L'ouverture de PDF a été progressive, et le format n'a été soumis à l'ISO que quand Adobe a jugé que son évolution devenait marginale. « On n'en est pas encore à ce niveau de maturité pour Flash. » Ces annonces font partie d'une initiative plus globale intitulée Open Screen Project, à laquelle sont conviés les fabricants d'appareils mobiles, les opérateurs, les fournisseurs de contenu, etc. Ont déjà répondu à l'appel, notamment, les opérateurs japonais NTT DoCoMo et taiwanais Chunghwa Telecom, et les industriels Nokia, Sony Ericsson, Samsung, Motorola et LG. Adobe espère que cette alliance inclura aussi des opérateurs européens. « C'est un écosystème excessivement complexe, note Frédéric Massy, particulièrement en Europe. » Un milliard de mobiles équipés de Flash Lite d'ici à 2009 Adobe comptabilise aujourd'hui 500 millions d'appareils embarquant sa technologie Flash Lite. Et il estime que fin 2008 ou début 2009, ce nombre devrait doubler. D'ici là, le projet Open Screen aura peut-être aussi abouti à un système de mise à jour automatisée des lecteurs Flash sur les mobiles, pour éviter les désagréables écrans noirs. « C'est très important », confirme Kevin Lynch, qui reconnaît : « Nous ne pouvons faire cela tout seuls. » Apple, qui refuse pour l'instant de voir Flash Lite s'installer sur l'iPhone, le jugeant trop léger justement, ne fait pas partie de la liste des partenaires. Cette annonce favorisera-t-elle un rapprochement ? « La balle est avant tout chez Apple, répond Frédéric Massy. Il n'y a rien de spécifique lié au lancement de ce projet. Mais le fait de fédérer plusieurs acteurs pourrait jouer... »