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(29/07/2011 11:55:14)
Les Français surfent de plus en plus avec leur mobile
La France comptait 17,7 millions de mobinautes fin juin, soit 10% de plus qu'en mars et 40% de plus qu'il y a un an. Ils sont 70,7% à se connecter à l'Internet mobile tous les jours ou presque, selon Médiamétrie, dans son baromètre trimestriel sur l'audience de l'Internet mobile en France.
D'avril à juin, 94,4% des mobinautes ont consulté au moins un site depuis le navigateur Internet installé sur leur smartphone. Les sites les plus visités sont dans l'ordre Google (11,3 millions de visiteurs uniques), Facebook (11,2), Orange (8,4), SFR (7) et YouTube (6,6).
Ils ne sont en revanche que 48,8% à être passés par une application mobile, en complément à la navigation directe sur les sites. Concernant les applications les plus utilisées, Google (7,6 millions de visiteurs uniques) demeure en tête, devant YouTube (6,6), iTunes (5,3), Facebook (4) et Orange (3,1). (...)
Le gouvernement finance 9 projets collaboratifs pour l'entreprise
Eric Besson, ministre chargé de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie numérique, a annoncé les 9 projets qui ont été retenus dans le cadre de l'appel à projets « Outils web innovants pour l'entreprise » lancé le 28 avril dernier. Il s'agit essentiellement d'outils en lien avec les médias sociaux et le travail collaboratif. Les projets doivent pouvoir être directement exploités par les utilisateurs et susceptibles d'être commercialisés par leurs concepteurs. 45 projets avaient été soumis pour une demande d'aide totale de 7,4 millions d'euros.
Les 9 projets retenus par le jury composé de membres d'Oséo, de la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS) et du Médef bénéficieront d'une aide globale d'un million d'euros environ. Les premiers résultats des développements sont attendus dans neuf mois, au premier trimestre 2012. « Avec les nouveaux outils qui seront à leur disposition, les entreprises pourront mieux partager leurs informations, tant en interne qu'auprès de leurs clients et fournisseurs, et rendre leurs processus métiers plus fluides, plus flexibles et plus collaboratifs, dans un contexte de mobilité accrue », a déclaré le ministre Besson.
17 entreprises au total, dont beaucoup de startups, sont concernées, couvrant des domaines d'activité et des processus très variés : animation des formations dans l'automobile par le biais des réseaux sociaux, animation de communautés internet pour le service après-vente au grand public, amélioration des réseaux sociaux internes des entreprises ou de leur présence sur les réseaux sociaux publics, outils de personnalisation des points de vente traditionnels dans la coutellerie, outils mobiles de visioconférence facilitant des interventions de soutien utilisateur à distance.
Crédit photo : D.R.
Semestriels France Telecom : Concurrence et régulation plombent les résultats
Le groupe France Télécom a annoncé ses résultats pour le premier semestre 2011. Le chiffre d'affaire est en baisse de 1,3% par rapport à la même période de l'année passée. Il s'établit à 22,6 milliards d'euros contre 22,9 milliards d'euros à base comparable au premier semestre 2010. Cette baisse est due principalement à l'impact des mesures de régulation, soit -379 millions d'euros, selon l'opérateur qui parle sinon d'une hausse du chiffre d'affaires consolidé de 0,3% hors mesures de régulation.
Le résultat net - part du Groupe - connait une forte décroissance. Il s'établit à 1,9 milliards d'euros au premier semestre 2011 contre 3,7 milliards d'euros au premier semestre 2010. Soit un recul de 48%. Le groupe impute une partie de cette diminution à une réduction du résultat d'exploitation (-540 millions d'euros) et à l'augmentation de la charge de l'impôt sur les sociétés (227 millions d'euros). Joue bien sûr la création de la co-entreprise avec T-Mobile en Grande Bretagne en avril 2010, l'opérateur Everything Everywhere, dont le résultat net s'élève à 1,1 milliard au premier semestre 2010.
Cession, low cost et réorganisation
D'autre part, Stéphane Richard, PDG de France Télécom-Orange annonce l'évolution du portefeuille d'actifs du Groupe qui réfléchit à la cession des activités grand public en Suisse. « Comme nous nous y étions engagés, nous avons effectué une revue de notre portefeuille d'actifs européens qui nous conduit à lancer aujourd'hui un processus de cession des activités grand public en Suisse », déclare le dirigeant.
Côté points positifs, en France, le groupe affiche une hausse de 6,2% du chiffre d'affaire dans les mobiles et cela malgré l'impact de la répercussion partielle de la hausse de la TVA aux clients. Le groupe explique entre autre cette hausse par le développement des smartphones. Stéphane Richard a indiqué par ailleurs qu'Orange présenterait à la rentrée une offre à bas coût, baptisée Sosh. Sur l'activité Internet, la part de conquête ADSL s'élève à 22% au deuxième trimestre, en ligne avec celle du premier trimestre 2011. L'offre quadruple play Open lancé il y a moins d'un an a conquis 700 000 abonnés.
Enfin pour terminer, l'équipe de France Telecom/Orange change un peu. Benoit Scheen devient ainsi le nouveau patron Europe du groupe et Marc Blanchet prend la direction de la division Entreprises France d'Orange. Ce dernier remplace Laurent Kocher, qui part chez Atos pour en devenir directeur général France.
Trimestriels Alcatel-Lucent : des bons résultats sanctionnés en bourse
L'équipementier télécoms a annoncé un chiffre d'affaires de 3,9 milliards d'euros au second trimestre 2011, en croissance de 2,4% sur un an (+10,4% à changes constants), pour une marge brute de 35,8%, à comparer aux 36,1% un an avant. Cependant les analystes s'attendaient à une croissance plus forte sur le chiffre d'affaires. Le résultat d'exploitation atteint 108 millions d'euros contre 28 millions d'euros au second trimestre 2010. Par ailleurs, le résultat net est bénéficiaire de 82 millions d'euros, après une perte de 139 millions d'euros au second trimestre 2010. Malgré ses lueurs d'espoir, l'action en bourse a été très chahutée pour plonger de près de 15% en passant sous la barre des 3 euros.
Sur les prévisions, Ben Verwaayen, PDG d'Alcatel-Lucent, a indiqué « nous maintenons nos perspectives sur l'ensemble de l'année, à savoir de croître plus vite que notre marché adressable avec un résultat d'exploitation ajusté supérieur à 5% des ventes en 2011 »
Réseaux IP, wireless et optique en croissance
Dans le détail, le segment d'activité qui a eu la plus forte croissance est celui des réseaux IP, où les revenus pour ce trimestre ont augmenté de 27,7% à 406 millions d'euros. Le chiffre d'affaires de l'activité réseaux sans fil a progressé de 5,7% pour atteindre 1,08 milliard d'euros et celui sur les réseaux optiques a cru de 3,7% à 645 millions d'euros. Les revenus issus des réseaux filaires traditionnels subissent une lente érosion (2,5%) pour atteindre 357 millions d'euros.
La branche application reste stable en générant 486 millions d'euros de revenus avec un mix équilibré entre les logiciels entreprises (286 millions d'euros en baisse de 6,6%) et ceux relatifs aux réseaux (200 millions d'euros en hausse de 6,4%).Les activités services ont reculé de 1,4% pour atteindre 871 millions d'euros pour le second trimestre. Les contrats d'externalisation et les services managés progressent eux de 20%, compensant ainsi la chute des constructions de réseaux au cours du trimestre.
Illustration: Ben Verwaayen, PDG d'Alcatel-Lucent
Crédit Photo: D.R
(...)(28/07/2011 15:40:02)BlackHat 2011 : Voler une voiture avec un SMS
Don Bailey et Mathew Solnik, chercheurs en sécurité au cabinet d'analyse iSec Partners ont réussi à pirater les protocoles de certains éditeurs de logiciels utilisés pour contrôler à distance les voitures. Ils ont produit une vidéo montrant comment ils ont pu déverrouiller une voiture et mettre le contact via un ordinateur portable. Selon Don Bailey, il leur a fallu environ deux heures pour trouver comment intercepter les messages (soit un SMS ou des données envoyées par GPRS) qui transitent entre le circuit GSM de la voiture et le réseau mobile, puis les réécrire depuis son ordinateur portable.
Les chercheurs vont discuter de ses travaux lors de la conférence Black Hat qui se déroule la semaine prochaine à Las Vegas, mais ils ne donneront pas le nom des produits qu'ils ont piratés. Ils ne donneront pas non plus tous les détails techniques, pour que les éditeurs de logiciels aient le temps de les corriger. On peut néanmoins penser à l'application OnStar RemoteLink, qui peut être utilisée pour démarrer et déverrouiller les portes de nombreux véhicules récents de General Motors. Un logiciel similaire est aussi disponible pour d'autres marques de voitures, y compris Mercedes et BMW.
Une méthode qui sniffe les messages
Don Bailey a baptisé sa méthode de « war texting », en référence à une autre technique de piratage appelée « war driving », qui consistait à conduire dans une ville à la recherche de données sur les réseaux sans fil. Le war texting est techniquement complexe. Tout d'abord, les chercheurs doivent identifier les voitures qui utilisent ces applications mobiles. Ensuite, il faut trouver un moyen de communiquer avec elles. A travers les applications, le téléphone se connecte à un serveur qui transmet une clé numérique sécurisée au module GSM de la voiture afin de s'authentifier, mais les chercheurs ont trouvé le moyen de contourner cela en captant les messages (en général un SMS ou des data via GPRS) envoyés entre le serveur et la voiture sur le réseau mobile, Don Bailey a déclaré dans une interview, « nous utilisons la rétro-ingénierie du protocole, puis nous élaborons nos propres outils pour que le protocole contacte le système ».
Les chercheurs de iSec estiment que ces dernières années, la connectivité cellulaire a été intégrée dans une gamme variée de périphériques - du cadre photo en passant par la voiture et les compteurs intelligent -, un moyen peu coûteux et facile pour se connecter. Selon Don Bailey, la sécurité a souvent été pensée après coup et beaucoup de ces produits peuvent être piratés et utilisés de manière abusive.
Les travaux dans ce domaine ont décollé au cours des dernières années avec des outils Open Source qui ont donné aux pirates des moyens peu coûteux pour créer leurs propres réseaux mobiles de test. En avril dernier, Don Bailey avait utilisé des techniques similaires pour pirater les outils de localisation de Zoombak et il indiquait qu'une centaine d'autres produits identiques n'avaient pas été examiné. « Cette faille d'architecture peut s'étendre aux activité industrielles » conclut-il.
Crédit Photo: D.R
(...)(28/07/2011 14:45:34)Une appliance OpenStack pré-annoncée par Nebula
Alors que Dell vient d'annoncer une plate-forme cloud privé Open Source basée sur OpenStack, Chris Kemp, ancien directeur technique de la Nasa et co-fondateur de Nebula développe une appliance OpenStack censée faciliter la mise en place de clouds privés dans les entreprises à construire des nuages privés.
L'idée est d'éliminer le paramétrage nécessaire pour construire la plupart des clouds privés, a déclaré Chris Kemp, PDG et fondateur de Nebula, la société proposant le serveur dédié. «Afin de voir les entreprises adopter les clouds privés, on doit passer aux clefs en main. On ne peut plus être dans la situation où il est nécessaire de passer par énormément de conseils et de développement pour obtenir un cloud personnalisé », a-t-il expliqué.
Un OpenStack plus sécurisé
Nebula a chargé OpenStack sur un serveur et ajouté des fonctionnalités de sécurité et de gestion pour permettre à l'appliance de s'intégrer dans les entreprises en respectant les procédures de sécurité existantes. Cette plate-forme a été conçue pour fonctionner avec les serveurs les moins chers du marché. Chaque appliance possède un switch 10 Gigabit Ethernet avec 48 ports et peut donc se raccorder à 24 serveurs 2U selon Chris Kemp.
Les utilisateurs pourraient théoriquement connecter une centaine de ces appareils entre eux pour travailler avec des dizaines de milliers de noeuds de calcul et des pétaoctets de stockage, a-t-il ajouté. La start-up travaille déjà sur la prochaine version du produit, qui supporterait le stockage distribué, a-t-il encore précisé.
L'appareil est conçu pour fonctionner avec les serveurs les moins chers du marché, tels que les modèles Dell de série C et tous ceux qui respectent le cahier des charges Open Compute Project de Facebook. À l'origine de ce projet, ce dernier a décidé de partager les spécifications techniques de ces serveurs low cost avec tous ceux qui désirent construire des datacenters plus économes.
Illustration principale : Chris Kemp, co-fondateur de Nebula, crédit photo D.R.
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Chris Kemp espère que l'appliance Nebula permettra aux entreprises de travailler avec un matériel moins coûteux et plus efficient comme le font les géants du web Google et Facebook. Au cours des 25 dernières années, les applications d'entreprise ont commencé à s'appuyer sur des infrastructures très haute disponibilité, ce qui a obligé les directions informatiques à acheter du matériel coûteux avec des éléments inefficaces, comme les alimentations redondantes, a-t-il dit.
«Les Net compagnies ont fait le contraire. Ils ont dit, nous allons construire des infrastructures que nous pourrons étendre et qui reposeront sur du matériel à la fiabilité non garantie. Donc ce que nous proposons aux entreprises, c'est d'adopter cette même architecture, utilisée par les grandes compagnies Internet ».
Disponible au second trimestre 2012
Le serveur dédié OpenStack de Nebula ne sera pas disponible dans le commerce avant l'année prochaine. La start-up commencera en septembre une série de tests avec des entreprises dans les biotechnologies, les services financiers, l'énergie et les médias, a ajouté Chris Kemp. Le projet pilote se déroulera au cours du premier trimestre de l'année prochaine et le produit final sera commercialisé juste après.
Nebula ne livre pas encore de tarifs pour son appliance. La start-up a décidé de commencer à parler de son produit bien avant sa date de sortie, en partie pour essayer d'attirer des talents, a expliqué le dirigeant. «Nous avons besoin de recruter les personnes les plus intelligentes au monde pour construire cette plate-forme. Nous cherchons à recruter des personnes qui ont construit l'infrastructure utilisée par les Net compagnies ».
La start-up compte déjà parmi ses employés des ingénieurs et des cadres issus de Google, Amazon, Dell, Rackspace et Microsoft.
Signalons enfin que l'autre ingénieur co-éeveloppeur d'OpenStack, Joshua McKenty, a fondé la start-up Piston Cloud Computing pour pour apporter des capacités de cloud aux entreprises.
Orange prépare son offre Sosh pour contrer l'arrivée de Free
C'est à l'occasion de la publication des résultats de l'entreprise que Stéphane Richard a dévoilé une offre dénommée Sosh qui sera officiellement lancée début septembre. Pour lui, il s'agit d'une marque "ciblant les clients que l'on appelle les "digital natives", qui utilisent plus leur smartphone pour les données que pour la voix. Sosh servira à décliner une panoplie d'offres avec des formules très attractives, commercialisées uniquement sur Internet, sans engagement, avec ou sans terminal mobile. Les utilisateurs de ces offres auront aussi accès aux services clients d'Orange."
Il se refuse cependant à évoquer les tarifs de cette offre, même s'il admet que l'arrivée prochaine de Free "a redynamisé le marché, accéléré le rythme des innovations. Par ailleurs, elle va faire baisser les prix. C'est une évidence. Tout le monde se prépare, nous aussi."
Sosh s'inscrit dans la lignée de ce que propose SFR avec ses formules carrées et Bouygues Telecom avec son offre B&U.
Illustration principale : Stéphane Richard, crédit photo Guillaume Ramon/Abacapress
Les analystes s'inquiètent des résultats de Nokia sur le partenariat avec Microsoft
Quand Microsoft et Nokia ont annoncé leur accord sur Windows Phone 7, qui vise à remplacer les systèmes d'exploitation Symbian et MeeGo, beaucoup de personnes étaient sceptiques au sujet de ce partenariat. La plupart des gens pensaient que cette collaboration était plus préjudiciable pour Nokia que pour Microsoft. La tendance s'est inversée. Pour Nokia les récents résultats trimestriels ont été très décevants et Microsoft se demande si son partenaire a deux ans devant lui pour réaliser la transition vers le système d'exploitation, Windows Phone 7.
Les résultats de Nokia sont mauvais. Son chiffre d'affaires a diminué de 7% sur les douze derniers mois pour atteindre 9,3 milliards d'euros. Les ventes réalisées dans les divisions Devices and Services, qui couvrent les ventes de smartphones, était de 5,5 milliards d'euros, en baisse de 20% d'année à année. Les ventes de terminaux mobiles ont baissé de 34%. La société a déclaré une perte d'exploitation de 487 millions d'euros. L'année passée, Nokia avait annoncé un bénéfice de 295 millions d'euros.
La valse-hésitation des consultants
Malgré des résultats sans appels, certains analystes veulent encore y croire. Francisco Jeronimo, un consultant qui suit le marché des terminaux mobiles en Europe pour IDC, a déclaré à Bloomberg que la récente stratégie de Nokia avec Microsoft peut inverser cette situation mal engagée.« Nokia a été le roi de l'expérience utilisateur il y a 10 ans. Ils ont perdu face à Apple et également face aux terminaux de Google. Avec la nouvelle plate-forme Microsoft, lancée il y a un an, nous croyons que Microsoft peut inverser la situation actuelle », affirme Owen Thomas analyste chez Bloomberg. Tout est une question de temps.
Selon certains, l'image de Nokia va empirer et les ventes continueront de décroître. A tel point que dans les deux prochaines années Microsoft devra décider s'il reste ou non en partenariat avec Nokia. Ceci dit, la valeur de Nokia peut finalement se réduire à son portefeuille de brevets, d'autant que la société finlandaise en possède beaucoup et que récemment Apple a été contraint d'abdiquer sur ce thème, quelque chose que l'entreprise de Cupertino ne fait pas très souvent. Cela représente une force pour Microsoft. On peut toutefois imaginer que l'éditeur de Redmond pourrait, en fin de compte, mettre un terme à cette collaboration, Nokia serait un partenaire trop faible, avec une image peu favorable qui pourrait ternir celle de Windows Phone.
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