« La version développeur d'Apollo devrait arriver dans la première moitié de la prochaine année calendaire, et la version finale a priori dans la seconde moitié. » Il faudra donc attendre encore un certain temps avant de voir des projets basés sur la nouvelle plate-forme cliente d'Adobe, à écouter Jeff Whatcott, directeur marketing produits senior de l'éditeur, responsable des solutions d'entreprise. Les Linuxiens devront attendre encore davantage : « Linux ne sera pas supporté dans la version initiale », nous a-t-il confié. Non parce que l'éditeur n'aime pas Linux - « je suis un des plus passionnés par l'Open Source », s'exclame Jeff Whatcott - mais à cause d'une certaine complexité induite par la multiplicité des plates-formes et des pilotes logiciels (« pour le support de l'audio, par exemple »). Cela viendra donc ultérieurement. Apollo reprendra les technologies utilisées dans Flex, capables de mixer un accès aux grilles de données avec une interface Flash. Il supportera aussi d'autres technologies d'interface, comme PDF et HTML. SAP a ainsi bâti son interface Muse à l'aide de ces technologies, en y ajoutant également le support des ActiveX afin de pouvoir afficher par exemple du Word ou de l'Excel. Encore une chose dont Adobe ne proposera pas le support en standard. Christophe Coenraets, évangéliste technique senior d'Adobe, tient toutefois à rappeler que les développeurs peuvent d'ores et déjà avoir un aperçu d'Apollo, dans la mesure où « il reprend le modèle de programmation de Flex ». Les applications développées dans le FlexBuilder « peuvent donc être testées dans le navigateur et en mode Apollo », moins le support du PDF.