Selon l'AFP, un réseau national de jeunes pirates informatiques a été démantelé par la section de recherches (SR) de la gendarmerie de Dijon. Elle a interpelé 22 "hackers" soupçonnés de s'être introduit "frauduleusement dans les sites de 34 sociétés, en France mais aussi en Russie et en Islande, avec la volonté d'y créer des dommages", comme l'a annoncé mercredi Jean-Pierre Alacchi, procureur de la République de Dijon. Toujours selon l'Agence, les pirates ont été arrêtés dans plusieurs régions de France et placés en garde à vue, à l'issue d'une enquête de quatre mois mobilisant quelque 90 gendarmes. Ces faits "sont reconnus" par les intéressés et punis de peines "de 2 ans de prison et de 30 000 euros d'amende" pour une simple intrusion, et de "5 ans de prison et d'une amende supérieure en cas de dégradations", a précisé le magistrat. Certains de ces "hackers" auraient introduit de fausses données sur des sites, et commis des escroqueries par le biais de faux sites pour obtenir les coordonnées bancaires de personnes et vider leurs comptes.