Le quotidien japonais Nikkei rapporte que le groupe d'électronique NEC devrait à l'avenir cesser de construire des smartphones faute d'être parvenu à un accord avec Lenovo. Dès la fin 2012, NEC avait proposé à Lenovo de contrôler la majorité de NEC Casio Mobile Communications, propriété de NEC (à 71%), de Casio (20%) et d'Hitachi. NEC et Lenovo n'auraient, toujours selon le quotidien, pas réussi à s'entendre sur l'ampleur de la participation du fabricant chinois. NEC pourrait toutefois envisager de revenir sur sa décision si un autre fabricant était prêt à coopérer avec le groupe japonais et à investir dans cette joint-venture. 

Cette alliance aurait permis à Lenovo, actuellement peu présent sur le marché mondial des smartphones (alors même qu'il occupe la troisième place sur le marché chinois des smartphones), de se développer sur ce marché. De son côté, NEC, sans admettre être en discussion avec Lenovo, avait reconnu en juin dernier que son activité de téléphonie mobile était en proie à des difficultés financières et qu'elle devrait prendre une décision sur sa direction future. 

Pour mémoire, en janvier 2011, NEC et Lenovo avait formé sur le marché japonais une joint-venture dans le domaine des PC. Cette joint-venture a conduit les deux entreprises à améliorer leur compétitivité sur le marché des PC grâce à des économies d'échelles générée par un développement, une production et des achats de matériaux mis en commun. Lenovo avait en outre pu pénétrer le Japon, un marché plutôt hostile aux marques étrangères. A l'époque, les deux sociétés avaient annoncé qu'elles exploraient d'autres coopérations stratégiques dans d'autres régions et secteurs d'activité. 

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