Depuis deux ans, l'observabilité est devenue un mot très tendance et fait de l'ombre à la supervision traditionnelle issue des OpenView et autre Tivoli. À terme, il est même fort à parier que la première remplace la seconde. Et à terme, l'observabilité englobera probablement les APM (Application performance management), le suivi de la performance du réseau et le SIEM (Security information and event management) pour le monitoring des événements de sécurité. Bref, elle deviendra une plateforme complète capable de tout surveiller avec l'avantage de casser les silos applicatifs d'accès aux données dans l'entreprise. Ses promesses tiennent dans la collecte automatisée des data, mais aussi dans les recommandations par IA et algorithmes capables d'identifier la cause des problèmes existants, et même de prévenir ceux à venir. Selon nos témoins et experts interrogés dans ce dossier, les entreprises s'intéressent justement de plus en plus à ces outils, pour leur capacité à identifier les problèmes et à améliorer les performances du système, et ce dans des environnements hybrides et de plus en plus complexes. Pour le cabinet Gartner, en 2026, 70 % des organisations exploiteront des solutions d'observabilité, afin d'accélérer leur prise de décisions, et ainsi gagner un avantage concurrentiel non négligeable.