Après plus d'une décennie passée dans l'ombre de Microsoft à évoluer sur le marché de l'affichage distant, Citrix fait une apparition remarquée sous le soleil resplendissant de la virtualisation. Fort du rachat de la technologie Xen en août dernier, l'éditeur commercialise une logithèque entièrement revue à la sauce VM (virtual machine). A sa décharge, il est aujourd'hui un des rares à pouvoir revendiquer le mot de virtualisation en commettant le moins d'abus de langage. C'est ainsi que Presentation Server devient Xen App et prend désormais en charge la "virtualisation" des applications, que celle des serveurs est assurée par XenServer 4.1 et que XenDesktop assure la virtualisation complète des postes de travail. En clé de voûte marketing au nouveau Citrix, on trouve le concept de "delivery center". Dans l'esprit de ses promoteurs, ce terme, qui remplace celui de "data center" permet d'insister sur les capacités de pilotage dynamique qu'ils revendiquent avec l'outil Workflow Studio. Un gestionnaire de processus qui permet de déclencher des actions (déplacement d'une VM, par exemple) en fonction de certains événements (modification de la charge, etc.). Sur le papier, Citrix est aujourd'hui l'acteur le mieux placé sur les différents aspects de la virtualisation.