Le ProxySG de Blue Coat arrive dans une déclinaison virtuelle pour notamment équiper des sites distants. En charge de la délivrance d'application dans le réseau (ADN), les produits de l'entreprise américaine se chargent d'optimiser les échanges sur le réseau WAN et permettent ainsi de réduire les temps de latence. « Aujourd'hui, si beaucoup d'applications sont intégrées dans un serveur central, il reste des services au niveau local comme le DHCP, le système de DNS, les serveurs d'impression ou certaines applications métiers et les besoins d'optimisation sont réels » explique Yogi Chandiramanie, directeur technique et avant-vente EMEA de BlueCoat et d'ajouter « la virtualisation de notre appliance permettra de réduire les coûts et d'assurer une meilleure flexibilité, par le paiement d'une licence ». Cela représente un coût inférieur de 20% sur le prix d'une appliance physique avec la maintenance. Alors à quel moment choisir entre l'appliance virtuelle et la physique ? « les licences pour le ProxySG virtuel se déclinent en quatre versions et vont jusqu'à 300 utilisateurs en simultanée, au-delà nous préconisons de basculer sur une structure physique » souligne le responsable. La virtualisation gère tous les modes d'optimisation, gestion du SSL, l'accélération TCP, la compression de données, etc. Elle est compatible avec l'environnement VMware, même si le constructeur regarde aussi les autres solutions comme le KVM par exemple. Cette solution sera disponible à partir du 31 mars 2010. Aujourd'hui, des versions beta sont effectives et touchent des domaines très variés « nous avons réalisé par exemple des tests dans la grande distribution pour virtualiser les données des caisses enregistreuses qui ne pouvaient pas être centralisées ».