nombreuses entreprises hésitent à se lancer dans le cloud computing. Au contraire, ils connaissent les avantages concrets qu'ils peuvent tirer des technologies de virtualisation sur lequel les services cloud devraient être construits," explique Bernard Golden, PDG du cabinet de consultant Hyperstratus et blogueur de CIO.com. " Vous démarrez la virtualisation avec un niveau de base et vous ajoutez plusieurs couches pour obtenir plus de souplesse ou de la résilience, jusqu'à avoir éventuellement une automatisation complète, une gouvernance et d'autres éléments que vous associez au cloud computing," déclare t-il.

Un phénomène inéluctable


Chris Wolf indique qu' "il existe un écart sur l'adoption des services de base de la virtualisation " et d'ajouter " Les primo-adoptants affichent un taux de virtualisation situé entre 60 et 100 % ; les tardifs se situent généralement entre 20 et 40 %." La concurrence reste vive, explique-t-il, sur ces outils primaires de virtualisation. " Les clients qui planifient des projets Cloud sur le court terme ont tendance à exécuter VMware; ceux plus axés sur les coûts se tournent souvent vers Microsoft ou Citrix."

Même si les investisseurs optimistes placent la valeur marchande de VMware à 29 milliards de dollars avec un ratio coût/bénéfice "gonflé" à 140," déclare Paul McWilliams, " la virtualisation va continuer à stimuler les ventes des stocks et des produits IT. " J'aurais du mal à citer une entreprise de technologie qui dit avoir vu baisser la demande matériel. En général la plupart disent plutôt que la demande reste forte ou qu'elle est meilleure," dit encore Paul McWilliams. " La virtualisation est particulièrement attractive. Une fois que vous l'avez essayé, vous ne pouvez plus vous en passer."

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(23/07/2010 11:29:07)

Annuels Microsoft : Office 2010 fait grimper les résultats au 4e trimestre

Apple n'aura finalement pas surpassé Microsoft, qui aura su rester solide notamment grâce à la sortie d'Office 2010 et des bonnes ventes de Windows 7. Pour son quatrième trimestre, la firme de Redmond voit son chiffre d'affaires en hausse de 22% par rapport à la même période en 2009. Celui-ci passe donc de 13,1 à 16,04 milliards de dollars. Au niveau du bénéfice net, l'entreprise n'obtient pas les mêmes hausses qu' Apple, mais garde néanmoins l'avantage. Avec 48% supplémentaires par rapport à l'année dernière, le bénéfice net est de 4,52 milliards de dollars. Les estimations de Thomson Reuters sont donc dépassées de près d'un milliard de dollars pour le chiffre d'affaires, et de 500 millions de dollars pour le bénéfice net.

Seven, Azure et la Xbox

Peter Klein, directeur financier de Microsoft, a indiqué durant une conférence que la division Windows & Windows Live avait rapporté 4,5 milliards de dollars à elle seule ce trimestre, et l'activité Serveurs & Outils à hauteur de 4 milliards. 175 millions de copies de Windows 7 ont été vendues depuis son lancement, et les ventes trimestrielles ont généré un milliard de dollars de revenu. Il équipe 16% des ordinateurs mondiaux selon la firme. « Le cycle de renouvellement des ordinateurs d'entreprise s'est accéléré grâce à la sortie de crise, et nous avons enregistré une croissance à deux chiffres pour les ventes de licences pour le second trimestre d'affilée ». Néanmoins, le directeur financier précise qu'Azure, lancé plus tôt dans l'année, ne devrait pas représenter une part importante du chiffre pour l'année fiscale à venir, l'objectif actuel étant « d'établir une position de leader sur le marché du cloud computing ». Quant à la division Entertainment, responsable des projets Xbox notamment, elle enregistre 1,6 milliards de chiffre d'affaires, alors que dans les faits, elle est encore une fois dans le rouge, ayant fait perdre 172 millions à Microsoft. Steve Ballmer a repris les rênes de cette branche, mais il faudra attendre les prochains trimestres pour voir les premiers effets de ce changement.

Ce dernier trimestre de l'année fiscale est aussi l'occasion pour Microsoft de faire part de ses résultats annuels, eux aussi positifs. Le chiffre d'affaires progresse de 7%, à 62,48 milliards de dollars, et le bénéfice net de 29% à 18,76 milliards de dollars.

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(21/07/2010 16:22:46)

Trimestriels VMware : L'éditeur poursuit son ascension

Le spécialiste de la virtualisation continue sa montée en puissance. Les résultats du second trimestre 2010 montrent un chiffre d'affaires en progression sur un an de 48% à 674 millions de dollars et un bénéfice net en hausse de 129% à 74,5 millions de dollars.

Les revenus aux Etats-Unis affichent une croissance de 43% à 334 millions de dollars. De son côté,l'activité internationale croît de 53% à 340 millions de dollars. Mark Pee, directeur financier de VMware souligne que « les très bons résultats du second trimestre s'expliquent par une forte demande sur l'ensemble de nos produits et une croissance sur tous les territoires ».

Les ventes de licences de logiciels considérées comme la mesure de la croissance future, ont augmenté de 42% à 324 millions de dollars. Les revenus des services, y compris la maintenance de logiciels, ont grimpé à un rythme légèrement supérieur à 350 millions de dollars, a souligné la filiale d'EMC.

Fort de ces résultats, le directeur financier a révisé à la hausse ses prévisions « le chiffre d'affaires total pour le troisième trimestre est estimé entre 680 et 705 millions de dollars. Pour notre chiffre d'affaires 2010, nous relevons nos prévisions entre 2,725 et 2,8 milliards de dollars, soit une augmentation de 35% à 38% par rapport à 2009 ».

 

Crédit Photo: D.R

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(15/07/2010 11:12:57)

5 pistes pour réduire le coût des licences Microsoft

Microsoft engrange chaque année des milliards de dollars en vendant ses licences Windows et Office. Et peu importe la taille de votre entreprise, il y a de fortes chances pour que celle-ci soit cliente de Microsoft. A moins que vous ne soyez un expert en négociation, il y a également une forte probabilité pour que vous payez trop pour les licences Microsoft. Des ouvrages et des sites dédiés traitent de ce sujet sans pour autant donner de réponses universelles. Voici donc 5 pistes qui pourraient vous petrmettre économiser de l'argent au moment de renouveler ou d'acquérir des licences Microsoft.

1. Des droits de virtualisation illimités avec la licence Datacenter

Les licences Windows Server peuvent être très chères dans les grands déploiements, et les technologies de virtualisation peuvent rendre le licensing encore plus confus. Mais ces deux problèmes peuvent être résolus en exploitant mieux la licence « Datacenter Edition », une offre pour les serveurs Windows 2008 R2 qui a été oublié par beaucoup de clients selon certains analystes. La licence Windows Server est facturée par processeur, et avec les processeurs multi-coeurs d'aujourd'hui le nombre de licences requises peut dépasser de loin le nombre de serveurs d'un centre informatique. Mais, La licence « Microsoft Datacenter Edition » offre des droits de virtualisation illimités, ce qui veut dire que les entreprises ont les droits d'utilisation pour opérer un nombre illimité d'instances virtualisées de Windows Server sur des processeurs licenciés avec Windows Server 2008 R2 Datacenter sans avoir à acheter de licences additionnelles. Selon Cynthia Farren, qui possède une entreprise de consulting et qui entretient un blog sur les licences Microsoft : « Un grand nombre d'entreprises ne sait rien de Datacenter Edition », et ont simplement acheté une licence pour chaque instance Windows Server fonctionnant séparément sur des machines virtuelles. La raison principale de cette sous-utilisation de la licence illimitée est qu'il y a encore 2 ans, la densité de virtualisation n'était pas assez grande dans les entreprises pour utiliser ces droits.

La Datacenter Edition coûte environ 3 000 $ par processeur, alors que le prix de base de l'édition standard est de 1 029 $. Le coût d'accès des clients à ces licences peut cependant varier grandement selon la taille de l'entreprise et le bon sens du client durant les négociations. Mais en général, selon Cynthia Farren, si vous avez un serveur double coeur qui fait tourner 8 machines virtuelles, les coûts de licence sont les mêmes selon que vous achetez la licence Datacenter ou non. Une fois l'entreprise fortement ancrée dans la virtualisation, la licence Datacenter peut permettre de grosses économies. Toujours d'après Cynthia Farren, « c'est de la logique mathématique pure. Si vous utilisez 40 serveurs virtuels sur une machine à 4 coeurs, vous économiserez beaucoup d'argent en achetant la licence Datacenter. » Ce n'est pas le cas en revanche pour les entreprises utilisant 20 machines virtuelles sur 2 coeurs qui auront à acheter 20 licences Windows Server.

Photo: Schéma de la Software Assurance, D.R Microsoft Corporation

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2. Faut-il souscrire la « Software Assurance » ?

A l'instar de la Datacenter Edition, il y a des licences Microsoft très intéressantes pour certains clients et d'un inintérêt complet pour d'autres. L'analyse de ces questions devient alors une vraie compétence au sein des DSI et des direction financières. Les décisions clés que devra prendre une entreprise seront de savoir si elle doit acheter la « Software Assurance », le programme de maintenance de l'éditeur pour ses produits

La « Software Assurance » ou SA amène un surcoût mais permet d'étaler les paiements logiciel sur plusieurs années, typiquement 3 ans, et apporte certains bénéfices comme l'assistance téléphonique 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ou encore un support technique sur le web. Mais selon les analystes, le plus gros avantage d'un tel abonnement réside dans le fait que l'on accède aux mises à jour majeures des produits durant la période du contrat sans coût additionnel. Si vous achetez Windows ou Office aujourd'hui et que vous attendez une mise à jour dans l'année qui suit, dans ce cas, la SA vaut le coup. Cependant certains clients se sont retrouvés lésés par la longueur du cycle des mises à jour de Microsoft. Selon Paul DeGroot, analyste, « Beaucoup de client se sont retrouvés coincés par la durée de développement de Vista ». « Ils ont continué à payer la SA sans avoir de bénéfice. Ils se sont donc naturellement détournés de cette solution en se demandant pourquoi ils continueraient à payer pour un service qui ne leur apporte pas d'amélioration ? ». Quand Vista est finalement sorti, l'interface était complètement différente et ne fonctionnait pas avec certaines applications XP, ce qui a justifié pour beaucoup de monde le fait de ne pas acheter la SA.

La SA est un coût supplémentaire qui s'élève quasiment au prix d'une licence complète (par exemple 200 $ pour Windows 7 professionnel) avec un coût étalé sur 3 ans. Ce qui veut clairement dire qu'il faut multiplier par 2 le prix d'une licence par utilisateur pour bénéficier des mises à jour majeures. Dans le pire des scénarios, Paul DeGroot explique qu'une entreprise pourrait être amenée à payer 3 fois pour le même système d'exploitation Windows. Une première fois pour la licence OEM qui accompagne tout PC de bureau pré-installé avec Windows, une autre fois pour le programme licence en volume et une troisième fois pour la SA.

Laura DiDio, analyste chez Information Technology Intelligence Corp (ITIC) argue du fait que la SA inclut un nombre d'avantages assez conséquent pour y souscrire. En effet,  ce porgramme inclut des formations gratuites,  des outils d'administration, des droits de virtualisation pour les applications et pour un PC de bureau sous Windows. Cynthia Farren, de son côté, pense que les bénéfices apportés par la SA sont « minimaux ». Selon elle, le support technique inclut dans cette offre n'est pas aussi solide qu'un contrat de support technique dédié. « Si il n'y a pas de mise à jour majeure durant les 3 ans que dure le contrat, l'entreprise ne s'y retrouvera jamais financièrement. »

Cynthia Farren indique également que les clients potentiels de la SA devraient au préalable examiner leurs infrastructures et la feuille de route des produits de Microsoft, se faire une petite idée des mises à jour futures et établir leurs propres plans pour mettre à jour Windows, Office et les autres logiciels. 

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3. Eviter de surpayer Windows 7

Comme Paul DeGroot le note plus haut, le pire scénario serait de payer 3 fois pour la même chose. Et il existe également des stratégies permettant d'éviter ce scénario catastrophe pour le passage vers Windows 7. La première chose, est de savoir si l'entreprise a réellement besoin de Seven et si oui combien de personnes en interne sont concernées par cette migration. Une fois cette décision prise, il y a plusieurs stratégies à appliquer pour minimiser son investissement.

La première consiste à acheter la fameuse « Open License » qui est trop souvent ignorée par les grandes entreprises parce qu'elle a d'abord été créée pour les petites. L'Open License permet surtout aux sociétés de souscrire à la SA pour 2 ans au lieu de 3, ce qui permet de réaliser 33% d'économie. Alors que certains bénéfices, tels que les droits VDI (Virtual Desktop Infrastructure), disparaitront au bout de 2 ans, le droit d'utiliser Windows 7 Enterprise Edition demeure indéfiniment. C'est un problème car Windows 7 Enterprise n'est disponible que pour les clients de la SA. D'encore remises, encore plus intéressantes, sont disponibles par des accords "exceptionnels" de Microsoft, ce qui permet au client d'acheter la SA pour moins de 3 ans. Selon Paul  DeGroot, « En théorie, vous n'avez besoin de la SA que durant 1 mois pour valider Windows 7 Enterprise Edition indéfiniment ».

L'Enterprise Agreement de MS est le moyen le plus classique pour les entreprises dotées d'un parc d'au moins 1000 postes de mettre sous licence leurs PC de bureau et de recevoir les dernières versions de Windows et d'Office. Mais, selon Cynthia Farren, ce programme n'est pas très souple, obligeant les clients à payer pour chaque poste dans leur entreprise. Il peut tout de même être intéressant de demander une exception à Microsoft. Par exemple, avec 2000 postes dans l'entreprise, l'Enterprise Agreement peut avoir du sens pour 1700 PC, tandis que pour les 300 restants, l'accord n'est pas très intéressant. "Dites le à Microsoft, afin que l'éditeur soit créatif. Ne croyez pas que vous ayez à acheter des licences inutiles pour ces 300 postes. Microsoft sait faire des exceptions" martèle Cynthia Farren. Ceci dit, le client devra sûrement donner quelque chose en échange pour la réduction mais c'est là tout l'art de la négociation. C'est d'ailleurs la même chose chez tous les éditeurs : remise conséquente sur le programme de support si achat de nouvelles licences...

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4. Connaître ses options concernant les bureaux virtuels

Windows 7 est présenté par tous comme le système d'exploitation qui dopera les technologies de virtualisation du bureau. Certains clients, opportunément mis en avant par l'éditeur,  affirment même qu'ils ont déjà réussi à faire de substantielles économies grâce à la virtualisation des PC. Reste que les analystes demeurent plus mesurés et expliquent que les entreprises ne feront pas automatiquement d'économies en déployant des bureaux virtuels (Virtual Desktop Infrastructure ou VDI), si on considère la complexité supplémentaire et les coûts additionnels que représentent le nouveau matériel et les licences. Les calculs de retour sur investissement prennent en compte bien plus que les simples coûts de licence. Faire le bon choix de licence est un point essentiel de toute stratégie de virtualisation de PC. Microsoft a baissé ses prix pour le VDI, le rendant même gratuit avec la SA, au lieu d'un surcoût de 23$ par machine. Cependant, les clients qui n'ont pas acheté la SA peuvent toujours virtualiser leurs PC de bureau en achetant les licences Windows Virtual Desktop Access (VDA), qui coûtent désormais 100 $ par machine et par an au lieu de 110 auparavant. Alors que les prix de la SA varient grandement, les représentants de Microsoft préviennent généralement que cela demeurera moins cher pour un parc que les licences VDA. L'éditeur précise que les licences VDA sont plus adaptées pour les petites entreprises que pour les grandes. La licence VDA délivre les mêmes avantages que la SA, et propose les mêmes caractéristiques comme par exemple des mouvements illimités entre les serveurs et le stockage, l'usage de n'importe quelle version de Windows et un accès à plus de 4 machines virtuelles sur une même machine physique. 

Un autre changement dans les licences pourrait améliorer le retour sur investissement dans le cadre de la virtualisation de PC de bureau. Microsoft propose régulièrement des droits de « roaming » (« vagabondage ») plus généreux, ce qui suppose que les clients vont pouvoir accéder aux images de leur PC de bureau depuis n'importe quelle machine sans avoir à recourir à des licences supplémentaires. Selon la direction de Microsoft, ce changement « résout la vieille énigme de la politique de license des VDI et permet enfin au client d'avoir un avantage clé grâce au VDI : l'utilisateur accède à un environnement géré de manière centralisée depuis n'importe quelle machine ou dispositif ». Les droits de roaming étendus sont disponibles à partir du moment où le client a  acheté la SA ou son alternative à savoir la licence VDA. 

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5. N'hésiter pas à négocier les tarifs

Selon Laura DiDio « La plus grosse erreur que les entreprises, quelque soit leur taille, font, est qu'elles n'essaient jamais de négocier ». Dans certains cas, les gens chargés d'acheter les licences ne sont pas experts en négociation, et dans beaucoup de cas la personne anciennement chargée des négociations n'est plus au même poste. Or, savoir comment se sont passées les précédentes négociations peut procurer un avantage certain pour le rachat des fameuses licences. Le meilleur moment pour négocier se situe généralement au dernier trimestre de l'année fiscale en cours, au moment où les commerciaux cherchent à atteindre leurs objectifs de vente et par la même doper leurs commissions. Microsoft à besoin de clients tout comme ses clients ont besoin de Microsoft, il n'y a donc pas de raison pour ne pas demander de rabais conséquents. Le travail ne se termine malheureusement pas à la signature du contrat. S'accommoder avec les termes des licences n'est pas toujours simple. Le réel danger étant d'avoir des charges supplémentaires à cause d'un mauvais usage des licences.


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(15/07/2010 11:12:53)

WPC 2010 : Windows Intune bêta 2 dispo pour 10 000 testeurs

C'est au cours de la Worldwide Partner Conference (WPC) que Microsoft a lancé la bêta 2 de Windows Intune à destination de ses clients et partenaires. La première bêta, sortie en avril, était limitée à un panel de 1000 clients originaires des États-Unis, du Canada, de Mexico et de Porto Rico, limite atteinte en à peine 24h. Avec cette bêta 2, Microsoft élargit son panel de testeurs à 10 000 clients, ajoutant la France, l'Allemagne, l'Irlande, l'Espagne, le Royaume Uni et l'Italie à la liste des pays éligibles.

Une solution pour PME-PMI

Windows Intune est une console de gestion accessible par navigateur et par l'intermédiaire de laquelle les administrateurs réseau peuvent pousser, sur tous les PC, le déploiement de mises à jour et de services pack Microsoft. Ils peuvent aussi visualiser les inventaires logiciels et matériels du parc, réparer à distance certaines défaillances et de contrôler l'état de la protection, tout en fixant les règles de sécurité, le tout à distance. Pouvant gérer entre 25 et 500 PC, fixes ou nomades, cette solution est principalement à destination des PME-PMI, qui n'ont en général pas les ressources nécessaires pour l'administration et la configuration de serveurs sur site.

Une tarification intéressante

La firme de Redmond a profité de ce lancement pour annoncer le prix : 11 $ par poste et par mois, dans un pack incluant, en plus de Intune, un anti-malware et une mise à niveau Windows 7 Entreprise. Notons qu'il y aura des remises pour l'achat de 250 licences ou plus. Par ailleurs, pour acquérir Windows Intune, il faudra passer par les partenaires Microsoft ou par le site d'Online Services, à l'instar des autres services cloud proposés par l'entreprise.

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Les clients du programme de maintenance Software Assurance disposeront d'une réduction égale au montant de ce service. De plus, pour 1 $ supplémentaire par mois et par poste, les clients pourront passer à une solution hybride  en obtenant la suite Microsoft Desktop Optimization Pack (MDOP) qui intègre des outils non disponibles en mode cloud, comme le diagnostic et la récupération d'un PC ne voulant plus se booter.

Gérer plusieurs comptes en une seule page

La suggestion la plus populaire durant la bêta 1, selon Alex Heaton, chef de produit pour Windows Intune, consistait à pouvoir passer d'un compte à l'autre et d'en visualiser plusieurs, le tout sur la même page. Pour répondre à cette demande, l'entreprise a ajouté la fonctionnalité Multi-Account Console, page unique à travers laquelle les partenaires Microsoft peuvent gérer plusieurs comptes clients, et les administrateurs réseaux s'occuper des différents départements de leur entreprise. A partir de cet écran, ils pourront surveiller et agir sur le statut des PC via les alertes et les mises à jour de l'anti-malware. La plateforme inclut aussi un filtre capable de trier les stations selon ce niveau de fiabilité pour appliquer des règles d'urgence en haut de la liste.

Windows Intune sera officiellement disponible en version finale début 2011 pour les pays éligibles. Ces derniers seront étendus à l'Asie quelques mois plus tard.

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(13/07/2010 18:29:32)

VMware divise de près de moitié le prix de vSphere 4.1

Alors que ses concurrents Microsoft et Citrix ont amélioré leurs parts de marché sur le marché de la virtualisation en menant campagne contre les prix pratiqués par VMware, l'éditeur de Palo Alto affirme de son côté que le retour sur investissement permis par ses produits justifie un coût de licence plus élevé. Toutefois, pragmatique, VMware baisse le prix de ses produits d'entrée de gamme, l            a semaine où Microsoft organise sa conférence mondiale partenaires (WPC) à Washington (lien).

Ainsi pour vSphere Essentials, le ticket d'entrée de la plate-forme de virtualisation maison, coûte désormais 495 $ pour six processeurs (soit une baisse de 995$), ou 83 $ par CPU. L'éditeur change donc le modèle de tarification de ses produits de supervision en ne prenant en compte que les machines virtuelles actives et non plus les processeurs. Ces changements de prix coïncident avec l'arrivée de sa plate-forme vSphere 4.1. Serge Robe, directeur marketing PME Europe chez VMWare explique à cette occasion que l'éditeur ambitionne de rendre sa technologie de virtualisation plus accessible aux petites et moyennes entreprises, notamment avec le programme VMWare Go 1.5 qui permet de tester la solution de l'éditeur.

« La question est de savoir pourquoi cela a demandé tant de temps [la baisse des prix]», souligne Laura Didio, analyse chez Technology Intelligence Corp (ITIC). « La réponse est qu'ils pouvaient se permettre d'attendre, car ils avaient une très grande avance sur tous les autres acteurs du marché. Ils ont été en mesure de surfacturer, tant que les utilisateurs ne rouspétaient pas. « VMware, qui a toujours considéré que ses plus gros clients ne le lâcheraient pas, a pu maintenir des prix élevés. Il y a deux ans, l'éditeur avait pourtant opéré une petite révolution en offrant gratuitement son hyperviseur ESXi. La reconnaissance que la virtualisation devenait une simple commodité et que la vraie valeur pour les clients était du côté de la gestion des environnements virtualisés.


La baisse de prix opérée cette semaine, de 995 $ à 495 pour vSphere Essentials, a été précipitée et fait suite à une promotion proposée depuis plusieurs mois par VMware. vSphere Essentials comprend l'hyperviseur et des outils tels que le thin provisionning pour le stockage, mais pas de fonctionnalités avancées comme la migration en temps réel. « Nous avons testé cette promotion ces quatre derniers mois  et nous avons été très agréablement surpris par les résultats », explique Bogomil Balkansky, vice-président marketing produit chez l'éditeur de Palo Alto. « Il s'avère que 500 $ est un peu ce chiffre magique qui ne nécessite pas de passation de marché. La grande majorité des administrateurs ou des gestionnaires de centre de calcul peuvent justement acheter un outil à ce prix sans passer par un long cycle d'approvisionnement. L'augmentation de volume a été très importante, nous avons donc décidé de transformer ce test en promotion permanente. " 

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Par ailleurs, VMware passe à une tarification par VM pour la gestion de ses produits, tels que Site Recovery Manager et AppSpeed, en réponse à la demande des clients, 
explique Bogomil Balkansky. Dans le cas d'une reprise après sinistre, les clients se demandaient pourquoi ils devaient payer pour protéger toutes les VM sur un processeur alors que seules certaines machines virtuelles étaient considérées comme critiques. Même avec cette souplesse, Bogomil Balkansky estime que la facturation réelle des clients - avec le modèle de tarification par VM - sera grosso modo la même que précédemment. 

VMware baisse également le prix de son service Motion, qui permet de transférer une charge de travail d'un serveur à un autre sans avoir besoin de redémarrer, en ajoutant la fonction à vSphere 4.1. Les deux solutions qui recevront vMotion sont Essentials Plus, qui coûte 583 $ par processeur, ou 3495 $ pour six CPU; 
et Standard, qui coûte 995 $ par processeur et 6.000 $ environ pour six 
puces. « Nous avons voulu démocratiser une fonction clef en intégrant la version complète de vMotion à ces packs », explique Serge Robe.

VMware ne va pas jusqu'à baisser le prix de ses solutions haut de gamme, notamment la plus couteuse Enterprise Plus. Cette version est toujours vendue 3.495 $ pour un seul processeur et intègre la tolérance aux pannes, la récupération de données, le commutateur virtuel Cisco Nexus 1000V, et de nombreuses autres fonctionnalités. 

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vSphere 4.1, qui est maintenant disponible, est présentée comme la meilleure solution pour bâtir un cloud car elle permet une plus grande évolutivité et assure de meilleures performances. Comme les versions précédentes, vSphere 4.1 permet la construction de clusters qui peuvent être gérés comme une entité unique, mais ces groupes peuvent maintenant inclure jusqu'à 3000 machines virtuelles, soit le double de la précédente mouture. VMware promet également des migrations live jusqu'à cinq fois plus rapides, mais cela dépend essentiellement de la mise à niveau de clients qui doivent passer du Gigabit Ethernet au 10 Gigabit Ethernet. Chaque migration live  prend environ deux minutes, selon Bogomil Balkansky. 

Un des objectifs de VMware consiste à assurer le contrôle non seulement sur le marché des serveurs, mais également sur celui du stockage et du réseau. «Historiquement, nous avons probablement causé une certaine tension entre les équipes serveurs et stockage », explique encore Bogomil Balkansky. À partir de vSphere 4.0, VMware a tenté de donner aux administrateurs de serveurs une meilleure visibilité sur l'administration du stockage. Aujourd'hui, l'éditeur améliore les performances de vMotion, qui déplace des VM d'un réseau de stockage physique à un autre, en déchargeant de cette tâche le serveur au profit des baies de stockage avec Storage I/O Control et Network I/O Control. Alors que VMware est historiquement axé sur les serveurs, le vice-président marketing prédit que les prochaines éditions de vSphere se concentreront sur la fourniture de « capacités analogues dans le stockage et le réseau. »

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(09/07/2010 15:07:47)

VMware évasif sur la sortie de son hyperviseur client

Presque deux ans après l'annonce par VMware de son  initiative « Vclient » pour donner une option VDI à ses différents produits, l'éditeur n'a toujours pas activé cette technologie.  Certes, il offre la virtualisation du poste de travail à partir des serveurs, mais il avait annoncé en 2008, un hyperviseur de type Bare Metal , « Virtualisation Client », pour PC.

Ces derniers permettent  aux postes de travail d'exécuter une machine virtuelle installée directement sur le terminal d'un utilisateur, plutôt qu'à partir d'un serveur au sein d'un datacenter. Cette approche ouvre la voie au modèle « apportez votre propre ordinateur au travail ». Ces portables une fois installé fonctionnent avec un OS virtuel et des applications de l'entreprise, bien séparés de l'usage personnel.

Sur ce type de solutions, VMware a comme concurrent Citrix qui devait dévoiler son hyperviseur client en 2009. Finalement, l'éditeur a attendu mai 2010 pour dévoiler Xen Client.

Une réorientation vers PCoIP ?


Sollicité sur un calendrier,  Bogomil Balkansky, vice-président du marketing produit de VMware, indique « nous n'avons pas de calendrier » et de reconnaître « ce n'est pas un problème informatique facile à résoudre ». Le responsable pense peut-être aux hypothèses émises par le cabinet Gartner pour expliquer ces retards : des difficultés pour intégrer les différents pilotes et la réticence des fabricants à embarquer l'hyperviseur client au sein des machines.

Bogomil Balkansky avance un autre élément : le développement de PCoIP (PC over IP), le protocole de VMware autorisant l'accès à distance aux postes de travail et serveurs de clients légers. Cette technologie prend le pas sur les travaux sur l'hyperviseur bare-metal. Elle est surtout un moyen d'éviter l'écueil des pilotes, audio, USB, webcam, etc.

Deux stratégies semblent donc se dessiner entre Citrix qui va pousser son hyperviseur client, sur une base installée moins importante que celle de son concurrent. VMware de son côté va devoir choisir une position plus claire entre hyperviseur bare metal ou PCoIP, au risque sinon de voir partir ses clients vers les sirènes de Citrix.

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