3. Eviter de surpayer Windows 7

Comme Paul DeGroot le note plus haut, le pire scénario serait de payer 3 fois pour la même chose. Et il existe également des stratégies permettant d'éviter ce scénario catastrophe pour le passage vers Windows 7. La première chose, est de savoir si l'entreprise a réellement besoin de Seven et si oui combien de personnes en interne sont concernées par cette migration. Une fois cette décision prise, il y a plusieurs stratégies à appliquer pour minimiser son investissement.

La première consiste à acheter la fameuse « Open License » qui est trop souvent ignorée par les grandes entreprises parce qu'elle a d'abord été créée pour les petites. L'Open License permet surtout aux sociétés de souscrire à la SA pour 2 ans au lieu de 3, ce qui permet de réaliser 33% d'économie. Alors que certains bénéfices, tels que les droits VDI (Virtual Desktop Infrastructure), disparaitront au bout de 2 ans, le droit d'utiliser Windows 7 Enterprise Edition demeure indéfiniment. C'est un problème car Windows 7 Enterprise n'est disponible que pour les clients de la SA. D'encore remises, encore plus intéressantes, sont disponibles par des accords "exceptionnels" de Microsoft, ce qui permet au client d'acheter la SA pour moins de 3 ans. Selon Paul  DeGroot, « En théorie, vous n'avez besoin de la SA que durant 1 mois pour valider Windows 7 Enterprise Edition indéfiniment ».

L'Enterprise Agreement de MS est le moyen le plus classique pour les entreprises dotées d'un parc d'au moins 1000 postes de mettre sous licence leurs PC de bureau et de recevoir les dernières versions de Windows et d'Office. Mais, selon Cynthia Farren, ce programme n'est pas très souple, obligeant les clients à payer pour chaque poste dans leur entreprise. Il peut tout de même être intéressant de demander une exception à Microsoft. Par exemple, avec 2000 postes dans l'entreprise, l'Enterprise Agreement peut avoir du sens pour 1700 PC, tandis que pour les 300 restants, l'accord n'est pas très intéressant. "Dites le à Microsoft, afin que l'éditeur soit créatif. Ne croyez pas que vous ayez à acheter des licences inutiles pour ces 300 postes. Microsoft sait faire des exceptions" martèle Cynthia Farren. Ceci dit, le client devra sûrement donner quelque chose en échange pour la réduction mais c'est là tout l'art de la négociation. C'est d'ailleurs la même chose chez tous les éditeurs : remise conséquente sur le programme de support si achat de nouvelles licences...