Poursuivre la transformation digitale et ainsi continuer d'innover est tout sauf évident, même si toutes les entreprises en font évidemment leur axe stratégique. Une étude réalisée par le cabinet Vanson Bourne sur la commande de Dynatrace vient ainsi souligner les difficultés pratiques de cette révolution digitale, au premier rang desquelles il faut placer les multiples silotages comme celui séparant la DSI et chaque direction métier. De la même façon, souligne l'éditeur, la multiplication d'outils de pilotage rend ce pilotage particulièrement lourd et gène donc considérablement l'agilité attendue d'une adoption, par exemple, du cloud.

Pourtant la transformation digitale s'accélère. C'est l'avis de 89% des DSI pour les douze derniers mois, 58 % jugeant que l'accélération va se poursuivre. Mais, pourtant, la difficulté est là : les équipes métier et IT opèrent séparées, en silos et pour 93 % des DSI, cela freine la création de valeur par l'IT. 16 % du temps des équipes IT seraient ainsi consacrés aux réunions avec les équipes métier pour identifier les manquements. Autre silotage : celui des équipes de build et de run, ce qui limite l'agilité vis-à-vis du business pour 40 % des DSI.

L'impact business des investissements numériques est, de plus, mesuré par une kyrielle d'outils et, pour 74 % des DSI, la récolte et l'exploitation des données est problématique. 14 % seulement estiment disposer d'outils réellement adaptés à cette vision globale de l'impact business de l'IT. De la même façon, 49 % avouent n'avoir qu'une vision imparfaite de la perception des utilisateurs sur les performances IT. Les nouvelles approches ont ainsi le vent en poupe : 53% adoptent le BizDevOps, 50% l'exploitation autonome du cloud et 47% le NoOps.