Comme nous le précisions précédemment, ce marché de l’UEM est dominé par une poignée d’acteurs, dont Microsoft avec EndPoint Manager qui profite de la croissance de MS 365, VMWare avec Workspace One ou encore Ivanti (suite au rachat de MobileIron). Ce qui caractérise ces grandes solutions UEM, ce sont surtout leur niveau élevé de fonctionnalités intégrées : de l’administration de tous les terminaux à la gestion des identités en passant par la réponse aux incidents. Depuis le rachat de MobileIron et de plusieurs autres sociétés, l’éditeur américain Ivanti s’affiche ainsi avec sa plateforme Neurons qui regroupe, selon  Abdel Elbachtany, son directeur ingénieur/commercial pour la région sud EMEA,  un ensemble de fonctionnalités et de solutions pour découvrir, gérer et sécuriser l’environnement IT. « De découvrir déjà pour disposer d’une visibilité de tous les équipements connectés et des actions automatisées. De gérer ensuite de façon unique tous les utilisateurs et enfin de sécuriser l’ensemble de tous les biens et actifs. » La plateforme d’Ivanti se démarque d’ailleurs par sa capacité à automatiser les workflows, Abdel Elbachtany parle même d’hyperautomatisation et de healing. « Grâce à des bots automatisés, nous sommes capables de poser en temps réel un diagnostic proactif et de résoudre les situations critiques. » Cette automatisation, VMware la porte aussi dans sa solution Workspace One tout comme le recours massif aux API pour une meilleure intégration. « La standardisation de ces plateformes s’effectue désormais via les API, ce qui permet d’éviter la gestion fastidieuse d’agents. C’est d’autant plus simple avec les OS modernes d’aujourd’hui, eux-mêmes, sont de plus en plus ouverts aux API », admet Stéphane Padique, Digital Workspace Solution Engineering Manager France & Iberia chez VMware. L’évolution de ces plateformes UEM/MDM s’adapte aux nouveaux modes de travail en s’approchant toujours plus de l’expérience utilisateur, de son bien-être en quelque sorte. Nous rentrons dans cette ère du Digital Management permettant de mesurer les expériences, autant d’indicateurs dont sont de plus en plus friands les décideurs. Ces plateformes s’orientent également plus vers des processus métiers avec des interfaces dédiées fortement automatisées. Enfin, la prise en charge de nouveaux terminaux ou form-factors va se poursuivre, peut-être autour de la réalité virtuelle ou du metaverse.