Le 9 février dernier, se tenait un Comité d'entreprise de Risc Group avec l'annonce de 146 licenciements. L'effectif total du groupe passera de 653 collaborateurs au 30 juin 2009 (date de clôture de l'exercice annuel) à 320 annonçait parallèlement la direction dans un communiqué financier. Ces mesures montrent l'ampleur des décisions prises par le nouvel actionnaire de référence, l'éditeur STS entré au capital fin octobre, pour redresser une entreprise en grande difficulté. Les résultats du 1er semestre 2009-2010 (clos au 31 décembre dernier) parlent d'eux-mêmes. Risc Group affiche un chiffre d'affaires (CA) de 33,6 millions d'euros (ME) en baisse de 16,6% par rapport à la même période de l'exercice précédent (et à périmètre constant). Les deux activités du groupe ne sont pas logées à la même enseigne, tandis que la division inbox (TPE de 5 à 100 postes) chute lourdement de 32%, l'activité IT Solutions (PME de plus de 100 postes) progresse de 8%. L'activité TPE est tellement affectée que les filiales allemande et italienne qui s'en occupent sont mises en sommeil et vont simplement s'occuper des parcs installés, pour la France la société parle de « productivité commerciale insuffisante ». Pour les PME, Risc Group parle également d'améliorer la productivité commerciale, l'activité tenant la route grâce à la récurrence de ses contrats. D'une manière plus globale, la société va mettre en place un département qualité. Le nouvel actionnaire trace clairement la route : « tendre vers plus de qualité et moins de quantité » ; « exigence de rentabilité plutôt que de croissance trop rapide ». STS compte également jouer sur les synergies entre les deux sociétés. (Sollicitée à plusieurs reprises, la direction n'a pas souhaité nous commenter ces informations du fait de la présence en bourse des deux sociétés.)