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Web 2.0

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(28/05/2009 15:49:14)
Conférence Google I/O : un outil de script pour personnnaliser Google Docs
Google va ajouter des fonctions de scripting à ses applications Google Docs. Les entreprises utilisant ces logiciels bureautiques en ligne pourront bientôt les personnaliser et automatiser certaines tâches avec Google Apps Script. C'est l'une des annonces faites sur Google I/O, la conférence annuelle de développeurs -3 000 d'entre eux y sont attendus- qui se tient en ce moment à San Francisco (27-28 mai). Sur cette deuxième édition de la manifestation, Eric Schmidt, PDG de l'éditeur californien, est venu prôner les modèles de développement sur le Web qui, selon lui, viennent succéder aux modèles sur mainframe et PC. Google a prévu de donner 4 000 téléphones sous Android aux participants de sa conférence afin de doper le développement sur cette plateforme mobile. L'équipe dirigeante a par ailleurs présenté HTML 5 comme l'une des technologies ouvrant l'éventail des capacités de visualisation sur l'interface Web. Egalement évoquées, la prochaine version du Web Toolkit, 2.0, qui intègrera des fonctions de 'debugging' s'appuyant sur le navigateur, et l'extension pour les développeurs Java de l'accès à la plateforme de cloud, Google App Engine. « Nous avons maintenant les réseaux, les entreprises, les développeurs et les outils pour construire le genre de plateforme que nous voulions mettre en avant », a commenté Eric Schmidt. Google Apps Script, d'abord testé avec Google Spreadsheets Dans les prochaines semaines, l'éditeur californien prévoit de proposer à un millier de clients de prendre en main son outil de scripting sur leurs logiciels Google Docs. En revanche, la date de disponibilité générale de Google Apps Script n'est pas encore connue. Basé sur JavaScript, l'outil comporte des extensions objets ajoutées par Google pour faciliter son apprentissage. Google Apps Script sera d'abord testé dans le tableur, Google Spreadsheets. Il servira par exemple à automatiser des conversions (de pouces en mm) ou des traductions linguistiques, ou bien à relier des applications entre elles (envoi d'e-mail avec feuille de calcul, ou accès à un calendrier depuis une liste d'adresses). Pour l'instant, il n'est pas possible d'importer des macros Excel, mais Google étudie la question. Ces outils de script seront par la suite progressivement ajoutés aux autres applications de la suite bureautique en ligne, a indiqué Jonathan Rochelle, responsable produit des Google Docs, lors d'un point presse sur la conférence Google I/O. Un outil demandé par les intégrateurs Si Google Apps Script vient utilement compléter les logiciels en ligne de Google, il peut aussi, potentiellement, poser certains problèmes de sécurité en ouvrant de nouvelles portes pour certaines attaques. Google entend donc pousser les tests pour ne prendre aucun risque. Cela dit, l'outil devrait surtout plaire aux intégrateurs qui l'ont effectivement réclamé. Sur la conférence Google I/O, plusieurs partenaires présentaient d'ailleurs des outils complémentaires pour les Google Docs. La société LTech, par exemple, qui a déjà migré des centaines de milliers d'utilisateurs de solutions bureautiques sur site vers les Google Apps, propose un outil pour sauvegarder les documents sur un disque local. Oracle aussi est présent sur la manifestation. Il s'apprête à livrer en version bêta un logiciel qui permettra aux utilisateurs de Siebel, son application de CRM (gestion de la relation client), d'importer et d'exporter des données depuis et vers les Google Docs. (...)
(27/05/2009 15:41:17)L'appel à projets numériques du plan de relance est ouvert
La secrétaire d'Etat à la Prospective et au Développement de l'économie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, a lancé officiellement ce matin l'appel à projets de R&D du volet numérique du plan de relance du gouvernement. Cet appel concerne les deux sujets que NKM souhaite voir se développer grâce à cette mesure : les serious games et le web 2.0. "Les fonds seront débloqués en 2009" Pour commencer, dès aujourd'hui et jusqu'au 6 juillet, les structures candidates peuvent déposer un dossier de réponse à l'appel d'offre dont tous les détails se trouvent sur telecom.gouv. Dans un second temps, à l'automne, des commandes publiques viendront compléter le dispositif. « Les dossiers d'appel d'offre seront dépouillés entre le 7 juillet et le 30 août et les conventions de financement signées dans la foulée, insiste la ministre. Quoiqu'il en soit, les fonds seront débloqués en 2009. » Les initiatives de 'serious games' se voient allouer un total de 30 M€ dont 20M€ par appel d'offre et 10M€ par le biais de commandes publiques, alors que 20 M€ reviennent au web 2.0, répartis à parts égales entre les deux dispositifs. Selon NKM, les subventions d'un projet devraient être comprises entre 100 k€ et 1 M€. Une PME engagée dans un projet avec d'autres acteurs pourra se voir attribuer un montant représentant jusqu'à 45% de son investissement (30% pour une entreprise plus importante dans le même cas). Pour les candidats qui postulent seuls, les aides atteindront 45% de l'investissement pour un effectif inférieur à 50 personnes, 35% jusqu'à 250 personnes, et 25% au delà. Les demandes doivent concerner le développement d'un service innovant du web et les projets ne pas avoir démarré avant la demande d'aide. Capitaliser sur des compétences technologiques qui ignorent leur potentiel économique [[page]]« Par cet appel à projets, nous cherchons aussi à capitaliser sur des compétences technologiques qui ne sont pas forcément formalisées, ajoute Nathalie Kosciusko-Morizet. Les acteurs eux mêmes ne sont pas conscients de la valeur économique de leur projet. » Pour la ministre, le web 2.0 est sans doute celle des deux thématiques identifiées qui est la plus porteuse d'avenir car elle ne concerne pas des produits finis, fermés, mais au contraire des innovations évolutives. « J'attends de cette démarche que l'on capitalise sur les acteurs du web, mais aussi un électrochoc pour l'administration. » NKM aimerait entre autres voir émerger des interfaces d'accès aux nombreuses données disponibles dans les services publics comme l'empreinte carbone de certains produits ou des comparatifs de prix. A cet égard, les projets proposés à l'appel d'offre pourront tout aussi bien concerner des applications que des interfaces d'accès vers ses données pour développer des applications. A la recherche d'innovations d'usage autant que d'innovations technologiques La démarche vise les « éditeurs de logiciels et de jeux vidéos, les entreprises productrices et agrégatrices de contenus en ligne, les centres de recherche, établissements publics à caractère industriel et commercial, les entreprises du secteur de la formation et enfin, les associations. » Quant aux publics ciblés par les projets proposés, il s'agit des « entreprises désireuses de moderniser leurs outils de formation interne et leurs systèmes d'information internes, voire leurs interfaces clients; les administrations pour les mêmes raisons de formation et pour la modernisation des services rendus aux administrés par l'utilisation de plateformes collaboratives, et enfin le grand public en tant qu'utilisateur de certaines applications de 'serious gaming' et en tant qu'internautes. » Les projets seront jugés en particulier pour leur caractère innovant puisque le financement est destiné aux dépenses de R&D. Fidèle aux convictions qu'elle affiche depuis son arrivée au ministère, NKM a cependant rappelé que cette innovation pourra aussi bien provenir de l'usage que de la technologie. Certains types de projets seront privilégiés comme ceux engageant une collaboration entre plusieurs parties prenantes, ceux portés par les PME, ceux comportant en leur sein de futurs utilisateurs, etc. La labellisation par un pôle de compétitivité sera aussi un atout. En attendant "une deuxième étape en plus forte rupture" Par leur nature même, les aides ne peuvent néanmoins revenir qu'à des structures déjà existantes. On pourrait le regretter dans la mesure où, dans le monde bouillonnant du web 2.0, les idées innovantes naissent la plupart du temps dans les esprits de leurs inventeurs avant même que ceux-ci aient songé à créer une entreprise. Etant donné le délai de quelques semaines pour le dépôt de dossiers, difficile pour eux de même imaginer utiliser le statut d'auto-entrepreneur. Pour postuler, reste à ces porteurs de projets à aller chercher l'appui d'une entreprise existante, d'une association ou encore d'une collectivité locale. Il semble que les adeptes du web 2.0 puisse néanmoins compter sur la ministre du numérique. « Cet appel d'offre, ce n'est pas la fin de l'histoire, affirme-t-elle ainsi. Au contraire, ce n'est que le début. Je veux ensuite une deuxième étape en plus forte rupture. » (...)
(26/05/2009 14:15:40)Microsoft et Studyrama ouvrent un espace de travail virtuel pour étudiants
Microsoft et le portail Studyrama, spécialisé dans l'orientation et la vie étudiante, lancent ce mardi 26 mai un service permettant de disposer d'un espace de travail virtuel, accessible gratuitement depuis n'importe quel PC connecté à Internet. Baptisée "VocatisLive", cette application est destinée aux lycéens, étudiants et jeunes diplômés. Disponible depuis le site Studyrama.com, VocatisLive permet à un étudiant d'accéder à ses fichiers et de les modifier comme s'il travaillait sur son ordinateur personnel. L'application permet également d'utiliser des outils collaboratifs pour favoriser le travail en équipe, comme le partage de documents et la préparation de présentation à distance. Au lancement, VocatisLive offrira une messagerie électronique de type Hotmail (25 Go de stockage) avec un anti-virus, un anti-spam, et un outil qui récupère et coordonne toutes les autres boîtes mails de l'utilisateur, un agenda à partager avec ses collègues ou ses professeurs, un espace de messagerie instantanée (à partir de septembre 2009) pour discuter en direct avec les organismes de formation, les écoles ou les universités, ainsi qu'une plateforme de gestion de projet. L'accès aux messages est également disponible depuis un téléphone mobile. Les deux partenaires précisent que le service "évoluera constamment afin d'offrir les applications les plus performantes et novatrices du marché". Disponible dans un premier temps sur Studyrama.com, VocatisLive sera par la suite décliné sur l'ensemble des sites du groupe Vocatis : JeuneDip.com, MaPiaule.com, EspaceGrandesEcoles.com, FormaGuide.com, etc. (...)
(19/05/2009 12:06:49)Facebook adopte le standard d'authentification Open ID
Petit à petit, Open ID fait son nid. Disponible depuis quelques années, ce standard libre pour l'authentification personnelle unique des internautes peine à séduire. En annonçant qu'il supporte désormais Open ID, le réseau social Facebook devrait contribuer à le populariser. En effet avec lui, c'est potentiellement les 200 millions de membres du réseau qui vont pouvoir utiliser ce système sur Gmail, Yahoo, Orange, MySpace ou l'un des 10 000 sites ayant déjà adopté ce standard. En pratique, les nouveaux utilisateurs de Facebook peuvent s'y connecter à partir d'un compte d'un autre site déjà membre d'Open ID. Pour ceux ayant déjà un compte sur Facebook, il faut aller dans les paramètres du compte et sélectionner dans la partie « Compte lié » : OpenID ou myOpenID. Pour autant, Facebook n'abandonne pas son système propriétaire d'interconnexion entre sites, Facebook Connect, même si beaucoup y voient un concurrent à Open ID. (...)
(18/05/2009 12:13:37)La loi Loppsi veut renforcer la lutte contre la pédopornographie... et le contrôle d'Internet
Il faut sauver le soldat Internet. La loi Création et Internet à peine adoptée par le Parlement, le gouvernement s'apprête à renforcer davantage son arsenal de contrôle du Web. L'exécutif prépare en effet la Loppsi, loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, conçue pour doper les instruments dont disposent les pouvoirs publics en matière de lutte contre la délinquance et la criminalité. Après la Dadvsi et l'Hadopi, cette autre loi en 'i' s'annonce redoutable pour l'avenir du Web. Sous une intention louable - lutter contre les contenus pédopornographiques - le projet vise à mettre en place un véritable filtrage par les FAI. Plus précisément, le texte - certes provisoire - prévoit « d'empêcher sans délai l'accès aux contenus dont les adresses électroniques sont désignées par arrêté du ministère de l'Intérieur ». L'idée n'est pas nouvelle. Déjà, en février 2008, Michèle Alliot-Marie, la ministre de l'Intérieur, évoquait l'adoption nécessaire de nouvelles mesures de lutte contre la cyber-criminalité, parmi lesquelles la création d'un délit d'usurpation d'identité, la géolocalisation des internautes, ou le blocage des sites ne respectant pas la législation. En novembre 2008, le Forum des droits sur Internet remettait le couvert dans sa recommandation 'Les enfants du Net III', en préconisant le blocage des contenus pédopornographiques par les FAI, après que ceux-ci auront reçu une liste noire concoctée par l'OCLTIC (Office central de lutte contre la cybercriminalité liée aux technologies de l'information et de la communication). Le brouillon étant là, il ne reste plus au gouvernement qu'à en fignoler les détails pour que cette volonté de filtrage s'inscrive concrètement dans le paysage législatif. Pour Jean-Michel Planche, il s'agit d'un « enterrement en première classe de la notion de neutralité d'Internet » Une perspective qui inquiète Jean-Michel Planche, le PDG de Witbe qui siège à la CCRSCE (Commission consultative des réseaux et services de communications électroniques). C'est en tant que membre de cet organisme qu'il a été consulté par le ministère de l'Intérieur, le 27 avril, sur le projet Loppsi... et qu'il n'a pas manqué de dire tout le mal qu'il pense des mesures prévues par la loi, et qu'il nous détaille dans une interview avec LeMondeInformatique.fr. Selon lui, cette nouvelle « usine à gaz » qu'est la Loppsi se montrera non seulement incapable d'atteindre le but que le législateur entend lui conférer, mais contribuera surtout à « l'enterrement en première classe de la notion de neutralité d'Internet ». En instaurant un filtrage des contenus au niveau des FAI, « on aura placé une technique d'écoute systématique et de reroutage, à l'insu de notre plein gré, contrôlable par un tiers extérieur au coeur de tous nos échanges numériques ». Pour lui, le gouvernement français nous prépare « un Internet chinois ». (...)
(13/05/2009 12:11:20)Les débats autour d'Hadopi se propagent sur Wikipedia
Le gouvernement aime beaucoup Wikipedia. Suffisamment en tout cas pour participer à la rédaction d'articles de l'encyclopédie libre. Ainsi, celui consacré à la loi Création et Internet a fait l'objet de modifications apportées par un utilisateur dont l'adresse IP pointe vers une machine du ministère de la Culture, comme le révèlent nos confrères de l'Expansion. Le 14 février, cet internaute a reformulé un paragraphe présentant le désormais fameux amendement 138 adopté par le Parlement européen dans le cadre de l'examen du Paquet Télécoms. L'amendement prévoit l'intervention d'un juge judiciaire lorsqu'une liberté ou un droit fondamental est menacé de restriction. La version originale de l'article de Wikipedia interprétait cette disposition en indiquant que « pour couper l'accès internet d'un abonné il faut d'abord passer par un tribunal (ce qui remet en cause la suspension de l'accès Internet de la riposte gradué) ». Revu et corrigé par le ministère de la Culture, le passage devient : « Cet amendement a été interprété par certains de ses promoteurs - et notamment le député socialiste français Guy Bono - comme faisant obstacle à la suspension de l'accès à Internet sans décision judiciaire : selon Guy Bono en effet, la possibilité de disposer d'une connexion Internet à domicile devrait être qualifiée de liberté fondamentale. Ce point de vue reste discuté, aucune juridiction d'aucun pays de l'Union européenne n'ayant pour l'instant conféré un tel statut à l'accès Internet. » Le militantisme n'a pas sa place sur Wikipedia Si l'utilisateur d'un ordinateur du ministère de la Culture n'a pas totalement contredit la version d'origine, il a néanmoins apporté une large nuance à la portée de l'amendement concerné. Cet exemple illustre la difficulté d'aboutir à un contenu neutre et équilibré sur l'encyclopédie en ligne pour les sujets susceptibles de faire naître des polémiques. En guise d'introduction à la fiche consacrée à la loi Hadopi, Wikipedia précise ainsi que « cet article provoque une controverse de neutralité ». La lecture des discussions entre les contributeurs permet de constater que la pondération devant théoriquement entourer l'article est mise à mal à la fois par les militants pro-Hadopi que par ceux qui s'opposent à la loi. « Le militantisme est louable, mais pas sur Wikipedia », résume un internaute. Les ordinateurs du ministère de l'Intérieur, eux aussi, sont utilisés pour modifier le contenu de l'encyclopédie. En l'occurrence, il s'agit de l'article consacré à Alan Marleix, le secrétaire d'Etat aux collectivités territoriales, et en particulier d'un passage évoquant sa mise en cause dans la désignation de sa fille à un poste d'enseignante à la Sorbonne. Révélée par le site Rue89, cette affaire est évoquée sur la fiche du ministre, dans une section baptisée « controverse ». L'historique des modifications apportées à l'article montre qu'une machine dont l'adresse IP est issue du ministère de l'Intérieur a été utilisée à plusieurs reprises pour supprimer totalement le paragraphe. A chaque occurrence, cependant, le texte a été rétabli dans sa version d'origine par d'autres contributeurs. (...)
(12/05/2009 18:20:00)Hadopi : l'Assemblée nationale adopte la loi Création & Internet
L'Assemblée nationale a finalement adopté lors d'un vote solennel en deuxième lecture le projet de loi Création et internet qui avait été rejeté dans un premier temps le 9 avril dernier. Le texte a été adopté par 296 voix contre 233. Le dispositif de "riposte graduée", à savoir la coupure de l'accès Internet en cas de téléchargement illégal de contenus sur le Web après deux mises en garde, est ainsi entériné par la loi Création et Internet. La Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) sera chargée de prononcer la suspension de l'abonnement, pour une durée comprise entre deux mois et un an, en cas de récidive pour les auteurs de téléchargements illégaux. Le texte sera examiné une nouvelle fois ce mercredi par le Sénat, qui pourra l'adopter en l'état ou le modifier. Dans ce dernier cas, le projet de loi sera une nouvelle fois soumis aux députés pour un vote définitif. (...)
(12/05/2009 17:33:10)La Cour d'Appel de Paris entérine le statut d'hébergeur de Dailymotion
Dailymotion est un hébergeur et n'a pas à endosser les obligations inhérentes aux éditeurs de sites Web. C'est en substance ce qu'a indiqué, le 6 mai, la Cour d'appel de Paris, qui examinait le litige opposant la plateforme de partage de vidéos au réalisateur et aux ayants droit du film Joyeux Noël. Ces derniers reprochaient à Dailymotion la mise en ligne, par un utilisateur, du long métrage, et entendaient voir condamné le site pour contrefaçon. En première instance, le TGI de Paris avait en parti accédé à cette demande : tout en reconnaissant la qualité d'hébergeur de Dailymotion, les juges du fond avaient estimé que le site n'en était pas moins responsable du contenu mis en ligne. A ce titre, la plateforme avait été condamnée à verser 23 001 € de dommages et intérêts au réalisateur et aux ayants droit en réparation de la fourniture des moyens permettant la réalisation d'une contrefaçon. Une conclusion que n'a pas suivie la Cour d'appel, selon laquelle la décision de première instance méconnaît les dispositions de la LCEN (loi pour la confiance dans l'économie numérique). Les magistrats ont ainsi considéré que Dailymotion ne saurait être hébergeur et supporter dans le même temps la responsabilité juridique planant sur les éditeurs. « Les juges du fond avaient créé un statut hybride pour Dailymotion en présumant, sur la seule finalité de son activité - la mise en ligne d'une plateforme de partage de vidéos -, que des contenus illicites seraient publiés, précise Marc Schuler, avocat associé de Nixon Peabody, représentant le site Web. En essayant de reconnaître à Dailymotion le statut d'hébergeur sans en reconnaître le bénéfice, ils ont commis une erreur d'interprétation de la LCEN. » Une jurisprudence constante depuis un an La décision rendue en appel vient conforter une jurisprudence constante depuis le début de 2008, qui se fonde sur une application stricte des termes de la LCEN. Parmi les principes posés par les juges, l'hébergeur ne peut se voir imposer une obligation générale de surveillance et de contrôle du contenu mis en ligne. Reste à définir ce qu'est un hébergeur et ce qui le différencie d'un éditeur. La réponse est simple, explique Marc Schuler : « Il suffit de se demander qui est à l'origine de la mise en ligne du contenu. Si le prestataire technique est totalement passif, si l'internaute est le seul initiateur de la publication, alors le site est un hébergeur. Si, au contraire, il existe une intervention humaine pour classifier le contenu uploadé par la plateforme, alors le statut d'éditeur revient sur le devant de la scène. » En l'espèce, poursuit l'avocat, le fonctionnement technique de Dailymotion ne soulève guère de doute et en fait un véritable hébergeur. Du reste, « quand plus de 15 000 vidéos sont mises en ligne quotidiennement, parler d'une obligation de contrôle serait illusoire ». Finalement, les obligations inhérentes à un hébergeur concernent : - la possibilité, pour les utilisateurs, d'alerter de la présence de contenus odieux ou illicites ; - le retrait de ces contenus et l'empêchement d'une nouvelle mise en ligne ; - la conservation des données permettant d'identifier les utilisateurs. Soulignons pour conclure que le député Jean Dionis du Séjour, rapporteur de la LCEN, plaide pour une révision de la loi qui l'adapterait au Web 2.0. Selon l'élu, l'apparition des sites collaboratifs depuis l'adoption de la LCEN - en 2000 - impose une redéfinition par le législateur des définitions d'hébergeur et d'éditeur. L'édile, qui constate une « implosion en vol de la notion d'éditeur », préconise de repréciser avec davantage de sévérité ce qu'est un hébergeur. (...)
(07/05/2009 12:30:35)Twitter n'est toujours pas à vendre, selon son PDG
Biz Stone, co-fondateur et PDG de Twitter, a dû de nouveau faire taire hier les rumeurs : non, le site de micro-blogging n'est toujours pas à vendre. Après Facebook puis Google, c'est le nom d'Apple qui circulait ces derniers jours au sujet d'un éventuel rachat, pour un montant de 700 M$ (contre 500 M$ proposés par Facebook). « La société a [seulement] deux ans, nous avons encore tellement de choses à faire, à modifier », a insisté Biz Stone sur le plateau de la chaine de télévision ABC. Le Californien cherche notamment à trouver un moyen de monétiser son audience et de rentabiliser son activité. Une énigme que Facebook, LinkedIn et les autres réseaux sociaux ne sont pas encore parvenus à résoudre en six ans d'existence. Il faut dire que Twitter est un service gratuit d'envoi de messages courts (140 caractères maximum) à un réseau d'amis. Phénomène culturel, celui-ci emporte de plus en plus de succès auprès du public et même de personnalités politiques comme la secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique Nathalie Kosciusko-Morizet ou l'équipe du président américain Barack Obama. Selon Nielsen Online, un cabinet de mesure du trafic Internet, Twitter a enregistré plus de sept millions de visiteurs uniques en février dernier, contre seulement 475 000 un an plus tôt. Pas étonnant donc que des grands d'Internet se penchent sur son avenir ou lancent des services similaires, à l'instar de Microsoft et son service Vine, présenté le 29 avril dernier. (...)
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