Malgré tout, l'implication voulue des métiers n'est pas toujours si évidente. « Le temps nécessaire à un tel projet est toujours sous-estimé et, dans des équipes toujours réduites d'ajouter un pilotage de projet informatique au travail normal » a ainsi avoué Nicolas Demont, DG d'Egamo, une filiale de gestion d'actifs de la MGEN. Sur le plan technique, cette société de 14 personnes (pour deux milliards d'euros gérés) a cependant eu juste besoin d'un stagiaire en informatique pour la mise en oeuvre du premier projet, en plus du prestataire et du pilotage métier. Or ce premier projet a souligné le besoin de restructurer et d'améliorer la qualité des données.

La base de données SQL Server de consolidation a été paramétré avec des procédures stockées pour avoir des données propres calculées à partir des données externes. De plus, via Spotfire de Tibco, les clients externes confiant leurs actifs à l'entreprise peuvent suivre en détail leurs comptes via un accès extranet. Les données traitées dans le décisionnel peuvent également être « redescendues » dans les sources mais avec des contrôles en fonction du profil de la personne ayant entré l'information. Enfin, les modèles d'analyses ne sont pas conçus par chaque utilisateur. Dans ce secteur particulier de la gestion d'actif, il est essentiel que ces modèles soient communs à toute l'entreprise et donc validés par la direction générale.

A l'inverse, Eric Chavaset, directeur logistique du producteur de parfums et fragrances (alimentaires et non-alimentaires) Takasago, a précisément choisi Prelytis pour la facilité pour l'utilisateur final à concevoir des états. En l'occurrence, il s'agissait de pouvoir suivre la rentabilité de projets aux multiples intervenants. Mais il a averti : « les deux tiers du projet ont consisté à rendre les données fiables ».