« Hogarth représente une claire évolution dans le domaine de la production vidéo » affirme Mark Rhys Thomas cofondateur de la société. « Depuis que notre solution est opérationnelle, nous sommes devenus plus efficaces » poursuit-il. Une efficience au service des agences de créations: « Nous ne créons rien mais endossons tout le travail de post-production dans sa globalité, de la réception des fichiers bruts à leur livraison en produits finis » explique Mark Rhys Thomas, « nous récupérons des vidéos de 60 secondes pour y appliquer plus de 400 variations. Avoir une infrastructure solide et rapide était primordiale » ajoute Mark Rhys Thomas.

Développer sa propre infrastructure


Après avoir tenté de développer sa propre infrastructure serveur, Hogarth s'est emparée des fonctionnalités offertes par Final Cut Serveur, Esko, Zynet et quelques autres logiciels pour élaborer une architecture parallèle baptisée Fido (Full intégration data operating). Le studio est ainsi parvenu à homogénéiser son parc informatique avec un petit data center Xserve et Xsan, près de 200 ordinateurs iMac, ainsi que toutes les données de ses différents logiciels. «Si une machine devient inutilisable, il suffit d'en choisir une autre pour retrouver ses données personnelles» explique le directeur technique d'Hogarth, Mark Keller. « Chaque ordinateur a la même base, mais les données personnelles des utilisateurs se trouvent conservées dans leur session, sur notre serveur». Concernant les logiciels, Fido agit comme une interface qui gère et rassemble les données communes à tous les logiciels de l'entreprise comme, Esko (logiciel pour impressions) et Zynet (design Internet). «C'est plus dur que ce que vous pensez » explique Mark Keller, « Les applications comme Final Cut Server ont tous leur propre cache enfouit dans les fichiers utilisateurs ». Fido permet donc de gagner en rapidité et en efficacité en envoyant ces informations propres à chaque logiciel, du serveur à la machine, dès le démarrage de chaque session.

La salle de montage vidéo

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« Final Cut Server nous a permis d'être plus efficace, tout en réduisant nos coûts de développement. En à peine deux ans d'existence, nous sommes passés de 60 à plus 200 employés. Nous prévoyons même d'ouvrir des filiales à New York et Shanghai. » Explique Mark Rhys Thomas, qui perçoit le logiciel d'Apple, comme la pierre angulaire du succès de l'entreprise. La plate-forme Fido aide entre autres, à la traduction instantanée des fichiers, et offre la possibilité aux collaborateurs de communiquer entre eux, de se donner des ordres mutuellement, et de voir s'afficher des alertes logicielles, lorsque des fichiers sont prêts. Fido offre également la possibilité de s'éloigner du travail linéaire, par la collaboration en simultanée, sans problèmes de conflits entres ordinateurs. À chaque ouverture de session, tout est transféré depuis le coeur du serveur, et tout y est réenregistré à chaque fin de session.

Un savoir-faire désormais exportable

« Notre interface unique gère les avancées de toutes les productions en temps réel, et nous avons même une version web permettant d'envoyer les données de Final Cut Server vers un poste de travail ». Travailler avec le logiciel d'Apple devient alors plus intuitif, chaque projet est référencé et facile à retrouver. Lorsqu'on leur demande pourquoi ils ont choisi Apple, les responsable d'Hogarth plaisantent en affirmant que c'est par paresse, « C'est aussi une façon différente de travailler, Apple était la solution la plus adaptée car ce n'est jamais le problème qui importe c'est la façon dont vous le résolvez». Mark Keller a également affirmé que la firme à la pomme était la seule société qui pouvait fournir des serveurs, 24 baies de stockage de 150 To ainsi que de multiples applications « à un prix raisonnable ». Aujourd'hui, Hogarth fait même profiter les autres entreprises de son savoir-faire numérique à travers sa filiale Cortex dirigée par Mark Keller.

Antony Milanesi


Les utilisateurs de la solution de post-production