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(27/02/2009 16:24:14)
Facebook consulte ses membres avant de modifier ses conditions d'utilisation
La dernière tentative de modification des conditions d'utilisation de Facebook a suscité un tel tollé chez ses membres, que Mark Zuckerberg, le fondateur du site, a décidé de revenir très rapidement aux conditions antérieures. Il n'a pas pour autant abandonné ses ambitions de changer les règles d'utilisation du réseau social. Ne voulant pas à nouveau placer ses utilisateurs devant le fait accompli, il leur propose de s'exprimer jusqu'au 29 mars prochain sur deux textes, qui remplaceront les anciennes conditions d'utilisation. Le premier - les Principes de Facebook - liste les dix valeurs essentielles que la société veut promouvoir dans le respect des lois en vigueur. L'autre - la Déclaration des droits et des devoirs - régit plus exactement les rapports entre Facebook et ses membres. Fin mars, les deux textes seront amendés en prenant en compte les remarques des utilisateurs avant d'être soumis à un vote général. Cela ne signifie pas pour autant que Facebook est devenu une démocratie totale. Mark Zuckerberg précise : « Facebook a toujours pour but de mettre en place des technologies nouvelles, donc potentiellement perturbantes. Bien que les produits [mis au point pour enrichir Facebook] doivent respecter les Principes et la Déclaration des droits et responsabilités, ils ne seront pas soumis aux commentaires ou au vote. » Si la décision et la réactivité de Facebook sont saluées par les défenseurs de la vie privée, notamment par Epic (Electronic Privacy Information Center), ce n'est pas une première. Wikipedia a introduit la semaine dernière le projet Community Voice qui permet aux utilisateurs de donner leur opinion et d'évaluer les articles inclus dans l'encyclopédie. Et Carol Bartz, PDG de Yahoo va créer un groupe dédié à l'écoute des propositions des utilisateurs. (...)
(27/02/2009 14:13:03)Un tableau de bord pour surveiller les dysfonctionnements des Google Apps
Après la récente panne de Gmail, la fiabilité des Google Apps a été mise à mal. Outre un geste financier à l'égard de ses utilisateurs payants, Google se veut désormais plus transparent. À l'image de certains fournisseurs d'accès qui indiquent en temps réel la bonne santé de leur réseau, la société vient de lancer l'App Status Dashboard. Ce tableau de bord présente le statut d'activité pour les 10 principaux services Google Apps (Gmail, Google Talk, Google Docs, Google Sites, etc.) en temps réel et pour la semaine précédente. Les informations sont encore sommaires - en service, souffrant de dysfonctionnement ou hors service -, mais elles ont au moins le mérite d'exister. Il ne reste plus qu'à indiquer une estimation du temps de réparation ou du statut de la panne (recherche de la cause, remise en activité dans X minutes) pour satisfaire pleinement les clients. (...)
(23/02/2009 16:14:00)Carol Bartz s'apprêterait à réorganiser la direction de Yahoo
Carol Bartz se préparerait à annoncer cette semaine une réorganisation majeure au coeur même du management de Yahoo. La nouvelle CEO nommerait une nouvelle équipe de direction afin de remettre l'entreprise sur pied et reviendrait sur certains changements organisationnels entamés par l'ancien CEO, Jerry Yang et la présidente Sue Decker, selon des informations publiées sur All Things Digital, un blog d'informations affilié au Wall Street Journal. Cette annonce devrait avoir lieu mercredi 25 février bien qu'elle puisse aussi, selon le même site Web, s'étaler sur l'ensemble de la semaine. All Things Digital cite des sources anonymes à l'intérieur et en dehors de Yahoo. Carol Bartz aurait par ailleurs envoyé un mémo à ses employés vendredi dernier en des termes plutôt éloquents : « reposez-vous bien car la semaine prochaine va être d'importance. » Un management semblable à celui qui a redressé Autodesk Les changements annoncés pourraient concerner une équipe de direction de « niveau 3 » revisitée, avec un chef des opérations (chief operating officer, COO), un directeur technique (chief technical officer, CTO) et un nouveau directeur maketing avec davantage de pouvoir qui reporterait directement à Carol Bartz. Une structure semblable à celle que la CEO avait installée pour redresser l'éditeur Autodesk. Le mois dernier, Carol Bartz avait précisé avoir identifié des «sujets fondamentaux » à traiter afin d'aiguiser sa stratégie et d'accélérer la prise de décision. « J'ai l'intention de bouger rapidement pour m'attaquer à ces problèmes essentiels. » Elle a pris les rênes de Yahoo il y a six semaines pour remplacer Jerry Yang qui avait démissionné en novembre. Il avait pris cette décision après les interminables discussions avec Microsoft autour d'un rachat par l'éditeur de Redmond qui n'ont finalement pas abouti ainsi que l'échec du partenariat avec Google concernant les annonces commerciales payantes en ligne. Le mois derner, Yahoo a annoncé une perte nette de 303 M$ pour son quatrième trimestre 2008, alors qu'il avait réalisé 206 M$ de bénéfice en 2007. La chiffre d'affaires a baissé de 1% pour atteindre 1,81 Md$. (...)
(18/02/2009 17:46:14)Facebook plie face à l'ire de ses membres
Machine arrière toute. Face aux nombreuses réactions des internautes choqués par les modifications apportées aux conditions générales d'utilisation, Facebook joue la carte de l'apaisement. « Nous avons décidé de revenir à nos conditions d'utilisation précédentes », indique ainsi Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, sur son blog. Comme nous l'indiquions hier, le site communautaire avait discrètement supprimé, le 4 février, une clause qui prévoyait l'effacement des données publiées par les utilisateurs désirant se désinscrire de Facebook. En revanche, le réseau social avait conservé l'article rappelant son « droit irrévocable, perpétuel, non-exclusif (...) » d'utiliser tout contenu à sa guise. Mark Zuckerberg avait beau jeu de rappeler que ces dispositions n'avaient pour autre but que de s'offrir une protection légale, pêchaient uniquement par excès de formalisme, et ne remettaient aucunement en cause la propriété des utilisateurs sur leur contenu, cela ne suffisait pas à calmer les ardeurs des internautes, effrayés par une telle atteinte aux données personnelles. Promis, affirme le jeune patron de Facebook, la prochaine version des conditions d'utilisation ne soulèvera pas une telle polémique. Surtout, « elle sera écrite clairement, dans un langage que tout le monde peut comprendre ». Et pour prouver sa bonne foi, il invite les membres du réseau social à suggérer ce que devrait contenir la future charte. (...)
(18/02/2009 15:40:16)Hadopi : Christine Albanel, piètre avocate de son projet de loi
A quelques jours de l'examen, par les députés, du projet de loi Création et Internet, la ministre de la Culture est venue, hier, défendre son texte devant les commissions parlementaires des lois et des affaires culturelles. En un peu plus d'une heure et demi de questions/réponses, Christine Albanel n'aura guère convaincu du bien fondé du projet, qui vise à endiguer le téléchargement illicite par une batterie de sanctions allant jusqu'à la suspension de l'abonnement à Internet et qui interviendront après que des agents privés financés par les industries culturelles auront repéré des échanges de fichiers soumis au droit d'auteur. Un millier de suspensions par jour Selon Christine Albanel, la loi Création et Internet est la meilleure réponse à apporter au piratage en ce qu'elle est « pédagogique et adaptée ». Les débats à l'Assemblée devraient commencer le 4 mars et aboutir, si le calendrier est respecté, à la mise en place de l'Hadopi (Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet) avant l'été. Laquelle devrait être en mesure, estime la ministre, de prononcer un millier de suspensions d'abonnement par jour. Et peu importent les nombreuses objections soulevées sur les moyens de parvenir à cet objectif : Christine Albanel les balaye d'un revers de manche, à l'image de celui soulignant la difficulté de couper l'accès au Web sans affecter la téléphonie dans le cadre des offres triple play. « Ce n'est pas une question de faisabilité, assure la locataire de la rue de Valois, mais de délai. » L'Association des fournisseurs d'accès et de services Internet nous expliquait pourtant à l'automne dernier que certains FAI « ne sont pas sûrs du tout de pouvoir mettre en oeuvre cette distinction » et que les problèmes techniques posés sont de nature à créer des traitements différents selon les internautes : « Au sein d'un même parc d'abonnés, ceux habitant dans une zone pourront être suspendus alors que d'autres, résidant ailleurs, resteront à l'abri. » Le CGTI lui-même (Conseil général des technologies de l'information), un organisme étatique, affirme que « les modalités techniques envisageables pour cette suspension ne permettent pas d'isoler l'accès à Internet des autres services. » Une négation des droits fondamentaux Cet argument a été repris, hier, par le député socialiste Patrick Bloche. A l'image de ses collègues de l'opposition, l'édile n'a pas fait montre de tendresse à l'égard du texte soutenu par la ministre. Selon lui, le projet de loi crée un régime d'exception en instaurant une rupture d'égalité devant la loi. Il nie, en outre, les droits fondamentaux des citoyens en imposant aux internautes sanctionnés de prouver leur bonne foi et en refusant de prendre en compte la présomption d'innocence, donc en bafouant les droits de la défense. En d'autres termes, la charge de la preuve est inversée : il n'incombe plus au demandeur de prouver l'existence d'une infraction, mais c'est la personne mise en cause qui devra démontrer l'absence de comportement illégal. Une gageure. Christian Paul, qui siège lui aussi sur les bancs de l'opposition, qualifie le projet « d'illusion sécuritaire », et rappelle ainsi que la loi n'est justifiée que par le constat d'une diminution du chiffre d'affaires des industries culturelles. Ce même argument avait été avancé l'an passé par la Cnil, qui regrettait que la loi en gestation « ne comporte pas les garanties nécessaires pour assurer un juste équilibre entre le respect de la vie privée et des droits d'auteur ». Le principe du droit d'auteur détourné [[page]] Du reste, reprend Christian Paul à l'adresse de la ministre, la loi Création et Internet se méprend dans son approche de la notion de droit d'auteur. Celui-ci « a toujours été, depuis deux siècles, la défense des petits contre les gros, ce n'est pas la défense des créateurs contre leur public. Or, votre projet de loi oppose systématiquement les créateurs contre les internautes. A aucun moment, il n'aide à l'émergence d'un modèle économique nouveau, qui soit rémunérateur pour la création. En cela, il n'est qu'une illusion. » Peu convaincante, Christine Albanel a assuré que les mesures « pédagogiques » de sa loi ne seront pas attentatoires à une liberté fondamentale « car on peut avoir accès à Internet ailleurs que chez soi ». Elle a également reconnu que le système qu'elle défend ne sera pas infaillible et que certains internautes pourront contourner la surveillance exercée par les industries culturelles en cryptant les échanges ou en masquant leur IP. « Le but n'est pas de parvenir à 100% de résultats, a argumenté Christine Albanel, c'est de faire baisser le piratage très sensiblement. » Certaines mesures visant à limiter les contournements de la loi sont d'ores et déjà évoquées. « Un texte furieusement ringard » Ainsi, face aux échanges illicites sur des réseaux WiFi publics, la ministre préconise de ne pas suspendre l'accès à Internet mais de mettre en place un aberrant système de liste blanche. En clair, les personnes morales mettant à disposition du public une connexion à Internet pourraient n'autoriser l'accès qu'à une batterie de sites Web préalablement recensés et vérifiés. Ces « mesures préventives » étant justifiées par la volonté de ne pas faire des accès publics « des bases de lancement du piratage ». La Quadrature du Net résume cette volonté de filtrage par une formule fort à propos : « Il semblerait que la ministre veuille renvoyer les internautes à l'âge du Minitel. » Des propos semblables à ceux de Christian Paul, pour qui la future loi n'est rien d'autre qu'un « texte furieusement ringard ». (...)
(18/02/2009 15:28:06)Le patron de Witbe répond à Luc Besson à propos du téléchargement illégal de films
Jean-Michel Planche réagit sur notre blog d'experts à la tribune de Luc Besson dénonçant le téléchargement illégal de films, parue dans Le Monde du 14 février. Le fondateur d'Oléane et Witbe, auteur de l'initiative internetforeveryone.fr, dénonce une logique simpliste qui joue sur l'émotion. Un rituel aboutissant à des assertions sans appel : « le piratage, c'est mal », donc « Internet, c'est mal ». Jean-Michel Planche s'étonne que l'industrie du film ne tire pas de leçons de la destruction de valeur qu'a entraînée le « scénario Maginot » joué par le secteur du disque. Il liste ainsi les raisons pour lesquelles, selon lui, tous les acteurs d'Internet sont responsables (mais pas forcément coupables) de la situation actuelle : utilisateurs, 'majors' et studios, sites de commerce en ligne, opérateurs, gouvernement, etc. Mais pas au sens où l'entend Luc Besson. « Espérons que nous aurons des solutions pour nous protéger sans devoir en appeler à un filtrage massif de l'Internet », continue-t-il, avant d'expliquer pourquoi il reste plutôt pessimiste sur le sujet. (...)
(16/02/2009 16:06:17)Facebook ne vaudrait pas 15 Md$ mais quatre fois moins
Facebook, habituellement loué pour la célérité de son développement économique, aurait été surévalué. En octobre 2007, Microsoft s'était offert 1,6% du capital du réseau social. L'éditeur de Windows avait déboursé pour cela 240 M$, contribuant ainsi à valoriser Facebook à 15 Md$. Il apparaîtrait cependant que cette somme est largement supérieure à la réalité : Facebook ne vaudrait que 3,7 Md$. L'histoire commence en 2004, lorsque les trois fondateurs de ConnectU, un autre réseau social, accusent Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook et leur ancien camarade de classe, d'avoir exploité leur propre idée de site communautaire. Les protagonistes en appellent à la justice américaine puis, en avril 2008, parviennent à un accord amiable avec le jeune milliardaire. Si les termes de cet arrangement devaient rester confidentiels, on sait aujourd'hui qu'ils portaient sur un règlement de 20 M$ en numéraire plus un lot de 1,25 million d'actions Facebook estimé entre 11 M$ et 45 M$, selon la valeur du titre : 9 $ (l'estimation de Facebook) ou 36 $ (le prix payé par Microsoft en 2007). Après avoir vainement tenté d'obtenir un dédommagement plus important, les plaignants estiment que l'affaire mérite d'être close. Le cabinet d'avocats qui avait défendu leurs intérêts se fend alors d'un article, dans une brochure, clamant fièrement la victoire face à Facebook. Le texte relate notamment que les juristes sont parvenus à soutirer quelque 65 M$ au réseau social. Le secret liant les parties au procès est déjà légèrement éventé. Il va alors perdre tout mystère avec la découverte d'un journaliste d'Associated Press. Quand celui-ci met la main sur un document au format PDF rédigé par le tribunal californien ayant instruit l'affaire, il réalise qu'un simple copier/coller dans un éditeur de texte permet de faire apparaître certaines mentions dissimulées dans le papier d'origine. En particulier, la somme versée par Facebook aux plaignants y est détaillée. C'est là que l'on réalise que les 1,25 million d'actions ne valent que 11 M$, soit 8,8 $ par titre. Une valeur très inférieure au prix payé par Microsoft en 2007 et qui ramène la valeur du site à 3,7 Md$. Bien loin des 15 Md$ annoncés à la surprise générale quand le géant de Redmond avait pris sa participation. Alors que Facebook vient de fêter ses cinq ans d'existence, sa valeur vient donc d'être divisée par quatre. (...)
(13/02/2009 15:36:02)Techdays'09 : Microsoft convoque des sociologues pour explorer les nouveaux usages des NTIC au travail
Le monde professionnel est à la traîne du grand public en ce qui concerne les usages des NTIC. Chacun le ressent dans son quotidien, mais cette fois, une enquête commanditée par Microsoft France, et dévoilée à l'occasion des Techdays, vient le confirmer. « Avec 63% des foyers équipés d'au moins un ordinateur, la majorité des collaborateurs sont plus et mieux équipés à domicile que sur le lieu de travail : ordinateur plus puissant, équipement technologique plus avancé, logiciels plus récents, plus grande liberté de communication et d'accès à l'information... » L'enquête quantitative a été confiée à l'Ifop, qui dit avoir mené des entretiens en face à face avec quelque 2000 personnes, puis isolé une population d'un millier d'actifs (et actuellement employés) auprès de qui le sondage en ligne a été effectué. Nonobstant les biais (approximations, lacunes...) inhérents à ce genre d'exercice, il en ressort que « près d'un actif sur deux utilise un ordinateur au travail, soit 12 millions de personnes en France ». Prenant ce résultat pas l'autre bout, Marc Jalabert, directeur du marketing et des opérations de Microsoft France, ajoute que « si 13,8 millions d'actifs n'utilisent pas un ordinateur au travail, 9 millions d'entre eux en utilisent un à la maison ». Ce qui lui fait dire que si les Français ne sont pas en retard dans leur compréhension des bénéfices des nouvelles technologies, le monde de l'entreprise est en retard, qu'il s'agisse des PME, souvent sous-informatisées, ou des grands comptes qui tardent à appréhender le phénomène des 'digital natives'. Les actifs passent 4h30 par jour à utiliser les nouvelles technologies Quant aux actifs équipés au bureau, l'étude indique qu'ils « passent 4h30 par jour à utiliser les technologies de l'information et de la communication dans leur travail ». Un temps réparti entre le travail sur du contenu (2h40), la collaboration (1h20) et la gestion des plannings (30 minutes). A noter une grande révélation de l'étude : les actifs qui communiquent le plus sont des hommes. Explication de texte de Marc Jalabert : « Dans le monde du travail, les hommes ont souvent des postes plus élevés, de management, que les femmes, et la communication fait partie du boulot de management. » La liste des outils technologiques les plus utilisés comporte le courriel (96% des réponses), les moteurs de recherche Internet (93%), les traitements de texte (89%), les tableurs (82%), les logiciels de présentation (66%), mais aussi le fax (82%) et surtout le téléphone fixe (97% des réponses). Un palmarès qui contraste fortement avec celui des usages personnels, où les appareils photo numériques et téléphones mobiles dépassent les 80%, où le recours à la messagerie instantanée atteint les 50% (contre 36% dans l'univers professionnel), et où l'activité sur les réseaux sociaux et les blogs représente en moyenne un quart des réponses, contre une moyenne de 15% dans l'univers professionnel. Deux grands catégories d'utilisateurs, les « faber » et les « ludens » [[page]] A partir de ces données, des consultants de Bearingpoint conduiront des entretiens dans des entreprises, pour approfondir les usages actuels. Il s'agira entre autres de voir si les managers ont bien conscience que « les technologies constituent le deuxième facteur d'attractivité d'une entreprise pour ses futures recrues ». Parmi les « ludens », l'étude distingue quatre profils Outre Bearingpoint, Microsoft s'est entouré des cabinets AddedValue et Eranos pour établir une analyse qualitative et en tirer des profils sociologiques. Dès lors, on entre dans l'univers du concept latinisant et des anglicismes superfétatoires. Analyse d'Eranos : « On peut distinguer deux grands schémas mentaux qui coexistent dans le monde de l'entreprise aujourd'hui qui permettent de rendre les attitudes plus lisibles : d'un côté, on trouve des profils "Faber", orientés sur le 'faire', le travail individuel et de l'autre, des profils plus "Ludens ". Ces derniers se caractérisent par une culture du social et de la collaboration, des relations d'égal à égal, la connectivité. Ils revendiquent facilement un comportement et une psychologie de jeune, plus immédiate et ludique. » AddedValue ajoute de son côté une segmentation des « Ludens » : les « Digital creators » (créateurs de contenu numérique), censés travailler « dans des agences de communication ou à la communication » ; les « Information flow obsessed » (obsédés des flux d'information), dont l'institut explique qu'ils veulent travailler « plus vite et en équipe », et qu'ils « sont cadres et leur métier requiert de l'analyse » ; les « net com workers » (travailleurs en réseau), « très engagés dans les réseaux sociaux », « commerciaux et jeunes cadres » ; enfin les « techno followers », pour qui « il faut que ça marche et que ça soit facile à utiliser », qu'on retrouve « en particulier aux postes d'assistants ». Un site Web regroupera toutes les informations de cette enquête au long cours : www.aucentredesusages.com. (...)
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