Mais le fait est que Microsoft mise énormément sur OSB. Steve Ballmer l'avait admis dans un entretien exclusif avec LeMondeInformatique.fr : le business en ligne est devenu - dans l'esprit du patron de Microsoft sinon dans les faits - le second pilier de l'éditeur. Comme le prouvent la stratégie S+S (Software plus services) et le long feuilleton du rachat impossible de Yahoo. Responsable des relations avec les investisseurs, Colleen Healy explique cette contre-performance d'OSB par les restrictions budgétaires chez les annonceurs et la pression sur les prix exercée par la concurrence sur ce marché. Elle a ajouté que le nombre d'annonceurs avait tout de même augmenté de 28% au cours de l'exercice fiscal. De fait, comme l'a constaté IDC, le marché de la publicité en ligne est promis à un bel avenir : le cabinet d'études le voit doubler de taille rien qu'aux Etats-Unis d'ici à 2012, pour passer à 51,1 Md$. Depuis son rachat de la régie publicitaire aQuantive, Microsoft n'a qu'une idée en tête : améliorer sa part de marché dans le domaine des moteurs de recherche, pour mieux concurrencer Google ; d'après Comscore, Yahoo a deux fois sa part de marché, Google six fois. L'éditeur a ainsi racheté Fast, puis plus récemment le moteur de recherche sémantique Powerset, et, éconduit par Yahoo, est en négociations avec AOL.