LeMondeInformatique.fr : Et pourquoi, du côté de BladeLogic, avez-vous pris la décision d'accepter, alors que, comme le soulignaient les analystes lors du rachat d'Opsware par HP, vous n'aviez finalement que l'embarras du choix ? Dev Ittycheria : Le rachat d'Opsware n'a pas changé fondamentalement notre objectif, qui était de continuer à progresser sur ce marché. Mais quand BMC a fait une proposition, nous l'avons examinée avec le conseil d'administration, puis nous avons pris contact avec ceux qui avaient exprimé un intérêt par le passé et entamé un processus complet d'analyse, qui a conclu que l'offre de BMC était dans notre meilleur intérêt. LeMondeInformatique.fr : Le rachat de Platespin par Novell a-t-il précipité les choses ? Bob Beauchamp : Non, cela n'a eu aucun impact. Dev Ittycheria : PlateSpin intervient sur une niche, la migration de systèmes virtualisés, qui n'est pas un secteur essentiel pour nous ; nous sommes davantage sur la partie gestion de systèmes. LeMondeInformatique.fr : Certains de vos produits sont déjà intégrés, avez-vous dit lors de la conférence de presse. Pouvez-vous détailler dans quelle mesure ? Bob Beauchamp : Il s'agit en fait d'intégrations réalisées de façon naturelle. D'une part, en raison d'une collaboration entre les équipes de BladeLogic et de RealOps, avant que nous ne rachetions ce dernier. Et d'autre part, sur le terrain, lorsque des clients utilisent à la fois BladeLogic et Remedy. LeMondeInformatique.fr : Combien de clients compte BladeLogic, et quel est le pourcentage de clients en commun avec BMC ? Dev Ittycheria : Notre base clients croît rapidement, nous en revendiquons aujourd'hui 275. Mais pour le décompte. Bob Beauchamp : Quoiqu'il en soit, sachant que BMC compte 15 000 clients, cela fait toujours 14 725 opportunités de licences croisées !