Le syndicaliste considère avec intérêt les services qui pourraient être apportés aux entreprises, en particulier aux plus petites d'entre elles, sans pour autant omettre de pointer la pauvreté des services RH dans certaines grandes sociétés de services. « Capgemini, notamment, ne compte qu'un seul espace carrières pour quelque 20 000 salariés, signale t-il. Or de notre point de vue, un meilleur service aux entreprises ne peut que concourir à la mise en place d'un plan de formation digne de ce nom et en cohérence avec la politique de branche. » Parmi les pistes exposées, trois catégories de prestations ont été identifiées : l'accompagnement dans l'identification des besoins de formation (analyse, pré-diagnostic, démarches GPEC, construction d'un parcours), l'ingénierie de formation (élaboration d'un cahier des charges, aide à l'élaboration d'un plan, choix des organismes, identification des ressources) et l'ingénierie financière et le montage partenarial (estimation des dépenses et aide dans l'achat, construction d'un budget projet, recherche de partenariats, etc.). Sur la question de l'augmentation du nombre de salariés du Fafiec, l'organisation syndicale n'y est pas opposée pour peu que cela se traduise par une augmentation des services rendus aux salariés, mesurables en premier lieu par une augmentation significative du taux d'accès à la formation : « Il nous semble que l'activité du Fafiec devrait être orientée vers les salariés et non vers son fonctionnement en interne », souligne Ivan Béraud. Ce dernier souhaiterait qu'un état des lieux détaille l'utilisation de la formation en nombre de salariés et en masse salariale autour des aspects suivants : collecte, traitement des demandes, prise en charge financière des entreprises, services aux entreprise en matière de formation (ingénierie, conseil...), services aux salariés en matière de formation, reporting vers la branche, gestion interne.