Autre secteur en plein essor, celui des plateformes apportant des ressources IT, telles que l'Elastic Computer Cloud (EC2) d'Amazon. Ces services permettent aux utilisateurs de louer des machines virtuelles pour développer des applications ou les faire tourner, en payant sur la base d'un tarif horaire. Des services de stockage des données en ligne peuvent également être achetés auprès de Google, d'Amazon et d'autres.

Cloud privé pour l'Armée américaine

Les clouds privés, de leur côté, sont détenus et gérés par des entreprises, et leur usage est réservé à des utilisateurs désignés qui peuvent y exploiter leurs propres services. Certains fournisseurs, parmi lesquels Amazon avec son offre de cloud privé virtuel (Virtual Private Cloud), ainsi que Microsoft, présentent ces offres comme étant l'option la plus probable sur le marché de l'entreprise. Cette hypothèse a été récemment corroborée en France par la publication d'une étude par le cabinet PAC.

Parmi les partisans des clouds privés figure la DISA (Defense Information Systems Agency), du ministère de la Défense américain, qui revendique un service de cloud plus fiable et plus sécurisé que celui de Google. Sa plateforme RACE (Rapid access computing environnement) fournit à l'Armée une puissance de calcul et des applications en ligne sur la base d'un paiement mensuel. Les utilisateurs peuvent réserver leurs services IT sous 24 heures par l'intermédiaire d'un portail web.

On s'attend à ce que les services de cloud privés progressent au sein des services gouvernementaux américains, au-delà du seul ministère de la Défense. Le Directeur des systèmes d'information fédéral, Vivek Kundra, choisi par Barak Obama en mars 2009, encourage les administrations à adopter les ressources fournies par le cloud computing comme un moyen d'économiser les deniers des contribuables et d'améliorer les services IT.