Des représentants du Brésil, de l'Afrique du Sud et du Venezuela mettent en cause le rejet de leur appel auprès de l'ISO de la décision de reconnaître comme norme internationale le format OOXML de Microsoft Office. Ils questionnent la neutralité, tant de l'ISO (Organization for Standardisation) que de l'IEC (International Electrotecnical Commission) vis-à-vis des fournisseurs. Cette défiance se traduit par la menace à peine voilée de ne plus reconnaître les standards de l'ISO en matière technologique dans leurs pays respectifs. Rappelons que Microsoft ne s'est décidé à "standardiser" le format OOXML que lorsque le format ODF avait déjà été reconnu par l'ISO. ODF est unanimement considéré comme "ouvert" et permet donc à tous les éditeurs de l'utiliser. A l'inverse, Microsoft a toujours gardé la main sur ses formats bureautiques. L'éditeur d'Office, qui avait lutté pied à pied pour empêcher des organismes publics ou des entreprises d'adopter ODF comme format de référence, s'est tardivement décidé à proposer le format OOXML comme standard de l'ISO. Son but étant de pouvoir à nouveau répondre aux appels d'offres qui réclament un format normalisé. Mené tambour battant, le processus de standardisation d'OOXML a été critiqué par des représentants de certains pays. Quoi qu'il en soit, OOXML sera élevé au rang de standard international sous l'appellation ISO/IEC DIS 29500.