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Virtualisation
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(08/07/2010 11:02:34)
APX se renforce dans la virtualisation avec Kappa
Les projets de virtualisation de postes de travail ne sont pas encore légion. Mais ce marché représente un potentiel de revenus importants qui aiguise l'appétit des prestataires de services en infrastructure. Encore faut-il qu'ils aient les compétences pour en capter une partie. Tel n'était pas le cas de la SSII APX qui vient de remédier au problème en rachetant sa consoeur Kappa. Cette structure de taille modeste a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 7 M€ pour un effectif de 30 personne réparties entre Lorient (siège) et Paris. Elle réalise 40% de son activité autour des solutions de VMware, 40% autour des solutions Citrix et 20% autour d'hyper-V de Microsoft. L'an dernier, APX affichait quant à elle 178 M€ de chiffre d'affaires pour plus de 1500 collaborateurs.
Ambition dans la virtualisation
« Nous voulons devenir le leader sur le marché de la virtualisation », martèle Bruno Lampe, le directeur général et co-fondateur d'APX. Or, jusqu'ici, la SSII ne pouvait mettre en avant dans ce domaine que des compétences dans la virtualisation des serveurs, dont dispose également Kappa, et du stockage. « Il est essentiel que nous maîtrisions toutes les problématiques de la virtualisation. Après les serveurs, l'enjeux est aujourd'hui d'être bien positionnés sur le poste de travail où la compétition s'organise. Cela nous permettra de profiter dans les meilleurs conditions de l'envolée des projets de virtualisation du stockage attendue en 2011 », explique Bruno Lampe.
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Le rachat de Kappa va également permettre à APX de dégager plus de revenus récurrents. Grâce aux compétences de son acquisition, la SSII va en effet proposer des services de support de niveau 2 et de maintien en condition opérationnelle autour des technologies Citrix et VMware.
Une intégration en douceur
Pour parvenir à l'intégration totale des équipe de Kappa au sein des siennes, APX veut agir en douceur. Un souci qui témoigne de l'expérience acquise par la SSII dans ce type d'opération qu'elle a mené dix fois lors des dix dernières années. En pratique, le nom de Kappa et le mode de fonctionnement de ses équipes vont perdurer jusqu'au 31 décembre prochain. A l'issue de cette période, elles rejoindront le pôle virtualisation d'APX. Il sera dirigé par Armel Kermorvant qui n'est autre que le président de Kappa. Celui-ci sera notamment chargé de diffuser le savoir-faire de ses équipes en termes de virtualisation de postes de travail à travers les 13 agences d'APX en France. (...)
SFR lance son offre cloud computing
Les opérateurs télécoms lorgnent de plus en plus vers les services à valeur ajoutée et le cloud computing en particulier. Avec un peu de retard par rapport à son grand rival, Orange Business Services, SFR Business Team a présenté son offre cloud. Le nom de baptême est « Infrastructure SI à la Demande », disponible le 1er juillet prochain et propose une mise à disposition de capacité de traitement informatique et de stockage. Concrètement, le tarif d'entrée est de 2800 euros, comprenant 5 comptes d'administrations, un accès à Internet jusqu'à 100 Mbits et un outil en ligne d'administration et de reporting. A cela s'ajoute, plusieurs formules de serveurs distinguées en Small (2Go de Ram, 1 virtual CPU) pour 120 euros/mois, en Large (4 Go de Ram, 2 virtual CPU) à 240 euros/mois et enfin Extra Large (8 Go de Ram, 4 virtual CPU) pour 460 euros/mois. En matière de stockage, le coût du Go mensuel est de 0,29€. Enfin, plusieurs OS seront disponibles, Debian (gratuit), Red Hat (25€/mois) et Windows (Web Serveur 20€/mois, Standard à 218€/mois et Entreprise à 292€/mois). Au regard des tarifs, Paul Corbel, directeur général de SFR Business Team indique : « nous visons d'abord les grandes entreprises pour connaître et comprendre le marché ».
Une automatisation version HP
Sur le plan technique, l'opérateur s'est associé avec HP pour déployer son offre en misant sur l'automatisation des processus. A partir d'un extranet, le DSI pourra choisir sa machine virtuelle, sa capacité de stockage (dans une limite de 3 To), plus certains outils de développement (LAMP, etc). En matière de virtualisation, Arnaud Bertrand, directeur des opérations techniques dans la BU Services Hébergés SFR Business Team souligne « nous supportons dans un premier temps VMware, mais très prochainement nous utiliserons KVM et par la suite HyperV ». L'activité entreprise de l'opérateur dispose de 6 datacenters en France (Lyon, Marseille, Bordeaux, Strasbourg, Caen et Paris).
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Dans certains de ces centres, l'infrastructure serveurs repose sur les solutions Blade Matrix d'HP.
Sécurité et contrat français
SFR Business Team entre donc en concurrence avec d'autres opérateurs qui se sont lancés dans l'aventure cloud. Les critères de différenciation sont multiples selon Paul Corbel, « la première est la sécurité, c'est une exigence de nos clients. Nous apportons notre expertise du réseau pour apporter des solutions comme la mise en place d'un lien VPN pour les machines virtuelles, intégration de firewall, données redondées sur 2 datacenters, une disponibilité 24h/24 et 7j/7 ». Il ajoute « une autre demande forte réside dans l'hébergement des données en France ». Le contrat de cloud signé est ainsi de droit français et Laurent Jacquet, directeur marketing de la BU Services Hébergés précise « la réversibilité du contrat est effective, un client pourra récupérer l'ensemble de ces données stockées et il aura à sa disposition son image VMware ».
Aucun objectif n'a été fixé par Paul Corbel sur cette offre « nous sommes dans une phase d'éducation du marché » et de constater « il y aura certainement des évolutions vers le mode PaaS (Plateforme as a Service) » sans préciser de date. Aujourd'hui, l'opérateur adresse en direct le haut du marché, mais devrait se tourner vers sa force de vente indirecte pour viser le marché des grosses PME, la prochaine cible de l'offre cloud de SFR Business Team. Le dirigeant rappelle que le marché de l'hébergement croit de 10% chaque année.
Avec BSM 9.0, HP simplifie la gestion des environnements hybrides
Comme les entreprises adoptent progressivement un modèle hybride avec des environnements physiques et virtuels, elles ont aujourd'hui besoin d'outils pour les aider à gérer la performance et la disponibilité de toutes leurs applications, indépendamment du lieu où elles sont exécutées, nous a expliqué, à Issy-les-Moulineaux, Bruno Buffenoir directeur France Software & Solutions chez HP. « On nous demande d'être très créatif pour revoir la façon de gérer les plates-formes et d'accompagner les demandes des solutions métiers. Nous voulons aider les entreprises à simplifier et automatiser le processus de déploiement d'applications dans ce nouveau monde virtuel hybride, cloud, physique, sur périmètre et hors site». Après une phase d'audit des différentes informations présentes dans entreprise, l'éditeur passe aujourd'hui à une seconde étape avec le traitement de ces informations.
Aider les entreprises à se concentrer sur l'innovation
Lors de son événement Software Universe 2010, HP a donc présenté la version 9.0 de Business Service Management (BSM), Test Data Management (TMD) et trois offres de services conçus pour aider les clients à maximiser leurs investissements logiciels. « Avec BSM 9.0, nous proposons tout simplement aux entreprises de se concentrer sur la nouveauté pour laisser la maintenance du quotidien à nos solutions conçues pour simplifier et automatiser la manière dont on gère proactivement les différents événements » souligne Claire Delalande, directrice marketing France Software & Solutions chez HP. Si les équipes informatiques peuvent administrer les applications, les réseaux et les événements de manière plus efficace, tout en respectant la conformité, elles pourront se consacrer à d'autres tâches, où, voir leur effectif réduit, même si HP ne met bien sûr pas ce point en avant.
Industrialisation les systèmes d'informations
« Trop souvent, les informaticiens travaillent dans leur coin et font leur propre choix, mais la tendance est aujourd'hui à l'industrialisation. Avec BSM 9.0, nous contribuons à la mise en place de process industrialisés pour que l'informatique ne soit pas le dernier bastion non industrialisé de l'entreprise », assure Bruno Buffenoir. Quand on voit le nombre d'alertes sur les serveurs, une grande partie n'est pas traitée, car on ne voit pas ce qui est important et de nombreuses alertes sont remontées par les clients faute de moyens de supervision. Pour apporter une solution à ces problèmes, BSM 9.0 maintient une vision actualisée des services et des applications exécutées sur site, hors site, dans un environnement virtuel ou physique. Pour ce faire, une base de données intégrée baptisée ODB (Operation DataBase), récupère toutes les infos de manières centralisées et facilite le traitement décisionnel. À terme tous les produits de la suite HP convergeront vers ce modèle de données pour fournir une météo des systèmes consolidés. BSM 9.0 s'intègre d'ailleurs automatiquement à l'outil Configuration management System d'HP. Les différents services sont constamment mis à jour pour fournir un état précis aux équipes informatiques. Un point particulièrement important pour la gestion des VM et des Cloud. « Nous avons affaire à un monde mixant Cloud et machines virtuelles où la vitesse et la fréquence de changement sont 10 à 100 fois plus nombreux que dans des environnements physiques traditionnels. Pour ce faire, les entreprises ont besoin d'un système [qui garde la trace de tous ces changements] et capable de suivre en temps réel les évolutions» a expliqué à Washington Paul Mueller, vice-président marketing de la division HP Software & Solutions.
Crédit illustration : HP Software & Solutions
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Des tableaux de bord personnalisés, une autre nouveauté de BSM 9.0, permettent également de concevoir des dashboard sur mesure pour répondre aux besoins des différents services : métiers ou techniques. Cela peut contribuer à réduire le temps nécessaire pour résoudre des incidents et analyser plus rapidement les problèmes de service. Des fonctions collaboratives apparaissent également dans BSM 9.0 pour favoriser la circulation des informations entre les membres de l'équipe technique et accélérer les prises de décision quant aux éventuels incidents. « Ainsi, vous avez une explication contextualisée et l'avis de tout le staff IT », explique Paul Muller.
Plusieurs éléments étoffent encore le portefeuille BSM 9.0 : Business Availability Center 9.0 pour surveiller et diagnostiquer les applications de surveillance et de diagnostic; Operations Manager i9.0, qui détecte et signale automatiquement les changements dans les applications et les infrastructures physiques ; enfin Network Management Center 9.0, qui rassemble dans une fenêtre unique la gestion des pannes, de la disponibilité et du rendement des applications.
Fournir des données gérées pour les tests applicatifs
Second volet de cette annonce, Test Data Management (TDM), en partie concurrent de la plate-forme Rational d'IBM, automatise les processus de test en fournissant des données aux applications cibles. Si les entreprises ont besoin d'informations pertinentes pour tester leurs futures applications, l'extraction et l'utilisation de données sensibles ne sont pas toujours appropriées, notamment avec les juridictions en vigueur dans les banques et les assurances et la multiplication des ressources externalisées. TDM se propose donc de fournir des data gérées dans les applications et de rendre cohérente ces données dans les différents environnements. « Nous apportons la capacité à pouvoir mettre en place des jeux de données (vieillissement, respect des normes de sécurité...), sans enfreindre de règles. Si hier on pouvait donner des data de production sans grandes contraintes, ce n'est plus, le cas aujourd'hui » nous explique, HP. D'autant plus que l'extraction et la préparation des données pour un cycle de test peuvent consommer jusqu'à 50% des ressources globales ajoute, Paul Muller. Avec TDM, les entreprises peuvent utiliser des outils pour extraire automatiquement, gommer, normaliser et, au besoin, masquer les données, avant de les passer aux systèmes qui en ont besoin. Le coût associé aux essais applicatifs peut ainsi baisser et les entreprises s'assuraient que des données sensibles ne sont pas utilisées en infraction des règles de conformité.
Des services complémentaires
Sur le plan des services, HP met en évidence et élargit trois offres. Sa plate-forme Solution Management Services (SMS) fournit un soutien logiciel et des services de consultation pour aider les entreprises à simplifier et à optimiser leurs déploiements. La compagnie met également en avant son offre Business Availability Center (BAC) Anywhere pour supporter des environnements sélectionnés. Proposé en mode SaaS dans le Cloud de HP, BAC Anywhere permet aux entreprises de contrôler leur parc applicatif web à partir de n'importe quelle console dans le monde, y compris en dehors de la zone protégée par le pare-feu. Enfin, BSM 9.0 Services aide les clients à concevoir et à déployer leurs logiciels de la suite BSM
(...)(14/06/2010 12:48:46)VMware, après Novell des accords avec Red Hat et Ubuntu ?
Début juin, VMware a annoncé un accord avec Novell portant sur la distribution et le support de Suse Linux Enterprise Server et l'adoption de cette distribution pour ses appliances. Et les utilisateurs qui souhaitent déployer VMware vSphere avec Suse Linux pourront installer gratuitement le système d'exploitation et bénéficier des mises à jour. L'abonnement au support technique restera toutefois une option payante proposée par VMware et ses partenaires. «Les clients de VMware pourront obtenir les mises à jour ou des correctifs non seulement pour vSphere, mais aussi pour Suse Linux Enterprise Server », a ainsi déclaré Bogomil Balkansky, vice-président du marketing produit chez VMware. Les utilisateurs pourront bénéficier d'une «offre homogène avec un guichet unique pour le support » à partir d'un seul vendeur, ajoute-t-il.
De plus, la filiale d'EMC normalise avec Suse Linux sa plate-forme appliances, une machine virtuelle pré-configurée qui embarque un OS et une application dans un bloc autonome (voir illustration principale). VMware propose par exemple un Appliance avec vCenter AppSpeed, un outil dédié à la gestion de la performance des
applications virtualisées distribuées. Cet accord entre VMware et Novell réduit la complexité pour les clients et augmente le bénéfice des offres, a déclaré Joe Wagner, vice-président de Novell. "Nous sommes ravis que VMware valide notre stratégie d'être le système d'exploitation le plus souple pour les serveurs, les machines virtuelles et les infrastructures cloud », précise encore Joe Wagner.
Crédit photo VMware
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Cet accord est une décision logique, a souligné l'analyste Drue Reeves, du Burton Group. «Je ne dirais pas que c'est fracassant [mais] cela a du sens, spécifiquement du point de vue de Novell dont beaucoup de clients ont migré de mainframes et de plates-formes milieu de gamme », vers Linux, ajoute Drue Reeves. « Ils peuvent opter pour une plate-forme Linux virtualisée. »
Cependant, les deux éditeurs doivent bien s'assurer de ne pas perturber des partenaires comme IBM, qui vend des mainframes et des systèmes Unix, et des fournisseurs rivaux comme Red Hat et Canonical, qui sont également en affaires avec VMware, poursuit l'analyste.
L'accord avec Novell n'est cependant pas exclusif, précise Bogomil
Balkansky de VMware. Bien qu'il n'y ait encore aucun plan de décidé pour des accords similaires avec d'autres vendeurs, d'autres arrangements ne sont absolument pas exclus, ajoute-t-il. VMware continuera de supporter ses clients qui utilisent ses technologies de virtualisation avec d'autres plates-formes Linux, comme comme Red Hat ou Canonical Ubuntu. Drue Reeves s'attend lui aussi à ce que VMware forge des accords similaires avec Red Hat et Ubuntu.
Veeam voit dans l'administration la clé de la virtualisation et du cloud
Discret, Veeam est devenu en quelques années, un élément important pour l'environnement VMware. La société, fondée par Ratmir Timashev, affiche une croissance très forte du chiffre d'affaires+ 127% en 2009 et +123% attendue en 2010 pour atteindre près de 50 millions de dollars. « La virtualisation est une rupture technologique et nous avons travaillé pour accompagner les entreprises à cette évolution », souligne le dirigeant. Le point clé pour le fondateur réside dans l'administration de cette virtualisation pour laquelle l'éditeur propose Reporter 4.0, un logiciel de management dédié à Vsphere. Il propose différents rapports sur les performances, les indicateurs de traçabilité des différentes actions et la gestion des allocations de ressources.
Une innovation dans la sauvegarde
L'actualité de l'éditeur s'appelle SureBackup, une solution assurant la sauvegarde de machines virtuelles. Disponible l'été prochain, elle permet selon Ratmir Timashev « de tester la sauvegarde de chaque machine virtuelle en permanence et d'en vérifier la restauration ». Il constate que certaines entreprises ne disposent pas des ressources suffisantes pour réaliser ces tests et que ces derniers peuvent échouer en raison de fichiers corrompus, « notre solution apporte une réponse à leur problématique ». Pour ce faire, Veeam utilise la virtualisation pour créer une zone de test, baptisé Virtual Lab et utilise une technologie propre pour optimiser et automatiser ces tests.
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Par ailleurs, SureBackup dispose de fonctionnalités complémentaires comme la restauration universelle au niveau élémentaire de l'application, et la réplication à la demande d'environnements de production pour test ou maintenance. Cette innovation sera intégrée dans la version 5.0 de Veeam Backup & Replication.
Etablir une passerelle avec Microsoft
Pour le futur de Veeam, Ratmir Timashev travaille de concert avec la firme de Redmond pour assurer le lien entre les machines virtuelles sous VMware et celles reposant sur la solution Hyper V. « Il existe plusieurs options pour réaliser une migration d'une machine virtuelle vers une autre, travailler directement sur l'hyperviseur ou alors la gérer depuis un outil d'administration comme System Center, via Operation Manager. Cette deuxième option permet d'englober l'ensemble du datacenter » souligne le fondateur de Veeam. Il travaille donc pour intégrer la solution Nworks (issue d'un rachat), facilitant le dialogue entre VMware et Hyper V. A noter, que ce service est aussi disponible pour Openview d'HP, un partenaire historique de Veeam. Par contre, le dirigeant écarte toute idée de travailler sur Xen.
Accompagner le développement du cloud
En tant que partenaire de VMware, Veeam participe au programme Service Provider (VSPP) du spécialiste de la virtualisation. Il s'agit d'un programme de licences spécifiques pour louer un certain volume de machines virtuelles au lieu de les acheter. Ce programme s'adapte chaque mois en fonction de la demande des prestataires.
« Si le management est la clé de la virtualisation, il le sera également dans le domaine du cloud et nous apportons dans ce programme notre expertise, sous forme de service premium, auprès des fournisseurs et des hébergeurs, en matière de reporting, de facturation, de supervision » affirme Ratmir Timashev. Ce dernier regarde avec intérêt le développement des offres clouds.
Il revendique par contre l'indépendance de sa société, lorsqu'on lui pose la question, d'un possible rachat. « Cela nous permet d'être plus rapide dans l'innovation » indique celui qui avait fondé en 1997, Aelita Software, spécialiste de l'administration de systèmes sous Windows Server et qui a été...racheté en 2004 par Quest Software. A suivre...
Juniper veut virtualiser la brique réseau du datacenter
Juniper Networks souhaite remplacer les commutateurs Nexus de Cisco ou d'autres équipementiers, pour préparer l'arrivée de son projet Stratus, fruit d'une collaboration avec IBM, pour simplifier et structurer les datacenters. Ce projet a pris du retard, il devait être dévoilé au début 2009. Juniper essaie de se démarquer de la concurrence en optimisant ses lignes de produits par les technologies de virtualisation. « Cette dernière au niveau du réseau va jouer un rôle fondamental » souligne Zeus Kerravala, analyse au Yankee Group et d'ajouter « les fournisseurs qui trouveront la solution sur ce sujet disposeront d'une avance sur le marché ».
Le défi de Juniper face à Cisco est que ce dernier s'est focalisé sur la virtualisaton du réseau, pendant que les spécialistes des serveurs, comme HP et IBM, partenaire de Stratus, ont privilégié l'aspect puissance de calcul. Egalement, Brocade a travaillé avec des partenaires depuis quelques années pour l'élaboration de Datacenter Fabrics. Dans l'attente des réponses de Juniper, ce dernier peut déjà mettre en avant son contrat passé avec le NYSE (New York Stock Exchange) , un environnement qui exige très peu de latence et la gestion quotidienne de milliards de transactions financières.
Lors d'une convention à Barcelone, l'équipementier a dévoilé sa stratégie de « nouvelle architecture réseau » pour la virtualisation des datacenters. Celle-ci doit augmenter les performances en réduisant les coûts et faciliter les interactions entre serveurs et entre commutateurs. Au coeur de cette architecture, Juniper souhaite réduire les trois couches de commutation au sein du datacenter, l'accès, l'agrégation et le coeur, à deux et probablement à terme à une couche de commutation avec le projet Stratus. Pour exemple, il évalue à 1 milliard de dollars l'aspect agrégation sur un total de 4,8 milliards de dollars dépensés sur le marché de la commutation dans les datacenters.
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« Une approche traditionnelle ne pourra pas évoluer face à la virtualisation », souligne Kevin Johnson, CEO de Juniper Networks et d'ajouter « 50% des ports parlent avec d'autres ports réseaux permettant des interactions de serveurs à serveurs, c'est trop lent ». Cindy Borovick, analyste sur les datacenters chez IDC confirme : « il est clair que l'industrie va avoir des besoins réseaux différents avec la virtualisation des serveurs, les annonces de Juniper le démontrent ».
La technologie Virtual Chassis en vedette
Le commutateur EX4500, disponible ce mois-ci, supportera jusqu'à 48 interfaces 10 Gbits Ethernet. Il sera compatible avec les normes CEE (Converged Enhanced Ethernet) et FCoE (Fibre Channel over Ethernet). Au début de l'année 2011, le commutateur EX4500 prendra en charge la technologie Virtual Chassis par le biais de mises à jour logicielles et matérielles. Celle-ci permet d'interconnecter jusqu'à une dizaine d'équipements, de les gérer comme un seul équipement logique. L'orchestration est réalisée par le système d'exploitation Junos. Cette technologie fonctionne également avec les commutateurs EX4200 pour permettre aux clients d'utiliser conjointement des dispositifs 1 et 10 Gbits Ethernet au sein d'une même structure.
L'équipementier propose aussi la carte EX8200-40XS, dont la disponibilité est prévue au 3ème trimestre 2010, ajoute le 10 Gbits Ethernet à la couche d'accès pour les configurations end of row (sur un groupement de baies). Cette carte pour l'EX8200, équipée de 40 ports, devrait supporter la technologie Virtual Chassis dès le début 2011. Elle permettra la mise en oeuvre d'une structure commune de plus de 1200 ports 10 Gbits Ethernet.
Du côté du routage, Juniper a annoncé la disponibilité du routeur MX80 3D, qui intègre la puce Trio, dévoilée à l'automne dernier, qui s'adapte automatiquement en cas d'augmentation du nombre d'utilisateurs, de besoins en bande passante ou de services. Cet équipement s'adresse à la portabilité des machines virtuelles entre des datacenters interconnectés par Ethernet VPLS (Virtual Private LAN Services). Cette interface est en concurrence directe avec la technologie Overlay Transport Virtualization de Cisco. Juniper affirme que son routeur prendrait moitié moins de place et consomme moitié moins d'énergie que l'ASR 1004 de Cisco.
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Si Cisco n'a pas encore répondu, Ittai Kidron, analyste pour Oppenheimer & Co explique « notre sentiment est qu'il travaille sur sa propre technologie de chassis virtuel pour adresser le même marché que Juniper ».
Des applications d'administration
En complément de la partie matérielle, Juniper a étoffé l'écosystème logiciel autour de son OS, Junos, avec plusieurs applications. Virtual Control comprend l'intégration avec VMware pour gérer les systèmes physiques et virtuels pour une orchestration commune des plateformes. Ethernet Design et Security Design proposent d'accélérer les configurations et le déploiement de la brique réseau dans les datacenters, ainsi que la mise en place des politiques de sécurité. Enfin l'application Service Insight détecte de manière proactive, diagnostique et résout les problèmes réseaux.
Juniper proposera à la fin de ce trimestre, AppTrack, un logiciel pour les passerelles SRX Series, en donnant aux responsables IT, une visibilité sur le comportement du trafic en fonction des utilisateurs et des applications. Ils pourront modifier les charges de travail à travers les outils de virtualisation, du web 2.0 et du déploiement de services cloud. (...)
Le CHU de Nancy virtualise ses applications
Afin d'optimiser la gestion de ses dossiers patients, le CHU de Nancy a décidé de virtualiser ses applications. Avec 1800 lits répartis sur 4 sites et pour répondre aux besoins de gestion des identités et de sécurité des ressources, cet établissement classé comme l'un des plus importants CHU de France, a opté pour la virtualisation de ses applications pour l'ensemble de ses sites.
Cette solution devrait simplifier le travail des utilisateurs. Pour l'heure, la virtualisation a été déployée sur 230 serveurs, deux salles informatiques distantes de 7 km, ainsi que 4 000 postes de travail répartis sur l'ensemble des sites de l'établissement hospitalier. Le CHU de Nancy a choisi l'éditeur Systancia pour virtualiser ses applications.
Photo : CHU de Nancy (D.R.) (...)
Michael Dell, apôtre du VDI et du multi-équipement
Le dirigeant pense plutôt que chaque utilisateur possèdera plusieurs types d'appareils mobiles, chacun destiné à une tâche spécifique. « Certains seront plus pratiques à transporter avec soi, d'autres seront dédiés à la consommation de contenu, d'autres plus appropriés à la création de contenu ». Ses propos vont à l'encontre de l'idée selon laquelle un smartphone ou tout autre appareil mobile deviendra l'outil multifonctions pour le travail, la communication, le réseau social et le divertissement. Depuis 2008, les utilisateurs ont acheté environ 250 millions de smartphones, indique Strategy Analytics. Beaucoup d'entre eux utilisent leur terminal pour effectuer des tâches traditionnellement réalisées sur leur PC, que ce soit pour la rédaction d'un document ou l'envoi de mail. Cela n'empêche pas Michael Dell d'affirmer que l'arrivée de l'iPad vient confirmer son point de vue, à savoir que les utilisateurs veulent plus d'appareils, tout en souhaitant accéder de manière équivalente à leurs données (peut-être, à un même bureau virtuel). « Une infrastructure d'applications est en train de se mettre en place de manière significative autour de dispositifs comme l'iPad. Est-ce que cela créé de nouveaux usages, une nouvelle demande, ou est-ce que ça se substitue à autre chose? Il me semble pour ma part que cela crée de nouveaux usages » a déclaré Michael Dell.
Au milieu des rires de quelques participants, il a montré le prototype du smartphone Streak de Dell sous Android. Grâce au récepteur Citrix équipant le mobile, il a pu choisir entre plusieurs environnements de bureau, comme il a pu exécuter plusieurs applications en mode natif sous Android et utiliser des applications comme Facebook et Twitter. Le Streak, qui sera disponible dès le mois prochain en Europe sur le réseau de l'opérateur Telefónica O2 et à partir de cet été aux États-Unis chez AT & T, a séduit quelques participants, même si pour la plupart, ils ont eu le sentiment que ce terminal, « c'était trop peu et trop tard pour rivaliser avec un iPhone ou un BlackBerry. »
La virtualisation du poste client inéluctable
Certes, le smartphone n'est que le sommet de l'iceberg de la virtualisation mise en avant par Dell qui a également annoncé que la technologie XenClient introduite par Citrix il y a moins d'une semaine, serait bientôt certifiée et disponible pour les ordinateurs portables Dell Latitude et les systèmes client OptiPlex. « Quand nous abordons la question du VDI, certains nous expliquent que cela sera mauvais pour nos affaires » a déclaré Michael Dell. « Mais si quelque chose de très utile survient pour les clients, et si vous décidez de l'accompagner, vous le faites à vos risques et périls. La virtualisation des serveurs et du poste client, nous allons faire les deux ». Cette déclaration peut être considérée comme une référence à peine voilée à Microsoft. Il est vrai que le géant de Redmond et Citrix collaborent étroitement sur la virtualisation, Microsoft ayant même annoncé lors de Synergy que la prochaine version de son System Center, qui doit sortir en 2011, prendra en charge XenServer.
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Pourtant, du côté du VDI, la politique d'octroi de licences choisie par Microsoft a fait grimper le coût de cette technologie sous Windows pour de nombreuses entreprises, comparativement à l'option d'achat de nouvelles machines. Citrix vend des licences par utilisateur ou par poste, si bien qu'un utilisateur disposant de plusieurs périphériques peut accéder au bureau virtuel de l'éditeur à partir de n'importe lequel d'entre eux. Néanmoins, Microsoft a récemment assoupli sa position sur les licences Windows VDI, en permettant aux utilisateurs titulaires d'un contrat Software Assurance de les transférer vers les machines virtualisées.
La société de Redmond rejoint ainsi le point de vue de Dell et de Citrix selon lequel la virtualisation du poste de travail sera de plus en plus attrayante. « De la même manière que les utilisateurs ont adopté Windows 7, un nombre croissant d'entre eux chercheront une certaine forme de virtualisation de bureau, » a déclaré Brad Anderson, directeur général de la division Management et Solutions chez Microsoft. Selon lui, la virtualisation de bureau peut se faire de diverses façons, y compris la VDI totale, la virtualisation des applications et des sessions. Cela rend peut-être aussi les craintes typiques de l'utilisateur - peur de perdre la connectivité via le WAN, questions sur la sécurité, la qualité des performances, les problèmes d'imprimantes et de pilotes - plus faciles à gérer.
Un soutien du stockage
Pour Michael Dell, les technologies récentes de stockage vont permettre d'augmenter le ratio d'utilisateurs-serveurs, ce qui améliorera considérablement le retour sur investissement de la VDI. Aujourd'hui, la plupart des disques durs multi-connexions sont capables de supporter jusqu'à 100 à 150 images VDI. Mais des technologies comme celles des disques iSCSI SSD à semi-conducteurs, utilisés par exemple dans le plus récent des disques EqualLogic Disk Array de Dell, pourront gérer jusqu'à 300 ou 350 images pour 1. « Plus la densité en VDI des serveurs augmente sur les disques, plus le retour sur investissement de la VDI est élevé, » a déclaré Michael Dell. Certains conviennent que la densité d'utilisateurs a été l'un des facteurs qui a fait délaisser cette technologie. Rand Morimoto, président de l'intégrateur Systèmes CCO, a déclaré que « lorsqu'une entreprise sert la même image de bureau à plusieurs machines (ordinateurs de bureau à distance sur la base de connexions par session) via les solutions de Citrix ou de Microsoft, le ratio utilisateur-serveur peut monter jusqu'à 200 pour 1. Mais dès que le gestionnaire informatique tente de livrer un bureau personnalisé et unique à chaque utilisateur, le ratio tombe à 30 ou 40 utilisateurs pour 1. » Selon Rand Morimoto, les vendeurs de serveurs aiment prêcher pour le bien-fondé du tout VDI. Mais, d'après son expérience, une approche hybride est plus rentable, parce que, dans de nombreuses entreprises, la plupart des salariés n'ont pas besoin de disposer d'un bureau virtuel entièrement personnalisable. « Lorsque les services de bureau à distance ont un sens dans l'organisation du travail, seuls 5% à 10% des utilisateurs (comptables, RH,) de VDI peuvent justifier le besoin de disposer de connexions clients personnalisées, » a t-il expliqué.
Citrix dévoile XenClient, hyperviseur Bare-Metal
L'an dernier, Citrix et VMware, qui avaient tous deux prévu de livrer des hyperviseurs de type bare-metal, ont subi quelques retards, d'une part à cause de problèmes de développement de pilotes nécessaires aux utilisateurs de PC et d'autre part pour avoir eu besoin de plus de temps pour convaincre les fabricants d'ordinateurs de soutenir leurs programmes. Mais le communiqué de Citrix annonçant la sortie de XenClient, vient indiquer que la technologie hyperviseur client est quasiment prête pour arriver en entreprise. Selon l'éditeur, cette solution sera idéale dans certaines situations : où « il faut apporter son propre PC », pour les entreprises qui veulent afficher plus qu'une seule image de bureau sur un ordinateur portable, et pour les utilisateurs qui doivent séparer l'usage de leur poste de travail personnel et celui de leur portable d'entreprise.
Pour l'instant, Citrix lance une version XenClient « candidate » et un kit permettant aux professionnels informatiques de le tester et de connecter des PC virtuels sur des déploiements XenDesktop existants. « Citrix a expérimenté XenClient avec ses partenaires Intel, HP et Dell, mais n'a pas encore éprouvé l'hyperviseur dans les différents modes d'utilisation » a déclaré Wes Wasson, directeur marketing chez Citrix. « Le produit devrait être disponible « rapidement » - d'ici quelques mois - et sera livré pré-installé sur le matériel des principaux fournisseurs » a t-il ajouté. « La sortie de XenClient place Citrix devant VMware dans la course à l'hyperviseur client, même si cette technologie demande encore de la maturation et ne sera probablement pas adoptée à large échelle avant 2011 ou 2012, » selon Chris Wolf, analyste chez Burton Group.
Des inconvénients et des avantages
Les responsables en sécurité informatique ne sont pas très chaud non plus pour laisser les ordinateurs personnels des salariés se connecter sur le réseau de l'entreprise, et « Citrix doit encore convaincre, malgré ses promesses de cloisonner davantage les applications personnelles de celles de l'entreprise sur XenClient » souligne l'analyste avant d'ajouter « pour une version produit 1.0, XenClient arrive avec le minimum de caractéristiques que l'on peut attendre d'un hyperviseur client, en termes de sécurité ». « Créer un hyperviseur client est plus compliqué que de créer des technologies serveurs du fait des problèmes que cela pose avec la gestion de l'audio, des périphériques USB, des webcams, des réseaux sans fil et Bluetooth, » explique Citrix dans une vidéo sur XenClient.
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Mais les avantages ne manquent pas. Les utilisateurs peuvent faire des va et viens entre leur bureau particulier et celui de l'entreprise en appuyant simplement sur une touche, tout en restant « totalement indépendants sur le plan de la sécurité, » du moins selon l'éditeur. Ce dernier avance également que l'usage d'un ordinateur personnel sur un système d'entreprise offre aux utilisateurs un moyen plus sûr d'installer des applications privées, sans compromettre pour autant le réseau de leur entreprise. Les services informatiques peuvent définir des politiques empêchant les utilisateurs de copier et de coller des données entre environnement d'entreprise et bureau personnel, ou d'empêcher une image de bureau d'accéder à certains réseaux. Toutes les applications d'entreprise et les données peuvent être synchronisées au réseau de l'entreprise, de façon à pouvoir récupérer le bureau du salarié même si la machine physique tombe en panne. « Citrix a créé un bon modèle pour accéder aux applications, » a indiqué Chris Wolf, « mais elle doit encore améliorer la duplication des images de bureau pour permettre des sauvegardes plus efficaces. » Ajoutant que « Citrix allait encore travailler sur la gestion de l'image de bureau en général. »
Les entreprises disposant d'équipes de salariés mobiles seront intéressées par XenClient, « car il semble que cette version ne fonctionne que sur des ordinateurs portables, et ne gère pas les pilotes des périphériques prévus pour les ordinateurs de bureau » a expliqué Chris Wolf. « Certains clients peuvent avoir besoin d'un hyperviseur client, même s'ils ne prévoient pas de le déployer pour des ordinateurs portables ». (...)
Hervé Uzan devient DG de VMware France
Hervé Uzan rejoint la filiale française de l'éditeur de logiciels de virtualisation au poste de directeur général. Recruté au début de l'année, il succède dans ces fonctions à Christian Chevalier. Ce dernier a quitté l'entreprise qu'il dirigeait depuis 2007 en décembre 2009 pour rejoindre Microsoft France en tant que Directeur de la Solution Team Unit (STU). Désormais aux commandes, Hervé Uzan a logiquement pour mission de développer l'activité de VMware en France.
Il sera aidé en cela par son expérience du marché des PME, des grandes entreprise et des canaux de ventes indirectes. Avant de rejoindre VMware, il était en effet membre du comité de direction de SAP France ainsi que directeur PME et channel de l'éditeur depuis 2009. Auparavant, il fut également directeur du mid-market pour l'Europe de Business Objects. (...)
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